AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Allan Kardec (64)


Si vous voulez des réponses sérieuses, soyez sérieux vous-même dans toute l'acceptation du mot.
Commenter  J’apprécie          40
103. Nous avons dit que l'apparition a quelque chose de vaporeux, dans certains cas on pourrait la comparer à l'image reflétée dans une glace sans tain, et qui, malgré sa netteté, n'empêche pas de voir au travers les objets qui sont par-derrière. C'est assez généralement ainsi que les distinguent les médiums voyants, ils les voient aller, venir, entrer dans un appartement ou en sortir, circuler parmi la foule des vivants, en ayant l'air, du moins pour les Esprits vulgaires, de prendre une part active à tout ce qui se fait autour d'eux, de s'y intéresser, d'écouter ce qui se dit. Souvent on les voit s'approcher d'une personne, lui souffler des idées, l'influencer, la consoler s'ils sont bons, la railler s'ils sont malins, se montrer triste ou contents des résultats qu'ils obtiennent, c'est en un mot la doublure du monde corporel. Tel est ce monde occulte qui nous entoure, au milieu duquel nous vivons sans nous en douter, comme nous vivons, sans nous en douter davantage, au milieu des myriades du monde microscopique. Le microscope nous a révélé le monde des infiniment petits que nous ne soupçonnions pas, le spiritisme, aidé des médiums voyants, nous a révélé le monde des Esprits qui, lui aussi, est une des forces actives de la nature. A l'aide des médiums voyants, nous avons pu étudier le monde invisible, nous initier à ses habitudes, comme un peuple d'aveugles pourrait étudier le monde visible à l'aide de quelques hommes qui jouiraient de la vue.
Commenter  J’apprécie          10
104. L'Esprit qui veut ou peut apparaître revêt quelquefois une forme plus nette encore, ayant toutes les apparences d'un corps solide, au point de produire une illusion complète et de faire croire que l'on a devant soi un être corporel. Dans quelques cas enfin, et sous l'empire de certaines circonstances, la tangibilité peut devenir réelle, c'est-à-dire qu'on peut toucher, palper, sentir la même résistance, la même chaleur que de la part d'un corps vivant, ce qui ne l'empêche pas de s'évanouir avec la rapidité de l'éclair. Ce n'est plus alors par les yeux qu'on en constate la présence, mais par le toucher. Si l'on pouvait attribuer à l'illusion ou à une sorte de fascination l'apparition simplement visuelle, le doute n'est pas permis quand on peut la saisir, la palper, quand elle-même vous saisit et vous étreint.
Commenter  J’apprécie          10
« XIX. Si les médecins échouent dans la plupart des maladies, c'est qu'ils traitent le corps sans l'âme, et que, le tout n'étant pas en bon état, il est impossible que la partie se porte bien. Le Spiritisme donne la clef des rapports qui existent entre l'âme et le corps, et prouve qu'il y a réaction incessante de l'un sur l'autre. Il ouvre ainsi une nouvelle voie à la science ; en lui montrant la véritable cause de certaines affections, il lui donne les moyens de les combattre. Quand elle tiendra compte de l'action de l'élément spirituel dans l'économie, elle échouera moins souvent. »
Commenter  J’apprécie          10
Ainsi, quand un objet est mis en mouvement, enlevé ou lancé en l'air, ce n'est point l'Esprit qui le saisit, le pousse et le soulève, comme nous le ferions avec la main, il le sature, pour ainsi dire, de son fluide combiné avec celui du médium, et l'objet, ainsi momentanément vivifié, agit comme le ferait un être vivant, avec cette différence que, n'ayant pas de volonté propre, il suit l'impulsion de la volonté de l'Esprit. Puisque le fluide vital, poussé en quelque sorte par l'Esprit, donne une vie factice et momentanée aux corps inertes, que le périsprit n'est autre chose que ce même fluide vital, il s'ensuit que lorsque l'Esprit est incarné, c'est lui qui donne la vie à son corps, au moyen de son périsprit, il y reste uni tant que l'organisation le permet, quand il se retire, le corps meurt. »
Commenter  J’apprécie          10
Remarquez que les principes fondamentaux sont partout les mêmes et doivent vous unir dans une pensée commune : l'amour de Dieu et la pratique du bien. Quels que soient donc le mode de progression que l'on suppose ou les conditions normales de l'existence future, le but final est le même : faire le bien : or il n'y a pas deux manières de le faire.
(Conclusion. P 466.)
Commenter  J’apprécie          10
869. Dans quel but l'avenir est-il caché à l'homme ?
"Si l'homme connaissait l'avenir, il négligerait le présent, et n'agirait pas avec la même liberté. (...) il est nécessaire que chacun concourût à l'accomplissement des choses, même de celles auxquelles il voudrait s'opposer ; ainsi toi-même, tu prépares souvent, sans t'en douter, les évènements qui surviendront dans le cours de ta vie."
Commenter  J’apprécie          00
932. Pourquoi, dans le monde, les méchants l'emportent-ils si souvent en influence sur les bons ?
"C'est par la faiblesse des bons ; les méchants sont intrigants et audacieux, les bons sont timides ; quand ceux-ci le voudront ils prendront le dessus."
Commenter  J’apprécie          50
965. Ls peines et les jouissances de l'âme après la mort ont-elles quelque chose de matériel ?
"Elles ne peuvent être matérielles, puisque l'âme n'est pas matière : le bon sens le dit. Ces peines et ces jouissances n'ont rien de charnel, et pourtant elles sont mille fois plus vives que celles que vous éprouvez sur la terre, parce que l'Esprit une fois dégagé est plus impressionnable ; la matière n'émousse plus ses sensations"
Commenter  J’apprécie          00
607. Il a été dit que l'âme de l'homme, à son origine, est l'état de l'enfance à la vie corporelle, que son intelligence éclôt à peine, et qu'elle s'essaye à la vie (190) ; où l'esprit accomplit-il cette première phase ?
"Dans une série d'existences qui précèdent la période que vous appelez l'humanité."
Commenter  J’apprécie          00
Chez les médiums, il faut, avec les qualités nécessaires pour servir de bons instruments aux Esprits instructeurs, une sympathie réelle pour ces Esprits ; nous voulons rencontrer les fluides attractifs qui résultent d’une foi vive, d’une grande confiance dans les protecteurs spirituels. Nous voulons trouver la prière vibrante dans la pensée; la moralité, les sentiments généreux et charitables, le désir d’être utile aux souffrants. Nous voulons la répulsion pour le mal, la recherche de l’amélioration, la compassion pour la douleur de tous les êtres.
Commenter  J’apprécie          00
Si j’ai parlé de ma réincarnation, que j’eusse pu tenir secrète, c’est que je voulais, en annonçant ceci, qui n’était point connu, pouvoir affirmer le savoir avec une complète et parfaite certitude, puisque je dis ce que je sais par moi-même.
Je n’ai pas choisi ma famille, Dieu me l’a donnée; je n’ai pas choisi mon pays, Dieu me l’a désigné !
Commenter  J’apprécie          00
La principale qualité de la prière est d’être claire, simple, concise et rationnelle, sans phraséologie inutile, ni luxe d’épithètes qui ne sont que des parures de clinquant ; chaque mot doit avoir sa portée, réveiller une idée, remuer une fibre: en un mot, elle doit réfléchir ; à cette seule condition la prière peut atteindre son but, autrement ce n’est que du bruit.
Commenter  J’apprécie          20
Pour les adeptes du Spiritisme, toute pensée est bonne lorsqu’elle est sincère.
Il ne faut donc pas considérer ce recueil comme un formulaire absolu, mais comme une variété parmi les instructions reçues.
Commenter  J’apprécie          00
Le but de la prière est d’élever notre âme ; la diversité des formules ne doit établir aucune différence entre ceux qui croient au principe de toutes choses.
Commenter  J’apprécie          40
La base du Spiritisme, de cette philosophie dont on me dit le fondateur et dont je ne suis que le rénovateur, attendu qu’elle a toujours existé, et que je n’ai fait qu’en révéler la connaissance parmi mes contemporains (l’Ésotérisme, ou science cachée, n’étant autre que le Spiritisme) la base, dis- je, de cette grande et sublime doctrine est la réincarnation pour les progrès de l’Esprit.
Qui met de côté la pierre angulaire ne peut bâtir la maison.
Commenter  J’apprécie          20
Transmission occulte de la pensée.

D'où vient que la même idée, celle d'une découverte, se produit sur plusieurs points à la fois ?
"Nous avons déjà dit que pendant le sommeil les Esprits se communiquent entre eux ; eh bien ! quand le corps se réveille, l'Esprit se rappelle ce qu'il a appris, et l'homme croit l'avoir inventé. Ainsi plusieurs peuvent trouver la même chose à la fois. Quand vous dites qu'une idée est dans l'air, c'est une figure plus juste que vous ne croyez ; chacun contribue à la propager sans s'en douter."
Notre Esprit révèle ainsi souvent lui-même à d'autres Esprits, et à notre insu, ce qui faisait l'objet de nos préoccupations pendant la veille.
Commenter  J’apprécie          282
La terre produirait toujours le nécessaire si l'homme savait s'en contenter. Si elle ne suffit pas à tous les besoins, c'est que l'homme emploie au superflu ce qui pourrait être donné au nécessaire.
Commenter  J’apprécie          241
Allan Kardec travaillait alors au Livre des Médiums qui parut dans la première quinzaine de janvier 1861 chez MM. Didier et Cie, libraires-éditeurs. Le Maître en expose en ces termes la raison d’être dans la Revue Spirite, 1861, p. 6 : Nous avons cherché, dans ce travail, fruit d’une longue expérience et de laborieuses études, à éclairer toutes les questions qui se rattachent à la pratique des manifestations ; il contient, d’après les Esprits, l’explication théorique des divers phénomènes et des conditions dans lesquelles ils peuvent se produire ; mais la partie concernant le développement et l’exercice de la médiumnité a surtout été de notre part l’objet d’une attention toute spéciale. Le Spiritisme expérimental est entouré de beaucoup plus de difficultés qu’on ne le croit généralement, et les écueils qu’on y rencontre sont nombreux ; c’est ce qui cause tant de déceptions chez ceux qui s’en occupent sans avoir l’expérience et les connaissances nécessaires. Notre but a été de prémunir contre ces écueils qui ne sont pas toujours sans inconvénients pour quiconque s’aventure avec imprudence sur ce terrain nouveau. Nous ne pouvions négliger un point si capital, et nous l’avons traité avec un soin égal à son importance.
Commenter  J’apprécie          10
Lorsqu’on connaît toutes ces luttes, toutes les turpitudes auxquelles Allan Kardec fut en butte, combien il grandit à nos yeux et combien son triomphe éclatant acquiert de mérite et de splendeur ! Que sont-ils devenus, ces jaloux, ces pygmées qui cherchaient à lui barrer la route ? Pour la plupart, leur nom est inconnu ou n’éveille plus aucun souvenir ; l’oubli les a repris et pour toujours ensevelis sous ses ombres, tandis que celui d’Allan Kardec, le vaillant lutteur, le pionnier hardi, passera à la postérité avec son auréole de gloire si légitimement acquise. Voici comment Allan Kardec envisageait la lutte pour le triomphe du Spiritisme et comment il voulait, prêchant d’exemple, que les spirites répondent aux attaques des adversaires de la doctrine.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Allan Kardec (302)Voir plus


{* *}