Je dois bien avouer que je ne suis pas très BD...Par contre "zom" l'est!Et maintes fois,il a tenté d'apporter cette pierre à l'édifice de mon humble culture (hum...)...Mais je n'accrochais pas!
Je pense simplement que j'ai besoin de laisser mon imagination illustrer ce que je lis.
Lorsqu'il me trainait dans ses magasins de "bulles",j'étais souvent attirée par les couvertures des "Djinn",mais ça en restait là.
Puis ,je me suis dit que j'en louerais bien un à la bibliothèque...
Et je n'ai pas été déçue du tout.
Premièrement,j'aime beaucoup l'atmosphère qui s'en dégage,très orientale.Ayant visité Istanbul,j'y étais de nouveau plongée dès la première page!
C'est assez axé sensualité puisque relatant entre autres la vie dans un harem.
J'ai lu les deux premiers tomes...Et ai été séduite!
Vous voyez...Comme quoi,il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!
Néanmoins,les suivants m'ont beaucoup moins convaincue!
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On passe cette fois ci dans la deuxième époque qui se passe en Afrique. Kim est toujours à la poursuite des traces de sa grand-mère et on voit comment elle devient la réincarnation de la déesse Anaktu. Belle histoire et graphismes toujours aussi jolis.
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Les dieux dansent, les sages se taisent !
Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.
‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :
- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook
- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook
- Le cycle indien (dont l’action se déroule entre les deux cycles précédents), qui comprend pour le moment 1 volume, en l’occurrence celui-ci :
‘Djinn 10 : le pavillon des plaisirs’ (2010) - 54 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de bien belles aquarelles) + ,dans cette édition spéciale, un jeu des 22 arcanes principaux du tarot à l’image des personnages les plus marquants de l’ensemble de la saga (depuis le tome 1 donc), ainsi qu’un tout petit guide (de six pages) d’utilisation de ce jeu de tarot :
Nous retrouvons Lord et Lady Nelson et Jade aux Indes, invités par le Maharadjah d’Eschnapur, que Lord Nelson a connu en Angleterre où celui-ci a fait ses études. Le Maharadjah, qui est l’allié des Anglais, se prépare à épouser Tamila, la fille du colonel Sing, qui défie les occupants de la Couronne britannique depuis déjà trois ans. La mère du Maharadjah, la Rani, qui déteste les sujets de Sa Majesté, mais dont l’influence s’arrête au seuil de la chambre à coucher de son fils, et qui compte sur Tamila pour faire de celui-ci l’ennemi des Anglais, offre à Jade la clé du pavillon des plaisirs, afin que celle-ci y initie l’encore vierge Tamila au pouvoir qui passe par les corps…
‘Djinn - le troisième cycle’ est une fresque sur la fin d’une époque, celle des derniers Maharadjahs, dans leurs palais des mille et une nuits, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction, face à l’occupant britannique. Et c’est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l’esclave, du colonisateur ou du colonisé, le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. ‘Djinn’ est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
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Lecture jeune, n°128 - Mano en Mano raconte l’histoire d’un billet de 20 euros, de sa vie depuis sa sortie du distributeur jusqu’au moment où, abîmé, il est encadré dans un appartement d’étudiant. L’idée est simple et permet à Emilio Ruiz de dresser un portrait social de l’Espagne, puis de l’Europe contemporaine en faisant passer son billet entre différentes mains : un fonctionnaire, un retraité pauvre, un ancien soldat, un émigré polonais, une prostituée, un pickpocket, un mari cocu, etc. L’oeuvre est une jolie fable moderne. Le dessin réaliste d’Ana Miralles permet d’ancrer l’histoire dans le monde d’aujourd’hui.
Cette bande dessinée demande de maîtriser de nombreuses références pour l’apprécier totalement, comme le franquisme, les lois de l’immigration, la philosophie, la musique classique... Les réalités sociales qui y sont décrites sont celles que l’on peut voir dans toutes les grandes villes européennes. Le concept du billet de 20 euros est plus un prétexte pour mettre en relation des personnages éclectiques. Pourtant si le corps de l’histoire est passionnant, la fin est un peu décevante avec des planches de nus et de scènes de sexe, scènes que l’on retrouve dans de nombreuses oeuvres d’Ana Miralles.
Thomas Bailly
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