AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Allan W. Eckert (38)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La rencontre

Le blaireau d'Amérique est une espèce de mustélidés. Il vit généralement seul, et sort de son terrier creusé par ses griffes acérées au crépuscule, pour chasser lapins, souris et tamias. C'est aujourd'hui une espèce en voie de disparition mais en 1870, elle était l'une des cibles des trappeurs pour sa fourrure et des fermiers car considérée comme nuisible.



Pourtant, c'est grâce à l'un de ces blaireaux que le jeune Benjamin Macdonald a survécu huit semaines dans la Prairie, perdu dans cette grande étendue de végétation moyenne. Et c'est cette rencontre, entre le jeune garçon et l'animal, qu'Allan W. Eckert nous relate ici (c'en est d'autant plus troublant quand on sait qu'il s'est inspiré d'un fait réel pour écrire cette histoire).



Dame Blaireau est une femelle sur le point de mettre au monde sa troisième portée, qu'elle perdra dans des circonstances dramatiques (à cause de l'homme évidemment) et qu'elle remplacera par un petit garçon perdu, tout chétif, chez qui elle a certainement senti instinctivement qu'il n'était pas un danger.



Car effectivement, Ben est un petit garçon de six ans qui en fait trois, il ne mesure pas plus d'un mètre et ne fait pas quinze kilos. Il ne parle pas, les peu de mots qu'il prononce ne sont destinés qu'à sa mère et de temps en temps à son frère aîné. Petit, sauvage et solitaire, il n'est à l'aise qu'avec les animaux qu'il observe et imite à longueur de journée. Objet de curiosité et de rumeurs, on dit de lui qu'il n'est pas normal. Son père lui-même tend à le penser, alors que sa mère est persuadée qu'il a juste besoin de plus de temps que les autres pour s'ouvrir socialement.



Et c'est en suivant une poule sauvage qu'il s'est perdu, surpris par un terrible orage. Voulant se protéger de la pluie battante, il se réfugie dans un terrier, qui était en fait déjà occupé. Qui de l'enfant ou de l'animal aura apprivoisé l'autre en premier ? Nul ne sait vraiment, certainement un peu les deux à la fois...



Huit semaines, c'est le temps que Ben a vécu avec Dame Blaireau, le temps qu'il leur aura fallu pour se lier d'un amour hors du commun. D'ailleurs, quand il sera retrouvé, la famille devra accepter ce nouveau membre à la maison tellement ils sont inséparables.



En dehors d'une histoire touchante et belle à souhait, l'auteur a su également tout nous dépeindre de manière envoûtante. Tout est très bien écrit et décrit sans jamais de longueurs. Qu'il s'agisse de nous décrire la nature sauvage et des décors environnants, les différentes espèces animales, les ressentis de Ben, les comportements et instincts de Dame Blaireau, tout nous embarque dans cette histoire. En prime, on en apprend beaucoup sur le mode de vie et les habitudes des blaireaux. Moi qui les prenais pour des créatures inoffensives, je me suis aperçu avec grand plaisir qu'ils savaient se défendre et qu'ils n'avaient au final pas énormément de prédateurs (il n'y a plus de question à se poser quant aux raisons qui font d'eux une espèce en voie de disparition...). J'ai apprécié, de ce fait, que le récit soit raconté de temps en temps du point de vue de l'animal, expliquant ses réactions, ses instincts, ses comportements face au danger, à la douleur, à la maternité, à l'inconnu.



Mais revenons-en à l'histoire en elle-même. Comme je le disais, elle est belle et émouvante. Les deux personnages principaux sont très attachants mais les autres ne sont pas en reste, le père notamment, bien que maladroit avec son fils, n'en est pas moins touchant. L'histoire fait souvent preuve de cruauté, envers les animaux, entre les animaux eux-mêmes, par les aléas de la vie (à la ferme ou à l'état sauvage). Et pourtant, qu'est-ce qu'elle est belle et lumineuse !



Les derniers chapitres sont un tourbillon d'émotions diverses. Entre les retrouvailles de Ben et sa famille, sa relation avec Dame Blaireau qui commence à prendre ses marques à la ferme, sa relation avec son père qui évolue de belle façon et le malheur qui vient s'abattre une fois encore sur Ben, on sourit et on pleure tout à la fois. Le final est tristement magnifique...



C'est une nouvelle fois dans une boîte à livres que nous avons dégotté ce roman jeunesse. Pourtant publié en 1971, je ne connaissais pas du tout, même pas de nom. Et il aurait été dommage qu'on reste plus longtemps dans l'ignorance, on a beaucoup aimé, ou plutôt j'ai beaucoup aimé alors que mon fils a simplement aimé. Il a trouvé que c'était un peu long à démarrer (j'ai apprécié au contraire que "l'action" ne débute pas immédiatement et que l'auteur prenne le temps qu'il faut pour nous présenter ses deux personnages principaux). Il n'a pas trop aimé la fin non plus, qu'il a trouvée bien trop triste (et si j'avais su, je l'aurais lu avant afin de l'y préparer).



"La rencontre" est un beau roman jeunesse, plein d'émotions et d'une grande sensibilité. Tiré d'une histoire vraie, il met en lumière la relation exceptionnelle entre un enfant et un animal sauvage, relation dont on ne ressort pas indemne.

Commenter  J’apprécie          6110
La rencontre

En pleine campagne, entre les Etats-Unis et le Canada, en 1870, Benjamin, dit Ben, est un jeune garçon de 6 ans pas tout à fait comme les autres. Il paraît beaucoup plus jeune que son âge, parle très peu, est solitaire mais en revanche, il est passionné par les animaux de la ferme ou de la nature qu'il imite parfaitement. La quiétude de Ben va être bouleversée par l'arrivée de George Burton, leur nouveau voisin trappeur, et de son chien Lobo. Un jour, Ben rencontre un blaireau, animal réputé dangereux et sauvage mais il va pourtant lier une relation très forte avec celui-ci qui va le protéger lorsque Ben ne retrouvera plus le chemin de chez lui. Le jeune garçon et le blaireau vont beaucoup s'attacher l'un à l'autre mais lorsque Ben sera retrouvé, comment son compagnon à 4 pattes va-t-il réagir ?



Je remercie mon ancienne collègue Christine qui m'a permis de découvrir ce roman jeunesse dont je n'avais jamais entendu parler.

J'ai été attirée par la couverture sympathique de ce livre, par sa 4ème de couverture et aussi par le fait que ma collègue m'avait parlé d'autisme en évoquant le jeune garçon, sujet qui m'intéresse beaucoup. A aucun moment par contre, l'auteur n'emploie le mot "autisme" mais à l'époque, ce handicap n'était pas connu ; néanmoins, les signes particuliers de ce handicap sont bien là.

J'ai très vite lu ce roman, adapté à un lectorat de jeunes adolescents mais pas que à mon avis, je me suis rapidement attachée à ce garçon différent et attachant.

Ce roman est fort, poignant, il suscite beaucoup d'émotions et j'ai eu la gorge serrée bien des fois lors de ma lecture à tel point que je pense que ce roman n'est sans doute pas trop conseillé à de trop jeunes lecteurs ou lectrices sensibles, pas avant la fin de la 5ème ou la 4ème selon moi, il y a quelques scènes assez violentes.

Ce qui est encore plus frappant aussi, c'est qu'une histoire vraie est à l'origine du livre. C'est surprenant de lire une telle histoire d'amitié entre un jeune garçon et un animal mal connu et au capital peu sympathique a priori.

Par contre, j'avoue avoir un peu de mal à croire que le personnage soit resté aussi longtemps avec son compagnon à 4 pattes alors qu'il savait qu'on le cherchait, s'être volontairement caché et ne pas avoir éprouvé le besoin de retrouver sa famille par exemple alors qu'il était affamé et mal en point.

J'ai apprécié que la fin du roman soit ouverte, offrant la possibilité à chaque lecteur de terminer l'histoire à sa guise.

Une belle découverte donc que ce roman jeunesse mais pouvant être lu sans problème par des adultes (qui aiment les animaux notamment).
Commenter  J’apprécie          360
La rencontre

Ce livre jeunesse est une très belle rencontre. Je ne connaissais pas l'auteur, et j'ai été attirée par la couverture de l'ouvrage, trouvé dans une boîte à livres. Il s'agit d'une histoire authentique, qui s'est passée à la fin du 19 ème siècle et qui a été légèrement romancée. C'est un très beau texte qui invite le jeune lecteur à une immersion dans la nature au milieu de la faune sauvage, en compagnie de Ben le jeune héros, enfant chétif et mutique, adopté par une mère blaireau, animal assez imposant. Certains passages du livre sont assez violents et il ne peut donc être lu aux plus petits, mais doit être réservé aux lecteurs pré-adolescents qui s'intéressent à la nature, aux animaux, aux grands espaces des Etats-Unis tels qu'ils pouvaient être en 1870, avec ses fermiers, ses trappeurs, ses habitations plantées au milieu de nulle part. Le livre évoque aussi les enfants différents des autres, par leur comportement, leur physique, leur handicap aussi.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, et en conseille la lecture, estimant qu'il s'agit d'une valeur sûre.
Commenter  J’apprécie          254
La rencontre

Benjamin un petit garçon de 6 ans qui imite à la perfection le cri des animaux se perd dans la prairie lorsqu'un orage éclate .

Que va t'il arriver à Ben ?

Ses parents vont-ils le retrouver ?



Une histoire passionnante est facile à lire (ATTENTION POUR LES ADULTES AUX ÂMES D'ENFANTS).
Commenter  J’apprécie          170
La rencontre

Un roman jeunesse qui ne laisse pas indifférent ; bien écrit, émouvant, susceptible de nourrir une réflexion plus poussée sur notre rapport à l'autre et au danger. Un très bon moment.
Commenter  J’apprécie          140
La rencontre

Ce petit roman fait partie de ceux qu’on m’a prêtés (et que je n’ai pas demandés), que je connaissais pas et qui… manifestement, n’a pas su me plaire.



La rencontre, c’est l’histoire d’un jeune garçon, Benjamin, qui, à 6 ans, préfère se trouver en compagnie d’animaux à les imiter plutôt qu’en société. Ses parents s’inquiètent pour lui, son père perd patience et Ben, lui, ne cherche pas à en savoir plus. Un jour, pourtant, il va se perdre dans les bois autour de la maison, bien plus loin que là où ses pieds l’ont déjà porté, et il va se faire surprendre par un puissant orage. Totalement effrayé, l’enfant va se réfugier dans un terrier où il fera la rencontre d’une mère blaireau. Il passera six semaines en sa compagnie, tissant un lien extraordinaire avec elle…



À faire mon petit résumé du bouquin, je me dis que oui, l’histoire est totalement extraordinaire, au sens littéral du mot. C’est incroyable ! Vous vous imaginez ? Vivre avec six semaines en compagnie d’une maman blaireau ?



J’avoue que c’est impressionnant. Bien plus que cela ! Sauf que je crois que je ne suis pas faite pour ce genre d’histoires. On me l’aurait fait lire à l’école, j’aurais pinaillé, je peux vous le dire. Pourquoi est-ce que je suis passée à côté de ce qu’on nous présente comme un truc so fabulous et que certains d’entre vous, je le sais, ont beaucoup aimé ?



Il faut dire déjà que le fait que Ben se retrouve avec la mère blaireau prend bien une centaine de pages. La plume de l’auteur est très fluide, mais moi, ce qui m’intéressait, c’était pas le blaireau, c’était la relation du petit avec ses parents. Pour moi, le réel intérêt du bouquin, il était là, pas autre part. Parce qu’en fait, les six semaines en compagnie de Mère Blaireau ne sont qu’une toute petite partie du livre.



Ah, et autant vous dire que le récit regorge de détails que je n’aurais pas du tout voulu connaître. Ne serait-ce que concernant la mort du Père blaireau. Avait-on autant besoin de détails ? Je répugne ce genre de choses. Humains ou animaux, je déteste lire leur souffrance. Et alors là, j’ai été légèrement servie, pour le coup.



Cela dit, si ces aspects m’ont franchement déplu, il faut aussi admettre que ça apporte un côté réaliste au roman. On ne nous cache pas ce qu’il se passe, et quelque part, on pourrait presque croire que c’est du naturalisme (owh, yeah, je suis très fière d’avoir réussi à ressortir un terme de mes anciens cours de français !). Mais si on avait pu passer outre (rien que d’y penser, je grimace), j’en aurais largement été reconnaissante à l’auteur.



Après, nous avons droit à plusieurs personnages, dans le livre : d’abord la famille de Ben, avec Ben, puis Burton, le voisin chasseur/trappeur/antipathique-homme-qu’on-a-très-vite-envie-de-jeter-aux-orties. Chacun a sa propre personnalité, ses défauts et ses qualités, et ils ne nous laissent pas indifférents. Pour le coup, chacun apporte quelque chose à l’histoire. En dehors de l’épisode « oh, il vit avec un blaireau », qui correspond à un quart du livre. Ils ne sont pas caricaturés et nous semblent même parfaitement réels. Je pense même que chacun peut trouver une part de lui dans certains.



Que dire encore ? J’aimerais dire que la plume de l’auteur est fluide, oui, mais elle prête à une connivence avec le lecteur qui est assez agréable. Parce que l’auteur semble interpeller celui qui glisse les yeux sur ses lignes, afin de mieux lui expliquer. Ça c’était chouette et c’est à mes yeux un des points forts du livre. Ça et le côté très humain du roman, de l’aspect de famille, de l’acceptation de la différence…



Vous êtes en train de vous dire qu’en fait, ce qui péjore le bouquin pour moi, c’est bien la rencontre entre les deux protagonistes : la mère blaireau et Ben. Nan. C’est pas ça. C’est que ça ne m’a juste pas du tout paru, au fil des pages, comme la rencontre de l’année. Alors bien sûr que c’est incroyable, c’est même bien plus que cela ! Sauf que l’auteur n’a – à mes yeux – pas su me donner cette impression. J’avais juste envie de passer à autre chose… Même si maintenant, en tapant cette chronique, je suis assez touchée par tout ce qui se passe dans le bouquin. Il aura quand même fallu une bonne journée de recul pour ça, je vous laisse en faire vos déductions, hein.



Cela ne signifie pas que je n’ai pas été émue et que les dernières pages ne m’ont pas touchée, bien au contraire. C’est le passage que j’ai le plus préféré dans le roman, au final, parce que je me suis sentie impliquée et parce que ça faisait intervenir beaucoup, beaucoup de sentiments. Et ça, je plussoie.



En conclusion, c’est un petit livre que je n’aurais sans doute jamais lu de moi-même si on me l’avait prêté (je suis honnête, hein), qui pourtant recèle de belles leçons de vie quand on veut bien s’y attarder, ainsi qu’une rencontre impressionnante et hors du commun, bien que les six semaines ne concernent au final qu’une partie mineure dans le bouquin. Il est à noter aussi le nombre de descriptions de moments « yeurk » qui vous feront mal au cœur et qui risquent, comme moi, de vous donner une seule envie : terminer le bouquin. Un roman assez sympathique, que je n’ai pas outre mesure apprécié dans l’ensemble, mais qui finit sur une touche pleine d’émotions et profondément touchante quand même.

Ce sera donc un 14/20 pour moi !
Lien : http://leden-des-reves.blogs..
Commenter  J’apprécie          112
La rencontre

Ce que j’aime lorsque je lis un livre, c’est pouvoir en discuter, pouvoir en parler et partager mon ressenti. J’ai eu la chance de pouvoir lire La rencontre avec une adhérente du centre social où je suis en service civique. Cela permet non seulement de rythmer la lecture en effectuant des pauses mais aussi de questionner le texte, d’imaginer la suite des événements etc. C’est une expérience enrichissante que je suis actuellement en train de renouveler.



Allan W. Eckert invite le lecteur à effectuer un saut dans le temps et dans l’espace. Nous sommes plongés en Amérique du Nord à la fin du XIXe siècle. C’est aussi bien dépaysant qu’enrichissant, j’ai eu l’impression, le temps de quelques heures, de gambader aux côtés des personnages et de courir à en perdre haleine. Les prairies semblent s’étendre à perte de vue et l’horizon paraît infini.



Nous pénétrons progressivement dans le quotidien de la famille MacDonald, une famille composée de deux parents et quatre enfants dont Ben, le petit dernier. C’est autour de lui que l’histoire est construite, il est au coeur du récit et de cette rencontre que laisse présager le titre. Le lecteur comprend rapidement que Ben n’est pas un petit garçon ordinaire, il est mystérieux et semble posséder une sorte de don, comme une sensibilité exacerbée en ce qui concerne les animaux. C’est aussi surprenant que fascinant. On pourrait presque le prendre pour un enfant sauvage tant il est à sa place dans la nature, entouré d’animaux. Il détone avec ce que l’on appelle le monde normal.



La rencontre c’est un récit passionnant, c’est une histoire qui se met doucement mais sûrement en place. De Ben à la mère blaireau en passant par Burton le trappeur, nous découvrons un large éventail de personnages. Parmi tous ces individus et animaux, il y a une rencontre principale autour de laquelle gravitent d’autres rencontres. Une rencontre improbable, belle, surprenante mais aussi attendue. C’est sans doute le genre d’histoire dont rêvent certains enfants, le genre d’aventure que l’on imagine sans oser y croire.



Ce livre est aussi bien accessible à la jeunesse (dès 9/10 ans) qu’aux adultes. Plusieurs niveaux de lecture sont possibles et c’est en partie ce qui fait le charme du récit. On peut facilement s’identifier à l’un des membres de la famille de Ben et être émerveillé par la relation que ce dernier entretient avec les animaux. Se mettre dans la peau des parents comme du jeune garçon : tout est possible. On est également très vite fasciné par la présentation du mode de vie des blaireaux, de nombreux passages sont distillés, nous permettant d’en apprendre davantage sur cet animal. Un énorme travail de documentation a été réalisé, témoignant d’une volonté de coller à la réalité. Toutefois, bien que cela soit très instructif, j’ai trouvé que quelques explications traînaient en longueur et ralentissaient la progression de l’intrigue.



La nature occupe une place centrale, elle enveloppe les personnages de son aura protectrice et nous offre un véritable havre de paix le temps de la lecture. Elle accueille Ben, aussi mystérieux et unique soit-il, elle tente de l’adopter et de lui permettre de vivre en harmonie avec les animaux. Tout au long du récit, on s’attache à Ben, à ce petit bonhomme que l’on voit évoluer, à cet enfant qui tente de trouver sa place dans le monde et dans sa famille. La rencontre c’est une pause détente dans ce monde bien trop sombre, c’est une bulle que l’on ne voudrait jamais voir éclater.



L’accent est mis sur certains aspects des relations humaines. À travers ce qu’incarne le personnage de Burton, que vous détesterez un peu plus à chaque page, ce sont les notions de crainte et de méfiance qui sont mises en exergue. Burton n’a rien d’un saint et on sent à des kilomètres à la ronde l’odeur de l’ignoble homme qu’il est. Très vite le lecteur le prend en grippe, à tort ou à raison, je vous laisse juger cela par vous-même. D’autres notions sont également mises en lumière, je pense notamment au respect et à la confiance, à la patience et la tendresse qui nourrissent l’amour.



On ne peut pas dire que Ben n’est pas aimé par sa famille, loin de là, il n’est tout simplement pas compris par tout le monde et notamment par son père. Il est sans doute difficile pour un parent de regarder son fils comme un étranger, comme un fou avec qui on ne parvient pas à communiquer. À cet égard, la communication (sous toutes ses formes) est une des problématiques centrales du récit. Communiquer c’est avoir la possibilité de se faire comprendre et être accepté, communiquer c’est aussi se sentir intégré. On a souvent tendance à rejeter ce que l’on ne comprend pas . Ce livre nous montre qu’il est possible de briser les barrières qui empêchent les individus de communiquer entre eux.



Ben va se perdre et disparaître… Je ne vous dirai pas quand ni comment, sachez simplement qu’il disparaît et que l’inquiétude gagne progressivement les membres de sa famille. L’angoisse et la peur de perdre quelqu’un de cher vont nous accompagner, car bien que le lecteur soit dans la confidence, il ignore de nombreux aspects et enjeux du récit, il ignore si Ben va être retrouvé sain et sauf… Nous attendons le dénouement, nous le guettons, le souffle court, la peur au ventre. C’est émouvant et éprouvant, on doute et on espère…



La plume d’Allan W. Eckert est agréable, elle nous balade à travers les campagnes des années 1870. L’auteur nous propose un récit doux et tendre, je voulais retrouver les personnages après chaque pause. L’ambiance installée est unique et agréable, nous sommes totalement immergés dans l’histoire. Je ne vous dirai qu’un mot sur la fin, je la trouve très jolie, elle clôture parfaitement bien le livre.



En définitive, La rencontre c’est l’histoire d’une amitié hors du commun, c’est une superbe rencontre qui vous fera vibrer. Vous ne pourrez que vous attacher au personnage de Ben, à ce jeune garçon mystérieux. Sa relation avec les animaux est vraiment fascinante et égaiera votre lecture. Vous serez surpris, attendris, vous douterez et espérerez. Une lecture riche en émotions, avec certes quelques longueurs, mais passionnante dans l’ensemble. Une belle histoire qui plaira aussi bien aux jeunes qu’aux moins jeunes. Si vous aimez les animaux, la tendresse et la découverte, n’hésitez plus, vous passez un très bon moment avec ce livre.
Commenter  J’apprécie          100
La rencontre

Un très bon livre quasiment excellent! Si vous aimez les livres d'aventures, de suspens, de rencontres et d'amitié... Alors, lisez ce livre! Cet ouvrage est un mélange de toutes ses saveurs délicieuses! Il vous plaira, j'en suis sure!

C'est un livre livre mixte, aussi bien pour les filles comme pour les garçons. Il est aussi l'un des rares livres à convenir aux enfants comme aux adultes! Il raconte un évenement historique mêlée à de la fiction.

Voici l'histoire de La Rencontre; La famille MacDonald habite dans une ferme au Canada. Ben, le petit dernier de la famille est un peu sauvage et aime passer des moments en forêt. Un jour de tempête, Ben se perd dans la forêt. Ses parents sont inquiets et ont alerté les voisins. Ben se cache dans un terrier qu'il croit abandonné. Mais il n'est pas seul ... Ben va-t-il survivre sans eau ni nourriture?

Un très bon roman qui mérite mes félicitations.

(Si vous aimez les livres de ce genre, vous pouvez lire l'enfant-loup de Florence Reynaud qui n'est pas mal non plus)
Commenter  J’apprécie          100
La rencontre

"La rencontre" est un très joli roman jeunesse qui se lit facilement tout en abordant des sujets forts tels que le handicap, les relations parentales ou la chasse.



Dans une humble ferme américaine du XIXème, un étrange petit garçon préfère les animaux aux humains.

Par un jour orageux, il se perd en forêt et se réfugie dans un terrier. Il y rencontre une mère blaireau avec qui il va vivre pendant plusieurs mois.



Le livre est classé comme étant une fiction historique. Apparemment, Allan W.Eckert se serait inspiré d'un rapport de 1873 décrivant un incident similaire.

Je ne suis pas parvenue à trouver d'informations d'époque sur ces faits, car la seule trace de la folle histoire de cet enfant est ce roman.

Ainsi, l'histoire est certainement très romancée et on est loin d'un récit historique pointilleux.



Malgré tout, ça ne m'a pas empêché à apprécier les jolies descriptions de la campagne américaine et le rythme prenant qui alterne entre le blaireau et le garçon jusqu'à ce que les deux se retrouvent dans le terrier.



Un roman qui nous montre que non seulement les animaux, sauvages ou non, sont des êtres doués d'émotions. Mais aussi qu'être différent ne doit pas être un handicap, la preuve est que sans son don, le garçon n'aurait pas survécu.
Commenter  J’apprécie          70
La rencontre

Je lis parfois cette magnifique histoire à mes élèves. Elle exige un peu d'effort, car l'univers dans lequel vivent les protagonistes est longuement décrit, et certains pourraient se lasser. La rencontre est pourtant un roman bouleversant et beau. La plupart de mes petits auditeurs sont très touchés... Une première approche de l'émotion, des larmes, qui font grandir les enfants. On peut aimer un livre qui ne présente pas la vie comme le monde des Bisounours.
Commenter  J’apprécie          60
La rencontre

Une histoire très émouvante. On se prend d'affection pour ce duo très original!

Une ôde à l'amour entre les animaux et les hommes!

Commenter  J’apprécie          60
La rencontre

Je l'ai piqué à l'un de mes gosses, pour voir ce qui se lisez au collège, et franchement je le recommande, car cette aventure entre une femelle blaireau qui a tout perdu et un enfant différent qui c'est perdu, une véritable rencontre.
Commenter  J’apprécie          50
La rencontre

Cette histoire est extrêmement émouvante .Je me suis tout de suite attaché à Ben, son caractère réservé et espiègle m'a énormément ému. La relation entre la mère Blaireau et Ben m'a tout de suite fait penser à la relation entre mère et fils.

Il est également question de solidarité des autres personnes envers les parents de Ben. Cela m'a beaucoup touché car de nos jours, la solidarité se fait de plus en plus rare…

Un livre rempli d'émotion et dont vous n'arriverez pas à vous détacher avant le fin de l'histoire.

Vincent B.
Commenter  J’apprécie          50
La rencontre

Franchement, moi qui n'était pas forcément attirée par la couverture et le résumé, j'ai était surprise. Déjà, savoir que cette histoire c'est vraiment passée aide à rentrer dedans et en plus, elle est tellement incroyable que si on ne me l'avait pas dit je ne l'aurais pas cru ! Un petit garçon se perd dans la Prairie avant un violent orage et se retrouve piégé dans le terrier d'un blaireau. Va-t-il réussir à se lier d'amitié avec la bête et à survivre en milieu sauvage ?

Je vous laisse répondre à cette question en lisant ce livre^^. Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          40
La rencontre

Par un jour de 1870, Ben MacDonald, un petit garcon un peu sauvage, se perd dans la prairie américaine où ses parents ont installés leur ferme. Surpris par la tempête, ben se glisse dans un terrier où vit une mère blaireau. De la rencontre de ces deux êtres solitaires naît une extraordinaire aventure.

Je n'ai pas adhéré à cette histoire d'amitié entre la mère blaireau et le jeune garçon, l'histoire m'a même un peu ennuyée, d'autant que l'écriture est assez classique.
Commenter  J’apprécie          40
La rencontre

J’ai lu La rencontre, je dois le reconnaître, comme un ouvrage « de transition » : Franck (mon libraire) parti en vacances et Zola terminé, je saisis à peu près le dernier ouvrage de ma pile à lire, sans grande motivation puisqu’il s’agissait d’un de ces livres que les éditeurs offrent aux professeurs de français dans l’espoir que ces derniers les fassent acheter en série par leurs élèves ou pour leur bibliothèque scolaire.



Une parenthèse ici pour expliquer ce que signifient généralement de pareils cadeaux : des livres mièvres, inconsistants, édulcorés, souvent en version abrégée, élus parmi les titres les plus populaires d’un répertoire classique et sans audace, fort dangereusement moraux à mon avis, même assez chers si on y réfléchit (on paye par exemple plus de cinq euros le recueil de six courtes nouvelles de Maupassant), étayés d’un dossier synthétique plutôt clair mais parasité d’inutiles pauses de lectures sous formes de questionnaires et de QCM imbéciles – bref, tout de quoi plaire probablement aux professeurs de Français et de Lettres en grave panne de références et d’inspiration (bien qu’il faille, à ce point-là de vacuité je suppose, une sidération mentale proche de l’internement psychiatrique).



Mais enfin, ces livres qu’en général je donne avant même de les avoir lus ont du moins une valeur commerciale (4,95 euros en l’occurrence), et j’ai eu, cette fois-ci, un scrupule à ne pas essayer ce récit d’environ 200 pages, assez épais pour ne pas faire craindre une trop grande escroquerie (par comparaison, Magnard, par exemple, m’a offert cette année un recueil de trois nouvelles de Ionesco – 62 pages hors dossier – dont le prix public est de… 5,20 euros tout de même !). Et puis, une certaine curiosité peut-être, bien pardonnable en somme, comprenez : pour une fois que je ne connaissais pas l’auteur…



Il paraît que ce roman (intitulé initialement Incident at Hawk’s Hill : il faudra que je me paye un jour l’un de ces traducteurs ou éditeurs qui croit pouvoir fait ce qu’il veut, c’est-à-dire n’importe quoi, d’un titre original !) a reçu un franc succès – j’ai lu quelque part : « plus de 11 millions de lecteurs », mais j’ignore au juste ce que cela veut dire – je ne le savais pas en tous cas avant de le lire. Si j’avais su, c’eût été pour moi un argument de plus en défaveur du livre, a priori (je déteste, en général, les triomphes populaires et récents) ; d’autant que, d’emblée, le résumé de l’intrigue n’est guère de nature à m’appâter : l’histoire d’un enfant perdu dans les plaines nord-américaines à la fin du XIXème siècle et qui, réfugié dans un terrier avec un blaireau femelle, se lie d’une amitié profonde avec l’animal. Tout cela, n’est-ce pas ? de très loin sent le sucre primordial pour nourrisson polyallergique, la moraline en baume dont on comprime les poitrines les plus jeunes jusqu’à étouffement des facultés de l’esprit, même si l’on admet qu’il s’agit d’une histoire inspirée de faits réels. N’importe : rien d’autre à lire, je vous dis, et pour toute motivation la perspective d’une courte attente avant le retour de Franck et d’une littérature sélectionnée et probablement plus « substantielle ».



Eh bien, le récit n’est pas mauvais.



Certes, il est évidemment destiné aux enfants, et c’est sans doute pour cette raison que tant d’adultes l’ont aimé – un adulte généralement n’étant rien d’autre qu’un enfant rendu paresseux par l’inactivité intellectuelle dont il a pris l’habitude. D’abord, l’ouvrage est plutôt mièvre, sans aucun doute : l’intrigue, qui exagère la sensibilité de l’enfance dans des proportions trompeusement nostalgiques (car la nostalgie est un miroir fort déformant de la réalité), tire sur toutes les cordes blanches et épaisses, larmoyantes et stéréotypées, de la différence, de l’amitié inconditionnelle, de la parentalité inquiète, de la méchanceté essentielle et instinctive (incarnée par le trappeur Burton et son abominable molosse Lobo) ; par ailleurs, et pour reprendre Boileau, quoique vrai ce récit n’est guère vraisemblable, ou bien il faut m’expliquer comment, passé six ans (et ce sont six années d’une vie de travail bien plus dure et « concrète » que la nôtre), un enfant qui se sait égaré et désespéré prend l’initiative, chaque fois qu’il voit des cavaliers manifestement à sa recherche, de se cacher dans un trou au lieu de se découvrir et d’appeler à l’aide ; enfin, on retrouve dans ce roman tous les ingrédients narratifs propres à ce qu’on suppose « l’édification de l’enfance », le thème de l’évasion et de l’amour, des personnages accessibles, de nombreux passages didactiques sur la nature – paysages et animaux – avec extraits semi-encyclopédiques sur l’anatomie et les rythmes de vie de diverses espèces locales, le tout exprimé dans une langue globalement factuelle, plutôt laborieuse de relations strictement exactes mais lourdes (la traduction, peut-être, y est pour quelque chose), sans style marqué, sans souffle artiste ni grande subtilité psychologique. Voilà pour les défauts du livre – et les raisons d’un succès !



Et pourtant, le roman vaut tout entier par le bain de pleine nature, prosaïque en effet mais envoûtant et dépaysant tout de même, où le lecteur se sent plongé, sans évangélisme puéril, sans naïveté prosélyte : la sauvagerie des grands espaces déborde largement de cette œuvre où l’on devine un attachement immense pour ces lointaines prairies canadiennes, à l’époque des opportunités de pionniers et des multiples périls, ainsi qu’un sens de l’observation quasiment archaïque pour toutes les ressources de la terre promise, à la façon d’une Willa Cather, d’un Jack London, d’une Miles Franklin ou d’un John Steinbeck, quoique, et il faut le redire, avec un sens de la beauté et de l’écriture beaucoup moins explicite et poétique, mais, peut-être, avec un regard plus technique et prosaïque, plus objectivement naturaliste. En somme, on voit plus qu’on n’éprouve le vent et la pluie, les oiseaux de toutes sortes et les mammifères singuliers, on devine sans détails une manière de vie audacieuse aux antipodes de notre urbanité moderne, et cette immersion-là, pas trop esthétisée il est vrai, qu’il faut approfondir avec tous les ressorts de ses propres développements imaginatifs, est agréable tout de même ou, pour le dire avec une expression dont il ne faudrait pas juste retenir l’ironie supposée ou quelque blâme moqueur, superficiellement évocateur.

Et puis les émotions qu’on y trouve m’ont paru honnêtes, simples, dégagées d’intentions racoleuses, et ceci, quelquefois, est propre à faire naître une passion de la lecture, du moins suffit à laisser chez le jeune lecteur des souvenirs aimables et à induire en lui le sentiment d’une activité heureuse et à renouveler.



Même, quelquefois, on tire de ce roman, mais avec une ponctualité dont la rareté reste assez regrettable – le livre entier se lisant à toute vitesse, ce qui signifie, chez moi, avec peu d’effort ou d’attention puisqu’il n’y a rien de notable quant à la manière littéraire –, d’assez forts passages de tension simples mais efficacement écrits, narrés d’une plume ferme mais habile, et davantage poignant que le reste parce qu’impliquant sans doute des émotions plus universelle.
Lien : http://henrywar.canalblog.com
Commenter  J’apprécie          30
La rencontre

Un livre qui m'a marqué, je l'ai lu lorsque j'étais en cinquième et je suis désormais en première.

Je l'ai tellement aimé et je continue à en parler autour de moi.
Commenter  J’apprécie          31
La rencontre

La rencontre, Allan w. Eckert



Ben est un enfant un peu particulier. À 6 ans, il ne parle pas et passe son temps à imiter les animaux. En 1870, on ne sait pas encore mettre de nom sur cette différence.

Un jour d'orage et de peur, incompris par les siens, il va partir de chez lui et se réfugier dans le terrier d'une maman blaireau.

Une cohabitation hors du commun débute alors, née de deux solitudes.



Ce livre est parsemé de magnifiques descriptions qui pourraient pourtant ennuyer les plus jeunes lecteurs et de scènes d'une certaine violence, car dans la nature, il faut souvent choisir entre tuer et être tué.

Présenté comme un roman jeunesse, cet ouvrage, véritable plaidoyer pour plus de bienveillance et d'acceptation de toutes les différences, me semble difficile à lire avant 12-13 ans.



Commenter  J’apprécie          30
La rencontre



Tout d‘abord j'ai adoré ce livre ! Car dans le livre on ne s'ennuie jamais.

Ce que j'ai aimé, c'est que l'histoire tourne autour d'un petit garçon et d'un animal, ce qui est assez rare dans des livres.

L'histoire montre aussi que quand nous sommes petits, nous n'avons pas conscience du danger.

Mais vers la fin l'histoire est devenue très mouvementée, ce qui a apporté de l'action dans le livre.



Melvin D.





Commenter  J’apprécie          30
La rencontre

Il y a longtemps que je n’avais pas abandonné un livre avant la fin mais ce fut le cas avec cette « rencontre » qui n’a pas eu l’effet positif auquel je m’attendais.



L’auteur nous entraîne dans les grandes plaines du Canada au sud de la ville de Winnipeg. La famille MacDonald y vit dans la quiétude d’une vie pieuse et le labeur de la terre. Ben est le plus jeune des quatre enfants, il a six ans mais n’en parait que trois, parle peu et est très farouche avec les humains qu’ils soient de sa famille ou pas. Au contraire il aime la compagnie des animaux qui le lui rendent bien. Même les plus sauvages le laissent approcher et entrent en « communication » avec lui.



En parallèle on suit les traces d’une femelle blaireau dans sa quête de nourriture mais aussi dans la préparation de son nid pour la future naissance de ses petits. Je dois dire que j’ai été bluffé d’en apprendre autant sur cet animal, on peut dire que l’auteur connait bien son sujet.



Dans la structure du recit Allan W. Eckert passe d’un chapitre sur Ben à un chapitre sur le blaireau jusqu’à la recontre promise par le titre. Le texte est très riche et se rapproche d’un documentaire. Et j’aurais vraiment pu l’apprécier sans le personnage de l’horrible voisin, chasseur braconnier de son état qui prend plaisir à torturer les animaux. J’avais déjà eu du mal à supporter les descritifs de douleurs ressentie par l’animal pris dans son horrible piège (vous voyez ces pièges qui ressemblent à d’horribles bouches aux immenses dents de métales). Mais la façon dont l’homme abat sa proie à coup de massue et le descriptif du dépessage ont eu raison de moi. J’ai cru que j’allais vomir sur le livre, ça m’a vraiment soulevé le coeur et j’ai refermé d’un coup sec le roman pour ne plus le rouvrir. Tant pis je ne saurais pas si Ben et le blaireau seront amis, s’ils vivront une belle histoire… non avec un tel voisin qui rode ça ne peut bien se finir… bref un roman à ne pas mettre entre toutes les mains.
Lien : http://sirthisandladythat.wo..
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Allan W. Eckert (319)Voir plus

Quiz Voir plus

La rencontre de Allan W.Eckert

Quels sont les noms des parents de Benjamin ?

George et Esther
Max et Aurore
William et Esther
On ne sait pas

8 questions
39 lecteurs ont répondu
Thème : La rencontre de Allan W. EckertCréer un quiz sur cet auteur

{* *}