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Critiques de Ana Mirallès (229)
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A la recherche de la licorne - Intégrale

J'ai passé un agréable moment à la recherche de la licorne. Il faut dire que j'aime bien le dessin de Miralles que j'ai pu apprécier sur une série comme Djinn. Cependant, je trouve que le nez qu'elle fait aux différents personnages est à peine visible. C'est dommage car il y a une réelle maîtrise sur les formes. Que dire des paysages des contrées traversées par l'expédition ? Ils sont tout simplement à couper le souffle !



Il y a de tout dans cette aventure humaine aux frontières de l'impossible : une dose d'humour, de l'exotisme et une pincée d'aventure. Plus encore, elle nous apprend beaucoup de choses sur l'époque des premiers conquistadors, sur la rivalité entre le Portugal et l'Espagne qui se partageait le monde à l'époque de leur apogée. Il est intéressant également de voir comment évoluaient les Maures ainsi que les tribus africaines.



J'ai dernièrement lu une histoire qui racontait l'épopée d'un aventurier étant le premier européen à avoir atteint la ville de Tombouctou au XIXème siècle. Ici, on apprend que 4 siècles plus tôt, les blancs avaient déjà fait leur apparition dans cette cité mythique aux portes du désert.



C'est réellement une fresque historique poignante comme on en fait si peu. A découvrir et à acquérir dans sa version intégrale.
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Ana

De Corps à corps à Djinn (13 albums), Ana a su jongler sans voiles mais sans excès, en souplesse et délicatesse, créer sa ligne. Ses dessins, les plus connus, ses esquisses, ses travaux préparatoires scandent merveilleusement avec émotion son univers de rêve qui avec ces 176 pages grand format est une vraie source d’art au plus haut niveau.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Ana

On ne peut qu’être admiratif devant le talent de la dessinatrice et la qualité du livre. Outre le plaisir esthétique, la monographie permet également de connaître un peu mieux Ana Mirallès [...] Les fans du 9e Art, et même les autres, seront conquis par cet ouvrage de référence.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Ana

Cet album est absolument splendide, époustouflant ! chaque dessin, chaque détail ! La beauté insolente de ces visages, ces corps habillés de henné, la mise en scène et le coup de crayon !

MAGNIFIQUE ! de fait, maintenant je n'ai qu'une envie : acheter la collection entière de Djinns

c'est un album dans lequel je vais me plonger souvent, juste pour le plaisir des yeux !

à découvrir absolument !
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Corps à corps

Si on se fie à la couverture, ça a l'air super. À l'intérieur, le dessin est carrément moins précis, beaucoup trop coloré pour mes petits yeux sensibles. Donc pas du tout mon style. En prime, je ne peux pas dire que l'histoire m'ait emballé plus que ça.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Corps à corps

Le grand enchevêtrement !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz, mais s’est surtout fait connaître grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux.





Celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a signé en 91 cette BD sexy pas très convaincante (éditée en France en 99 seulement), une œuvre de jeunesse en fait aux dessins pas forcément exceptionnels, très vite lue (46 pages en couleur et en partie en N&B avec seulement 3/4 vignettes par planche et plusieurs planches en pleine-page) et surtout tout aussi vite oubliée.





Tout tourne autour d’une jeune femme qui est la vedette d’un spot publicitaire tourné par un vieil ami de sa famille qui la désire depuis longtemps et compte bien profiter de ce tournage pour voir ses efforts enfin aboutir. Sauf que la jeune femme a un petit ami très jaloux, qu’elle craque pour l’assistant du metteur en scène et surtout ne veut pas entendre parler d’une liaison avec celui-ci. Fort dépité, le réalisateur aigri tente de la faire chanter, mais va avoir une petite surprise en la matière…





Cette histoire-prétexte a quelque chose des films pornographiques en ce sens qu’elle offre surtout à Ana Mirallès la possibilité de signer quelques vignettes érotico-pornographiques relativement réussies, mais ennuie plus qu’elle n’intéresse. Pour amateurs résolus uniquement donc !

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Djinn - ebook : Ce qui est caché

Le sac à malices !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





‘Djinn 4 bis : ce qui est caché’ (2004) - 46 pages





C’est l’artbook qui conclut le premier cycle : un texte de Jean Dufaux qui raconte la genèse et l’évolution de la saga illustré de nombreux croquis et autres crayonnés, dessins préparatoires et magnifiques aquarelles finales en N&B et en couleur pour prolonger le plaisir.





‘Djinn - le premier cycle’ est une fresque sur la fin d’une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c’est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l’esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. ‘Djinn’ est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Djinn - ebook : Ce qui est caché

Un bel album hors-série, rempli d’illustrations et de croquis inédits d'Ana Miralles. De son côté Jean Dufaux nous explique le pourquoi de la création d’une série sur les harems d'Istanbul et nous raconte la naissance du personnage de Djinn et le choix des autres acteurs.



Cet album est un bonus qui vient agrémenter le premier cycle de Djinn d’anecdotes et d’explications. On y retrouve l’évolution des personnages et le choix des costumes, mais également la rencontre, la complémentarité et les divergences entre les auteurs, la création du dessin et la mise en page.



Bref, on retrouve ici le genre de bonus qu’on aimerait retrouver plus souvent (et de préférence gratuitement) à la fin d’un album (comme dans "Lune d'argent sur Providence", pour n’en citer qu’un). Ici, vous trouverez les réponses aux questions que vous posez généralement lors de rencontres avec les auteurs et même bien plus, mais ce bonus de qualité n’est malheureusement pas gratuit.
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Djinn - HS : Le coeur de Djinn

La série s’est achevé avec le tome 13 et dans cet ultime hors-série c’est la dessinatrice qui prend la parole pour nous donner ses impressions sur une aventure de 16 ans.



Abordant plusieurs thèmes, elle nous livre ses impressions et ressentis, le tout agrémenté de dessins et d’esquisses. J’ai trouvé cette lecture très intéressante. On voit l’avis d’une femme sur les femmes qu’elle a dessiné.



Si vous avez la série, je vous conseille cette lecture. C’est un excellent complément à la saga. Cela m’a d’ailleurs donné envie de relire l’ensemble des tomes pour me remémorer des détails que j’avais oublié.



Une très belle conclusion à la saga!
Lien : http://lemondedemara2.canalb..
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Djinn - HS : Le coeur de Djinn

Très bonne série. Des histoires orientales et mystérieuses qui mettent en haleine.

Les illustrations sont d’une beauté particulière qui nous emmène tout droit dans l’ambiance voulue par l’auteur.
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Djinn - HS : Notes sur Africa

Le sac à malices (2) !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





‘Djinn 9 bis : notes sur Africa’ (2009) - 46 pages





C’est l’artbook qui conclut le deuxième cycle : un texte de Jean Dufaux, qui parle de l’intense collaboration entre Ana Mirallès et lui autour de cette saga, illustré de nombreux croquis et autres crayonnés, dessins préparatoires et magnifiques aquarelles finales en N&B et en couleur pour prolonger à nouveau le plaisir.





‘Djinn - le deuxième cycle’ est une fresque sur la fin d’une autre époque, celle des colonies. Et c’est bien sûr aussi une nouvelle réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du colonisateur ou du colonisé, le détient, d’autant plus que c’est le corps de la Femme qui restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. Récit sur le pouvoir et le sexe, ‘Djinn - le deuxième cycle’ est dur et violent, à l’image du continent noir, constamment agité par des luttes intestines, toujours en mouvement, comme la lave des volcans, un continent qui baigne dans la sueur, l’inconfort et les doutes. Mais bien sûr ‘Djinn - le deuxième cycle’ reste avant tout une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Djinn - Intégrale, Cycle 1 : Ottoman

Attention, cette saga de bande-dessinée contient des scènes explicites et de nombreuses scènes de nudité ; elle n'est donc pas à mettre entre toutes les mains !



Je sais que je ne ferais pas l'unanimité en parlant de cette lecture. En effet, il y a de nombreuses scènes plutôt « hot » dans cette bande-dessinée. Mais si vous lisez cette BD uniquement pour ces scènes, vous manquerez toute l'histoire et c'est fort dommage. D'ailleurs, je vous conseille vivement de lire la longue page explicative qui précède chaque album (lorsque je lis des BD, j'ai tendance à me dispenser des gros aplats de textes, mais là, c'est assez indispensables pour comprendre le contexte et en plus c'est bien écrit!). De la même manière, vous pouvez tout à fait lire et comprendre la BD en survolant seulement les scènes dénudées, c'est très possible. En revanche, vous raterez certainement l'aspect sensuel et initiatique voulu par les auteurs....



Découvrez un monde de mystères, de sensualité. Découvrez un monde au bord de la première guerre mondiale, en Turquie, lorsqu'Allemagne et Angleterre tentent de s'attacher les faveurs du sultan.

L'histoire se déroule en deux parties : une jeune femme, Kim Nelson cherche à retrouver les traces de sa grand-mère qui fut autrefois la favorite du sultan. Mais elle ne s'attend pas à ce que cette quête soit aussi dangereuse. La favorite détenait de nombreux secrets et l'un d'eux doit mener vers un gigantesque trésor perdu depuis la 1ere guerre mondiale, recherché par de nombreux hommes, riches, puissants, manipulateurs.

En Turquie, en 1912, le sultan demande à sa favorite, Jade de séduire un Anglais pour que celui-ci de quitte plus la Turquie. La jeune femme décide alors de séduire tout d'abord l'épouse du dignitaire pour garder le couple sous sa domination.



Dans la suite du cycle, Kim doit subir l'épreuve des 30 clochettes, entrer au plus profond du dernier harem encore existant afin de rencontrer un homme puissant qui peut l'aider. Grâce à son amant Malek, elle passe les épreuves peu à peu, mais ne peut compter que sur elle, abandonnant son humanité, elle devient Djinn.

Lady Nelson, quant à elle, est séduite par Jade et intègre le harem, suscitant la jalousie du mari délaissé. La jeune anglaise passe à son tour l'épreuve des clochettes, le harem et le charme de la Djinn opère.



J'aime particulièrement cette bande-dessinée pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je trouve très intéressant le fait de mêler le côté historique et le charme du harem (le côté fantasme du harem est totalement assumé et expliqué), et également le côté plus moderne avec la quête de Kim. Les dessins sont travaillés et les couleurs sont superbes. Le personnage de Jade est évidemment séduisant et comme les autres personnages il est intéressant de voir la façon dont ils évoluent. Jade devient plus humaine, Miranda n'apparaît plus comme la petite noble coincée et amourachée et Harold Nelson devient peu à peu plus charismatique.

Si ce premier cycle est très sensuel, on se laisse très facilement prendre dans ce tourbillon des sens. Il y a également tout un jeu sur le pouvoir : le pouvoir du sultan et des forces armées de l'Allemagne et de l'Angleterre, le pouvoir du sultan et de sa favorite dans le Harem. Les femmes sont au centre de ces jeux de pouvoir : la nudité est-elle une faiblesse ou au contraire la force qui met les hommes à genoux ? Hommes et femmes sont-ils égaux devant les jeux de séduction ? L'Orient, lieux de tous les secrets, de tous les plaisirs est-elle une terre de liberté où les vraies natures se libèrent enfin ?



En tout cas je n'ai qu'une chose à dire, si vous n'êtes pas réfractaires à un peu de scènes « hot » vous trouverez sans doute du plaisir à lire cette saga !
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
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Djinn - Intégrale, Cycle 1 : Ottoman

Entre le verre et le cristal !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique 'Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie 'Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque 'A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série 'Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur 'Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, 'Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





'Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





L'intégrale du cycle ottoman :





De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l'espoir de pouvoir s'y informer sur sa grand-mère, Jade, qu'elle n'a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l'histoire de Kim comme à celle de Jade :





Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu'elle s'emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l'ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s'applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle...





Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l'époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s'en échapper sa femme...





Dans le troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n'a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s'est enfui avec elle...



Dans le quatrième et dernier tome, c'est la fin de l'Empire : le Sultan noir libère ses oiseaux et ses femmes (dans cet ordre-là !) ; Jade, qui lui était revenue, après le décès des Nelson, s'est vue confier une dernière mission : conduire les Allemands, les nouveaux alliés du Sultan, jusqu'à son mythique trésor, enfoui quelque part dans les sables du désert...





Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d'affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu'effectue Kim ; il tient absolument à s'emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle...





Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l'aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu'au nid d'aigle d'Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l'épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l'homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l'ancienne tradition des harems et y reçoit, à l'occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée...





Dans le troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci...





Dans le quatrième et dernier tome, Kim, possédée par l'esprit -le djinn- de sa grand-mère, conduit à son tour Amin Doman et ses hommes sur les traces du trésor jamais retrouvé du Sultan noir...





Plus l'artbook qui conclut le premier cycle : un texte de Jean Dufaux qui raconte la genèse et l'évolution de la saga illustré de nombreux croquis et autres crayonnés, dessins préparatoires et magnifiques aquarelles finales en N&B et en couleur pour prolonger le plaisir.





'Djinn - le premier cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. 'Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Djinn - Intégrale, Cycle 1 : Ottoman

Djinn est une série de bande dessinée qui a commencé en 2001 (publiée chez Dargaud), sur un scénario de Jean Dufaux et des dessins et couleurs d’Ana Mirallès (On la retrouve au dessin sur Muraqqa, une autre série prometteuse).



Le cycle Ottoman raconte deux histoires. La première se passe vers 1910-1920 et met en scène le couple anglais des Nelson (Harold et Miranda) et Jade. La deuxième met en scène Kim Nelson, la petite fille de Jade sur la piste de son aïeule.



Ce 1er cycle est axé sur Kim Nelson. Cette jeune Anglaise débarque à Istanbul (Turquie) en quête de l’histoire de sa grand-mère Jade qu’elle n’a pas connue, mais dont elle a beaucoup entendu parler. Cette dernière était la favorite du Sultan Murati, surnommé le Sultan Noir, qui lui avait demandé de séduire le diplomate anglais Lord Nelson. Malheureusement, les plans du Sultan ne se passent pas exactement comme prévus…. Et le piège se resserre sur le lord anglais et sa femme, puis sur Kim de nos jours (sans oublier les « légers » dégâts collatéraux qui découleront du changement de Jade ;) ). En effet, il ne faut pas oublier que les femmes du harem exerçaient un pouvoir souterrain et possédaient une grande influence sur la politique.



Le cycle Ottoman raconte les parcours initiatiques de Jade, Miranda et bien sûr Kim; parcours parsemés d’embûches, de bonnes et de mauvaises surprises…



Le contexte :



Le contexte est très marqué dans cette série basée sur une trame historique, relatant notamment le soutien des Turcs aux Allemands pendant la première guerre mondiale avec l’évocation d’Enver Pacha (on rencontre successivement les ambassadeurs anglais puis allemand). Le récit est, par le jeu d’entrelacement des époques, toujours à la limite du fantastique et de l’ésotérisme (on peut parfois se sentir un peu déboussolé par l’enchevêtrement des 2 intrigues Jade/Kim).



Toute cette petite chronique pour vous dire que cette série est un petit bijou, tant sur le plan scénaristique qu’au niveau du dessin. On voyage, on découvre et on plonge dans un monde inconnu, où se mêle l’orient et l’occident, l’amour et la trahison, réalité historique et dessous des cartes…. Tout cela dans un monde oscillant entre lumière et ténèbres…



Personnellement j’aime beaucoup le style de dessin d’Ana Mirallès et ses couleurs chatoyantes. Son trait s’harmonise parfaitement avec l’ambiance d’un harem (les tissus en transparences…
Lien : http://lecomptoirdelecureuil..
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Djinn - Intégrale, Cycle 1 : Ottoman

Entre le verre et le cristal !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l'album érotico-pornographique 'Corps à corps' (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie 'Eva Medusa' avec la collaboration d'Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque 'A la recherche de la licorne'. Mais ce n'est qu'en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série 'Djinn' scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur 'Djinn', elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, 'Murraqqa'', dont l'action se déroule à la cour de l'empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





'Djinn' est une saga qui comprend, à l'heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





L'intégrale du cycle ottoman :





De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l'espoir de pouvoir s'y informer sur sa grand-mère, Jade, qu'elle n'a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l'histoire de Kim comme à celle de Jade :





Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu'elle s'emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l'ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s'applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle...





Dans le deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l'époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s'en échapper sa femme...





Dans le troisième tome, Jade se retrouve dans les bras de Lord Nelson : comme le Sultan a enlevé à celui-ci son épouse, que le dit Anglais n'a su retrouver dans le dédale du gynécée du Sultan, Lord Nelson a finalement enlevé la favorite du maître des lieux et s'est enfui avec elle...





Dans le quatrième et dernier tome, c'est la fin de l'Empire : le Sultan noir libère ses oiseaux et ses femmes (dans cet ordre-là !) ; Jade, qui lui était revenue, après le décès des Nelson, s'est vue confier une dernière mission : conduire les Allemands, les nouveaux alliés du Sultan, jusqu'à son mythique trésor, enfoui quelque part dans les sables du désert...





Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d'affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu'effectue Kim ; il tient absolument à s'emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle...





Dans le deuxième tome, Kim réussit, avec l'aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu'au nid d'aigle d'Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l'épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l'homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l'ancienne tradition des harems et y reçoit, à l'occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée...





Dans le troisième tome, Kim, pour sauver Malek, fait prisonnier et mis à mal par Ebru Sarki, accepte de se donner aux invités de celui-ci...





Dans le quatrième et dernier tome, Kim, possédée par l'esprit -le djinn- de sa grand-mère, conduit à son tour Amin Doman et ses hommes sur les traces du trésor jamais retrouvé du Sultan noir...





Plus l'artbook qui conclut le premier cycle : un texte de Jean Dufaux qui raconte la genèse et l'évolution de la saga illustré de nombreux croquis et autres crayonnés, dessins préparatoires et magnifiques aquarelles finales en N&B et en couleur pour prolonger le plaisir.





'Djinn - le premier cycle' est une fresque sur la fin d'une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c'est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l'esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l'Homme ne pourra s'empêcher de plier. 'Djinn' est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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Djinn - Intégrale, Cycle 2 : Africa

Notez que la série se décompose en cycles :



1/ le cycle Ottoman (tomes 1,2,3,4) : La série mêle 2 histoires :Celle de 1910/1920 et d’un couple d’Anglais les Nelson, qui tombent sous la coupe de Jade, favorite du Sultan.La 2ème avec Kim Nelson, qui n’est autre que la petite-fille de Jade et découvre le djinn à travers une quête initiatique.



2/ Le cycle Africa (5,6,7,8,9) :Le triangle amoureux en Afrique noire et années coloniales.



3/ Le cycle India (10 …) Retour en arrière, avant l’Afrique, les Indes version coloniales.
Lien : https://lecturesindelebiles...
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Djinn - Intégrale, Cycle 2 : Africa

Ce "gros" livre est l'intégrale du cycle africain de "Djinn". Dans la saga, il vient à la fin, son histoire se situe en Afrique, chronologiquement après le cycle ottoman (le premier, là où naissent les Djinns) et après également le cycle indien, dont les numéros commencent au 10.



Dans un contexte très différent d'un empire ottoman mourant, juste avant la première guerre mondiale, les auteurs ont su créer une ambiance très différente, en Afrique, tout en conservant les personnages.



La petite fille sur les traces de la grand-mère, obligée de passer par les mêmes étapes pour apprendre d'où elle vient.



J'ajoute que le livre est bien fini, les textes avant les livres très bien faits, et petit carnet de croquis à la fin, très bien, je me répète.



Très réussi, je vais commander très vite les livres indiens.
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Djinn - Intégrale, Cycle 2 : Africa

Attention, cette saga de bande-dessinée contient des scènes explicites et de nombreuses scènes de nudité ; elle n'est donc pas à mettre entre toutes les mains !



Rappel : Je sais que je ne ferais pas l'unanimité en parlant de cette lecture. En effet, il y a de nombreuses scènes plutôt « hot » dans cette bande-dessinée. Mais si vous lisez cette BD uniquement pour ces scènes, vous manquerez toute l'histoire et c'est fort dommage. D'ailleurs, je vous conseille vivement de lire la longue page explicative qui précède chaque album (lorsque je lis des BD, j'ai tendance à me dispenser des gros aplats de textes, mais là, c'est assez indispensables pour comprendre le contexte et en plus c'est bien écrit!). De la même manière, vous pouvez tout à fait lire et comprendre la BD en survolant seulement les scènes dénudées, c'est très possible. En revanche, vous raterez certainement l'aspect sensuel et initiatique voulu par les auteurs....



Jade et les Nelson ont décidé de faire le tour du monde et arrivent en Afrique. Toujours ancré dans la réalité historique, les héros débarquent alors que les tribus se rebellent contre les colons. Jade porte à son oreille une mystérieuse perle noire. Cette perle attise la convoitise des tribus et met en danger le trio. En effet, les tribus ont décidé de reprendre les terres qui leur appartiennent, mais ils ont besoin pour cela de réveiller l'ancienne déesse des fièvres.

Jade est alors enlevée et la déesse des fièvres prend possession d'elle la déshumanisant totalement. Miranda Nelson part à la recherche de Jade et de son mari enlevé par les tribus. Quant à Harold Nelson, il veut rendre son humanité à Jade et la délivrer des tribus autochtones.



De nos jours, Kim est toujours sur les traces de ses ancêtres, à la recherche de la perle noire portée par Jade. Ce trésor est évidemment recherché par de nombreux chercheurs de trésors qui l'aideront pour arriver à leur propre fin. La jeune femme devra alors traverser de nombreuses épreuves.



Ce cycle est beaucoup plus sombre, beaucoup plus cruel. L'Afrique n'a rien des délices sensuels des harems. C'est une terre fiévreuse où les tribus cannibales n'hésitent pas à s’entre-tuer. La sueur se mêle au sang, la jungle dévore tout, brise les corps et les esprits.

Les dessins sont toujours aussi beaux et l'histoire toujours aussi bien menée. Néanmoins, ce cycle est beaucoup plus dur que le précédent. J'ai néanmoins particulièrement aimé la facette que l'on découvre sur la vie passé de Lady Nelson ce qui éclaire toute sa vie sous un nouveau jour.

Pour ma part, je trouve que ce cycle est vraiment dans la continuité du précédent, mais attendez-vous à moins de rêve, à une réalité plus brute et plus dure.



Il y a encore 2 tomes qui clôturent le saga Djinn. En fait, ces 2 tomes se glissent entre les deux cycles, mais il est conseillé de les lire après Africa, pour retrouver un peu de douceur. Ils ont de toute manière été écrits après, je ne les avais donc pas lu avant Africa.
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Djinn - Intégrale, Cycle 2 : Africa

L'intrigue, sans être exaltante est intéressante dans son pitch. Je trouve cependant que le scénario traîne ensuite en longueur et n'offre au final que peu de surprises. On peut au moins reconnaître à Jean Dufaux la qualité d'avoir répondu à toutes les questions qui sont posées, mais cela n'a rien changé au fait que je me suis ennuyée. Qui de plus est, entre Kim devenue Djinn et Jade qui ne tarde pas à reprendre ses mauvaises habitudes, les deux héroïnes offrent une palette d'émotion assez limitée. Autant pour l'identification aux personnages.



Du côté des points positifs, on retrouve comme dans le premier cycle un graphisme de toute beauté et une bonne gestion des allers-retours entre les deux époques. A noter également une histoire bien ancrée dans la réalité historique (ici la fin des colonies avec toutes les luttes intestines que cela peut engendrer), mais plus fantastique qu'auparavant. Malheureusement l'onirisme en question m'a laissé une sensation d'inconfort. Entre déesse vengeresse porteuse de fièvre, cannibalisme, sorciers en peaux de bêtes, sueur et jungle oppressante, j'ai trouvé ces tomes assez durs et cela n'a pas contribué à mon immersion.


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Djinn - Intégrale, Cycle 2 : Africa

L’alliance sacrée !





Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.





‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :





- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook





- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook





- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume





L'intégrale du cycle africain :





Dans le premier volet, nous retrouvons Lord et Lady Nelson et Jade et leur enfant après guerre. Riches du trésor du Sultan noir, ils entament un tour du monde qui les conduit, dans un premier temps, en Afrique noire. Jade y est très vite remarquée : elle porte à l’oreille une perle noire qui est en fait celle d’Anaktu, la déesse des fièvres, volée autrefois par les hommes du Sultan. Ce que Jade ignore, c’est que les Orushi, les anciens disciples d’Anaktu, ont pris le sentier de la guerre, avec pour objectif de chasser définitivement les blancs qu’ils massacrent allégrement. Persuadés que Jade est la réincarnation de leur déesse, les Orushi l’enlèvent…





Dans le second volet, nous retrouvons, à notre époque, Kim, la petite-fille de la djinn Jade, toujours encore sur la trace du trésor de ses grands-parents et donc maintenant, à son tour, en Afrique noire. Un Maharadjah (le troisième cycle reviendra sur la partie indienne de toute cette histoire) lui a avancé l’argent grâce auquel elle va tenter de retrouver la fameuse perle noire : celle-ci contient un élixir qui seul permettra à une aïeule du Maharadjah, qui a cessé de grandir à partir de l’âge de 12 ans et qui vit encore, de poursuivre normalement sa croissance et sa vie…





Dans le troisième volet, nous sommes de retour dans le passé : Lady Nelson, qui elle n’avait pas été enlevée par les Orushis, monte une expédition pour retrouver son mari, enlevé en même temps que Jade, et surtout celle-ci, qui obsède littéralement Miranda…





Dans le quatrième volet, nous naviguons à nouveau entre les deux époques (comme dans chaque album du premier cycle, procédé qui avait été abandonné jusque là dans ce deuxième cycle) : dans le passé, Jade commence enfin de réussir à se défaire de l’emprise d’Anaktu, sans abandonner pour autant sa mainmise sur les Orushis ; au présent, Kim se rapproche de son but, mais à quel prix…





Dans le cinquième et ultime volet de ce second cycle des destinées érotico-oniriques et fantastico-aventureuses de Jade et de Kim, la première, étrangère aux lois des Blancs comme aux révoltes des Noirs, fait revivre la légende du Roi Gorille, l’alliance sacrée qui va permettre le retour au calme et à la tranquillité, pendant que la seconde, qui s’était un peu trop penchée sur son passé et avait manqué de se faire engloutir par celui-ci, va enfin aboutir dans sa quête…





‘Djinn - le deuxième cycle’ est une fresque sur la fin d’une autre époque, celle des colonies. Et c’est bien sûr aussi une nouvelle réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du colonisateur ou du colonisé, le détient, d’autant plus que c’est le corps de la Femme qui restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. Récit sur le pouvoir et le sexe, ‘Djinn - le deuxième cycle’ est dur et violent, à l’image du continent noir, constamment agité par des luttes intestines, toujours en mouvement, comme la lave des volcans, un continent qui baigne dans la sueur, l’inconfort et les doutes. Mais bien sûr ‘Djinn - le deuxième cycle’ reste avant tout une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?

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