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4.21/5 (sur 80 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Anna-Victoria Val est une autrice adepte de la romance naviguant entre l'imaginaire, le contemporain et l'historique.



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Bibliographie de Anna-Victoria Val   (10)Voir plus

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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
- Quel âge as-tu ? je demande doucement.
- Dix-neuf ans. Et toi ? Vous... Toi... Eh merde ! PARDON !
Je suis partagée entre l'envie de rire et le choc profond qu'il ait pu pousser un juron devant moi. Je n'ai pas envie qu'il me vouvoie, après tout nous ne sommes pas si éloignés en âge.
- Nous allons rester sur le « tu », si tu le veux bien. J'ai dix-huit ans.
Il hoche la tête avec un sourire niais. Je réprime difficilement un petit gloussement. Son attitude est si différente de celle de mes sujets et de mon entourage. Je me passe volontiers du filtre qu'impose le protocole.
- Comment t'appelles-tu ?
- Noah !
[...]
- Pour ma part, je reprends, je m'appelle Elyna Olga Brynhild Thorstyrka.
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Nook m'emboîte le pas, espérant sans doute que je descende aux cuisines réclamer au Chef quelques morceaux de viande. Ce chat est un intéressé, rien de plus. Tout comme son maître.
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Ne m'abandonne pas. Mon soleil est déjà noir et l'horizon ne trouve plus de lumière. J'ai besoin que tu ravives mes espoirs.
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Je me penche en avant, fais une tresse plaquée qui part de ma nuque jusqu’au sommet du crâne où j’attache mes cheveux en un chignon flou. Avant, ils étaient d’un blond sage. Mais, depuis que je vis avec ma coloriste de tante, ils sont lavande-pastel. Me colorer les cheveux a été une véritable bouffée d’oxygène après mon deuil. Durant des mois, je n’ai porté que du noir en pleurant mes parents. Puis, un jour, j’en ai eu marre du noir. J’en ai eu marre d’être transparente. Et j’en ai eu marre de pleurer. Alors, je suis passée au lavande pour remettre de la couleur dans ma vie. Et j’ai tout organisé en petites cases à mon entrée au lycée. Pour être forte. Pour ne plus m’effondrer partout dans ma vie. Désormais, si je m’effondre dans une case, ça ne débordera pas dans l’autre. Et pour évacuer le trop-plein d’émotions, toutes ces choses que j’ai du mal à gérer, je cours. Comme je le faisais avec mes parents.
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– Et si tu allais chercher de la fausse neige ? propose mon frère.
– Ah non ! C'est trop galère à nettoyer et en plus ça devient marron bizarre.
– Il faudrait que le magasin soit plus festif...
– On est un magasin de farces, attrapes et cadeaux farfelus. C'est compliqué de faire plus festif.
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J'ai un nœud à l'estomac depuis mon départ de New York. Pourtant Nolan, mon frère, m'a conforté dans mon choix de tout quitter pour vivre à Thorstyrka. Il m'a dit : « ton avenir est là-bas ». Et je sais qu'il a raison. Je ne supporte plus de voir la princesse seulement pendant ses doléances d'été à l'ambassade de New York. Et jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas eu le temps de visiter son royaume.
L'amour à distance, c'est un poids énorme au quotidien. Il y a eu de nombreux soirs où j'aurais aimé pouvoir simplement rentrer dans mon appartement et raconter ma journée à Elyna. Mais non, pour la contacter je devais prendre rendez-vous et passer par cinq interlocuteurs avant de pouvoir la joindre sur la ligne fixe du palais car, à Thorstyrka, il n'y a pas de réseau pour les mobiles. Ni Internet.
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Je ne crains rien ni personne. Et je n’ai pas l’intention d’être une victime seulement parce qu’il y a une stupide règle, ou tradition, qui veut que les nerds soient les têtes de Turcs des sportifs depuis que Jake a pris leur tête. Je ne sais pas ce que c’est son problème avec nous, mais je n’ai pas peur d’eux. Je suis fière de celle que je suis en dehors de la chasse. J’assume d’être passionnée par des sujets qui ennuient les gens. Je n’ai pas peur pas de dire que je préfère réviser devant des animés japonais plutôt qu’aller à une soirée. Et, surtout, je ne redoute pas de remettre Jake à sa place. D’autant plus que certains profs, à l’image de monsieur Stile, se bornent à croire que c’est aux nerds de se remettre en question et à ouvrir le dialogue avec les sportifs.
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C'est la même chose depuis des semaines. L'Armée Verte. Les manifestations. Cette France en proie à la violence et dans laquelle je suis plongée. Je poise la main sur mon ventre. Je veux le meilleur pour mon fils. Je veux lui offrir une belle vie. [...]
Je frisson non plus de froid mais de peur. À chaque minute qui passe, la crainte grandit.
Je quitte la galerie à dix-neuf heures. Dans le silence et l'écho de mes pas. Il n'y a plus de vigile. Il n'y a plus personne pour fermer la galerie. La lumière de mon téléphone guide mes pas. Et dehors, il n'y a que moi et la neige. Cette neige que j'ai juré ne jamais voir tomber un 15 novembre. Cette neige qui me hurle maintenant à quel point nous sommes dans la merde. Cette neige qui m'évoque ma soeur et son combat.
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— Tu t’es encore disputée avec ce garçon ? Mais bon sang, Carter, tu cherches les ennuis ? Je me laisse tomber dans l’un des fauteuils en cuir, mon ongle gratte la matière. Ce raisonnement a le don de m’agacer. C’est exactement le même que celui des profs.
— Je ne cherche pas les ennuis, je me contente de défendre des victimes et de me défendre!
— Les victimes n’ont pas besoin de toi, il y a des profs ! tempête ma tante.
— Je tâche juste de ne pas me laisser faire et de faire le job des profs qui ne se bougent pas !
— Tu as le caractère de ton père ! Je sais. C’est la phrase qui clôt toujours nos minuscules engueulades.
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Mon cœur me pousse si fort à accepter que j’en oublie ce que je m’étais promis. Je vais vivre mon histoire avec ce garçon. Puis… Au moment venu… Je disparaîtrai. Mais en attendant, je veux connaître le bonheur. Je veux sentir mon corps se libérer du venin. Je veux vivre jusqu’à mon sacrifice. Ne plus être cette demi-vivante qui redoute l’amour. Et si la perspective de m’attacher et de ressentir un vide dans mon âme pour le restant de mon existence dans l’autre monde peut être terrifiante, elle ne l’est pas autant qu’une année à fuir un amour aussi évident.
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