André Franquin

Redécouverte d’un album qui a plus de quarante ans et dont presque toutes les planches font encore mouche aujourd’hui ! Il s’agit d’une compilation de planches dessinées à partir de 1977.

Idées noires pour dessins en noir et blanc, sans nuances de gris.

Idées noires comme on parle d’humour noir, parfois cruel, parfois amer, très souvent ironique ou sarcastique, et toujours pour dénoncer l’absurdité du monde. Que ces planches soient toujours d’actualité n’est pas franchement très rassurant. Mais avec Franquin c’est désopilant. Le meilleur de Franquin ! C’est sûr, je vais me précipiter sur le deuxième tome, à peine plus récent.

Comment, comment, Fantasio ferait sa mauvaise tête ?

Naan… ça n’est pas le sens du titre.

Quoique…

C’est quand même pas le genre calme et réfléchi.

Ici c’est un festival de tête de cochon.

Fantasio ne prend pas la grosse tête, mais il affiche clairement sa tête de bois.

Il n’hésite pas à faire le coup de poing, qui à y ajouter un subreptice coup de tête.

S’il ne fait pas beaucoup fonctionner sa tête, les jambes c’est autre chose.

Un sacré gaillard, à bicyclette. De quoi confondre les champions.

Bon, il triche un peu, ou plutôt il est maladroit. A jouer au cascadeur, il risque plusieurs fois un coup sur la tête.

Mais si sa tête enfle, ce n’est qu’un stratagème.

Heureusement, Spirou est là pour tout comprendre et sauver la tête de son ami.

Fantasio est victime d’une machination. On lui a piqué sa tête.

Je vous laisse deviner qui en est à la tête du complot.

C’est dynamique et efficace, et la mauvaise tête de Fantasio anime bien l’histoire. On verrait bien un concours avec le capitaine Haddock.

Il manque une chose quand même : la jolie tête bien pleine de Seccotine.

Un Spirou signé Franquin, donc forcément bon, une histoire sans marsupilami, mais pas dénuée de mouvement et d’action. Fantasio va être victime d’une machination, qui va en faire le principal suspect dans plusieurs affaires de vols. Il va fuir la police avec l’aide de Spirou et traverser le pays à la poursuite des véritables voleurs. Dans cette aventure, on va pouvoir savourer une course cycliste d’anthologie. De l’action, du rythme, du suspense, c’est un épisode vraiment passionnant, il manque un peu de fantaisie, de mystère, mais le sens du récit, le graphisme dynamique sont bien là. Ce n’est pas mon tome préféré, il sortira juste après celui-ci avec “Le Repère de la Murène”.

Idées bien noires , en effet, trop même...



Franquin confiait:"Avec les idées noires, j'ai été frappé de la manière dont je pouvais déprimer les autres"...



Les planches en noir et blanc révèlent un trait rageur, révolté, des hachures et des ombres, qui est tout à fait en accord avec le ton grinçant des textes.



Jeu de mots ou plutôt jeu de maux s'enchaînent, du style " ne pas confondre ( c'est l'expression-leimotiv) surrégénérateur et centrale à comiques ou l'aimer follement et l'avoir dans l'appeau."



Les thèmes de société et les prises de position personnelles abondent mais on retrouve essentiellement la peine de mort, les attaques contre les militaires, les chasseurs, les bourreaux.



L'aspect engagé de cette BD montre un virage dans l'esprit de l'auteur: la maturité et la volonté de marquer ses idées, de les traduire en dessins s'affirme nettement.



C'est intéressant mais le pessimisme assumé lasse le lecteur et le déprime, en effet...

Première découverte de Franquin dans cette catégorie d'humour, et on est bien loin de Gaston Lagaffe. De l'humour, certes, il y en a ici aussi, mais très noir et sarcastique!

Le dessin est très bon, et le fait qu'il n'y ait pas de couleurs (le noir est bien plus présent que le blanc) laisse entrevoir encore plus la finesse et la précision du graphisme. Tout est travaillé dans le moindre détail, un peu fouillis parfois.

Les gags sont marrants, avec une chute parfois improbable et qui peut déranger.

Datant de plusieurs années, ce recueil de scénettes reste malgré tout d'actualité; On reconnaît parfois la bêtise humaine que Franquin a su retranscrire.

Une BD à l'humour noir où l'on peut parfois rire ... jaune...

Franquin, fâché avec l'hebdomadaire Spirou, était parti proposer ses services au concurrent: Tintin, l'hebdomadaire des jeunes de 7 à 77 ans!

Franquin créa ainsi Modeste et Pompon, à raison d'un gag d'une page hebdomadaire.

Très vite, une galerie de personnages secondaire vint accompagner le colérique Modeste et la douce Pompon.

Les éditions du Lombard éditèrent deux albums cartonnés de certains gags de Modeste et Pompon... mais pas l'intégrale!

Cette intégrale attendue de cette facette moins connue de Franquin, sortit enfin sous la forme de quatre albums. L'auteur en dessina les couvertures, avec le trait souple du pinceau.

Modeste et Pompon, reprise ensuite par Dino Attanasio, reste une sympathique série typique de la fin des années 50. Les mobiliers, véhicules et décors constituent une documentation intéressante sur l'époque.

Entre la turbulence des neveux, l'agaçant Félix et les voisins Dubruit et Ducrin, Modeste aura bien du mal à garder son calme et la gentille Pompon à raisonner Modeste.

Cette intégrale est à la mesure d'un des plus grands auteurs de la bande dessinée d'expression française: un sans faute!

Le passionné de l' œuvre d' André Franquin peut ainsi retrouver les couleurs des récits qui firent le bonheur des lecteurs de l' hebdomadaire Spirou.

Dans ce numéro 5, Franquin se trouve déjà à une sorte d'optimum de son travail... Mais ce n'est pas fini. Franquin dessine à la plume, et le pinceau - plus tard, lui offrira une nouvelle progression graphique.

Franquin, s'il est permis de le rappeler, savait tout, absolument TOUT dessiner. Et ses dessins incluaient le comique et la dynamique: Il n'est besoin que de regarder ses autos, ce dinosaure sur lequel tape le marsupilami en colère, ses savnts patelins ou inquiétants, ses décors animés de ville où l'on se sent chez-soi...Même les statues ramollies ou envoyées en orbite!

Si Franquin amena Spirou au sommet, son grand œuvre restera Gaston Lagaffe.

Gaston Lagaffe doit son immense notoriété, à ce qu'il représente de transgression jubilatoire, d' anticonformisme et de subversion.

Franquin prend un malin plaisir, qui est aussi le nôtre, à mener Fantasio au bord de la rupture. Les grandes aventures au bout du monde se sont transformées en journées de bureaux aussi cauchemardesques (pour Fantasio) qu' hilarantes pour le lecteur de Spirou.

Gaston Lagaffe, c'est le courant d' air salvateur et le coup de génie de Dupuis: mettre un anti-héros dans ses pages, et même en couverture de journal au début des années 60 avec la demi_planche hebdomadaire...

À tel point que l'on se demande pourquoi l' hebdomadaire Spirou n'est pas devenu l' hebdomadaire Gaston!

Pour l'anniversaire de la création de Gaston Lagaffe par Franquin en 1957, j'ai eu envie de replonger dans un de ses albums édité en 2013, celui-ci.

Je n'ai pas été déçue.

Le personnage est toujours aussi déstressant pour moi.

Quand tout le monde s'énerve, pas question, il reste zen et qu'est-ce qu'il est paresseux et gaffeur...qui l'eut cru.

J'ai retrouvé avec plaisir les personnages phares de la série :

- M'oiselle Jeanne toujours aussi admirative de notre homme

- Prunelle, le rédacteur et son célèbre juron "Rogntudjuu" : il est souvent en colère contre les gaffes de Gaston mais j'adore quand il essaie de le responsabiliser, c'est irrésistible.

L'agent de police Longtarin toujours au bord de la crise de nerfs à cause de notre homme.

- Monsieur de Mesmaeker, l'homme d'affaires qui n'arrive jamais à signer un contrat sans qu'il lui arrive un malheur causé par???? devinez qui...

Les derniers albums sont remis au goût du jour par Janin, le collaborateur de Franquin pendant de nombreuses années et c'est une réussite : les couleurs des couvertures et certaines planches sont éclatantes et valorisent à merveille le dessin.

Les illustrations restent celles de Franquin. A l'unanimité, les dessinateurs avouent que Gaston est très difficile à dessiner car il est très changeant dans les mouvements, la coiffure...

Je sais ce qu'il me reste à faire quand tout le monde s'énerve, je penserai à Gaston, c'est un bon remède pour prendre de la distance dans une situation difficile.

Gaston est un chercheur, il a décidé de tendre une ficelle entre la fenêtre de son bureau et celle d'un autre bureau, situé au sixième étage, de l'autre côté de la rue. Gaston a ses raisons que la rédaction ignore.

Le brigadier Longtarin et son subordonné l'agent Lebeausul sont intervenus.

Peine perdue. L'accident a été évité de justesse.

Les éditions Dupuis s'excusent auprès de Mr Demesmaeker pour le regrettable incident survenu à son véhicule et le prient, respectueusement, de vouloir reconsidérer la proposition qu'il a faite quant à l'utilisation possible des contrats...

Puis les hostilités sont déclenchées. Puisque Fantasio veut l'empêcher de manger des conserves dans le bureau, Gaston a recours à des tactiques de guérilla urbaine. Prunelle prend, pour la postérité, une série de notes.

Finalement, Gaston a perdu la guerre des boîtes à conserve. La dernière tentative de ravitaillement par un complice de l'extérieur fut un échec.

Gaston est décidément, toujours, très en forme et a décidé d'inscrire la gaffe au sommaire de cet album de format très atypique.

Franquin et Delporte font alterner des textes avec les planches et se commettent dans le calembour.

Si les planches sont toujours aussi irrésistibles, les textes sont parfois un peu trop longs pour être efficaces et alourdissent l'album qui n'est, de ce fait, pas un des meilleurs.

Pourtant Mlle Jeanne a tant de charme lorsque de sa fenêtre elle lance le mot de la fin.

- Ooooh ! Monsieur Gastonnn ! Vous avez encore fait un miraaacle !

Fantasio est excédé !

Sa vie au bureau est rythmée par les trouvailles et les excentricités de ce drôle de personnage qu' André Franquin a embauché à la rédaction de Spirou.

Gaston, est chargé de répondre et de gérer le courrier en retard qui y est, parfois malheureusement,accumulé.

Mais surtout il se livre pour ce premier album à un "Gala de gaffes à gogo".

Et soudain, c'est le drame. Mr Dupuis, éditeur de Spirou, tombant nez à nez avec une vache que Gaston avait introduite à la rédaction, a décidé de renvoyer celui-ci séance tenante ! La vache, elle, fut renvoyée sur le champ, mais plus tard !

Émus par le sort de l'exilé, des milliers de lecteurs du journal de Spirou écrivirent à Mr Dupuis, qui voulut bien reprendre Lagaffe dans ses bureaux à condition qu'il s'améliore et les principales étapes de cette "amélioration" sont racontées en long et en large dans tous les albums à venir...

Mais avant cela, Gaston doit d'abord répondre un mot gentil à chacun des lecteurs qui ont aimablement écrit pour réclamer son retour.

Peut-être cela laissera-t-il le temps à Mr de Mesmaeker pour signer ces fameux contrats auxquels Fantasio tient tant.

A signaler pour les maladroits que cet album contient le secret du "Mastigaston", la formidable invention qui permet de ne plus se mordre les joues en mangeant. Et qu'ils pourront se procurer son prospectus gratuit dans tous les magasins d'appareils électro-ménagers !

Ce deuxième tome est aussi excellent que le premier. Il ne s’agit pas (ou en tout cas pas seulement) de planches exécutées après les premières, en fait c’est un album de plus petit format, à l’italienne. Le dessin est tout aussi précis et il fait mouche sur tous les sujets : nucléaire, armée, pollution, chasse, … rien que des thèmes hélas toujours d’actualité ! La bêtise humaine est éternelle… Et même dans des planches très courtes Franquin arrive a trouver les chutes ironiques les plus inattendues ou décalées qui déclenchent rire ou sourire malgré la noirceur du sujet. A connaître absolument !

Un petit bijou que ce recueil d'humour noir mais hilarant nous offre pour notre plus grand plaisir. Le papa de Gaston savait sortir de sa zone de confort en nous concoctant se horribles histoires courtes qui montrent bien le visage cachée de la société humaine avec tout ce que nous cachons sous la tapis!

Panade à Champignac, c'est l'adieu de Franquin aux aventures de Spirou et Fantasio.

Ce récit est une avalanche de gags graphiques et verbaux, d'anthologie.

C'est aussi l'exfiltration de Fantasio, de la rédaction de l'hebdomadaire...Spirou.

L' épisode est trépidant, nerveux et angoissant (il comporte une fausse fin assez éprouvante pour le jeune lecteur de l'époque de sa parution hebdomadaire!).

Bravo les Brothers, paru avant Panade à Champignac dans Spirou, occupait la dernière page hebdomadaire. Il s'agit, avant tout, d'une grande aventure de Gaston Lagaffe... Même si Spirou y joue un rôle somme toute non négligeable.



Ainsi se clôt la riche période du Spirou de Franquin... Le dessinateur aura consacré au groom et à son ami Fantasio, son art en constante progression depuis la fin des années 40. C'est Gaston Lagaffe, sa création, qui prendra le relais dans une vie de graphiste loin d'être achevée.

Unique dans l'histoire de la bande dessinée, Gaston Lagaffe n'en finit pas de peupler de ses homériques gaffes, la mémoire des lecteurs qui grandirent avec l'hebdomadaire Spirou.

D'abord en demi-pages frontale, le célèbre garçon de bureau eut droit ensuite à sa pleine page hebdomadaire! Franquin, son papa, lui offrit même une aventure à lui tout seul: Bravo les Brothers.

Les albums de Gaston Lagaffe, représentent une part non négligeable des trésors de la bd d'expression française.

C'est toujours chouette un Gaston Lagaffe! Celui-ci n'a pas encore les cheveux très longs, pas de chat ni de mouette ni même de voiture qui pétarade et Longtarin n'a sans doute pas encore été muté dans le quartier de Dupuis...

Malgré toutes ces absences, les inventions de Lagaffe sont toujours géniales, notamment l'écarte-joue où il faut mâcher en rythme pour ne pas se mordre la joue, avec différentes vitesses de mastication...!!



Le héros ici est la copie en latex de Gaston qui le sauve de bien de situations et la chaise caoutchouc qui rebondit... mais déjà ami des animaux, il introduit une vache dans les bureaux et nourrit souris et merles.



Dans cet album tout simplement ludique et paresseux, rien de noir, rien de déprimé. Pas de mouette rieuse ni de pollution, on est loin des derniers albums.



Petit plus: allez jeter un oeil sur le site officiel;-)
Lien : http://www.gastonlagaffe.com/

J'adore Franquin, j'adore ses personnages, Gaston bien sur , Spirou et j'adooore le marsupilami !!

Il fallait tout le génie de Franquin pour proposer, entre deux aventures de Spirou, un reportage empreint de poésie et nous révélant la vie et les mœurs du marsupilami. Enfin, en réalité, il s'agit d'un proche cousin de celui qui a choisit de vivre avec Spirou et Fantasio.

En réalité, cet album comporte deux histoires. la première, intitulée le nid des marsupilamis, va permettre, grâce à Seccotine, ( vous vous rappelez, la journaliste un peu casse-pieds ). Cette dernière, en effet, a profité de son voyage en Palombie pour faire un magnifique reportage animalier. Même Spirou et Fantasio vont être d'accord quand à la qualité de la restitution.

C'est vrai qu'on ne peut que tomber sous le charme du marsu et de sa petite famille.

L'autre histoire est une petite aventure de Spirou intitulée La foire aux gangsters. Spirou et Fantasio vont être mêlés à une affaire de kidnapping plus compliquée qu’il ne le parait . Heureusement pour Spirou, il aura une aide inattendue en la personne de ...Gaston . ( Bon d'accord, Spip sera de la partie aussi et son aide sera très précieuse )

Hachette collection nous ressort encore une fois une intégrale sur le personnage imaginé par Franquin, ce bon vieux Gaston, le pire employé qui soit.



Honnêtement, je ne suis en général pas vraiment fan de ce que fait hachette avec ses abonnements et ses prix parfois étranges, mais pour une fois, je me suis laissé tenté car depuis un moment je souhaite acquérir les tomes de Gaston mais la numérotation est un vrai bazar. Et là, je tombe sur ce premier tome, grand format, édité dans l’ordre chronologique et avec un dos toilé. De plus une dizaine de page bonus sont intégrés a la fin du tome.



Ce premier tome est a un prix attractif ( 1,50€ si je ne dis pas de bêtises ) mais très vite les autres tomes seront affichés a 12€ ce qui n’est pas très excessif quand on sait que les tomes basiques se vendent a 11€ dans le commerce. Ici nous aurons de produits de qualité, avec des planches bonus, un format plus grand et plus agréable, et une joli frise en prime. Pour une fois, j’achète !

Personne n'échappe à l'avalanche des gaffes (près de 900 !) provoquée par Gaston, pourtant une petite voix prévient : "Arrêtez ! Il n'y a pas d'album 5..."

Mais trop tard, voici l'album 6 : "Des gaffes et des dégâts".

Gaston y est décidément très en forme.

Il s'est procuré une "boîte du petit chimiste", en vente chez tous les marchands de jouets, normalement inoffensive pour vous comme pour moi. Mais, entre ses mains, elle devient un moyen acide et soporifique d'empêcher la signature de ces fameux contrats que Fantasio désespère de finaliser avec Desmaeker.

Alors pour détendre la rédaction toute entière, Gaston a sorti son "Gaffophone". La musique adoucit les mœurs, décolle le papier peint, désespère les lapins, fait tomber les plafonds mais ne fait pas pleuvoir.

Pour cela, Gaston envoie dans les nuages une fusée de sa conception.

Pendant ce temps, M'oiselle Jeanne se languit d'un amour toujours plus tendre et inassouvi. Elle en devient folle et entend la voix de Gaston même quand il n'est pas là....

Cet album, très réussi, est simplement celui que je préfère.

Franquin y est très inspiré et campe des personnages et des situations irrésistibles. L'humour y est à la fois assez fin et pourtant énôôôôrme.

Au fait, saviez-vous que chez les papous, y a des papous à poux et des papous pas à poux ?.....

Gaston est un gars gonflé !

Il se lance définitivement dans le bricolage et dans l'invention de tous un tas d'objets plus délirants les uns que les autres.

Mais gare aux gaffes !

Monsieur Franquin, vous allez trop loin, vous jouez avec la sécurité du personnel des studios "Dupuis", avec les nerfs de Monsieur de Mesmaeker et avec le coeur, si sensible, de M'oiselle Jeanne !

Dans ce troisième tome, Gaston est chez lui dans les studios et il donne la pleine mesure de son imagination et de sa fantaisie.

Mais soyons juste, l'hiver venant, ni le froid, ni le verglas ne l'empêcheront d'aller "bosser", et pour cela, sans complexe, il a mis, presque, au point le pardessus à chauffage central et le lance-flamme dégivreur (une petite merveille de technique sortie des surplus de l'armée).

Pourtant il faut oser dire que seul le brouillard a vaincu sa pugnacité à se rendre au boulot.

Cependant ce qui rend cet album EXCEPTIONNEL, c'est que Fantasio a fait une gaffe et que, grâce à Gaston, Monsieur de Mesmaeker signe, enfin, des contrats. A un petit détail près, ce ne sont pas, évidemment, ceux escomptés par Fantasio !