L'auteur se dit féministe, et son enquêteur, c'est une enquêtrice, qui n'hésite pas à faire usage de ses charmes pour parvenir à la manifestation de la vérité. Mais il y a tout de même un personnage sacrément macho, qui n'arrête pas de dire que les femmes ont un plus petit cerveaux que les homme. Vraiment, il exagère. Comme si la taille du cerveaux était proportionnelle à l'intelligence !
J'ai quand-même apprécié cette lecture...
Commenter  J’apprécie         112
La couverture montre des immeubles parmi les plus anciens de Rennes. Mais l'essentiel de l'action, ça se passe dans l'immeuble des Horizons, un gratte-ciel d'habitations constitué de deux tours cylindriques accolées. C'est le plus haut bâtiment de Rennes. C'est aussi là qu'un des personnages est pris de vertige. Mais je crois que j'en dis trop...
C'est très drôle, et le dénouement m'a scotchée !
Commenter  J’apprécie         100
Je crois avoir compris pourquoi l'enquêtrice de ce roman s'appelle Iphigénie Boulard: c'est une référence à Hercule Poirot. Comme lui, elle porte un prénom mythologique, associé à un patronyme banal. Comme lui, elle préfère faire fonctionner ses petites cellules grises plutôt que d'avoir recours à la force. Elle y ajoute une forme séduction et de sérendipité.
L'intrigue est très ingénieuse. Je n'avais pas vu venir la fin. Bravo !
Commenter  J’apprécie         100
Des romans policiers dont l’action se déroule en Bretagne, il y en beaucoup. Sans doute les éditeurs visent-ils d’une part les touristes curieux et, d’autre part, une population locale au niveau d’éducation plutôt élevé, et intéressée par l’histoire de sa région.
Je trouve que celui-ci sort du lot, à la fois par son enquêtrice qui utilise des méthodes originales, les personnage et l’atmosphère des lieux, en particulier la mélancolie des bords de la rivière de Pont-l’Abbé.
En même temps, on ne s’y ennuie pas. On s’amuse même beaucoup.
Commenter  J’apprécie         100
Je connais bien Rennes, et, dans ce roman, j'ai bien reconnu ma ville. Les lieux y sont décris avec une grande précisions, on s'y croirait ! Quant à l'intrigue, je la trouve particulièrement réussie. Iphigénie Boulard, l'enquêtrice, est elle-même surprise par le résultat de ses investigations.
Commenter  J’apprécie         90
Ça se passe dans la capitale bretonne, comme son nom l’indique. On y reconnaît les rues, les monuments, et l’un de ses édifices les plus célèbres : la double tour des Horizons, où l’intrigue se dénoue tragiquement.
Ça commence par une intrigue amoureuse : une histoire de mari jaloux qui fait venir une enquêtrice pour suivre sa femme. Et ça finit par un meurtre. Évidemment, ce serait trop simple si le mari tuait l’amant, ou le contraire.
C’est drôle, et le dénouement inattendu à souhait.
Commenter  J’apprécie         90
Je ne suis jamais allé ni à Biarritz, ni à Cadix. Et Luis Mariano, ce n’est pas mon style de musique. Alors, j’ai bien failli ne pas le lire, ce bouquin.
J’aurais manqué quelque chose. Alexandre Denisov, mari adultère et anti-héros de cette histoire, ce n’est vraiment pas un grand courageux. Il faut bien reconnaître que sa femme est terrifiante.
Les autres personnages sont tout aussi drôles, et le dénouement astucieux. Je me suis bien amusé.
Commenter  J’apprécie         90
La première enquête d’Iphigénie Boulard, enquêtrice prête à tout pour parvenir à la manifestation de la vérité. Pour cette première enquête, elle intervient dans la ville natale de l'auteur ainsi que dans les ports voisins de Loctudy et Lesconil. On sent que l'auteur connaît bien sa région. Une excellente lecture !
Commenter  J’apprécie         80
À de nombreux égards, c’est un roman féministe. D’abord, c’est l’histoire de prostituées exploitées qui se révoltent, et s’organisent elles-mêmes contre ceux qui les menacent. C’est aussi l’histoire d’une jeune fille qui résiste à son frère qui lui trouve une vie trop libre. Enfin, c’est l’histoire d’une enquêtrice, Iphigénie Boulard, qui mène l’enquête, prête à tout pour démasquer l’assassin. Et il s’en faut de bien peu que ce soit elle, qui finisse assassinée, dans une scène finale imprévue et haletante.
Commenter  J’apprécie         80
Je ne suis pas une grande lectrice de roman policier, mais j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Les personnages sont drôles et bien dessinés, l’intrigue est bien menée, le suspense est maintenu jusqu’au bout et la résolution est ingénieuse.
Quant à l’enquêtrice, c’est, je crois, sa quatrième enquête, mais c’est la seule que j’ai lue jusqu’ici. J’adore son nom : Iphigénie Boulard. Je suppose que c’est une référence à l’Iphigénie de la légende, cette brave fille prête à tout, même à mourir, uniquement préoccupée que le vent souffle dans les voiles des bateaux de son papa. De même, il n’y a pas un sacrifice qu’Iphigénie Boulard ne soit prête à consentir, tel est son désir de parvenir à la manifestation de la vérité.
Commenter  J’apprécie         80
C'est une sorte de dictionnaire, alors, je ne l'ai pas vraiment lu. Mais j'y ai trouvé toutes les informations qu'il me fallait lorsque je cherchai un prénom pour ma fille, sans la niaiserie qu'on trouve parfois dans les livres sur les prénoms. Vraiment très pratique et utile.
Commenter  J’apprécie         70
C'est un roman qui se place du point de vue de l'assassin. Celui-ci se pose deux questions : Comment me débarrasser du cadavre de celui que je viens de tuer ? Et comment me débarrasser du maître chanteur qui m’a vu faire ?
Les solutions sont pour le moins ingénieuses et inattendues. J'ai adoré
Commenter  J’apprécie         70
J’aime beaucoup Iphigénie Boulard. C’est sa troisième enquête. Les travailleuses du trottoir de Marseille, regroupées en une association de défense ont fait appel à elle après une série de meurtres qui les concernent. Comme il se doit, avec un tel sujet, les plus vertueux ne sont pas ceux qu’on croit.
Comme les autres romans d’Alain Stéphan, le roman est particulièrement bien construit, et les personnages toujours aussi pittoresques.
Commenter  J’apprécie         70
Dans ce roman, il y a un atelier de tatouage fort peu recommandable qui s’appelle Nic la Peau Lisse. Pour le reste, ça commence par un mari jaloux qui fait venir une enquêtrice pour savoir si sa femme le trompe. Hélas, le mari jaloux ne se trompe pas... J'ai adoré ce roman.
Commenter  J’apprécie         60
Changement d’ambiance, pour Iphigénie Boulard. D’habitude, elle est bord de la mer, en Bretagne, à Marseille, à Biarritz, etc.
Là, ça se passe à Rennes, ville où je ne suis jamais allée, alors que je ne peux pas dire si ça ressemble.
Mais j’ai trouvé le scénario particulièrement bien ficelé, avec une héroïne qui parvient à la manifestation de la vérité par de drôles de moyens.
À lire.
Commenter  J’apprécie         40
Évidemment, ça ne prétend pas être de la grande littérature, mais c’est quand même très bien écrit, à mon avis. C’est un guide qui s’intéresse d’abord au patrimoine et à l’histoire de l’art. On voit bien l’auteur a un faible pour les enclos paroissiaux.
Commenter  J’apprécie         40
Ce titre, ce n’est pas terrible. Aucun rapport avec la Flûte enchantée, de toute façon. Mais l’intrigue est vraiment très bien menée. Bien sûr, on ne peut pas révéler la fin. Mais on peut au moins dire que tout repose sur une erreur fondamentale, au départ, qui conduit le lecteur à comprendre tout de travers. J’ai beaucoup aimé cette lecture.
Commenter  J’apprécie         30
Comme je porte un prénom breton, j’ai bien sûr regardé ce que l’auteur avait écrit là-dessus. J’ai bien aimé la petite histoire qu’il a racontée, dans un style sans fioritures. Il a fait des notices du même genre pour les autres prénoms. L'information a l'air fiable et ça se lit agréablement.
Commenter  J’apprécie         30
Depuis que je suis petite, on se moque de mon prénom. Combien de fois ne me l’a-t-on demandé : il rentre quand, Ulysse ?
Alors, la pauvre Iphigénie Boulard, avec son prénom mythologique, comme le mien, ce qu’elle a dû entendre !
Ça ne l’empêche d’être futée, même si je la trouve un peu brouillonne dans sa manière d’arriver à la manifestation de la vérité.
Le roman n’en est pas moins très bien construit.
Commenter  J’apprécie         20