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3.58/5 (sur 140 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Anciens élèves de l'Ecole normale supérieure, Anne Boquel et Etienne Kern, sont agrégés de lettres, et enseignent respectivement à l'université Paris IV et à l'université Paris X (Nanterre). Très jeunes (ils ont vingt-cinq ans), ces deux passionnés de littérature ont un talent rare pour en raconter les coulisses. Les recherches d'Anne Boquel portent sur la poésie napoléonienne, de 1815 à 1848. Celles d'Etienne Kern, sur Henri de Latouche, homme de lettres du début du XIXe siècle. Très jeunes, 25 ans, mariés à la ville, ils allient à leur passion pour la grande littérature un talent signalé pour nous faire rire des petitesses des écrivains.

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C'est au tour d'Anne Boquel de vous présenter son roman " L'Enfant de la rage ", l'histoire d'un adolescent, blessé dans une descente de CRS sur la ZAD où il militait. La déflagration sur la famille et les activistes racontée avec virtuosité. En savoir plus sur son roman : https://www.lisez.com/livre-grand-format/lenfant-de-la-rage-rentree-litteraire-janvier-2024/9782221274231


Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
L'amitié n'est pas qu'une affaire d'alter ego. Elle est possible malgré la différence. Mieux, elle se nourrit de la différence.
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On devait passer une bonne partie de la nuit à danser, avant de dormir sur place, les matelas de camping et les duvets avaient été déposés dans un coin. Dans quelques heures, de nouveaux couples se formeraient, allongés dans les herbes hautes, et la cérémonie mystérieuse des corps, une nouvelle fois s’accomplirait. (page 203)
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Cécile était belle, de cette beauté de statue à laquelle l’âge donne une patine sans la détruire. Les traits étaient réguliers, la physionomie agréable, un peu rigide, avec les yeux très clairs, le menton dessiné et le front haut. Lucie ne lui ressemblait pas. (pages 21-22)
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Lucie en était venue à compter ces face-à-face avec Thierry, devenus les temps forts de sa vie. Elle ne l’approchait plus qu’avec une crainte respectueuse, tout entière faite de ferveur et de soumission. (page 126)
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Enfin, elle avait osé. Elle avait exécuté docilement, dans une sorte de semi-brouillard, tous les gestes qu’on attendait d’elle, poussée par une force qui la dépassait. Cette violence intime, qu’elle sentait toujours en elle, et qui la poussait à plier sous la volonté de Thierry, avait fini par la vaincre. (page 150)
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La tendresse qu’elle avait pour lui se réveilla de nouveau. Il lui faisait cet effet chaque fois qu’elle le voyait, sans qu’elle pût l’expliquer autrement d’une façon assez piteuse : son corps robuste lui rappelait l’apparence rassurante de son père lorsque, petite, elle venait se blottir dans ses bras après s’être fait mal. Il y avait encore ce regard insistant, un peu lourd, mais toujours bienveillant, qu’il posait sur elle, lorsque par hasard ils étaient seuls. Alors, certes, elle avait peur, un peu. Mais cette peur était délicieuse. (page 71)
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Le raffinement, la complexité, l’affectation de tous ceux qu’elle fréquentait, ou simplement leur ambition personnelle et la crainte de paraître inférieurs à ce qu’ils étaient, les poussaient à une pratique quasi-systématique de l’ironie. (page 37)
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La vérité, il fallait dire la vérité ! Mais la vérité se dit-elle aussitôt avec amertume, était si lente à triompher… (page 283)
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Tu te demandes peut-être pourquoi je me suis mis en colère tout à l’heure. Ma colère, petite sœur, est toujours le reflet de la volonté divine. Véronique sert fidèlement les projets de la Fraternité, mais elle a contrevenu à une règle essentielle, qui consiste à obéir en tous points, et quelles que soient les circonstances, aux règles prescrites.
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Jamais le rationalisme triomphant de [ses parents] ne s'était démenti. Farouchement hostiles à toute forme de religiosité, ils avaient leur vie durant pratiqué un athéisme militant, tout en veillant à ce que leur fille reçoive une culture religieuse solide. Lucie avait donc appris, à côté des mythes grecs, à se familiariser avec les histoires de la Bible, et même, plus tard, avec celles des saints. Le hasard avait voulu que sa carrière la mène à travailler dans un musée d'art religieux, mais les choses de la foi ne l'avaient guère préoccupée jusqu'à présent, en tout cas, pas d'une façon personnelle. Il lui était difficile d'y voir plus qu'un substrat culturel.
(p. 26)
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