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Citations de Alfred Hitchcock (II) (20)


Soudain, Hannibal comprit. Ce cri ... Ce chien ... Bien sûr le chien savait quelque chose ... Dans "Sherlock Holmes aussi, il y avait un" incident du chien". "Quel est l'incident du chien ? demande le fidèle Watson au célèbre détective anglais. - L'incident du chien, répond Sherlock Holmes, c'est qu'il n'y a pas eu d'incident du chien". Enigmatique, eh oui ! Mais tout de même ...
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Je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe. le vieux Joshua vivait ici tout seul et personne ne venait jamais le voir. Mais, à présent qu'il est mort, tout le monde s'intéresse à lui.
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« Le break du faux marchand de glace est garé là-bas, sur la route, et j’ai l’impression qu’Hubert essaye de se cacher entre les arbres. »

Hannibal regarda dans la direction qu’indiquait Bob et sourit.

« Tu as raison. Hubert est aussi bien caché qu’une baleine dans une baignoire. Il se montre tout le temps pour vérifier que personne ne peut le voir ! »
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— L’île aux Squelettes ! Oh ! oh ! s’exclama Bob. On dirait qu’il s’agit d’un repaire de pirates !

— C’était effectivement un nid de pirates au temps jadis, répondit le metteur en scène. L’île aux Squelettes… Oui, voilà un nom étrange et sinistre ! On raconte qu’elle est hantée par un fantôme. De temps à autre, on découvre encore quelques ossements dans le sable. Parfois, quand la mer se déchaîne, les vagues déterrent un vieux doublon d’or sur la côte… Mais attention ! avant de vous emballer, permettez-moi de vous dire qu’il n’y a pas de trésor sur l’île. C’est absolument certain. Il en existe peut-être encore quelques bribes, éparpillées au fond de la baie, mais il ne reste rien sur l’île aux Squelettes.
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Bob sentit un petit frisson de surexcitation lui parcourir l’échine. Ah ! ce fantôme des chevaux de bois ! Les articles de magazines qu’ils avaient soigneusement étudiés leur avaient tout dit sur ce fantôme qui, prétendait-on, hantait l’île. Selon la légende, c’était celui de Sally Farrington, une jeune femme charmante mais écervelée qui, un beau soir, vingt-cinq ans auparavant, faisait un tour de manège…

Or, une tempête ayant éclaté, on avait dû arrêter le manège. Tout le monde s’était mis à l’abri, sauf Sally Farrington, qui, après avoir refusé de descendre de son cheval de bois, avait crié que la plus terrible des tempêtes ne l’empêcherait pas de terminer son tour !

Au moment où le machiniste du manège discutait avec elle, la foudre était tombée du ciel, frappant le pilier central du carrousel, et tuant Sally Farrington sur le coup.

Ses derniers mots avaient été : « Je ne crains pas la tempête moi ! j’entends terminer mon tour, même si c’est la dernière chose que je doive faire de mon vivant ! »

Tout le monde reconnut que Sally, par son imprudence, était responsable du drame. Mais nul ne se doutait de ce qui allait suivre. Quelques semaines plus tard, par une nuit d’orage, alors que le parc d’attractions était fermé et désert, plusieurs habitants de Fishingport virent s’allumer les lumières du manège. Le vent apporta à leurs oreilles des bouffées de musique de chevaux de bois.
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Il y avait belle lurette que les garçons ne s'occupaient plus du club d'énigmes et devinettes dont Hannibal Jones avait été le président et grâce auquel, à la suite d'un concours brillamment gagné, ils disposaient maintenant pour trente jours, d'une superbe Rolls Royce avec chauffeur. Résultat : le club avait été transformé en agence de renseignements, et ses membres avaient renoncé aux devinettes imaginaires au profit de mystères bien réels.
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« UN MILLIONNAIRE EXCENTRIQUE LAISSE SA FORTUNE À QUI SAURA LA TROUVER.

« Un testament aussi « dingue » prouve que son auteur était un malade mental, affirme l’avocat de la famille.

« Feu Marcus Towne, dit Dingo, le mystérieux reclus de Rocky, semble avoir laissé toute sa fortune à quiconque la trouvera ! »
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Pour aider les plus intelligents – ou les moins sots – des chercheurs, voici quelques devinettes. Il suffit de les résoudre pour mettre la main sur mon petit pécule.

Près de la niche du chien sauvage le verre à pied montre le chemin du dos court

Au-dessus des mirabelles isolée la dame d’Anvers revient d’amitié

Au dixième bigorneau à votre santé

tout droit se déroule l’interminable bobine

Ce que tu détestes, moi je l’apprécie suivez le nez jusqu’à l’endroit où

Les hommes font l’achat de leurs scènes et drames sors si tu peux

Chez le vieux Willy de la batri royale repose-toi lumineusement et tu gagneras.

Qui l’eût dit, que le vieux eût en lui tant de sous ?

Celle-là, hein, vous ne vous y attendiez plus.
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Le capitaine Joy lui-même marchait de long en large sur le gaillard d’arrière du Vautour noir. La barbe au vent, il portait une longue veste noire, des bottes, une large ceinture de cuir dans laquelle était passé un coutelas, et, sur la tête, un tricorne orné d’une plume rouge. Sa manche gauche se terminait non par une main mais par un crochet de fer. Il apostrophait les touristes qui montaient à son bord :

« Yo ho ho et une bouteille de rhum ! Embarquez, embarquez, mes petits agneaux, et plus vite que ça ! Un riche galion passe au large ! La marée est bonne ! Nous allons lever l’ancre, hisser nos voiles et nous emparer d’un riche butin ! »

Obéissants, Hannibal et Peter embarquèrent avec les touristes. Soudain des voix de pirates chantant des chansons de marins et poussant des cris à vous geler le sang se firent entendre : elles sortaient de haut-parleurs dissimulés dans les agrès. En même temps, des silhouettes découpées dans du carton se dressèrent de tous côtés sur le pont : un emplâtre sur l’œil, un couteau entre les dents, c’étaient des pirates, on ne pouvait s’y tromper. Une voile unique claqua sur le mât avant et Le Vautour noir s’éloigna de la rive. Au moteur, évidemment.

« Tout ça, dit Peter, ne me paraît pas très réaliste. Un moteur, et de la musique en conserve ! »
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Pendant que son équipage se faisait massacrer, le capitaine s’échappait dans une chaloupe en emportant ses coffres de trésors. Le commandant britannique l’avait pourchassé, car il tenait au moins autant à récupérer cet or qu’à exterminer les pirates.

Le capitaine N’a-qu’une-Oreille constata qu’il ne pouvait s’échapper, et il se réfugia sur l’île au Chien. À l’aube, les hommes qui lui restaient furent tués, tandis que lui-même était grièvement blessé. Mais ces coffres, dont les Anglais tenaient tant à s’emparer, ces coffres étaient vides. Le trésor avait disparu. L’île au Chien était de sol trop rocheux pour qu’on ait pu y enfouir l’or, et l’Anglais ne parvint pas à découvrir une autre cachette. À toutes les questions, le capitaine N’a-qu’une-Oreille se contenta de répondre en ricanant :

« C’est le Génie de la mer qui a maintenant mes doublons, entre ses pattes, et il les gardera jusqu’à ce qu’il décide de les rendre. Mais ce ne sera pas avant le jour du Jugement dernier ! »
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« Comment se fait-il que tu sois venu ici ? demanda Hannibal au jeune Grec. Je veux dire : pourquoi nous attendais-tu dans la caverne ?

— Oh ! facile ! répondit Chris. Je suis dans mon bateau, et je vois autre bateau vous prendre à l’embarcadère. Alors, je fais le tour de l’île, j’accoste sur la plage. Je me glisse entre les arbres, je vous vois à côté du vieux manège et je vous entends dire : nous allons visiter la caverne. Moi, je connais un raccourci, j’arrive le premier. Alors, je pense à faire une bonne farce avec le vieux crâne que je connais, là-haut, dans un creux de rocher. Je grimpe, je me cache et je vous attends. »

Cela expliquait tout, mais Bob voulut savoir pourquoi le garçon s’était caché en arrivant dans l’île. Pourquoi n’était-il pas venu tout de suite leur dire bonjour ?

« À cause du gardien, dit simplement Chris. Ce Tom Farraday, il me chasse toujours ! Tout le monde me chasse ! »

Son aimable sourire avait disparu.

« On raconte des méchantes choses sur moi, reprit-il lentement. Les gens disent que je suis un voleur, parce que mon père et moi nous sommes pauvres, et pas pareils aux autres. Parce que nous sommes des étrangers. En ville, il y a des gens très méchants.Ils volent des choses, puis ils disent que c’est Chris le Grec qui a fait le coup. Mais ce n’est pas moi ! »
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Le Paradis de la Brocante avait été baptisé ainsi par Hannibal lui-même. Précédemment, il s'appelait Bric-à-brac.
C'était là que M. Jones, l'oncle d'Hannibal, vendait toutes sortes d'objets hétéroclites. Le changement de nom de son établissement lui avait été fort profitable : maintenant, de plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde, on venait faire des affaires au Paradis de la Brocante.
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Les garçons qui se font appeler les Trois jeunes détectives s'appellent en réalité Bob Andy, Peter Crench et Hannibal Jones. Ils habitent tous les trois sur les bords du Pacifique, dans la petite ville de Rocky, située à quelques kilomètres de Hollywood.
Bob Andy est petit et maigre. A le voir, on prendrait pour un "fort en thème". Cela ne l'empêche pas d'avoir le goût du risque.
Peter Crench, grand gaillard bien bâti, a du muscle partout où il faut.
Hannibal Jones...
Non, décidemment, je préfère ne pas vous parler d'Hannibal Jones. Sachez seulement que, à une époque reculée, ses camarades l'avaient surnommé Gros Plein de Soupe. Comme il détestait qu'on se moquât de lui et comme il voulait prouver sa supériorité, il s'est mis à lire tous les livres qui lui tombaient sous la main. Résultat : il sait une foule de chose, mais il ne brille pas particulièrement par la modestie.
Vous devez déjà vous dire qu'il est odieux. Eh bien, à mon avis, vous ne vous trompez pas de beaucoup. Et pourtant on m'assure que les amis d'Hannibal Jones sont nombreux et fidèles.
Les jeunes ont de si drôles de goûts !...
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- Allô, fit une voix masculine à l'accent traînant. Je voudrais parler à M. Hannibal Jones.
- C'est moi-même.
- J'ai cru comprendre que vous étiez à la recherche d'une baleine emballée.
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Vous savez, expliquait l’homme, je ne vous aurais jamais frappé avec ce gros caillou. Je voulais seulement voir qui vous étiez.
— Vous pensiez que j’étais un épouvantail ! dit Hannibal.
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Je suppose, reprit le jeune homme, que vous êtes en train de parler de l’épouvantail au-dessus de la route de Chaparral Canyon… celui qui se balade à travers la propriété de Chester Radford ? Je serais fort surpris s’il existait un autre épouvantail au monde capable de se livrer à de pareilles excentricités.
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« Je me demande si nous pourrions voler l’Arc-en-ciel », dit Hannibal Jones.
Peter Crentch faillit en laisser tomber son fer à souder. Bob Andy, lui, ne manqua pas de laisser tomber les caractères d’imprimerie qu’il tenait à la main.
« Veux-tu répéter, s’il te plaît ?
— Je me demande si nous pourrions voler l’Arc-en-ciel, répéta calmement Hannibal.
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A chaque nouveau cris sortant de la vieille maison décrépie, Peter Crentch sentait un frisson lui parcourir la moelle épinière. Puis, il n'y eu plus de cris: rien qu'un gargouillement étrange qui expira à son tour. Ce n'était pas moins effrayant.
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Il réagit comme la plupart des adultes, qui estiment que, parce que nous sommes des enfants, nous n’avons pas de cervelle. Et pourtant, nous observons souvent le problème sous un angle neuf.
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Le navire atteignait la plus grande des îles de la crique. Toute une armée de silhouettes de carton vêtues de divers costumes espagnols apparût au-dessus d'une petite crête. Le peintre n'était pas Vélasquez, les couleurs étaient flétries et bien des silhouettes tenaient à peine debout. Une rangée de pirates en aussi piteux état apparut à son tour le long du rivage et les hauts-parleurs firent entendre des bruits de bataille. Le combat dura longtemps, avec canonnade, hurlements de pirates, insultes espagnoles, épées entrechoquées, le tout enregistré. Les touristes attendaient, l'air morose, que la pitoyable bataille se terminât.
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