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4.08/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 28/01/1942
Biographie :

Enseignant, traducteur et metteur en scéne

Licence et Capes de lettres classiques.

Au cours de ses études à Aix-en-Provence, il rencontre Jean Varenne, indianiste, auprès de qui il apprend les premiers éléments de la langue sanskrite, pour plus tard l'enseigner et la traduire:

2004 'Bhagavad-Gîtâ'
1999 "Uddhava Gîtâ"

2000 "Les cinq livres de la sagesse: Pañcatantra"

Puis il rencontre Jean Klein, musicien et philosophe inscrit dans le courant de la sagesse védantique. De la langue, en passant par des voyages en Inde et la danse du Bharata Natyam, Alain Porte pénètre dans les arcanes de la culture indienne. Il a traduit deux recueils d'entretiens donnés en anglais par Jean Klein, sous les titres :
1992 "La Conscience et le Monde"
2008 "Transmettre la Lumière"

Il a également travaillé sur des œuvres littéraires indiennes contemporaines, toutes traduites de l'anglais :
2008 "L'Homme Greffé" de Sanjay Nigam
2008 "Voyage à Bombay" de Shama Futehally
2008 "Et les morts nous abandonnent" de Raj Kamal Jha

Effectue plusieurs voyages en Inde entre 1976 et 1983. Depuis 1976, Alain Porte a monté de nombreux spectacles avec la compagnie "Présence de l’Inde" composée de Mâlavikâ, Nita Klein et Michel Herbault, parmi lesquels :
1983-1984 "Shiva-Shakti"
1987-1990 "Le Râmâyana"
1992-1994 "Histoire de Kandu et Pramlotcha"
1993-1998 "La Bhagavad-Gîtâ"
2001 "Les âmes masquées"
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Tu donnes aux démunis
une prospérité sans fin qui comble leurs désirs,
tu les emplis du miel puissant
de ta beauté intarissable,

c'est dans ton être déployé
comme un verger riche d'arbres corail
que je veux me plonger.

Que moi, simple vivant, je devienne une abeille
pour butiner de tous mes sens!
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Janaka : Rien ne m'affecte, je suis sérénité, conscience, au-delà des formes vivantes. Si long le temps où j'ai été dupé par le voile des formes.
– Moi seul rends visibles et mon corps et le monde. Pour moi, le monde est à la fois et toute chose et rien.
– C'est en mourant à mon corps et au monde qu'aussitôt un étrange pouvoir me fait apercevoir la suprême conscience.
– Vagues, écume ou tourbillons, tout est lié à l'eau. Ainsi de l'univers : émané de Soi-même, il est lié à Soi.
– Un vêtement, quand on l'observe, n'est formé que de fil. Ainsi de l'univers, quand on l'observe : il n'est tissé que de Soi-même.
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S'il y avait un puits d'encre bleue comme une montagne au crépuscule, et si l'océan en était l'encrier, et si la plume était la plus belle branche d'un arbre céleste, et que la terre soit le parchemin, Sarasvati elle-même pourrait écrire sans relâche d'âge en âge, jamais elle n'épuiserait, Ô Seigneur, l'immensité insondable de ta nature !
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Tchoudâlâ

Ce qui paraît être quelque chose et qui n’est rien, j’y ai renoncé
Pour venir vers ce qui paraît n’être rien et qui est quelque chose.
Tenâsmi shrîmatî stithâ
Voilà pourquoi je resplendis.

À tout cet univers j’ai renoncé pour me tourner vers toute autre chose
Qui n’est ni être ni non être,
Voilà pourquoi je resplendis.

Cela qui est quelque chose et cela qui n’est rien,
Je les connais dans leur réalité,
Dans leur apparition et leur disparition,
Voilà pourquoi je resplendis.

Je me réjouis des plaisirs que je n’ai pas eus
comme je me réjouis de ceux qui sont très anciens,
Je ne m’exalte pas plus que je ne m’irrite,
Voilà pourquoi je resplendis.

C’est seule, dans mon coeur seul, semblable au ciel,
Que je trouve ma joie, et non dans les plaisirs mondains,
Voilà pourquoi je resplendis.

Je suis en vérité toujours en moi,
Que je marche ou que je sois assise,
Voilà pourquoi je resplendis.

Je m’élève au dessus des mondes, sans avoir forme de rien,
C’est ainsi que je suis heureuse en moi-même,

Voilà pourquoi je resplendis.

Je suis ce monde et je ne le suis pas,
Je suis réelle et je ne le suis pas,
Je suis Tout et je ne suis Rien,
Voilà pourquoi je resplendis.

Je ne désire ni plaisirs ni richesses,
Ni pauvreté ni aucun autre état,
Je suis heureuse de tout ce qui arrive,
Voilà pourquoi je resplendis.
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Au milieu d'un océan d'ambroisie,
sur l'île des perles
entourée de vergers d'arbres célestes,
au coeur d'une clairière d'arbres nîpa,
dans le demeure des pierres de la connaissance,
sur un trône dont les piliers sont les quatre Shiva,

c'est ainsi que tu reposes
sur la couche du Shiva suprême.

Combien sont-ils les bienheureux,
qui savent partager
ce que tu es :
flot de béatitude et de conscience?
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Les grelots sur ses hanches ont un son de cristal,
et son buste incliné montre
deux seins gonflés
comme le front d'un éléphant.

Svelte est sa taille,
et son visage est la lune
qui se lève en automne.

Dans ses mains,
l'arc, le lacet, les flèches
et l'aiguillon du cornac.

Elle est le miroir de Shiva,
le Destructeur-des-trois-cités,

que devant nous elle paraisse!
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Il n'y a ici-bas qu'une immense Conscience,
On dit qu'elle est toute la vie.

C'est une demeure que rien ne souille,
Où le Moi ne peut prendre forme.

Elle est resplendissante et pure,
Éternellement au plus haut du ciel.
C'est sous les noms de Brahman, de Paramâtmâ qu'on la chante.

C'est elle qui nous fait prendre conscience de notre propre lumière,
On la connaît sous le nom de Conscience originelle.

C'est par sa seule énergie qu'elle déploie les mondes,
Nul autre qu'elle ne s'incarne ici-bas.

Il n'est pour l'atma ni mort ni naissance, ni être ni non-être,
Partout semblable à un ciel qui ne serait que conscience,
Il n'est pour l'atma nulle fin.
Rien ne peut le briser, rien ne peut le brûler,
Il a pour soleil immaculé la Conscience.

Ah ! Me voilà au bout d'un si long temps toute sérénité, enfin délivrée !
Ni l'univers, ni le moi, ni rien d'autre n'existe,
Il n'est ni vie ni mort,
Tout est sérénité,
Seule demeure l'ultime réalité.
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La libération, c'est vivre libre dans la beauté de son absence.
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Qu'un vieil homme perclus,
dont la vue nous dégoûte,
que l'amour laisse froid,
tombe sous ton regard, alors

c'est par centaines
que de jeunes beautés
se lanceront à sa poursuite,
leur chevelure éparpillée sur leurs épaules.

Leurs saris glisseront de leurs seins ronds
comme des coupes,
et, leurs ceintures brisées net,
leurs corsages de soie flotteront autour d'elles.
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La Terre est le printemps,
les Eaux sont l'été,
le Feu est la mousson,
l'Air est l'automne,
l'Ether est l'hiver,
l'Esprit est la saison des frimas,

le cycle du temps est la roue,
les roues sont les rayons.

La roue du temps peut rouler les saisons,
tes deux pieds de lotus
sont au-delà du temps.
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