Anne-Caroline Pandolfo

une biographie sous forme de BD de Karen Blixen vraiment très sympa: elle est fidèle à la réalité et rend bien les personnalités opposées des parents de l'auteure, son lien proche avec son père (je constate que souvent les femmes célèbres du 20e et avant on eu ce regard positif de leur père sur elles), sa découverte de l'Afrique comme terre sauvage, libre, et sa carrière d'écrivaine. De plus, la BD en présentant les "fées" qui se penchent sur le berceau de l'enfant montrent de façon fantastique son destin: le diable sera présent dans les malheurs qui attendent Karen, mais il y aura aussi une cigogne, un chef africain, Sheherazade, Nietzsche, un lion et Shakespeare, rien de moins pour une future raconteuse d'histoire, "lionne" blanche...

Je n'avais jamais lu le récit d'Albertine Sarrazin, et j'ai emprunté cette bande dessinée plus pour le boulot que pour le plaisir de lire une adaptation littéraire. Et quelle choc ! le texte est superbe, d'un réalisme et d'une poésie terriblement modernes et bouleversants, le travail de la dessinatrice (en particulier sur les contrastes clair/sombre) illumine ce texte d'une très grande force.

Je conseille vivement ce récit, niveau lycée uniquement.

Il est difficile de faire la critique de l'adaptation en bande dessinée en tant que telle sans avoir lu le roman, je ne saurai donc pas donner mon avis sur le travail réalisé sur le texte par Anne-Caroline Pandolfo. Les dessins de Terkel Risbjerg, par contre, correspondent parfaitement à l'ambiance noire, nostalgique d'une enfance rêvée qu'Anne n'a pas eu. Les contours du corps de Anne sont vaguement dessinés et l'on n'a pas besoin de plus ; on la voit, sa féminité, on les voit, ses courbes qui attirent le regard des hommes. Même chose au niveau des dialogues ; Anne n'est pas très bavarde, se livre peu, et pourtant on sent très bien à qui on a affaire.



L'Astragale fait partie de ces bande dessinées épurées, tant au niveau du texte que du dessin. Très réussie car il ne faut parfois que peu pour saisir toute l'importance d'un acte, d'une manière de vivre.
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Je n'ai été que moyennement emballé par cette bande dessinée. Je n'ai pas lu le roman duquel il est tiré et je dois avouer que ça ne m'en a pas donné spécialement envie.

Une quête initiatique ainsi qu'une variation moderne du récit d'un des plus célèbres Chevaliers de la Table Ronde.
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Les premières images de cette bande dessinée ne m'emballaient pas, mais après quelques pages, j'ai été emporté par la poésie qui se dégageait de ce récit. Nous suivons donc un jeune garçon qui veut devenir chevalier. Il ne sait pas qui il est, ni comment tourne le monde. Il a le coeur pur. Il va découvrir des contrées, des gens bien étranges. Voilà donc l'histoire d'un des chevaliers du roi Arthur réinterprétée de façon bien étonnante, voici un récit fantastique mené avec beaucoup de talent.

Librement inspirée de ce roman médiéval inachevé, cette bande dessinée redonne vie et couleurs au plus original des chevaliers de la Table ronde.
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Cet album aborde avec drôlerie des questionnements épineux liés au regard que les autres posent sur nous et à l’estime de soi.
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Ce Perceval mérite un coup d'oeil curieux, le charme intemporel de sa légende opère encore aujourd'hui et il pourrait aisément trouver sa place dans une bédéthèque au côté du Beowulf de Rubin et Santiago.
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Ce Perceval est une belle lecture que je vous recommande et qui vous donnera envie de vous replonger dans la Geste d'Arthur, que ce soit en livres ou en films.
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Ne possédant pas l’inventivité d’un Morgane, Perceval permet toutefois de découvrir – fort plaisamment - un personnage emblématique mais finalement peu connu.
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Le lecteur reste en revanche un peu sur sa faim après le « climax » de la rencontre avec le mystérieux Roi Pêcheur.
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(MP976) OUI pour le Prix, aussi bien Collège que Lycée.

Biographie adaptée de la vie de l’auteure de « La ferme africaine », servie par de très belles aquarelles : style graphique bien adapté à la forme du carnet de voyage que prend le récit. Sa naissance et son berceau entouré par d’étranges fées, son enfance marquée par la relation fusionnelle avec son père (fille chérie et préférée dans la fratrie), son premier choc quand celui-ci décède, ses études et son mariage avec le baron Blixen, sa longue épopée kenyane et son coup de cœur pour l’Afrique, l’écriture de ses deux livres phares, le retour au Danemark à la fin de sa vie…Un beau portrait de femme, forte, libre, indépendante, moderne pour son temps, qui a brisé le carcan de la religion et l’éducation étriquée de sa mère, en choisissant d’étudier les Beaux-Arts et de partir, plutôt que se soumettre au destin tout tracé qui l’attendait.

(IK971) Une biographie librement inspirée de la vie de Karen Blixen, à mi-chemin entre le conte et le récit de voyage... L'occasion de revoir les classiques la ferme africaine et autres oeuvres de cette auteure que l'on découvre au fil de la lecture. J'ai aimé ce mélange des genres et ce portrait peu commun d'une femme d'une modernité exceptionnelle pour l'époque, éprise de liberté mais consciente des carcans de son temps. Les auteurs ont bien rendu graphiquement ce paradoxe. J'ai beaucoup aimé. Oui pour le Prix Lycée.

Karen Christentze Dinese naît en 1885 dans la campagne danoise au sein d’une famille bourgeoise et religieuse. Seconde de sa fratrie, elle est la fille chérie de son père Wilhelm Dinesen, écrivain et officier fantasque et amoureux des grands espaces d’Amérique, qui régulièrement part rejoindre les indiens.



C’est alors sa mère, la très prude et luthérienne Ingeborg Westenholz, qui l’élève. Karen reçoit l’instruction réduite prévue pour les filles de la bourgeoisie du 19è siècle qui est censée faire d’elle une bonne épouse, ce qu’elle déplore !



Lorsqu’elle a dix ans, première blessure : son père, atteint de syphilis, met fin à ses jours. Dès qu’elle sera en âge de partir, elle quittera le foyer familial pour faire des études d’art à Paris.



Riche, elle épouse en 1913 le baron Blixen et part pour l’Afrique…



Je ne connaissais rien de la vie de cette romancière danoise connue notamment pour ses romans La ferme africaine et Le festin de Babette, tous deux portés à l’écran mais que je n’ai jamais vu.



C’est donc d’un œil neuf que j’ai lu cette biographie graphique que j’ai trouvé bien construite, si l’on excepte les premières pages étranges qui j’avoue m’ont décontenancé mais qui n’étonneront peut-être pas les lecteurs de Karen Blixen.



Tout au long de l’album, Anne-Caroline Pandolfo & Terkel Risbjerg vont se mettre dans les pas de Karen Blixen et nous faire assister à tous les évènements importants qui ont jalonné la vie de la romancière danoise de sa naissance à son décès, en faisant la part belle bien sûr à son épopée kenyane qui durera 17 ans.



C’est une personnalité hors norme qu’on nous livre ici, une femme libre, une femme forte qui restera debout et digne malgré les drames et la maladie qui ont marqué son enfance et sa vie de femme.



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Joli trait

Reçu dans le cadre de la masse critique, cet album raconte uniquement par l'image la rencontre d'une pieuvre et d'une araignée qui rivalisent d'inventivité pour dessiner divers personnages (la pieuvre avec de l'encre et l'araignée son fil). Au fur et à mesure les dessins se font de plus en plus complexes jusqu'à la fin où... Les illustrations sont, quant à elles, sobres et centrées sur les oeuvres des deux personnages principaux. C'est une bien jolie histoire, sans texte, sur la représentation, la création et l'amitié. Peut-être un peu courte à mon goût mais agréable à suivre.

Cette BD de chat, je l’ai remarqué plusieurs fois dans les masses critiques de Babelio sans succès pour le recevoir. Quand en plus l’éditeur Sarbacane, nous l’a proposé pour un partenariat VendrediLecture, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. Alors je l’ai lu.



Grand Léon n’a pas beaucoup d’ami, hormis Gaspard et un chat qui s’est lié d’affection pour lui et qui va et vient à sa guise. Une nuit Léon se réveille, et là ou le soir dormais son compagnon félin, se trouve une belle jeune fille. D’où vient-elle, comment est-elle arrivée là, mystère…



C’est une histoire de chat, mais une histoire plutôt sombre avec un dessin très noir et une histoire majoritairement assez triste. Heureusement que le chat est mignon pour passer au dessus ! D’autant que le dessin tient une grande place, comme dans toute BD me direz vous… oui mais non parce que là en plus il y a plusieurs passages où le dessin n’est pas accompagné d’un texte et globalement les dialogues sont assez laconiques et le dessin parle beaucoup à la place des personnages. Mais ce manque de texte provoque aussi des incompréhensions, je suppose que le pianiste est le frère mais je n’en suis pas sure du tout…



L’objet est très beau avec un papier très épais et de très bonne qualité. Quand je tournais les pages, je vérifiais régulièrement que j’étais bien à la bonne page et que j’en avais pas deux collées l’une à l’autre. Profitez de la belle couverture, le rouge du titre est le seul présent dans le livre (et moi j’aime pô le noir et blanc…) !



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Je crois qu’il est nécessaire que je le relise, en observant plus le dessin et le peu de texte pour mieux comprendre la fin, car je l’ai vraiment refermé avec un air dubitatif.
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« Mine, une vie de chat », le premier album du duo Risbjerg – Pandolfo déploie, malgré quelques faiblesses scénaristiques, un romantisme optimiste de bon aloi.
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On se laisse facilement intriguer par ce conte un brin sombre, aux personnages finement imaginés.
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