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Critiques de Anne-Lise Boutin (63)
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Le secret d'Edith Stein

Il y a quelques temps, j’ai fait la connaissance des éditions « Les petits Platons » avec un très charmant  album pour les tout petits « Pourquoi les choses ont-elles un nom , » qui allume dans la tête des bambins des petites ampoules d’étonnement et de plaisir.

Ce nouvel ouvrage s’adresse aux enfants de plus de 9 ans en leur parlant d’un courant de pensée philosophique, la phénoménologie à travers le parcours exceptionnel d’Edith Stein qui fut au début des années 1900 la première femme à devenir docteur en philosophie  et a écrire plusieurs thèses notamment sur l’empathie.

Phénomène, phénoménologie, empathie, quels mots compliqués, « quel embrouillamini, je n’y comprends rien ! » dit la petite fille du livre qui n’est autre qu’Edith Stein. Et c’est là que la magie du livre opère parfaitement, entre fantaisie et pédagogie pour répondre aux questionnements de l’enfant qui veut savoir comment elle fabrique ses pensées.

Aidée par un explorateur du pays de l’âme (côté fantaisie) Edmund Hussel, dont Edith Stein fut la collaboratrice, l’enfant (côté pédagogie) apprend à regarder chaque chose comme si c’était la première fois, sans préjugé et voir l’essence en toute chose dans la manière dont elle lui apparaît immédiatement à la conscience.

La force et la réussite de cet ouvrage écrit par des maîtres de conférences est de dire avec des mots simples et avec des exemples ce que la phénoménologie veut dire et sa fonction dans la représentation du monde .Telle l’image que je trouve belle et sensible de la rose que l’on perçoit différemment dans la pensée selon qu’elle pique ou qu’elle sente bon.

L’ouvrage parle aussi très concrètement à l’enfant par des dessins aux grandes formes éloquentes mais aussi mystérieuses aux tons rouges et verts dominants qui verbalisent à leur manière et très fortement le chemin intellectuel et spirituel ainsi que la fin tragique d’Edith Stein.



Je remercie vivement Babelio et les éditions Les Petits Platons pour cette aventure bien singulière au pays des pensées.





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Etonnantes maisons pour petits explorateurs

Cherchant des livres jeunesse sur la thématique des maisons du monde, j'ai découvert ce bel album un peu par hasard et je ne le regrette pas du tout !



Il est vraiment bien fait et très attrayant. 15 maisons aussi étonnantes les unes que les autres, se trouvant aux quatre coins du monde, nous sont présentées, chacune sur une grande page double. Les informations qui accompagnent de belles illustrations sont intéressantes, je dirai même plus, passionnantes et sont très abordables pour les enfants à partir de 8-9 ans.



On y retrouve des classiques du genre comme l'isba de Russie, la hutte maasaï, le tipi indien, la yourte mongole ou encore la case créole. J'ai découvert pour ma part des maisons que je connaissais moins et qui font véritablement rêver. Pour exemple, la Maison sur la cascade en Pennsylvanie, véritable chef d'oeuvre d'architecture ! J'ai également été époustouflée par les maisons su haut perchées dans les arbres du peuple des Korowai en Papouasie !



De très belles cartes très pédagogiques permettent également de situer chacune des maisons,



Non seulement, cet excellent livre documentaire pour la jeunesse est riche d'enseignement mais il fait également réfléchir sur la façon dont les hommes se sont adaptés au climat, à leur environnement naturel et à leur mode de vie. Véritables adaptations au milieu de vie, ces maisons sont de bons exemples écologiques !
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Les Poèmes ont des oreilles : 60 poèmes à dire co..

60 poèmes à dire comme si ou comme ça , à lire à haute voix nous dit la première page .

Textes de qualité assez inégales je trouve , classés en poèmes pour aimer les mots , pour faire l'acrobate ; à murmurer , à gazouiller ; à dire sans rire ...

J'ai particulièrement apprecié : J'aime les mots

Le chat

Berceuse

Le dromadaire

L'ecole

L'histoire du discours amoureux

Mais mon coup de coeur est L'âge d'or que je vais vous faire partager

Maman , plus tard , moi je serai

blanchisseur de nuages ou berger d'oiseaux,

peut-être compteur de gouttes d'eau ,

arbitre pour combats d'escargots ,

garde du corps pour papillons ,

acupuncteur pour herissons ,

clown pour passants fatigués ,

imprimeur pour sans -papiers ,

decorateur de coccinelles ,

empêcheur de tomber du ciel .

Puis, j'inventerai la machine à ne rien faire

qui se tendra en hamac depuis la Terre

vers un point très lointain du vaste univers .

Alors , on m'élira comme la plus lente

et la plus mignonne étoile filante .

Respirant le garnd air des galaxies ,

à cheval sur l'Ourse , sur la queue de Castor ,

employé des affaires privées de l'infini ,

je connaîtrai enfin l'age d'or .

Ah quel beau programme , je relirai encore ce poème de Carl Norac , qui est un poète d'une grande sensibilité , il est le fils de Pierre Coran et .... ben oui il est belge , et en tant que belge j'assume , oui j'ai le droit de mettre en valeur nos artistes et de les faire découvrir .

Merci à Masse critique pour cet envoi .
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Les Poèmes ont des oreilles : 60 poèmes à dire co..

Recueil de poèmes à lire, chanter, crier ou encore écouter. Livre à lire d'une traite ou par petits bouts avec en plus des conseils pour bien en faire partager le rythme. 60 poèmes en tout pour faire vivre les mots et échanger des émotions. Poèmes pour aimer les mots, poèmes pour muscler la langue ou encore faire l'acrobate, poèmes à murmurer, à gazouiller ou encore à chantonner sans tout comprendre.



Nous sommes priés d'entrer dans le monde des sensations grâce à une grande variété de textes et d'auteurs, connus et moins connus, classiques et contemporains. Nous pouvons aussi jouer grâce par exemple aux poèmes à dire sans rire ou ceux à chuiner. Poèmes pour tout âge à lire seul ou partager. Un livre d'une grande richesse qui fait participer le lecteur et lui donne envie au final de prendre aussi la plume ! Alors merci à Rue du monde qui réussi à renouveler l'intérêt poétique et revoir dans la poésie un outil pour bien vivre. A lire et à relire !
Lien : http://0z.fr/8Uhse
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Le secret d'Edith Stein

Lire « le secret d'Edith Stein », c'est la rencontre avec la phénoménologie par le biais d'un roman biographique. le questionnement se fait par le biais d'une petite fille qui se délecte surtout des contes, des romans et des livres d'histoire, récits pleins de châteaux, de forteresses, de chevaliers, de mondes qu'elle peut visiter, avec lesquels elle peut converser, mais qui n'existent pourtant pas.

Où existent-ils alors si elle peut les visiter ? Sont-ils vrais ou n'existent-ils que dans sa tête ? Et s'ils n'existent que dans sa tête, ne sont-ils pas moins vrais ? L'esprit serait-il un monde par lui-même, un pays intérieur que l'on pourrait découvrir comme n'importe quel pays ? Une présentation touchante et très pédagogique.

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Mon frère est un cheval / Mon cheval s'appell..

Dans le sud de la Mongolie, un garçon et un cheval naissent le même jour. Un lien profond les unit, renforcé par le nom qu'ils ont en commun, Elvis...

A huit ans, Sarantoya voit son rêve se réaliser : son père lui offre un cheval pour son anniversaire...

Un roman, deux récits... Peu importe dans quel sens on commence ce livre, ces deux histoires se rejoignent au milieu pour finalement n'en former plus qu'une autour du destin d'un cheval.

Avec une histoire facile à lire qui pousse à s'interroger sur la notion de liberté et de propriété ainsi que l'originalité de la mise en page, ce petit roman devrait plaire aux enfants à partir de 8/9 ans.
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Mon frère est un cheval / Mon cheval s'appell..

Un jeune Mongol a pour âme sœur un cheval né la même nuit que lui. Mais l’hiver est trop rigoureux et la famine s’installe, l’obligeant à se séparer de son « frère ».



Une jeune fille reçoit en cadeau pour ses huit ans un cheval qu’elle décide d’appeler Orage. Mais il s’agit d’un animal sauvage et le jour où la barrière reste ouverte il entraîne la jeune fille avec lui, vers…



Deux récits qui se répondent et font sens autour de la question de la liberté


Lien : http://0z.fr/QhT6D
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L'iconographe

Ouvrage collectif.



« Demander à des illustrateurs de réaliser la couverture de leur choix. Pas n'importe quel livre : celui qu'ils ont toujours rêvé d'illustrer. » Voici donc le contenu de ce beau-livre : des premières de couverture réinterprétée par des artistes et accompagnée d'une courte explication. Et c'est un festival de beauté, un monde ouvert à l'imagination !



J'ai fondu d'amour devant la vision de Jane Eyre par Lucia Calfapietra et Nicolo Giaconin. Et maintenant, je rêve d'avoir une édition de ce roman avec cette couverture ! Et rappelez-vous, amoureux des livres : « Les livres ont un cœur qui bat silencieusement, ils dégagent de mystérieuses phéromones. »
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Coeur de hibou

« Le regard vide, la louve titubait.

Elle portait amoureusement entre ses crocs un paquet de poils encore tout chaud. »

Où, quoi, comment, pourraient s'interroger les jeunes lecteurs.

Là, au cœur de la forêt.

Une louve aux abois et sans peur, touchée en plein cœur par les chasseurs.

Entre les pattes du hibou, qui échangeait avec la lune, est recueilli le bout de poil noir de nuit sans lune, lové entre les plumes.

« Le petit faisait doucement « Hooouuuu ».. »

Le hibou ne se fit pas grand Duc.

Offrant ses plumes pour réchauffer le petit louveteau, le protégeant du vent, donnant ses feuilles pour un landau, le hibou le présenta à la forêt qui craque et qui hulule, ainsi qu'à la lune.

«Le petit babillait. Mi Loup, mi hibou.

Jusqu'au jour où il lança son premier »Hou-hou ».

Au creux du petit loup battait doucement un cœur de hibou.



: Nous revoici dans la « Rue du Monde », l 'édition qui explore, qui révèle les richesses et se fait messager de paix, de tolérance et de tendresse au fil des histoires que son édition propose.

Les productions proposent également une présentation graphique pleine page créative et de qualité.

Cœur de Hibou de Isabelle Wlodarczyk et illustré par Anne-Lise Boutin peut échapper aux regards parmi les piles de livres, dans sa robe bleue de nuit, mais prêtez attention au cœur centrale de la couverture, laissez-vous titiller par l'expression ébahie de ce hibou tout en joie.



La couverture propose une métaphore de cœur végétale dans lequel se trouve réuni les deux héros de cette histoire et sa leçon.

La plume de Isabelle Wlodarczyk trouva sa muse, une chouette plume trempée d'encre de nuit noire, contant avec une poésie aussi douce qu' une berceuse l'histoire extraordinaire de ce hibou qui, par des circonstances tragiques devint le gardien de ce louveteau traqué par les chasseurs.



Les plus grands se rappelleront la terrible introduction du film « Bambi » de Disney.

En effet, la forêt deviendra sa maison, le hibou un papa du hasard et de l'amour, veillant sur le petit cœur de hibou de ses deux gros yeux ronds, aussi ronds qu'une paire de jumelles.

L'histoire propose une alternative « masculine » aux traditionnelles histoires pour les petits qui rassurent sur la protection et la présence de la rassurante maman, tandis que ceux-ci seront en phase de tenter de multiples expériences qui les feront doucement pousser vers le début de la vie.

A l'instar de l'excellent « Non ! » de Claudia Rueda, le petit cœur de hibou s'aventure seul, dans la forêt sombre en revanche, en tentant auparavant de voler de ses propres ailes.

Mais évidement, Père hibou veille, comme le faisait la maman ours de l'autre histoire qui sauve son petit de la tempête de neige.



Cette année semble célébrer particulièrement les papas, les titres les mettant spécialement à l'honneur dans les rôles protecteurs deviennent nombreux et cet album est l'un des bijoux du lot.

Les illustrations de Anne-Lise Boutin se présentent comme un théâtre d'ombre fin et délicat inversé, de bleus, de verts et d'orangers.

Les jeunes lecteurs pourront s'amuser à remarquer les cœurs plantés en cadre dans la petite histoire ou essayer de les retrouver dans le regard du papa hibou ou les moitiés de cœur dessinés par les arbres.

Attention aux chasseurs qui rodent car ils sont encore là.

Le texte est aussi envoûtant que l'image.

Un vrai coup de cœur !
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Coeur de hibou

Avant de parler du livre, je voudrais remercier les éditions Rue du monde et Babelio pour m'avoir permis de le lire dans le cadre d'un partenariat !



Le soir avant de coucher mes enfants, je leur lis régulièrement des histoires. Il y en a des bonnes et des moins bonnes, mais je ne prend que rarement le temps de les chroniquer. C'est un exercice que je trouve compliqué car les livres destinés aux jeunes enfants comportent assez peu de textes et des illustrations souvent épurées. Il faut penser à retranscrire l'avis du parent que je suis mais également des enfants à qui l'oeuvre est destinée en premier lieu.



Coeur de hibou est un livre assez grand (un peu plus que du A4) mais facile à feuilleter pour mon fils de 6 ans et à lire pour ma fille de 8 ans. Les illustrations sont très colorées, peut-être un peu trop, mais c'est mon avis de parent car mes enfants n'ont pas été gênés par cette débauche de couleurs.

Le hibou est très bien dessiné, plus finement que le reste des personnages et des décors. Cela permet d'attirer l'attention de l'enfant vers lui dès l'ouverture de la page. Les expressions sont également très bien rendues, que ce soit sur le hibou ou sur le loup.



Ma fille, 8 ans, est très fleur bleue et a trouvé que le livre avait de très jolis dessins mais qu'il était un peu triste.

Mon fils, 6 ans, a été plus catégorique. Pour lui, le livre est trop trop bien.



Pour ma part, j'ai trouvé l'histoire très bien construite. Elle aborde, sous couvert d'une histoire animalière, des thèmes importants pour le développement de l'enfant comme la mort, l'entraide, l'acceptation des différences et l'acceptation de soi. A une époque ou la tolérance est souvent mise à mal, ce livre nous rappelle que peu importe notre apparence, l'important réside à l’intérieur de nous. Un bien beau message présenté de façon simple et métaphorique pour être compris par tous.



Je conseille vivement Coeur de hibou aux parents qui ont des enfants de 3 à 8 ans. En plus d’être un joli livre, il transmettra à vos enfants un bien beau message de tolérance.



Note : 8/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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20 poèmes au nez pointu

Je n'ai pas retrouvé dans ces poèmes ce que j'aime dans l’œuvre de David Dumortier. Trop géométrique.... Trop cartésien peut-être ce recueil. Surement un peu difficile à appréhender par les enfants... J'ai bien aimé l'homme a 2 traits ( de caractère) , le moine qui se prenait pour un moineau..

Joli livre par son illustration, on s'amuse tout de même de ses poèmes et on laisse planer quelques points d'interrogation...

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Le secret d'Edith Stein

Parler de philosophie à des enfants, c'est juste une entreprise magnifique, un objectif passionnant ! Et partant de cette idée magnifique j'avais sélectionné ce roman dans la longue liste des romans jeunesse disponibles pour la Masse Critique de Babelio... En fait j'étais très heureuse car non seulement c'était un livre de philosophie mais aussi un livre illustré ! Comment associer deux passions qui sont miennes ? Le livre qui questionne philosophiquement parlant et un livre qui fait montre d'originalité avec de belles illustrations ?



Mais soyons plus critiques maintenant.



Soyons clairs, précis. Ou pas. Bon j'ai craqué complètement sur la couverture minimaliste et jaune du petit livre. Le livre est en beau papier, mais pas sûr qu'il ne s'abîme pas avec le temps dans les mains des enfants/ados...



En ouvrant le roman j'ai découvert une petite phrase de Yann Moix au sujet d'Edith Stein:



"Edith Stein (1891-1942) : Edith Stein est une jeune fille dans le coup. La phénoménologie en Prusse en 1910, c'est comme l'existentialisme à Saint Germain des Prés en 1946 : à la mode. Il y aurait un très gros livre à écrire sur un sujet passionnant, étrange, fascinant : pourquoi tous les phénoménologues de cette époque ont-ils fini par se convertir au catholicisme."



Bon disons-le, ensuite, ce livre sent bon. Il fait un peu peur par contre. Oui, pour son sujet. Je me suis dit, oulah, comment les auteurs vont-elles narrer cette histoire franchement pas drôle, cette période de l'Histoire que moi-même je n'ai pas voulue lire dans les livres avant d'avoir 15-16 ans?



Eh bien force est de constater que c'est très réussi. L'écriture est très belle, fluide, facile et imagée pour les jeunes enfants. On comprend évidemment très rapidement de quoi il en retourne et pas besoin de mots compliqués à la Yann Moix pour entrer les deux pieds dans le plat de la Philosophie. J'ai bien aimé par exemple comment l'empathie était décrite. Ou la façon de voir une rose.. Ou encore j'ai bien aimé les questions sur l'âme. Et pas seulement parce que dans mes études j'étudie la question de l'âme à l'Antiquité et à l'Âge moderne de l'Histoire..



Une petite critique cependant, eh oui, il faut bien. Les illustrations si elles sont magnifiques et touchantes, simples et en même temps immédiatement compréhensibles, ont un petit défaut: la couleur. Oui parce qu'en commençant le roman et en le terminant les couleurs, rouges, orange, noirs, gris, vous sautent aux yeux et vous agressent un peu. Je ne sais pas ce qu'il aurait été convenable de faire avec de si beaux dessins.



Après il est vrai que le sujet terrible de la déportation, du nazisme, de l'épuration religieuse sont finalement retransmises à travers ces illustrations en pleine page.



Pas de pathos ni de mélodrame ni de violence qui puissent heurter les jeunes dans ce petit livre. Juste une très, très belle interprétation de la pensée d'une jeune juive qui se pose beaucoup de questions sur la nature du monde et la nature humaine, avec des yeux d'enfants, et dont la destinée tragique mènera pourtant à la conversion vers le catholicisme. C'est bien qu'elle se posait des tas de questions la petite Edith !!



A transmettre, absolument!



Personnellement, je me vois bien lire toute la collection des Petits Platons, pour le plaisir !
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Coeur de hibou

Un album que j'ai pris en plein cœur...







Avant de me lancer dans la lecture, j'ai tout d'abord apprécié l'objet.



Car oui, un album contrairement à un roman s'apprécie d'abord avec les yeux. Et là ce fut un véritable feu d'artifice... j'ai été servie au niveau des couleurs! Des tons soutenus, forts, de vert, d'orange, de noir et de bleu parfois une touche de gris ou une pointe de blanc se glisse afin d'apporter de la lumière. Si les dessins sont assez épurés, ils n'en demeurent pas moins puissants. J'aime!

Et l'histoire... oh! cette histoire... elle est juste magnifique!



Une louve est tuée par des chasseur d'une balle en plein cœur.



Dans sa gueule, une boule de poil, son petit loup.



Non loin de là un hibou assiste à la scène, il sauve l'innocent et va l'élever comme son propre enfant.



A force d'amour, le Hibou se fait loup et le loup devient hibou.

Ces deux-là s'aiment et puis c'est tout, il n'est besoin de rien d'autre, ils forment un tout.







Le début qui commence comme Bambi (encore une sale histoire de fusil), j'étais déjà bouleversée (oui, bah que voulez-vous je suis sensible, je suis mère... je suis louve). Puis ce hibou qui ne demandait rien du tout et qui voit sa vie bouleversée par ce petit être, s'en occupe avec tant d'amour... Ça me touche, ça me plaît. L'écriture d'Isabelle Wlodarczyk est toute en rimes, en rondeurs, en douceur. Chaque mot est délicatement couché sur le papier avec beaucoup de soin. C'est un texte plutôt court mais pas léger pour autant. Un texte qui vous cueille, un album qui vous saisi. J'aime cette histoire "d'hommes", d'un papa qui élève son garçon aussi bien qu'une mère, il n'y a pas de raison... il y a de l'amour.



Je trouve qu'il y a trop peu des livres mettant en vedette les papas et leur rôle dans l'éducation des enfants alors cet album me touche aussi par cet aspect là.

Vous l'aurez compris Cœur de hibou est une superbe découverte et un véritable... coup de cœur (c'était écrit!^^).

A découvrir absolument (et puis c'est bientôt la fête des papas...)
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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20 poèmes au nez pointu

Un recueil de 20 poèmes dédié aux enfants sur le thème de l'homme et de l'oiseau. Les formes et la géométrie sont également très présentes dans le texte et les illustrations.

Mon avis : Dans cet album, on fait la connaissance d'un homme rectangle, d'un autre carré, d'un troisième qui a trois mains, d'un oisenfant, d'un jardinier penché, d'un garçon rond, d'un monsieur triste et d'un autre à l'envers, d'un moine, d'un clown... Décalé, très décalé, ai-je le droit de dire trop décalé ? Si les textes veulent faire appel à l'imaginaire des enfants, ne sont-ils pas allé un peu trop loin ? Les illustrations m'ont heurtée tant par leur trait que par les couleurs choisies. Il m'a été donné de rencontrer Anne-Lise Boutin, j'avais admiré ses ouvrages en papier découpé, de véritables œuvres d'art de dentelière. Me voici bien déçue. J'ai toujours beaucoup de mal à livrer une critique négative, trop respectueuse du travail qui donne vie à un livre mais celui-ci faisant parti de mon comité lecture, il faut bien que je sois sincère. Je n'ai pas aimé, cependant les goûts sont dans la nature... Je surveillerai donc les autres critiques... En attendant, je vous livrerai en citation un poème qui me déplaît et celui que je place au dessus de tous les autres.

Public : à partir de quatre - cinq ans d'après l'éditeur. Moi, je suis incapable de me prononcer.

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'illustratrice, Anne-Lise Boutin, vous pouvez suivre cette adresse :

http://anneliseboutin.blogspot.fr/
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Coeur de hibou

Une louve est tuée devant un hibou qui décide de recueillir son louveteau et de l'élever comme son propre enfant.



Une histoire d'adoption originale, aux illustrations pas forcément à mon goût mais pas dénuées d'intérêt. Il y a plein de petites choses à regarder même si elles n'interviennent pas ou plus dans l'histoire.



C'est un texte qui montre que l'amour parental fait fi de la différence et c'est assez amusant d'imaginer ce petit louveteau pousser des hululements.
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Mon frère est un cheval / Mon cheval s'appell..

Voici deux jolis textes, tête bêches, comme le veut la collection Boomerang du Rouergue. Les histoires se rejoignent, se font suite ou se précèdent selon le sens de lecture choisi par le lecteur. Elles peuvent être lues dans n’importe quel ordre sans qu’il y ai d’incidence sur la compréhension de l’ensemble.



Pour ces histoires, le cheval est au centre des récits, le même cheval ajouterai-je. Ayant commencé par l’histoire des deux Elvis (le garçon et le cheval) dans Mon frère est un cheval, c’est ce texte qui m’a fait la plus forte impression. Je l’ai trouvé plus intense, plus riche en émotions. Car le jeune garçon abandonne son frère cheval à un marchant pour la survie de sa famille. L’autre histoire m’a paru plus fade après cela pourtant elle met aussi l’animal en valeur comme une chose rare et importante dont il faut prendre soin.



Pour moi, il y a un léger déséquilibre dans la puissance scénaristique mais qui devrait passer inaperçu pour de jeunes lecteurs.
Lien : http://boumabib.fr/2014/09/2..
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Coeur de hibou

Un louveteau est recueilli par un hibou suite à la mort de sa mère tuée par un chasseur. C'est un quiproquo qui réuni ces deux êtres si différents. Le petit loup est attiré par le cri du hibou. Le hibou prend le petit loup sous son aile. Le petit loup essaie de vivre comme son père d'adoption.

Un beau livre pour parler de la différence et de l'adoption. Les illustrations sont justes, modernes et colorées.

Le texte est destiné à des enfants assez grands. L'auteur utilise un vocabulaire plutôt compliqué.
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Coeur de hibou

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Rue du Monde.

Cet album est tout simplement magnifique. Il s'agit d'un grand format 24x34 cm, ce qui donne une place importante aux illustrations.



Tout commence lorsqu'un jeune louveteau perd sa maman tuée par des chasseurs. Mais un hibou a vu toute la scène et il va prendre en charge l'animal.

Et à partir de ce moment, une relation père-fils va s'instaurer. Et le lecteur va complètement s'évader dans cette forêt.

L'auteur a choisi des phrases courtes, mais juste où rimes et émotions se mêlent.



Personne ne pourra rester indifférent à cette émotion, le début de l'histoire rappelle Bambi. Et petit à petit on va découvrir une complicité entre ces deux personnages.

Le bébé loup s’identifie au hibou à travers des bruits et le déguisement et finalement il va comprendre qu'ils sont liés à tout jamais.

Pour ce qui est des illustrations d'Anne-Lise Boutin elles sont magnifiques, elle a utilisé du papier découpé et ne laisse aucun détail, le regard est très importa pour ce texte .



Le lecteur reçoit beaucoup d’émotions en regardant ces illustrations ou les couleurs dominantes sont l'orange, le noir, le vert et le bleu.



A noté que des thèmes importants sont traités dans cet album comme la mort, la différence et je pense qu'il conviendrait à des enfants dès six ans.

Une belle découverte qui est un coup de cœur.
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Coeur de hibou

Un grand album pour un grand sentiment : l'amour. L'amour filiale, l'amour des siens, l'amour de ceux qui ne sont pas de notre sang.

La louve juste avant sa mort, fait cadeau de la vie, de l'amour a son petit. Et l'hibou s'en occupe, se charge du louveteau comme de son propre petit. C'est tendre, sentimental mais pas mièvre. Les illustrations aux couleurs tranchées sont très réussies. j'aime particulièrement celle où le louveteau parade fièrement dans son costume d'oiseau fait de feuilles.

Un bien joli livre.
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Coeur de hibou

C'était un hibou qui froufroutait dans son trou. Un hibou aux grands yeux à l'air si sérieux...Mais un jour surgit une louve poursuivie par des chasseurs. le début du livre est sur le mode dramatique. La louve avec son petit dans la gueule, traquée par les hommes

" Le regard vide, la louve titubait".

Le hibou tourne la tête pour ne pas voir...

C'est sensible et cruel. D'autant plus que le dessin est à l'unisson du texte. Des couleurs sombres, éclaboussées par du orange.

Après ce sera l'histoire de 2 animaux bien différents qui s'apprivoisent et c'est juste doux

" à tire-d'aile, le hibou emmenait le louveteau se promener dans son landau de feuilles séchées"

J'ai beaucoup aimé la façon dont est raconté l'histoire, c'est rythmé et on a envie de lire comme si on disait un poème. Le texte est une suite de courts paragraphes et on pense à des strophes par la disposition.

L'illustration est vraiment superbe, mise en valeur par le grand format et les teintes choisies. Un livre de qualité par sa finition et la qualité du papier - imprimé en France -

Un coup de cœur que cet album, reçu dans le cadre de masse critique. Merci pour cette superbe découverte.

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