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Critiques de Anne Cherian (78)
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Une bonne épouse indienne

Suneel, jeune homme venant d'Inde, se fait appeler Neel depuis son arrivée en Amérique, il a quitté son pays pour suivre des études dans une université célèbre des Etats Unis. Depuis la réussite de ses études d'anesthésiste, il pratique cette spécialisation dans un hôpital de San Francisco et y vit une vie dont rêve énormément de jeunes indiens. Il possède un magnifique appartement, perçoit un salaire confortable. Neel entretient une relation passionnelle avec une secrétaire américaine de l'hôpital depuis quelque temps, son souhait étant d'épouser une femme de peau blanche. 





Un appel de sa mère lui demandant de venir les visiter déclenchera chez Neel des changements dans son quotidien et surtout dans sa vie qu'il aura du mal à accepter.





Leila, qui sait depuis toujours qu'elle n'aura pas le choix que de faire un mariage arrangé pour satisfaire ses parents, se retrouve donc présentée à Neel lors du séjour de celui-ci auprès des siens.  Sous la pression familiale, ils accepteront de se marier. 





Leila se retrouvera donc à San Francisco avec cet homme qui ne lui prête pas du tout l'attention à laquelle elle pensait avoir droit…





J'ai énormément apprécié de suivre Leila tant en Inde qu'aux États-Unis, sa manière de s'acclimater dans ce nouvel environnement où elle fera preuve d’intelligence et de patience alors qu'elle fait face à un homme qu'elle ne connaît pas et qui la délaisse totalement. On apprend beaucoup des coutumes auxquelles ces deux personnes du même lieu d'origine mais avec des vécus différents doivent faire face.



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Une bonne épouse indienne

Un roman culturel fort.



Sur l’expatriation, le carcan des traditions, l’héritage.

On gravite autour du mariage arrangé, coutume ancestrale indienne, où bien que les 2 époux soient issus d’origine, on est confrontés à des contradictions sociétales.
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Une bonne épouse indienne

Plaidoyer pour mariage arrangé



un livre qui ne sera pas sauvé de la liste "roman de gare" malgré l'éclairage qu'il apporte de l'intérieur sur la condition de la femme en Inde et les situations bancales de ces femmes ou hommes dans le monde occidental.



Il est bien sûr très riche, brillant et beau, elle est très belle et très intelligente et un peu pauvre, et puis il y a l'intrigante américaine, bref dommage que Bollywood soit passé par là.
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Une bonne épouse indienne

Sunneel - qui a américanisé son prénom en Neel - est un Indien trentenaire qui, après avoir fait des études de médecine à l'université de Stanford, en Californie, est resté exercer dans un hôpital de San Francisco.



Entre son métier et sa blonde maîtresse californienne - secrétaire dans l'hôpital où il exerce - il est très content de sa vie et ne souhaite surtout pas se marier : Caroline - sa maîtresse - n'exerce pas un métier suffisamment prestigieux à son goût, et il veut à tout prix éviter un mariage arrangé traditionnel en Inde.



Mais, alors qu'il se rend auprès de ses parents (restés en Inde) pour voir son grand-père qui est mourant, il se retrouve au final bel et bien marié avec une jeune Indienne, Leïla, professeur de littérature anglaise dans une université.



Furieux d'avoir été piégé, il ramène Leïla avec lui aux Etats-Unis en se jurant de divorcer d'elle au plus vite et de se marier avec Caroline, affirmant ainsi sa volonté d'épouser une femme de son choix.



Mais, au fil des semaines, il découvre peu à peu sa femme - qu'il n'avait rencontrée qu'une seule fois avant son mariage, lequel a eu lieu deux semaines après cette première rencontre - ainsi qu' une autre facette de sa maîtresse.



Plus qu'un livre sur les mariages arrangés en Inde - pour cela mieux vaut lire Kumudini de Rabindranath Tagore - Une bonne épouse indienne est selon moi d'abord l'occasion d'une interrogation sur ce qu'est l'exil volontaire dans un pays différent de celui où on a grandi, ce que l'on souhaite oublier de ce pays d'enfance pour mieux s'intégrer dans son pays d'adoption, ce qu'on souhaite en garder - à l'inverse - pour maintenir un lien avec ses racines.



C'est aussi une réflexion sur le rôle que la culture joue dans la relation amoureuse entre deux êtres et de la place de cette même culture dans les mariages mixtes.



Anne Cherian nous offre ainsi un livre agréable à lire, pas un chef d'oeuvre inoubliable certes, mais un bon moment de lecture dans l'ensemble.
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Une bonne épouse indienne

Je me sens complètement triste d’avoir fini ce livre… Leila est un personne tellement intègre et tellement forte… La culture inculquée dans son enfance est tellement différente de la notre que de voir comment elle gère des situations si difficiles impose le respect. Pour ma part, j’avais l’envie d’hurler, de frapper, … Mais Leila a une force de caractère incroyable qui fait qu’elle arrive à gérer les situations d’une façon plus détachée alors qu’elle souffre…

Cette histoire est magnifique, autant elle ouvre les yeux sur une autre culture mais également sur le mariage arrangé…

L’écriture est fluide mais puissante! J’ai été happée dans leur vie et en suis devenue accro… Ce livre est un vrai coup de coeur!



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Une bonne épouse indienne

Je suis un peu surprise par le livre. Ni en bien ni en mal mais je ne m’y attendais pas.



Neel 35ans, médecin anesthésiste d’origine indienne et vivant aux États-Unis rentre en Inde quelques jours pour voir son grand-père malade. Sa famille en profite pour le coincer dans un mariage forcé. Il rentre donc avec Leila aux Etats-Unis.



C’est un livre à deux voix où on ressent aussi bien les sentiments de Leila et de Neel.

Le côté intéressant du livre est pour moi le poids de la culture et des traditions, clairement il y a un gouffre culturel énorme et l’adaptation à l’occident n’est pas simple. Le lâché prise de l’éducation reçue également.

En revanche j’ai trouvé le livre assez mou et ne suis pas d’accord avec l’idée qui s’en dégage sur le mariage forcé.

L’histoire se déroule dans un univers riche où Leila n’a pas besoin de travailler, son mari s’occupe de tout. Ce sont aussi des gens qui ont un accès facile à la culture.

Je trouve l’image de la femme dégradée et non mis en valeur. Je trouve surtout le personnage de Neel absolument insupportable, prétentieux et supérieur.



Je pense être passée à côté de ce livre sans histoire et très monocorde.





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Une bonne épouse indienne

J'ai apprécié ce livre dans l'ensemble car cela m'a permis de mieux comprendre les indiens (en supposant qu'on puisse dire que "tous les indiens sont comme ça), mais trop à l'eau de rose et ce personnage Neel très antipathique. J'aurais aimé un rebondissement et un vrai changement de Leila, mais en fait du début à la fin la seule chose qu'elle souhaite est avoir un mari et des enfants, travailler ne l'intéresse pas... Les dialogues et soirées entre médecins et leurs épouses sont chiantes à mourir et la seule conversation de Leila vient de la littérature. J'aime bien la littérature mais cela ne m'a jamais servie pour bien m'en sortir dans une soirée ou repas avec des connaissances :D
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Une bonne épouse indienne

Une très jolie découverte des traditions et de la culture indiennes. Une plongée dans les usages familiaux mais aussi d'enrichissantes explications sur le phénomène des mariages arrangés.

La 2ème partie est intéressante quant à l'adaptation à un nouveau pays et un nouveau mode de vie.

Petit bémol sur l'histoire d'amour et de la vilaine maitresse qui est un peu à "l'eau de rose"...

Je recommande ce livre dont j'ai eu du mal à me détacher et que j'ai lu très rapidement...alors que je ne l'aurais pas choisi en librairie. Parfois, les hasards d'une case à livres font bien les choses !
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Une bonne épouse indienne

Suneel, 35 ans, est d'origine indienne mais installé en Californie. Il a une très bonne situation en tant que médecin à l'hôpital, mais sa famille traditionaliste restée en Inde aimerait maintenant le marier. Croyant que son grand-père est gravement malade, Suneel se rend dans son pays natal pour lui faire ses adieux. Mais il se fait piéger et se retrouve obligé d'épouser Leila, qui elle attendait depuis longtemps qu'un homme la choisisse après de nombreux refus...



J'ai rarement lu quelque chose d'aussi cucul la praline !! Pourquoi cette comédie romantique ne fait pas partie de la collection Harlequin et n'a pas son adaptation hollywoodienne sur-pralinée diffusée sur M6 à 13h45 ??? Et autre question fondamentale : pourquoi ai-je acheté ce livre ????

Alors certes, je sais qu'il existe un public pour ces histoires d'amour compliquées qui se terminent toujours bien, avec en prime un bébé comme si c'était the best apothéose suprême alors qu'on sait tous qu'avoir des gosses ça n'a rien à voir avec une partie de plaisir. Je sais qu'il y en a qui aiment ça.

Pas moi !

J'ai trouvé ce roman d'une mièvrerie et d'une naïveté souvent puérile et caricaturale de toutes les comédies romantiques qui existent sur le marché pour oublier que ce monde est moche et cruel. Il est vrai que le thème des mariages arrangés est développé, que nous découvrons grâce à l'auteure ce choc des cultures et les traditions ancestrales indiennes qui perdurent face à une modernité progressiste et plus libertaire.

Néanmoins, le personnage de Leila est tellement candide qu'on a du mal à croire que ça existe encore dans nos sociétés occidentales d'être aussi naïf et sentimental. Pour le coup, le choc culturel est de mise, car effectivement la jeune femme ne connaissait strictement rien des hommes et idéalisait comme dans les romans toutes les relations entre un homme et une femme mariés, façon cheval blanc/rêve bleu et tutti quanti.

L'écriture, ainsi, est archi efféminée : on a devant soi un roman clairement à destination des romantiques, où les paragraphes s'enchaînent alors que ce n'est pas le même personnage qui pense, où les dialogues et les situations sont banals à l'extrême tout en étant limite vaudevillesques. Y a des moment où j'ai vraiment eu l'impression que c'était du niveau Twilight/50 Shades of Grey/Divergent, alors que j'attendais un vrai roman tout comme il faut, bien construit et pas superficiel, quelque chose de plus poussé et profond, qui critiquerait vraiment les choses et ne se bornerait pas à une nana qui rêvait désespérément d'être aimée qui nous livre des courants de pensées dignes d'une gamine de seize ans.

Je suis vache, j'en suis consciente. Seulement je pensais avoir affaire à de la vraie littérature indienne et pas à un roman à l'eau de rose.
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Une bonne épouse indienne

comprends pas les bons retours sur ce roman. Il est vrai que la description des mariages arrangés et de la culture indienne est intéressante mais la plus grande partie du livre est gâchée par des discussions INTERMINABLES entre Neel/ leila et leurs amis américains. Des dialogues interminables et assomants, faits de blagues et de vannes entre amis. Plutôt mal écrit, l'auteur veille scrupuleusement à reexpliquer des scènes craignant que le lecteur n'ait pas compris et ça en devient agaçant.
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Une bonne épouse indienne

Comment se retrouver piégé par un mariage arrangé !

Neel indien d'origine mais très américanisé anesthésiste dans un hôpital de San Francisco se rend en Indes pour voir son père soit-disant malade de fil en aiguille il se trouve pris au piège par sa famille et celle de sa future épouse. Retour aux USA et l'on assiste à l'adaptation de Leila et à la transformation de Neel.

C'est intéressant car cela permet de voir que les mariages arrangés existent encore mais c'est tout.
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Une bonne épouse indienne

Neel Sarath pensait avoir mis suffisamment de distance entre lui et sa famille indienne en étudiant et en s'installant définitivement à San Francisco comme médecin anesthésiste. Il croyait pouvoir échapper aux sollicitations de ses parents qui souhaitent avant tout le voir marié avec une compatriote de la bonne caste. Ce qu'il veut, lui, c'est s'intégrer dans son nouveau pays, intégration qui, pense-t-il, passe par une relation avec une femme blanche. C'est sa secrétaire, Caroline, qui joue ce rôle. Cependant, à l'occasion d'un voyage dans son pays d'origine, il est piégé et ne peut refuser d'épouser Leila sous peine de ternir l'honneur familial.



Pour la mère de Leila qui tente de caser son aînée depuis des années la demande de la famille de Neel est un soulagement. Sa fille est certes belle et intelligente mais elle a 30 ans et pas de dot. Qu'elle épouse un médecin résidant aux Etats-Unis était donc inespéré. Leila quant à elle est heureuse d'avoir été choisie par un homme qui, jusqu'à présent, refusait toutes les propositions. Elle déchante dès son arrivée aux Etats-Unis quand il apparait que Neel n'a pas l'intention de la traiter en épouse. Mais ce que Neel doit encore découvrir c'est que Laila n'est pas une simple potiche et qu'elle a aussi son mot à dire.



On a compris dès le début que tout se terminerait au mieux donc pas de surprise à cette lecture. J'apprécie particulièrement les scènes qui se déroulent en Inde et dont les descriptions réveillent en moi des souvenirs d'odeurs, de saveurs, d'ambiances. Tout ce qui se passe aux Etats-Unis est moins exotique et aurait pu être raccourci un peu à mon avis.



Le propos d'Anne Cherian est de défendre le mariage arrangé ou du moins de nous le présenter comme une option acceptable. Je retrouve l'argument déjà rencontré dans des Bollywood : en Occident vous considérez le mariage d'amour comme supérieur et pourtant un très grand nombre se termine par un divorce. L'auteur est en même temps dans une position un peu difficile car elle sait ce qu'on peut lui opposer et tente d'évacuer ces critiques d'une façon qui ne doit même pas la convaincre elle-même. La jeune mariée harcelée par sa belle-mère ? Celle-ci a le bon goût de mourir rapidement et ensuite c'est le bonheur. La femme trompée ? Elle conquiert son mari. La femme battue ? Elle puise sa consolation dans l'idée qu'elle fait son devoir.



En ce qui me concerne je suis convaincue que les mariages arrangés vont de pair avec le statut inférieur des femmes qui ont plus à gagner qu'à perdre à leur émancipation. Maintenant, si je mets de côté ma sensibilité féministe, je reconnais que ce roman facile à lire était bienvenu à un moment où j'avais besoin de quelque chose de léger. J'ai parlé plus haut de Bollywood, c'est exactement cela, ça pourrait faire un scénario de film indien. Ne manquent plus que les chants et les danses.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Une bonne épouse indienne

J'ai lu ce livre car le titre m'a séduite. Étant une grande amatrice de roman indien, il réunissait tous les éléments à mon goût pour un bon voyage.

Alors oui c'est une histoire d'amour mais c'est surtout l'explication détaillée d'un choc des cultures. Le mode de pensée occidentale confronté à celui d'un pays encore très traditionnelle en l'occurrence l'Inde. La condition de la femme nous montre la difficulté pour Leila de s'imposer face à tout ce qu'elle va vivre, car selon moi elle est d'une certaine manière elle aussi forcée à se marier (compte tenu de son âge avancé).

C'est un très beau roman bien écrit et honnête.
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Une bonne épouse indienne

C'est l'histoire perpétuelle des mariages arrangés en Inde. On suit Neel et Leila qui sont promus l'un à l'autre, sans se connaître. Suite à cette union, Leila part vivre avec Neel aux États-Unis et découvre la vie américaine. Mais tout ne se passe pas comme prévu...



Je ne sais pas trop quoi vous dire de ce roman. Je suis assez partagée entre j'ai aimé et il y a des choses qui m'ont dérangées. Je vous explique.



Tout d'abord, j'ai bien aimé le côté descriptif au début du roman sur les traditions et la culture indienne. Étant donné que je ne connais pas grand chose de ce pays, j'ai trouvé cet aspect assez intéressant.



Cependant, j'ai trouvé quelques longueurs. J'ai trouvé certains passages nuls de sens et qui n'amenaient rien à l'histoire. Lors de la première partie du roman, il ne se passe rien ou pas grand chose. Le récit est lent, même s'il décrit très bien les coutumes. C'est ce point qui fait vaciller mon avis.



Par ailleurs, la deuxième partie de l'histoire devient de plus en plus dynamique. C'est complètement l'inverse du début. Limite, les événements s'enchainent vite puis il y a de nouveau des moments de latence.

C'est vraiment ce manque de régularité qui m'a le plus dérangée.



Par contre, j'ai aimé découvrir et suivre le changement de vie de Leila. On en appelle plus sur les mariages arrangés et le départ soudain vers un nouveau pays sans sa famille. On parle aussi beaucoup de l'honneur de la famille, qui prime sur tout comme le bonheur, l'amour etc.



En résumé, c'était une bonne lecture qui était enrichissante. L'histoire est belle, malgré les irrégularités.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l'Inde, et les mariages arrangés ce roman peut vous intéresser.
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Une bonne épouse indienne

"Une bonne épouse indienne" est un livre que j'ai plutôt apprécié dans l'ensemble, mais qui m'a laissé un sentiment de "tout ça pour ça ?". En effet, l'histoire est intéressante, elle nous fait plonger dans le bain multiculturel des expatriés et dans tout le cheminement que réalisent les personnages principaux. Mais au regard du nombre de pages que le livre comporte, on aurait pu s'attendre à plus de rebondissements, d'événements notables. La longueur du livre n'apporte en réalité rien au récit malheureusement à mon sens .
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Une bonne épouse indienne

D'origine Indienne, Suneel a construit sa vie à San Francisco où il est devenu anesthésiste. Il baigne désormais dans la culture occidentale se faisant appeler Neel et vivant une histoire sans attache avec Caroline. En Inde, sa famille le presse de se marier et lui demande de revenir voir son grand-père souffrant. A son arrivée, il pense assister aux derniers jours de son grand père mais se trouve pris dans un engrenage le menant au mariage sans qu'il ne puisse s'en défaire.



Leila, une Indienne brillante diplômée de littérature, n'est toujours pas mariée, les hommes qui lui sont présentés refusant les uns après les autres de l'épouser à cause de sa dot trop faible.



💮 Nous suivons Neel et Leila dans leur première année de vie commune après ce mariage arrangé. J'ai été envoûtée par la culture indienne, les traditions leurs plats et vêtements plus colorés les uns que les autres. J'ai trouvé Neel absolument détestable manquant cruellement d'empathie vis à vis de sa femme, une Leila intelligente, forte, patiente et digne. J'ai beaucoup aimé le parti pris de l'auteure qui n'est pas forcément celui attendu par notre vision occidentale. Elle ne stygmatise pas la culture du mariage arrangé et montre comment on peut être tiraillé entre deux cultures, jamais compris ni par sa famille d'origine ni par sa famille d'adoption.

Une lecture que je recommande si on aime l'Inde et les histoires d'amour.
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Une bonne épouse indienne

Un livre offert par une tante il y a de ça quelques années... enfin je l'ai lu, et c'est une très belle surprise. L'histoire d'un mariage arrangé entre Leila, jeune indienne de 30 ans, enseignante en littérature anglaise à l'université et toujours pas mariée, qui espère qu'un mari voudra enfin d'elle, et Suneel, jeune indien installé à San Francisco où il mène une brillante carrière d'anesthésiste, s'est parfaitement acclimaté au mode de vie occidental, et ne souhaite aucunement d'une épouse - encore moins indienne - dans sa vie.



Neel est par moments insupportable tant il est incorrect envers Leila, qu'il malmène par son indifférence, sa froideur et ses mensonges. Parfois cependant, on le comprend, lui qui se retrouve affublé d'une femme qu'il n'a pas voulue. Installée dans son appartement et dans sa vie, elle occupe son espace, s'enquière de son programme quotidien, se lie d'amitié avec ses connaissances... comment accepter cette présence étouffante d'une étrangère qu'on lui a imposé comme épouse ?



Leila, elle, est d'un courage exceptionnel, comme toutes ces indiennes qui acceptent (ou consentent sous le poids des traditions) de se marier à un homme installé dans un Occident dont elles ignorent tant. Elle doit tout quitter pour cet homme qu'elle ne connait pas : sa famille, son pays, sa culture, ses amis, son travail... mais le fait malgré tout de bon coeur, heureuse d'enfin se marier, pleine d'espoirs et d'illusions quant à sa vie future "en Amérique". Les journées de Leila ne sont pas celles qu'elle espérait. Son mari la délaisse, la néglige, voire la méprise. de déceptions en désillusions, on a beaucoup de peine pour cette femme prise dans un piège dont elle ne pourrait sortir que par un divorce, acte impensable qui jetterait le déshonneur sur sa famille et empêcherait ses deux jeunes soeurs de se marier. Cependant, au fil des pages, Leila s'affirme et s'impose, écoute ses propres choix et ses envies, plutôt que de chercher éternellement à satisfaire un Neel qui se désintéresse d'elle. Au fil du temps, Neel lui aussi laisse évoluer son regard sur sa femme et ses ressentis, et la relation entre les deux époux prend une autre étoffe.



Je n'en dis pas plus, afin de préserver la surprise de la lecture. J'ai beaucoup apprécié cette histoire et j'ai le sentiment que je resterai empreinte encore quelques jours de cette atmosphère si particulière, entre attente, espoirs et déceptions.
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Une bonne épouse indienne

Pépite ! J'ai adoré ce beau livre du début à la fin où l'on nous décrit la vie confortable d'un homme aux Etats-Unis et qui se voit contraint à retourner dans son pays, l'Inde, pour se marier. Sous la plume d'Anne Cherian, nous suivons chaque personnage dans son cheminement intellectuel, de vie, de renoncement et d'acceptation. Je recommande cette belle et intelligente lecture qui interpelle.
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Une bonne épouse indienne

Neel, Suneel pour les Indiens, a réussi : il est médecin à San Francisco, pilote d'avion et propriétaire d'un appartement dans un beau quartier. Il lui manque juste un mariage avec une jolie blonde, nécessaire à son sens pour devenir vraiment Américain, lui qui refuse d'officialiser sa liaison avec sa secrétaire. Mais alors qu'il rentre en Inde pour voir son grand-père malade, le voilà qui rentre aux USA...marié à Leila! Elle, professeur de plus de 30 ans, voyait s'enchainer les possibles fiancés sans jamais être choisie.

Neel ne voulait pas de Leila, qu'il prend pour une naïve encombrante. Elle, très intelligente, tente de se faire à la vie américaine et surtout de conquérir ce mari distant.



Ce roman sur le mariage arrangé un regard intéressant. J'ai commencé par plaindre Neel pour ce mariage pas désiré, mais sa condescendance avec Leila (qui n'y est pour rien!) est vite agaçante ! Le personnage de la jeune femme est très touchant et on l'admire beaucoup.



Ce livre traite aussi de la vie des immigrés (ici, des expatriés particulièrement bien lotis), et de la difficulté à n'être vraiment chez soi nulle part. Il m'a un peu fait penser à Un fils en or de Shilpi Somaya Gowda, qui traitait lui aussi d'un médecin indo-américain qui ne savait plus bien qui il était. Les deux romans sont heureusement très différents, et conseille cette 2e lecture aux personnes qui ont aimé Une bonne épouse indienne.
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Une bonne épouse indienne

Après de brillantes études, Neel est désormais anesthésiste dans un grand hôpital de San Francisco. Il mène la vie dont il rêvait, sans attaches, sans mariage, loin des traditions et des coutumes. Il préfère s’offrir occasionnellement du bon temps au côté de la pétillante blonde californienne qui travaille avec lui.

Seulement, Neel est en réalité Suneel... et il est indien. Un retour imprévu dans son pays et le voilà soudainement marié à Leïla, qui, sous ses airs discrets, naïfs et dociles, se révèle en réalité très perspicace et futée, dotée d’une grande capacité d’adaptation et d’interprétation...

Malgré un début extrêmement lent - l’histoire tarde à se mettre en place - et quelques longueurs, le récit propose, entre autres, une grande réflexion sur le sujet des mariages arrangés. Elle tourne la situation dans un sens moins connu (l’homme pris au piège du mariage arrangé, et non la femme) et met en lumière certaines idées censées sur la tradition indienne - pas forcément applicables ni moralement recevables - mais qui méritent d’être approfondies. Cependant les clichés prennent trop le dessus et empêchent malheureusement la profondeur qu’aurait pu avoir le roman. Il est aussi difficile d’avoir de l’empathie pour les personnages avec nos yeux et nos cultures/éducations d’occidentaux... en effet le caractère parfois odieux, prétentieux et égoïste de Suneel, et la soumission totale -ou presque- aux traditions indiennes pour Leïla en font des personnages qui restent plus ou moins campés sur leurs positions : cela empêche de les apprécier à leur juste valeur. La lecture reste globalement fluide, le style très travaillé et la plume d’une grande finesse.
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