Vous ne savez que choisir dans tout ces coups de coeur ? Ne vous en faites pas ! Chaque semaine vos libraires vous proposent ici les 3 livres indispensables « la crème de la lecture fouettée acidulée piquantée » en format poche ou grand format !
La paix avec les morts de Rithy Panh et Christophe Bataille aux éditions Grasset
https://www.lagriffenoire.com/1031576-romans-historiques-la-paix-avec-les-morts.html
le Foyer des mères heureuses de Amulya Malladi et Josette Chicheportiche aux éditions Mercure de France
https://www.lagriffenoire.com/106838-divers-litterature-le-foyer-des-meres-heureuses.html
Les fureurs invisibles du coeur de John Boyne aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/1029071-divers-litterature-les-fureurs-invisibles-du-coeur.html
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@Gérard Collard & @Jean-Edgar Casel
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Une femme n’est rien dans ce pays. Alors une femme pauvre, une femme comme toi ou moi… Elle est moins que rien. Un chien dans un bidonville a plus de droits.
"Toutes mes amies sont mariées et toutes ont dû donner une dot. Pourquoi dois-tu lancer une croisade juste maintenant ? Quand tu épouseras une femme, libre à toi de ne pas exiger de dot, mais moi je tiens à me marier. Tout de suite." Elle a pleurniché longtemps et j'ai fini par céder.
J'ai vendu la maison de nos parents, j'ai ajouté mes économies à l'argent obtenu de cette vente et j'ai marié Komal.
Le fils était l'héritier,
celui qui était censé prendre soin de ses vieux parents,
tandis que la fille était la propriété de quelqu'un d'autre
dont en se débarrassait à la première occasion sur les épaules d'un mari ou des beaux-parents.
P 132
Prakash, a-t-elle déclaré en me regardant dans les yeux.
N'aurais-tu pas été plus heureux avec un paillasson entièrement sous ton charme
qu'avec moi ?
P 98
Priya avait toujours cru que les couples qui s’entendaient bien étaient d’accord sur tout, mais elle découvrit que leur secret, c’était d’avoir appris à se respecter même quand leurs opinions divergeaient. L’important n’était pas de prouver qu’on avait raison, mais de savoir faire la paix. Il fallait croire en l’autre et croire suffisamment en la relation pour pouvoir se disputer, puis se raccommoder, panser les blessures, relativiser et finir par en rire.
Cependant, si il y avait en elle quelque chose qu'il n'y avait pas auparavant.
C'était ses yeux, le souvenir me revenait.
Maintenant, ses yeux brillaient.
Comme si Anju avait découvert son but dans la vie et sa signification.
P 101
Je l'ai installé dans le fauteuil roulant, essuyant mes larmes
car je ne voulais pas qu'il me voie pleurer.
Il s'est efforcé de respirer, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois puis il a renoncé à lutter.
J'ai tenu dans la mienne sa main devenue molle sans regarder son visage.
je ne parvenais pas distinguer les collines onduleuses, ni les arbres, ni le jardin qui resplendissait dans la beauté de l'aube.
Ce moment était éblouissant. Ce moment unique, inéluctable.
Je suis resté un long moment tenant la main de mon fils.
J'ai souri à travers mon chagrin.
Il avait envie d'une bouffée d'air pur ai-je dit.
P 232
Je ne pouvais lui pardonner son comportement et d'ailleurs cela ne semblait plus s'imposer. Peu importait qu'il éprouve des regrets ou non, c'était le passé et nous avions avancé tous les deux. Moi, en tous les cas, car en dehors du choc de l'avoir revu, je ne ressentais rien. Une certaine confusion s'était emparée de mon esprit, mais l'amertume s'était envolée. Le temps rend excuses et absolution inutiles. Il ne guérit pas vraiment, il éloigne simplement les mauvais souvenirs, si bien que le cerveau ne peut plus éprouver à nouveau la douleur envolée.
La femme était toujours à censurer.
Dans tous les cas!
Si elle était violée, c'était sa faute.
Si elle était battue, c'était sa faute.
Si son mari la trompait, c'était sa faute.
P 168
Je m'en suis aperçue pour la première fois en inspirant et en sentant mes poumons comme écorchés en dedans par des ongles, comme si quelqu’un avait lancé de la poudre de chili rouge dans mes narines. J’ai inhalé une deuxième fois et c'était pareil. J’ai agrippé ma gorge et fermé les yeux qui me brûler et à larmoyer. Il y a quelque chose qui cloche, a hurlé sauvagement mon esprit pendant que d'autres gens tentaient comme moi de s'expliquer l'air contaminé que nous respirions.