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Critiques de Albert Espinosa (64)
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Le monde soleil

"Les êtres soleils sont des reflets de ce que nous sommes et de ce qui nous manque" confie Albert Espinosa, ancien cancéreux qui a créé Le monde soleil, un monde tissé de rencontres lumineuses dont il nous livre les tenants et les aboutissants dans ce témoignage bouleversant.

Atteint à l'adolescence d'un ostéosarcome, on l'a amputé d'une jambe.Suite à de nombreuses hospitalisations, il a par la suite perdu un poumon et subi l'ablation d'un morceau de foie. Et pourtant à la quarantaine, il est guéri, vit toujours, semble épanoui et s'active en tant que scénariste de films et à travers l'écriture.

Quel est son secret? Rien de médical ou de diététique ici comme dans les nombreux ouvrages de David Servan Schreiber, mais une positive attitude vis à vis du quotidien qui rend Le monde soleil accessible au tout venant, cancéreux ou non car il dégage une force communicative.

C'est au cours de ses longs séjours à l'hôpital, que, de voisins de chambrée (surnommés avec humour "la bande de Pelés") en personnel soignant, Albert Espinosa a glané de ci de là de précieux conseils: autosuggestion,gestion des problèmes,affirmation de soi,phrases clefs. Il a tout noté sur de précieux carnets, il nous offre son expérience en partage et nous ouvre grand la porte de son monde soleil, un monde qui permet de grandir, de devenir meilleur et de répandre de bonnes ondes autour de soi.

Un grand bravo!
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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..



Etrange, très étrange livre d’un catalan qui a passé sa vie à l’hôpital.

Marcos , le narrateur, voudrait ne plus dormir et pour cela il achète des seringues destinées à lui éviter les rêves et à lui faire gagner du temps.

Marcos a un don, il devine les pensées des autres, il voit dans leurs yeux leurs pires secrets, et leurs meilleurs moments.



Ah, dit il, j’ai oublié de vous raconter : ma mère est morte hier.

Sa mère, son grand amour, qui lui a transmis tout ce qu’il sait sur la vie, et de laquelle, avant chaque événement, il évoque la sagesse très originale.

Il ne nous l’a pas dit, parce que « parfois, on tourne autour du pot pour ne pas attaquer le mal à la racine. Surtout si le mal est tellement douloureux qu’il est susceptible de faire tomber l’arbre. »



Il rencontre un « étranger », venu d’une autre planète, qui lui aussi lit dans ses pensées, et qui lui apprend que nous avons six vies, chacune meilleure que la précédente. « Cet étranger était en train de nous raconter le secret que tout le monde désire connaître. Savoir ce qu’il y a après la vie, savoir ce que la mort nous prépare. »

Histoire racontée sur un ton moderne, un style enlevé, et une fin à la mesure du début. Et puis la place Santa Ana de Madrid…

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Les bracelets rouges : Le monde soleil

Les bracelets rouges : Le monde soleil de Albert Espinosa est un ouvrage dont je ne sais pas trop quoi penser !

Je n'ai pas vu la série de TF1, je ne comparerais donc pas les deux :)

Mais le livre, qu'en dire ?

L'auteur a eu un cancer, il a passé pas mal de temps à l’hôpital. Il nous parle du monde soleil, de sa façon de voir les choses, d'affronter la maladie...

Il y a de bonnes choses dans ce livre mais par moment j'avoue avoir décroché.

Je ne suis pas convaincue par l'écriture.

Après, certains conseils sont très judicieux et on trouve parfois de bonnes choses dans ce livre mais je pensais lire autre chose.

C'est plus un témoignage qu'un roman, et je m'attendait à ce que ce soit plus romancé en fait.

Il y a truc qui fait que je n'ai pas réellement accroché.

Je mets trois étoiles à ce livre, pas plus.
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Si tu me dis viens, je laisse tout tomber....

Une vrai pépite de bonheur ce livre d'Albert Espinosa....

C'est l'histoire de Dani , un nain , qui au cours de ce roman nous entraine avec lui dans sa quète de vie.

Plusieurs flash back ,plusieurs rencontres vont l'aider...

J'ai aimé la spiritualité de ce livre , cette amour qui en sortait....la sagesse...

écriture très fluide....

un coup de cœur pour Si tu me dis viens , je laisse tout tomber....mais dis moi viens.
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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..

Ce livre est une petite bouffée de fraîcheur, un objet littéraire inattendu qui se laisse dévorer avec une étrange gourmandise de lecture. imaginez une autre époque, peut-être pas si lointaine, où la grande révolution sociale du moment est l'introduction sur le marché d'un traitement permettant de ne plus jamais dormir.



Notre narrateur reçoit son traitement le même jour où il apprend le décès de sa mère avec qui il nouait une relation très forte, ambiguë pour ne pas dire trouble. Alors même qu'il hésite à s'injecter la molécule miracle, le travail l'appelle au beau milieu de la nuit : il doit venir de toute urgence, la presse annonce la détention d'un extraterrestre par la police, et on a besoin de son don pour interroger l'indivu en question.



Car c'est l'étrange particularité de notre héros : un don lui permettant, lorsqu'il plonge ses yeux dans ceux de quelqu'un d'autre, de connaître d'emblée son passé, avec d'abord son souvenir le plus cruel, le plus violent, le plus négatif, puis ensuite son souvenir d'un bonheur le plus intense, le plus pur, puis douze autres souvenirs intermédiaires.



Sa rencontre avec l'Etranger sera surprenante et inattendue et lui révèlera une vérité à laquelle il ne pouvait objectivement pas s'attendre.



Ce roman un brin onirique est très court, 215 pages dévorées le temps d'une soirée, mais nous emmène dans une aventure aux frontières de la science fiction qui se révèle pleine de surprise et de bonheur.

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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..

Du registre fantastique, pas loin de la science-fiction. Le personnage central a un don, celui de voir les souvenirs de n’importe qui. La police, connaissant ses talents, lui demande d’enquêter sur un visiteur, un étranger. Serait-il un extra-terrestre ? L’action se situe dans une époque où l’être humain peut se passer de dormir moyennant une injection pour ne plus jamais faire de rêves ou de s’allonger inutilement dans de draps soyeux ou rêches. Voilà le décor est planté. Ah si, j’oubliais un détail (pas du moindre puisqu’il constitue l’ensemble du livre) : sa mère vient de décéder.

Voilà, voilà. Voilà, voilà, voilà. ……

Alors quoi ? Que dire ? L’intrigue est plaisante, une fois le livre commencé, on ne le lâche pas. On veut savoir comment ca va finir. L’écriture est souple, mais parfois redondante avec sa narration, « vous savez » employé à tout bout de champs. L’histoire est intéressante, originale mais le roman manque de profondeur. On va à l’essentiel mais parfois des détails ou des passages mériteraient d’être analysés et non survolés. Par exemple pourquoi l’homme peut-il cesser de dormir ? Est-ce un bien, ou un mal ? Comment se comporte une telle société alors dans un univers diurne ? Marcos, le personnage se contente de dire en gros : je souffrirais moins de la perte de ma mère. On passe à côté de l’intérêt de la chose alors pourquoi l’écrivain en parle-t-il ? Il esquive le problème, autant ne pas en parler car ça ne sert à rien dans l’histoire. Peut être qu'il voulait s'approcher de l'onirisme ou du conte, mais c'est raté.

Puis il y a sa mère. Quelle mère il avait ! Brillante, célèbre cantatrice, ouverte sur l’éducation… et papati et patata… Et qu’est-ce qu’on s’en fiche ! On dirait du œdipien à toutes les sauces. Franchement là, l’auteur est lourd avec sa mère.

Le roman est court et c’est tant mieux car la fin…. Gloups…. La fin est spéciale, on aboutit à des mondes multiples - j’en dis pas plus – mais ca ne cadre pas avec l’intrigue je trouve. Le roman est aussi un livre sur l’amour (je ne l’avais pas encore dit), sur la quête de l’âme sœur etc…., rien de bien nouveau. Enfin, en tout cas, le titre un peu bizarre se comprend parfaitement à la fin.

J’ai l’impression d’avoir dit plus du mal que de bien quant à ce livre – ce n’était pas mon intention je vous jure monsieur le juge - je lui mets la moyenne parce que vraiment j’étais curieux de savoir où l’auteur voulait en venir et même si la fin est déroutante – ou plutôt maladroite, un peu fausse spiritualité – même si sa maman par ci maman par là, maman toujours là est un poil pénible, l’intrigue, l’histoire, la narration sont originales.

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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..



Marcos vient de perdre sa mère. Ce jeune homme s’apprête à mettre fin à son sommeil comme beaucoup d’autres l’ont fait. Une simple injection et fini les rêves, le temps passé à dormir. Mais Marcos possède un don. Celui de voir la vie passée des gens et ce qu’ils ont commis.



Quel merveilleux roman ! Sous ce (long) titre magnifique, il s’agit d’une lecture à mi-chemin entre la réalité et le monde onirique. Marcos est un jeune homme qui n’aime pas se servir de son don à mauvais escient et dont la personnalité a été forgée par l’éducation de sa mère, une femme ouverte sur le monde. Pourvu de ce même trait de caractère et doté d'humour, sa sensibilité aux autres est importante. Alors que Marcos est sur le point de s’injecter un produit qui le délivrera du sommeil , la police lui téléphone pour une urgence nécessitant son don.



la suite sur :

http://fibromaman.blogspot.fr/2012/04/albert-espinosa-tout-ce-que-nous.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..

Dans trois jours je l'ai oublié.
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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..

Dans un futur proche, Marcos s'éveille en pleine nuit, il attend que l'on vienne lui livrer une dose de cetamine qui lui permettra de ne plus avoir à dormir. Vivre une vie sans sommeil, d'autres l'ont déjà, une vie différente. Ce choix, Marcos veut le faire car sa mère, dont il était très proche, vient de mourir.

Cependant, il hésite et est convoqué par son chef. Après cette nuit, rien ne sera plus jamais pareil pour Marcos...



C'est une lecture que j'ai beaucoup appréciée mais il est difficile d'en expliquer le pourquoi. La mort, l'amour, le désir (le sexe) sont des sentiments constamment présents et remis en question par Marcos tout au long du livre qui se termine en un mélange de déception et espoir.
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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..

"Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi" est le premier roman de l'écrivain espagnol Albert Espinosa. Il paraîtra en librairie dès le 11 avril.



Marcos attend la dose de Cétamine qui devrait lui permettre de se passer de sommeil pour le restant de ses jours. Profondément bouleversé par la mort de sa mère, cette seule dose l'empêcherait de rêver d'elle et de prolonger chaque nuit la douleur de sa perte.

Sur le point de s'injecter le produit, il aperçoit au milieu de la place voisine une femme qui exerce sur lui une évidente attraction, sentiment qui lui était jusque là inconnu.

Alors qu'il s'apprête à aller à sa rencontre, son chef l'appelle pour lui demander de le rejoindre d'urgence afin d'utiliser son don sur un extraterrestre.

Marcos tente de lire en lui mais se heurte à un mur. Se pourrait-il que cet étranger possède comme lui ce pouvoir de ressentir les souvenirs des autres ? Que peut-il donc lui apprendre sur cette femme qui a choisi de le suivre ?



Je pense qu'à la lecture du résumé, vous aurez compris que ce livre n'est pas vraiment banal.

Marcos est un curieux personnage dont on ne sait pas grand chose si ce n'est que sa mère a eu une importance capitale dans sa vie.

Tous deux ont parcouru le monde ensemble au gré des spectacles de danse mis en scène par sa mère. Leur relation était fusionnelle et marquée par la personnalité forte de cette femme qui, telle un mentor, encourageait son fils à tendre l'oreille, à observer attentivement le monde et les êtres autour de lui.

Une femme qui possédait ses théories sur tout et abordait sans tabou le sujet de l'amour et du "moi sexuel".

Le décès de cette femme indispensable lui a fait perdre ses repères tant il se définissait à travers elle.

Tout au long du récit, des souvenirs communs se rappellent à lui. Il se remémore ses propos qui résonnent telles des injonctions l'ayant toujours accompagné, voire même façonné.

Cet homme qui semble mort en même temps que sa mère sera sauvé par cette double rencontre avec l'étranger et cette mystérieuse femme qui, chacun à leur manière, lui apprendront qu'il existe un "après", d'autres possibilités qui s'offrent à lui dont il n'avait jusque là pas conscience.



L'ambiance qui règne dans ce roman est particulière, un brin fantastique, comme hors du temps. La référence à Murakami dans le résumé est judicieuse tant on a l'impression de se retrouver dans un Madrid où la vie continue de s'écouler à 3h du matin , une sorte d'univers parallèle au temps suspendu.

Cette référence vaut également pour cette écriture sensorielle qui accompagne les pensées intérieures et les souvenirs de Marcos.

J'ai également pensé à du Van Cauwelaert pour le côté mystique et au "Petit Prince" de Saint-Exupéry pour le caractère initiatique de ce roman.



Pour vraiment apprécier cette histoire, il faut pouvoir laisser de côté son esprit cartésien, rentrer dans le jeu et se laisser séduire par la théorie fantaisiste énoncée dans ce roman, chose que je n'ai pas réussi à faire.

J'ai également eu un certain mal à m'attacher à ce personnage fade qu'est Marcos. Entre les théories envahissantes de sa mère et ce don qui lui permet de sonder les souvenirs des autres, j'ai eu l'impression que cet homme ne vivait que par procuration, sans existence propre.

Il est des livres qui ne sont tous simplement pas faits pour nous.
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Les bracelets rouges : Le monde soleil

En commençant ma lecture, je m'attendais à un témoignage sur ce qu'a vécu l'auteur lorsqu'il était atteint d'un cancer. En fait, Albert Espinosa relate plutôt des notions/conseils dont il a pu bénéficier de tierce personnes ou qui se sont imposées à lui (certes, la plupart de ces enseignements découle de la période où il était malade).

J'ai moins apprécié la partie consacrée aux êtres soleil car

je ne comprenais pas entièrement leurs caractéristiques. Fort heureusement, l'auteur expose ensuite des questions-réponses qui m'ont permis d'y voir un peu plus clair.

Certaines des notions abordées par l'auteur m'ont fait écho, d'autres m'ont fait réfléchir. Je pense que Les bracelets rouges mériterait une autre lecture de ma part dans quelques années; les éléments abordés auraient un écho différent et certains me parleraient peut-être davantage.
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Les bracelets rouges : Le monde soleil

J’ai été attirée par ce roman à cause de la série dont on a beaucoup entendu parler il y a quelques mois. Mais Les Bracelets rouges d’Albert Espinosa est loin d’être le livre que j’attendais et j’ai été plutôt déçue.

Albert Espinosa témoigne de son vécu car il estime avoir quelque chose à partager. En s’inspirant du poème « Autobiographie » de Gabriel Celaya, il sépare son texte en quatre étapes, qui s’apparentent aux grands moments qui jalonnent une vie. Telle une venue au monde, l’auteur explique la genèse du livre que le lecteur tient entre ses mains. Puis, dans l’enfance, vient le temps des premières épreuves et des leçons qu’on en tire. Ensuite, la maturité est le moment où l’on prend conscience de ce que l’on a, notamment un entourage précieux, qu’Albert Espinosa appelle les êtres Soleil. Enfin, comme toute vie est amenée à s’éteindre, dans nos dernières années, l’auteur nous encourage à accepter l’évidence de la mort. Il nous propose ainsi un parcours à suivre pour profiter des mêmes enseignements qu’il a reçus.

En effet, Albert Espinosa se lance dans une autobiographie assez particulière. Plutôt que de ratisser sa vie de long en large pour nous en faire une restitution complète, il se concentre sur son cancer, survenu dans son adolescence, et l’apprentissage qu’il en a tiré. Il nous montre que ces leçons, qui lui ont permis de vaincre la maladie, appliqués à la vie ordinaire nous permettent de trouver le bonheur. Malgré tout, ces idées m’ont semblé assez peu originales et j’ai eu du mal à m’intéresser réellement au contenu de ce livre. C’est très subjectif, mais je dois aussi dire que les idées avancées par l’auteur ne m’ont pas du tout touchée, je n’ai pas su me sentir concernée.



Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2018/07/09/les-bracelets-rouges-albert-espinosa/
Lien : https://lesmarquespagedunecr..
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Si tu me dis viens, je laisse tout tomber....



Si tu me dis viens, je laisse tout tomber…mais dis-moi viens Albert Espinosa



Dani né dans une famille de nains, ne sait pas s’il sera atteint ou pas du même handicap. Entre 10 et 13 ans, la rencontre avec deux personnes extraordinaires le feront ‘’grandir’’ et forgeront sa personnalité. A l’hôpital il rencontre Monsieur Martin un oculiste amoureux des phares et d’une lanceuse de casino qui lui enseigne que la passion l’emporte sur la raison puis à Capri George, boxeur et photographe avec qui il apprend à se maîtriser et vivre ses rêves. Ces deux personnages farfelus et pleins d'humanité vont l’aider à accepter sa différence. A la veille des ses quarante ans Dani, pour les besoins d’une enquête sur l’enlèvement d’un enfant, retourne à Capri. Ce retour dans l’île est un signe, Dani y trouvera toutes les réponses à ses questions et finira par mieux se connaître.



Ce roman flotte entre la vie et la mort avec plein de tendresse. Espinosa utilise sa plume avec maestria. Son écriture fluide, élégante et poétique met en évidence les sentiments humains. Un vent de tristesse mélangé à la joie souffle entre les phrases et une sensation étrange m’a pris aux tripes à la lecture de ce roman. J'ai beaucoup aimé la spiritualité de ce livre, la sagesse et l’amour qui s’en dégagent. Mettez ce beau roman dans votre bibliothèque.



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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..

J'ai beaucoup aimé ce livre à la fois fantasmagorique et pragmatique. C'est un livre qui s'inscrit dans la littérature générale, mais qui veut toucher à plusieurs styles sans vraiment se mouiller. Ainsi, on flirte avec le roman d'anticipation et l'auteur amène de sacrées bonnes idées qui auraient pu faire passer ce livre pour un excellent Thriller SF.

Mais non, ce n'est pas là le but de l'auteur qui veut nous impliquer dans une intimité profonde tout en gardant une certaine de pudeur.

Ainsi, s'il ne mâche pas ses formules et ses allégories sexuelles nombreuses, on ressent tout de même beaucoup de retenues et donc une certaine tiédeur dans les sentiments.

C'est un style qui fait de ce roman un joli conte d'anticipation à tendance new-âge.

Et pourquoi pas ?

Quant à la comparaison à Stephen King, elle est maladroite. Espinosa a un style aérien et une fluidité certes, mais est très loin de la profondeur de Stephen King...

Un livre que je recommande néanmoins et qui se lit partout sans prise de tête.
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Les bracelets rouges : Le monde soleil

L'auteur utilise son expérience des hôpitaux, de la lutte contre trois cancers entre l'âge de 14 et 24 ans pour trouver de nouvelles manières de voir la vie pour la rendre meilleure. Il fait le choix de partager ici ce qu'il a découvert et mis en place pendant la maladie, idées et comportements qu'il a transposés dans la vie courante, après la maladie.

Il explique l'importance des être Soleil, ces personnes que l'on rencontre à certains moments de notre vie, qui nous aident à passer un cap...
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Les bracelets rouges : Le monde soleil

Ce livre est un guide, un guide pour la vie, pour les malades comme pour ceux qui ne le sont pas. Il est fait de partages de découvertes personnelles, de découvertes partagées, et d’un monde Soleil peuplé d’êtres Soleil, auxquels nous mêmes pouvons avoir accès si on ouvre assez grand nos yeux et nos sens.



Avec ce livre on ne tombe pas dans la banalité d’un livre sur le cancer, car il ne s’agit pas d’un livre sur le cancer mais d’un livre sur la vie. L’écriture est légère, pleine d’émotion et d’humour et d’une force que je ne saurais exprimer. Il montre tellement de recul face à sa propre histoire et face à tous les conseils qu’il nous confie, qu’il n’y a aucune tristesse dans ce livre, seulement beaucoup d’émotion et d’espoir, pour tous. Je l’ai lu d’une traite, je n’ai pas su m’arrêter. J’ai été emportée par l’écriture si simple, si légère, et pourtant si forte. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai compris et, à la fin de ma lecture, j’ai embrassé mon livre pour ce merveilleux moment.
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Les bracelets rouges : Le monde soleil

De 14 à 24 ans, Albert Espinosa a côtoyé de très près le monde hospitalier puisqu'il y a vécu pour traiter ses cancers.



Comme une sorte de thérapie, l'auteur évoque la vie qu'il avait avant, celle qu'il a vécu pendant dix ans à l'hôpital, puis la troisième, celle de l'après. Albert Espinosa nous confie ses astuces afin que le quotidien soit moins pénible. De ses cancers, il n'en fera pas un drame, mais abordera plutôt la maladie avec philosophie, en trouvant les mots justes pour exprimer la douleur ressenti.



Il nous parle également des êtres Soleil qu'il a rencontrés là-bas. Ce passage du livre m'a renvoyé à ma propre expérience avec ce crabe. A l'annonce de ma maladie, un être Soleil s'est immédiatement révélé. Elle ne passera jamais ici car les blogs et les réseaux sociaux, ce n'est pas son truc comme on dit, mais je lui dit une nouvelle fois merci car sans elle je n'aurais pas pu vivre cette période de ma vie si sereinement. Je lui en serai éternellement reconnaissante. Ce passage du livre m'a donc beaucoup parlée, et m'a également touchée car, comme le souligne l'auteur, vous voyez les gens et la vie différemment.



J'ai voulu découvrir "Le monde soleil" car j'ai suivi la série "Les bracelets rouges" diffusée en février sur TF1. Une série que j'ai d'ailleurs adorée. Elle m'a beaucoup émue, mais également fait rire. Ce qui en ressort, c'est l'importance de l'amitié dans la vie. Peu importe que vous soyez amis pour la vie ou non, que vous soyez voisins ou éloignés par la distance, que vous ayez des nouvelles tous les jours ou non, l'important est de vivre le moment présent, et d'entretenir la flamme de l'amitié.



Cette autobiographie est très courte et m'a plus fait penser à un livre de développement personnel. J'ai cependant préféré la série, plus axée sur la jeunesse et l'amitié.
Lien : http://louloutediary.blogspo..
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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..

j'ai aimé et pas aimé...

j'ai trouvé ce livre étonnant...

je l'ai lu jusqu'a la fin par curiosité et était surprise pas la fin..

ces etre que ne pouvait finalement pas s'aimer puiqu'ils étaient parent dans une autre vie..

il m'a laissé un drole de sentiment...

avec ses histoire de plusieurs monde...

en faite je ne m'attendais pas à ça....plus a une histoire d'amour super romantique,et l'auteur m'a emmené à des endroits dont je ne m'attendais pas...

en le fermant,j'ai gardé un gout mitigé..

je l' ai pas aimé mais aimé...allons comprendre!!!;)
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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..

Premier roman d’Albert Espinosa, Tout ce que nous aurions pu être… a, comme c’est souvent le cas, le défaut d’être un peu brouillon. Plusieurs thèmes sont abordés sans que l’on comprenne le lien qui les unit. Comme une suite d’objets que l’on aurait posé les uns à coté des autres sans logique.



La relation à la mère est le fil conducteur de ce roman étonnant. Une mère absente physiquement mais qui occupe sans cesse les pensées de Marcos. Marqué par le raisonnement original d’une mère artiste, il la cite à tout bout de champs, comme l’enseignement d’un sage.



Le sommeil et son absence occupe également une place importante en début de récit mais il sera pratiquement balayé à l’arrivée de cet étranger qui est l’occasion d’aborder la question du don que détient Marcos.



Un roman qui parle de la vie, des vies… mais qui m’a laissé un gout de peu. Le récit se disperse en tous sens, sans jamais approfondir un sujet, ce qui laisse un sentiment de dispersion. Dommage.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Tout ce que nous aurions pu être, toi et moi,..

Séduite par le titre, repéré sur des blogs, oublié, puis revenu à moi grâce à une bonne âme, j’ai dévoré ce livre avec envie. Que se cache-t-il derrière un titre aussi long et énigmatique? Le principe du joli titre ou de la couverture attrayante est pour moi une épreuve du « ça passe ou ça casse », ne lisant jamais la quatrième de couverture, ce sont souvent là mes seuls indices. J’avoue, quelques fois cela peut se finaliser par une déception écrasante, mais dans le cas contraire, lire sans rien avoir appris sur le livre et l’aimer quoi de plus délectable.



Ici, surprise à tous les étages, de nombreux sujets que je ne m’attendais pas à rencontrer, bien loin de ma lecture fantasmée.

A la suite de la mort récente de sa mère, Marcos va entamer un bilan malgré lui, s’éveillant à des questions métaphysiques dans un univers un peu surprenant. L’histoire oscille entre l’intérêt de pouvoir arrêter de dormir et la compréhension de ce qui se passe durant le sommeil éternel, l’auteur nous propose là une distorsion étonnante. Je ne peux malheureusement vous en dire plus sans tout dévoiler, mais si vous êtes joueur, pour une fois, ne lisez pas la quatrième de couverture…
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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