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4.04/5 (sur 14 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Inde , 1970
Biographie :

Médecin de profession, Anirban est né et a grandi à Ranchi. Il a exercé à Mumbai, New York City, Atlanta et Rochester.

Il a été professeur adjoint de médecine à l'Université de Rochester, NY, jusqu'à ce qu'il retourne en Inde en 2007.

Il aime l'écriture mais est également passionné par la musique. Il vit maintenant à Kolkata avec son épouse et ses deux enfants.
Il a écrit "Bombay Rains, Bombay Girls" , "Mice in Men" et "The death of Mitali Dotto"

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
– Quel devrait être mon rôle alors ? Pourquoi m’avez-vous embauché au départ ?
– Parce que vous avez été formé aux États-Unis, évidemment ! Vous étiez censé être notre label de qualité, la garantie de notre supériorité. Vous voyez, les chaussures qui sont fabriquées au Bangladesh jusqu’à ce que quelqu’un y ajoute une petite virgule à l’envers, et ça devient des Nike. Du jour au lendemain, ces chaussures sont faites pour les pieds des Occidentaux. Vous êtes cette petite virgule, Neel, cette pomme à moitié croquée que les représentants américains et anglais des agences sanitaires aiment voir chez notre personnel afin qu’ils puissent dire : « Cet hôpital emploie des médecins qui ont été formés en Occident. »
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Nous vivons dans un village planétaire, Neel, où des milliards de voix parlent en même temps, et, dans ce village planétaire, une nouvelle hiérarchie, un nouveau système de castes est en train de se créer. Seulement, cette fois, c’est l’argent qui donne le ton. Le plus riche est celui qui se fait le plus entendre et il devient le néobrahmane de ce nouvel ordre du monde. Si le néobrahmane de quatre-vingt-dix ans, à l’autre bout, a peur de cette bactérie mangeuse de chair, nous devons réfléchir à deux fois avant de proposer un traitement à un patient de vingt-quatre ans. Ce sont les nouvelles règles de notre village planétaire.
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Les fautes des hommes ne restent pas enfermées dans le cœur de ceux qui les ont commises. Elles se déplacent comme les vagues sur l’eau, pendant des générations, jusqu’à ce que quelqu’un obtienne vengeance ou trouve le pardon. Ainsi, vous et moi payons pour les fautes de nos pères.
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« Il est 4 heures du matin et, dans le silence qui m'entoure, je n'entends que le bruit de mes pensées. Dehors, le ciel fourmille d'étoiles... Il en est si constellé qu'on dirait un nuage de poussière. Il y a tant de beauté dans le monde que je me demande comment nous trouvons le temps de canaliser autant de haine en nous. J'espère qu'un jour tu éprouveras la même chose devant ces cieux que je contemple à présent, et que mes ancêtres ont contemplé depuis la nuit des temps, et qu'en songeant à moi tu découvriras, émerveillé, que dans toute cette beauté le temps s'arrête pour nous tous et nous rend immortels sur les lèvres de ceux que nous laissons derrière nous. »
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Neel s’arrêta devant la chambre de Mitali. La jeune femme était dans la même position que lors de sa dernière visite – prostrée et immobile. Les seuls bruits que l’on distinguait étaient les soupirs du respirateur et les bips du moniteur cardiaque. Il n’y avait ni photos, ni cartes, ni fleurs dans la pièce… Il l’observa pendant de longues minutes, des questions qu’il savait sans réponse lui traversaient l’esprit. Comment un être aussi jeune, aussi beau avait pu se retrouver dans une telle solitude au cœur de la ville ?
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La vie d'un homme a-t-elle vraiment mois de valeur qu'un concept ? Le doute te hante pendant des jours et des jours, il te réveille la nuit, et inflige à ton être tout entier une douleur intolérable qui n'a ni début ni fin.
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« Neel regarda la fragile silhouette allongée sur le lit au milieu d'une forêt de tubes et de câbles. Grâce au respirateur, la poitrine de la patiente se soulevait et s'abaissait comme les soufflets d'un accordéon. Le moniteur bipait régulièrement et, sur le tracé de l'électrocardiogramme, les petites déflexions se formaient et s'effaçaient avec une périodicité infaillible. (…) Mais ses yeux, ces yeux qui fixaient le mur nu, étaient sans expression et aveugles, et, quand Neel braqua une lumière sur eux, leurs pupilles ne se rétricirent pas. »
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« Comme le maître marionnettiste contrôle chaque secousse et chaque saccade de sa marionnette, l'anesthésiste contrôle la respiration du patient, son pouls, sa douleur et sa conscience pendant toute la durée de l'anesthésie. Pour un patient, cet état de dépendance est l'illustration même de l'expression « mettre sa vie entre les mains de quelqu'un », et, pour le médecin, la mort au cours de l'intervention un cauchemar médico-légal. »
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