AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Anaïs Goldemberg (22)


Proverbe : Le petit arbre a sa place au soleil, tout autant que les grands sapins.

Éphémérides,
Mars.
Les jours rallongent de quatre minutes, à la louche.
Commenter  J’apprécie          202
Les sorcières se regardèrent. Elles savaient bien que les monstres existaient : Grogragrou avait un jour élu domicile chez elles et n’avait pas quitté la maison depuis. Mais cette grande boule de poils n’avait jamais été un danger pour qui que ce soit (à part pour les petits biscuits fourrés).
Commenter  J’apprécie          173
Méditation de l'arbre
Quand la vie agitée dans la forêt le permet, chaque sorcière prend le temps de se recentrer tout en laissant son esprit s'évader grâce à un moment de méditation forestière. Pour faire de même. Voici quelques indications.
Tenez vous debout. Les pieds bien posés au sol. Détendez-vous avec de longues respirations puis. Petit à petit. Imaginez qu'à chaque expiration vos pieds développent des racines. Ces dernières poussent profondément. Dans toutes les directions. En se ramifiant de plus en plus. Pendant ce temps. Imaginez que des branches jaillissent de votre tête et de vos bras. Elles grandissent et s'épanouissent vers le ciel. Tiens. Vous êtes devenu un arbre !
Une fois que vous vous sentez à la fois bien enraciné dans le sol. Et déployé vers le soleil. Répétez-vous une pensée positive (celle qui vous parle le plus). Profitez encore un peu de ce moment d'équilibre. Puis. Toujours en respirant calmement. Retrouvez la mobilité de votre corps. Vous êtes maintenant un arbre qui marche.**

** Note de Jaloustine : Vous repérerez facilement une sorcière sortant d'une méditation de l'arbre aux petits rameaux qui lui sortent des oreilles.
Commenter  J’apprécie          170
Il y avait là une certaine foule, et les sorcières comprirent rapidement l’intérêt d’une bonne organisation. Vous aviez peut-être remarqué que « l’organisation » n’était pas leur point fort. Oh, bien sûr, elles étaient enthousiastes : elles tracèrent avec entrain des emplois du temps alambiqués et des cartes encore plus complexes recouverts de flèches phosphorescentes et de mots qui se soulignaient tout seul (personne n’y comprenait quoi que ce soit).
Commenter  J’apprécie          140
A l'ombre de ses nombreux toits s'étalait un vaste jardin rempli de buissons touffus, d'arbres tordus et de potagers ébouriffés. Dans l'un de ces derniers, si l'on suivait un sillon de terre humide où les dernières pommes de terre de l'année étincelaient telles des pépites d'or, on arrivait à une cabane un peu bancale. Rien de plus banal qu'une cabane dans un jardin, vous diriez-vous. Et vous auriez raisin, si ce n'est que cette cabane-là avait l'air aussi peu ordinaire que possible.
Commenter  J’apprécie          140
Gardiennes des savoirs enfermés dans les replis de l'écorce des chênes millénaires, arpenteuses des sentiers forestiers oubliés de tous, protectrices des bois et de leurs habitants, ama trices de trombones à coulisse en temps normal, il était bien difficile de résumer en quelques mots des sorcières aussi spéciales. Mais cet été suffocant avait le mérite de simplifier les choses, et nous pouvions ainsi limiter la présentation de ces demoiselles au strict minimum : les sorcières étaient des créatures qui DETESTAIENT la chaleur.
Commenter  J’apprécie          100
Les sorcières devinèrent immédiatement que c'était là le dernier cadeau de l'Hiver. Devant un spectacle aussi beau, elles oublièrent leurs inquiétudes et leur fatigue et se perdirent dans la contemplation de leur lumineuse forêt.
Commenter  J’apprécie          90
Vous êtes parti en vadrouille dans les bois, à la recherche d’un champignon rare ou d’une clairière où faire un petit somme. Problème : vous vous êtes totalement perdu, et votre carte de la forêt est restée à la maison. Voici quelques gestes utiles :
- Grimpez à un arbre pour repérer le terrain
- Enfourchez votre balai et prenez de la hauteur
- Paniquez (même si cela ne résout pas le problème)
- Retrouvez une file de petits cailloux blancs abandonnés : ils mènent en général quelque part
- Suivez un cours d’eau jusqu’à ce que vous arriviez à un endroit reconnaissable
- Hurlez, pour le cas où l’on vous entendrait (cela défoule)
- Ne faites surtout pas de feu
- Attendez la nuit pour vous repérer grâce aux étoiles
- Sifflez : si vous ne savez pas le faire, vous avez le temps de vous entraîner !
Commenter  J’apprécie          80
Avez-vous déjà parcouru d’anciens souterrains, des routes primitives oubliées de tous, où la pénombre enveloppe les murs de mystère et où les bruits les plus infimes donnent l’impression de réveiller les sombres créatures qui pourraient y dormir, bien loin du fracas du monde ? Avez-vous déjà arpenté ces chemins où il vaut mieux être aussi discret qu’un grain de sable, aussi silencieux qu’une ombre ? Non ? Bon, de toutes façons vous n’auriez alors rien vu de comparable à la bousculade des sorcières, alors qu’elles fuyaient à travers les tunnels.
Commenter  J’apprécie          80
Un peu plus loin que l'horizon, la terre est là, sûrement. Mais est-ce vraiment l'important ? L'océan est si vaste qu'un trait de côte ne saurait le contenir ! Alors, prenez la barre et laissez la boussole dans votre poche, le temps de faire quelques tours du monde….ou de tourner quelques pages.
Commenter  J’apprécie          60
Les bizarreries racinaires.

Ce serait trop facile de résumer les racines à "la partie souterraine de la plante". En regardant autour de nous, on se rend compte que certaines plantes ont des racines aériennes, c'est à dire hors-sol. Par exemple, le lierre se sert de ses racines comme ventouses, pour s'accrocher à un support (comme un tronc, un mur ou... une sorcière endormie). Le gui, lui, se colle à une branche, avant de plonger ses petites racines dans le bois de son hôte. Certains arbres ont à leur pied de curieuses excroissances qui se dressent hors du sol : il s'agit de pneumatophores, des racines échappées du sol leur servant à capter l'air et à faire trébucher les sorcières maladroites.
Commenter  J’apprécie          60
On dit que la ronce est le berceau du chêne. En effet, protégé par le buisson épineux du roncier, la jeune pousse de l'arbre peut grandir et s'épanouir sans craindre d'être grignotée par un chevreuil affamé.
Commenter  J’apprécie          60
Par la pointe de mon chapeau, le beau temps ne va pas se maintenir longtemps...chuchota-t-elle. Espérons que les chutes de neige restent légères jusqu'à la fin des expéditions!
Commenter  J’apprécie          60
Courageuse : Madame pinson des arbres fait environ mille trois cents voyages pour construire son joli nid. Une brindille par-ci, une racine par-là...
Commenter  J’apprécie          50
Substance : Le chevreuil raffole des baies sombres de la bourdaine, un petit arbre que l'on appelle aussi pastel lourd. Mais s'il les grignote avec plaisir, ces baies le mettent dans un état second ! Le pauvre chevreuil ne marche alors plus très droit...
Commenter  J’apprécie          40
Danse : L'abeille est une chorégraphe hors-pair ! Quand elle a trouvé une source de nectar à proximité, elle fait des ronds sur les rayons de la ruche après y avoir déposé son butin. Le message est vite compris par les autres butineuses !
Commenter  J’apprécie          20
Nul besoin d'être un grand enchanteur, adepte des grimoires, pour comprendre comment lire cet Almanach. C'est très simple : vous faites comme bon vous semble !
Que vous commencez par votre jour préféré, ou par la saison de votre choix, que vous picorez les pages au fur et à mesure ou que vous lisez goulûment, ce livre est le vôtre, et aura la même saveur quelle que soit la façon dont vous le dévorez.
Commenter  J’apprécie          20
Il était une fois une maison vieille comme le temps.
C'était un endroit calme, fait de rêves et de rires, de contes et d'ombres.
C'était un endroit fait de magie.
La porte de cette maison était toujours entr'ouverte, pour y accueillir quiconque souhaitait y faire une halte, qu'il soit un ogre égaré ou un renard en vadrouille.
Commenter  J’apprécie          10
Comment peuvent-ils déjà hiberner? demanda Walkyririe dans un murmure. L'hiver commence à peine, ils devraient encore aller et venir!
Commenter  J’apprécie          10
Dans la forêt, il est impossible de savoir où un chemin peut vous emmener.
Que vous suiviez la piste d'un sanglier ou l'ancien lit d'un ruisseau, vous acceptez d'être guidé vers un endroit nouveau, qu'il soit un bosquet sauvage, une clairière paisible... ou un coin à champignons. Ce contrat secret, signé de vos pas, est le préambule nécessaire à vos tribulations au travers des mystères de la forêt.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anaïs Goldemberg (97)Voir plus

Quiz Voir plus

Les Fables de La Fontaine

A quel siècle a vécu Jean de La Fontaine ?

16ème siècle
17ème siècle
18ème siècle
19ème siècle

10 questions
375 lecteurs ont répondu
Thème : Jean de La FontaineCréer un quiz sur cet auteur

{* *}