Citations de Anna McPartlin (204)
- Ma mère m'a demandé si je voulais qu'on le [mon père] retrouve.
- Et ?
- J'ai dit non.
- Je peux comprendre.
- Elle dit qu'il était sympa mais qu'elle ne l'a pas vraiment connu. Trois semaines, ce n'est rien. Aussi bien, c'est un serial killer.
- Ou pire, un expert-comptable.
A l'adolescence, elle s'était acheté un bouddha en terre cuite rouge dans une boutique de charité, et quand sa mère lui avait demandé pourquoi, elle avait répondu qu'elle aimait mieux regarder un gros dieu rigolard qu'un maigrichon en train de mourir.
Survivre, ce n'est pas vivre.
Maisie détestait les ronds-points. Elle ne savait jamais sur quelle file se mettre pour éviter les collisions, les coups de klaxon intempestifs et/ ou les gestes obscènes, si bien qu'elle tournait encore et encore jusqu'à ce qu'il n'y ait plus une seule voiture en vue, puis sortait à toute allure en coupant les voies et en priant pour qu'il n'y ait pas de policiers dans les parages.
Elle entra dans la salle de bains et claqua la porte.
Puis elle la rouvrit, reparut sur le palier et hurla à pleins poumons :
" Je n'ai pas abandonné Jack Hayes. Je n'abandonnerai jamais, tu m'entends ? "
Elle rentra dans la salle de bains, referma la porte et pleura jusqu'au bout de ses larmes.
Je n'étais pas comme ces proches de victimes que l'on voit parfois dans la presse, assoiffés de justice...
Je n'éprouvais pas le besoin de me venger en faisant le malheur d'un autre. Il était plus simple de me convaincre que c'était la faute à pas de chance, un terrible accident.
Dans l'Irlande des années 1970, il n'était pas habituel qu'un homme soit présent [ en salle d'accouchement]. Cela ne se faisait pas, voilà tout. Les femmes avaient les bébés et les hommes attendaient au pub avec leurs amis, une pinte ou deux et des cigares prêts à servir.
" Je ne veux pas passer l'éternité à attendre une fille qui ne viendra jamais.
- Oh, je finirai par arriver, si tu as raison et que j'ai tort.
- Ça ne marche pas comme ça.
- Mais qu'est-ce que tu en sais , bordel ?
- Il faut être croyant pour entrer au paradis.
- Ah oui, c'est vrai, saint Pierre à la porte.
- Exactement.
- Tu m'as déjà vue me faire jeter par un videur ?"
Personne ne devrait jamais avoir l'impression d'être un citoyen de seconde zone en raison de son sexe ou de son orientation sexuelle. Nous n'avons rien à craindre des homosexuels. C'est eux qui ont tout à craindre de la façon dont la société les traite et les considère. C'est de là que provient leur souffrance. C'et pour ça que leur vie est un enfer.
Vous aussi, vous êtes du genre à respecter les règles ?
- Parfois, répondit Rabbit avec un sourire...Et d'autres fois, il faut les inventer en chemin.
Maisie le cherchait de pièce en pièce en criant : " Jeremy, où es-tu? Jeremy, sors de ton trou ! "
...
- Tu sais bien où j'étais, Ma'sie.
- Ah bon, où ça ?
- Du côté du bonheur.
...
Quand elle repensait à leur enfance, Maisie voyait Valérie en train de rire et Jeremy blotti du côté du bonheur.
Alors j’en aurai terminé, mais, avec l’aide de ma famille souvent chaotique, parfois exaspérante et toujours très aimante, je sais que ma fille grandira, rira, aimera et continuera à vivre.
Il s'avéra qu'il était très difficile de ne pas jurer quand on était une femme célibataire avec deux enfants et une mère atteinte de démence sénile, un travail à temps partiel dans un cabinet dentaire en semaine et des ménages dans une usine le Week-end.
J'ai quarante piges, je vis dans un bus et je couche avec des femmes qui ont la moitié de mon âge. Le seul engagement à long terme que j'ai eu dans ma vie, c'est vingt-cinq ans d'abonnement au magazine Rolling Stones.
il l'emmena dans le jardin où ils déambulèrent lentement, bras dessus bras dessous. Un léger crachin leur tombait dessus - jack ne s'en aperçut pas tout de suite, tandis que Mabel trouvait ça agréable.
" On n'est pas en Irlande s'il ne pleut pas, dit-elle.
« Elle n’était pas en colère, ni même si frustrée que ça. Elle n’éprouvait ni peur ni appréhension. Elle n’était pas amère ni rancunière. Elle était simplement triste de devoir quitter les gens qu’elle aimait le plus au monde, surtout sa fille. Elle s’était longtemps battue, mais elle savait bien qu’elle ne pouvait pas continuer. C’était dur de devoir dire adieu à la vie, avec ses hauts et ses bas, et à tout ce qui la rendait belle. »
Après la mort viens le jour
Après la mort vient la vie
Même dans les moments les plus sombre , regarde autour de toi,car tu n'es jamais réellement seule.
Tu es aimée
Quoi qu'il arrive, je vais vivre comme si je n'étais pas mourante, parce qu'aujourd'hui je ne le suis pas. Aujourd'hui, je suis là, et la maison a besoin d'un coup d'aspirateur, le linge a besoin d'être trié et ma petite fille a besoin que je surveille ses devoirs. Aujourd'hui je suis en vie, présente, et en ce moment c'est mon boulot d'emplir son monde d'amour, de bonheur et de sécurité.
Il se demanda pourquoi il n’avait jamais demandé à sa sœur comment elle avait rencontré le père de sa fille. Mais c’est pas vrai, qu’est-ce que j’ai dans le crâne, à la fin ?
« Bon, c’est plutôt romantique, non ?
– Il ne l’a même pas attrapé.
– Mais il a essayé.
– Faut croire. Ma mère m’a demandé si je voulais qu’elle le retrouve.
– Et ?
– J’ai dit non.
– Je peux comprendre.
– Elle dit qu’il était sympa mais qu’elle ne l’a pas vraiment connu. Trois semaines, ce n’est rien. Aussi bien, c’est un serial killer.
– Ou pire, un expert-comptable. »