Anne-Caroline Pandolfo

Très belle évocation de la vie de Karen Blixen. J'ai vraiment beaucoup aimé l'angle choisi : celui des fées qui se sont penchées sur son berceau à sa naissance. J'ai trouvé beaucoup de poésie dans ce roman graphique. Il s'ajoute à ma collection d'ouvrages sur cette auteure

J’étais partie moi aussi pour faire une petite virée à Copenhague…

J’ai donc ouvert cette bande dessinée avec des étoiles dans les neurones …

Je me suis bien retrouvée à Copenhague au milieu de la relève de la garde …

Et tout s’est arrêté !

Copenhague désert …

Plus de vélo dans les rues …

Plus personne dans les bars …

Que se passait il ?

Et bien sûr je ne comprenais rien aux actualités danoises avec mon niveau d’anglais qui est ce qu’il est !

Au travers de ce bel album bien fourni je me suis baladée dans la ville avec un vrai plaisir passant par des endroits fort connus.

Entre autres la balade dans Tivoli avec ses manèges de toutes les époques est très réussie.

Le scénario est plaisant, les dessins très expressifs et montrent une joie de vivre communicative.

Alors je vous conseille une petite virée dans cette belle ville … il ne sera pas nécessaire de prendre l’avion pour l’apprécier !

Bon voyage

Si une libraire ne me l'avait pas présentée, je ne suis pas sûre que je serais allée vers " Copenhague". J'aurais eu tort car j'ai beaucoup aimé ce one shot !



Nous suivons Nana, une mère à bout de nerfs qui laisse son ado à Paris pour se faire un séjour au Danemark. Mais une fois sur place, c'est le drame. Quelqu'un a zigouillé la petite sirène et le pays est à l'arrêt. Elle se retrouve bloquée et commence sérieusement à culpabiliser d'avoir laisser seule sa fille. Entre alors en scène Thyge, un présentateur radio excentrique qui va la prendre sous son aile. Ensemble, ils se mettent en tête de mener l'enquête.



Le duo formé par Nana et Thyge est vraiment irrésistible ! L'alchimie qui s'installe progressivement entre eux est à la fois drôle et tendre. Les dessins sont très réussis et accentuent l'humour et le côté farfelu de l'histoire. Ça court, ça pédale, ça s'agite dans tous les sens. L'enquête est bordélique et joyeuses, on ne s'ennuie pas un seul instant !

Coup de cœur

Le dessin et ses mouvements , les personnages, le parler du danois, la joie qui se dégage

C'est loufoque, pas à prendre de façon terre à terre et ne vous attendez pas à une enquête.

D'où sort la sirène on s'en fiche. C'est l'aventure qui compte et le moment joyeux, ravie des couleurs et de l'humour, que j'ai passé à le lire.

Qui était-il avant de devenir Perceval ? C'est ce que Pandolfo et Risbjerg nous proposent de découvrir ici.



J'ai aimé l'histoire, sinuant entre aventure, chevalerie et poésie, servie par un scénario et un découpage intéressant. En revanche, je n'ai pas du tout aimé les dessins... J'ai trouvé les traits épais, peu expressifs et pas suffisamment poétiques comparé au récit et aux thèmes (chevalerie, famille, foi, magie...). L'ensemble manque donc cruellement d'harmonie à mon goût :(

Le héros de cette bande dessinée se prénomme "Thyge" ce qui signifie "L'homme qui bondit"... Et c'est vrai qu'il est d'un dynamisme exemplaire, notre ami danois, lui qui entre de manière si bonhomme et si spontanée dans la vie de notre parisienne en voyage d'abandon de fille dans la ville de la petite sirène...

Tout de suite, on est coincé entre dystopie, rêve et actualité. Quoi, la petite sirène, la vraie, est morte? La vie à Copenhague ne peut plus continuer !

Le scénario est bien fichu car avec une telle idée de départ, construire quelque chose de cohérent mais avec un grain de folie ne semblait pas si facile.

Le dessin est particulier, personnel et j'ai trouvé qu'il était très en rapport avec l'histoire : tendu, artistique, bref beau.

Une bande dessinée originale qui n'imite rien ni personne.

Club N°56 : BD non sélectionnée

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La dernière de Risbjerg et Pandolfo, chouette !!



On est emporté dès le début dans une balade un peu loufoque à Copenhague, pays de la petite sirène en émoi autour d'une étrange découverte...



Ce conte de fée décalé, tout en poésie et en humour, est à l'image de leurs précédentes BD.



C'est léger, c'est beau, c'est doux, un peu comme les films d'Abel et Gordon.



Marine

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Un graphisme peu avenant, des aventures pas particulièrement trépidantes, un humour qui ne fait pas vraiment rire.



La situation initiale est plutôt originale, avec un élément culturel du Danemark qui aurait pu amener une histoire prenante, mais un whodunit mal écrit et peu trépidant nous laisse au final sur une faim que le dessin ne rattrape pas.



Ça sonne creux...



Greg

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De l'humour, de la fantaisie, de la légèreté.



Laurent

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L'intrigue m'a interpellée et je n'ai donc pas hésité à demander ce titre sur la plateforme NetGalley. Je remercie les éditions Dargaud pour leur confiance.



Dans cette histoire, on part d'un postulat surprenant : la mort d'une sirène à Copenhague. S'ensuit alors une enquête loufoque avec pour comparses une maman française fuyant son quotidien temporairement et un vieux danois atypique (et n'oublions pas leur fidèle compagnon : Nom d'un chien !).



Personnellement, je ne m'attendais pas à une telle tournure des événements. Ce fut une surprise.

L'histoire est légère, drôle et pleine de fraîcheur. Ce fut un moment de lecture divertissant. Cela manquait un peu de substance mais comme je ne lui en demandais pas tant, je n'ai pas été déçue.

En revanche, je crains que cette bande dessinée ne trouve pas son lectorat auprès de tous. A vous de vous faire votre propre opinion à ce sujet.

J’avais lu Enferme moi si tu peux de cette auteure, et j’avais beaucoup aimé, mais là l’histoire m’a laissée dubitative, et je me suis ennuyée, il me tardait que ça se termine.



Le scénario est assez étrange car nous sommes dans un ton plutôt jeunesse, alors que la BD est destinée à un public adulte. Le graphisme est séduisant, et ceux qui apprécient la ville de Copenhague y retrouveront de belles “prises de vue” : le port et sa petite sirène, le parc Tivoli, le canal Nyhavn notamment, prennent corps dans le récit.



Le fil conducteur de l’histoire est censé être le meurtre d’une sirène, et il faut retrouver les coupables. Mais finalement, on voit que cette sirène n’est pas morte et qu’on est en train de l’opérer. On ne sait pas ce qu’elle devient au final... Cela tourne en amourette ni crédible ni attachante (en tout cas pour moi), en parallèle d’une enquête qui débouche sur des velléités de terrorisme d’état. Et au milieu de tout cela les alliés des héros s’avèrent être un fan club de caniche, un pan de l’histoire censé apporter de l’humour mais qui m’a plutôt agacée.



Une histoire qui donc pour moi n’a ni queue (de sirène !) ni tête, et je dis non.

J'ai découvert ce titre grâce à #NetGalleyFrance et aux Éditions Dargaud, que je remercie pour ce service de presse numérique.



Une parisienne part quelques jours à Copenhague, laissant sa fille de 14 ans seule chez elles. Cette maman en manque de souffle se retrouve coincée là-bas pour une durée indéterminée lorsque le cadavre d'une sirène est retrouvé sur les quais. Tout le pays est en émoi, soucieux de garder ce secret, confiné du reste du monde. La parisienne n'a d'autre choix que de mener l'enquête pour se sortir de ce pays étrange.



Entre le conte de fée et le conte absurde, je ne m'attendais ni à autant de réalisme et d'actualité, ni à autant de facéties et de rebondissements farfelus. En cela, j'ai été positivement étonnée. Malheureusement, cela a fini par me lasser un peu car je ne savais plus à quelles branches me raccrocher... De plus, je n'ai pas aimé les illustrations, pourtant expressives et dynamiques... C'est juste une question de goût... mais du coup, on est loin du coup de cœur attendu pour ma part...



#Copenhague #NetGalleyFrance

Un coup de cœur pour cet adorable album jeunesse d'Anne-Carole Pandolfo.



Léon a une idée. Il propose de réaliser le portrait de ses amis. À cette annonce, ceux-ci se plaignent les uns après les autres. Chacun se focalise sur ses complexes : l'oiseau est minuscule, l'éléphant n'aime pas son nez, la girafe trouve son cou trop long, le singe se compare à un chewing-gum, le rhinocéros à une saucisse, le lion dit qu'il est hirsute, le zèbre se plaint de ne pas être en couleurs... Les complaintes n'en finissent pas ! Léon ne se décourage pas et sort tout de même ses pinceaux. Comment ses amis vont-ils réagir en voyant sa toile ?



J'ai adoré ce livre. J'ai apprécié le texte, les expressions des animaux et la chute. C'est très drôle tout en transmettant un message sur l'acceptation de soi.

Nina Miller décide, sur un coup de tête, de partir au Danemark. Mère célibataire d'une adolescente de 14 ans, elle a besoin de souffler. Arrivée sur place, le pays est soudainement paralysé. En effet, la sirène est retrouvée morte et le pays entier est en émoi et en deuil. Nana, aidé par un danois très accueillant, décide de mener l'enquête pour retrouver l'assassin et rentrer chez elle au plus vite.

J'ai aimé ce graphique plein de douceur.

J'ai pas accroché au style graphique dont les traits sont très marqués. Cela dit j'ai aimé l'énergie qui se dégage des dessins. Il y a beaucoup de sons dans cette bande dessinées.

Ce roman graphique est presque un conte des temps modernes. Il y a une intrigue, un personnage fantastique, des méchants, des gentils et des personnages rigolos.

La mort de la sirène est invraisemblable mais quand on rentre dans l'histoire, le déroulement de l'enquête de Nina et son hôte hongrois a son petit charme.

Il y a beaucoup de passages sans textes et les images se suffisent à elles-mêmes. J'ai aimé comment se développe la relation entre Joyce et sa mère, ainsi qu'entre Nina et son hongrois.

C'est une joli roman graphique.

Lu en 2016. La vie et l'oeuvre de Karen Blixen résumées en 190 pages, ce qui est plutôt dense pour une bande dessinée.

Comme une impression de déséquilibre dans le rythme. Un récit de vie trop condensé à mon goût, un texte qui se rapproche du conte philosophique. Si le graphisme est raffiné et poétique, j'étais un peu restée sur ma fin quant au récit.

L'histoire se déroule à Copenhague. Une sirène est retrouvée morte et le pays est à l'arrêt, les frontières sont fermées.

On va suivre Nana Miller qui a décidé de partir quelques jours là-bas pour fuir son quotidien et Thygue Thygesen, un homme étrange mais touchant.



Pas convaincue par les dessins, j'ai quand même décidé de me lancer dans cette lecture sous les conseils de mes collègues et quelle belle surprise !

Un récit totalement décalé et très touchant.

Le style de dessin dessert parfaitement l'histoire et on passe un très bon moment de lecture.

Les personnages sont attachants.

Une bonne lecture doudou que je vous recommande !

Une bonne surprise! Les histoires de sirènes ne sont pas particulièrement ma tasse de thé, alors si en plus on rajoute des caniches roses...Eh bien contre toute attente, j'ai vraiment apprécié la lecture de cette BD.

L'histoire est, certes, un peu farfelue, mais en même temps elle aborde des thèmes sérieux (le rapport à l'enfance, les relations familiales) avec légèreté et simplicité.

Ce que j'ai particulièrement apprécié est le jeu des auteurs en matière d'écriture: les paroles prononcées par les danois qui parlent français, comme Thynge, sonnent vraiment comme si un danois parlait français, avec des expressions approximatives et toujours cette apostrophe de Nana Miller. J'ai trouvé que ça rajoutait au dépaysement et qu'en même temps, cela ancrait vraiment l'histoire à la réalité.

Car oui, l'autre point appréciable, c'est qu'en tant que lecteur, on visite Copenhague et on s'imprègne des traditions danoises!

Alors pourquoi 4 étoiles? Parce que j'ai trouvé que la fin était vraiment convenue, comme happy end. Bien sûr, cette histoire ne pouvait pas mal se terminer, mais là, je trouve la fin décevante dans la mesure où je ne la trouve pas à la hauteur de ce livre un peu farfelu mais assez amusant. C'est dommage.

Anne-Caroline Pandolfo & Terkel Risbjerg sont de retour avec une nouvelle pépite dans un joli format. Très proche de Soubrouillard (leur précédent album) dans l'esprit, Copenhague est une comédie d'enquête surréaliste ou se mêle légende et complot du gang de papis & mamies à chien-chien à la touriste qui voudrait bien rentrer chez elle en passant par un géant roux farfelu et son caniche rose, tous les personnages sont truculents à souhait et sont au service d'un récit bien déjanté.

Faut-il être fou pour créer ?

La création artistique a-t-elle un prix ? Est ce celui de la liberté ?

C'est à travers ces questionnements que nous sont présentés 6 artistes. Pardon 6 Artistes avec un grand A.

Vivants entre le 19 ème et le 20 ème siècle iels ont fait l'expérience d'être incompris.e.s, montré.e.s du doigt parce qu'iels étaient au coeur de phénomènes paranormaux, parce que leurs expériences de vie ou un chromosome en plus les a rendus différents, parce qu'il eût sur le chemin beaucoup de souffrance, parce que créer est devenu une question de survie, une façon de se réinventer.

Je conseille deux choses : avant d'entamer cette lecture, munissez-vous d'un paquet de mouchoir (pour le côté bouleversant) et d'un téléphone ou un ordinateur (pour la curiosité d'aller jeter un oeil au travail de chaque artiste parce que ça vaut le détour)

Un excellent moment de détente avec un casting aussi loufoque qu'efficace.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..

La femme-poisson ne s’avère donc qu’un prétexte et c’est un peu dommage. Secte, complot et terrorisme sont également convoqués, mais il s’agit là aussi de pétards mouillés. Les invraisemblances se multiplient, par exemple la fermeture des frontières pour une histoire de mammifère marin ou encore un contrôle des médias afin qu’aucune information ne filtre à l’extérieur du pays, alors que les bulletins de nouvelles danois en parlent abondamment.


Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Nana plaque tout (même sa fille!) pour se rendre à Copenhague. Mais, un évènement soudain dans la ville vient empêcher Nana de rentrer chez elle. Elle va donc mener l'enquête pour résoudre le meurtre...d'une sirène!

Le scénario est très original. Il y a du suspens et des rebondissements. Il y a également beaucoup d'humour. La BD met en avant la ville de Copenhague (sa culture, ses mythes...). J'ai beaucoup aimé le personnage de Nana qui est complètement à l'ouest. Le duo qu'elle forme avec Thyge est à la fois touchant et drôle. Cette BD offre une galerie de personnages sans pareille.

Esthétiquement, j'adore. J'avoue, ce sont les regards envoûtants des personnages qui m'ont séduits. Les couleurs ne sont pas très présentes. J'aime beaucoup le style de dessin des personnages. L'ensemble est vraiment dynamique.

Une super lecture!
Lien : https://www.instagram.com/au..