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4.29/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Clermont-Ferrand , le 13/05/1943
Biographie :

Anne Pingeot, née le 13 mai 1943 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est une historienne de l'art française, conservateur honoraire au Musée d'Orsay. Elle a été la maîtresse de François Mitterrand, avec qui elle a eu une fille.

Anne Pingeot rencontre François Mitterrand en 1961, alors qu'elle a 18 ans et lui 45. Parce qu'elle est passionnée par le dessin, celui-ci l'aide à monter à Paris pour des études d'art.
Conservatrice au département des Sculptures au Musée du Louvre, Anne Pingeot prend part au projet du Musée d'Orsay à partir de 1973, en tant que spécialiste de la sculpture du XIXe siècle puis devient conservatrice général du nouveau lieu.
Commissaire générale de plusieurs expositions sur son thème de prédilection, elle est l'auteur de nombreux ouvrages d'art. Elle a organisé une importante exposition sur la sculpture au XIXe siècle au Grand Palais en 1986.
Elle a donné naissance le 18 décembre 1974 à Avignon, à Mazarine Pingeot, fille adultérine de François Mitterrand.
Le président de la République l'a souvent consultée lors de la réalisation du projet « Grand Louvre ».

Elle a été nommée en 2001 membre du Comité des travaux historiques et scientifiques dans la section d'archéologie et d'histoire des civilisations médiévales et modernes1.

Elle a fait valoir ses droits à la retraite en 2008 et enseigne depuis à l'École du Louvre..
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
A.P. : je n'ai pas un caractère facile. On s'amusait, on parlait de la réincarnation et je lui disais qu'il était un ancien chien. il faisait toujours sa ronde autour du troupeau pour qu'il soit bien en rond et que tout le monde soit ensemble. C'est ce qu'il voulait, en politique et dans la vie familiale. il n'acceptait pas qu'on quitte le cercle. A la fin, moi, je ne supportais plus le téléphone. Cela voulait dire qu'il n'était pas là mais qu'il tenait son cercle par le téléphone. Je lui ai dit : " Soit vous êtes là, soit vous n'êtes plus là mais je ne veux pas des autres cercles. " Cela a été une chance car les dernières lettres qu'il a écrites en 1995 m'émeuvent encore : avec le téléphone, il n'en serait rien resté. Ce sont parmi les plus belles lettres d'amour qui existent, à mon sens. (p. 56)
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A.P. : Il parle souvent des quatre chevaux qui doivent marcher ensemble. Il y a le goût intellectuel d'aller voir les choses ensemble, qui revient souvent. (p; 93)
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J.-N.J : (...) Avant toute chose, je voudrais parler du contraste entre la vie que votre courage a choisie et le monde patriarcal de votre enfance.

A.P. :C'était une des raisons de notre entente. Il existait dans ma famille une ou deux générations en retard. C'était la province, très réactionnaire, de droite, pas évoluée. Mais cette situation rejoignait au fond l'enfance de François Mitterrand qui avait connu à peu près le même genre de bourgeoisie, peut-être un petit peu plus ouverte. Je crois que cela a beaucoup compté parce que nous comprenions bien cette trame de devoirs, cette trame de limites aussi que lui a dépassée et qu'il m'a aidée à dépasser. Je repense aux repas, les repas en famille sont moins nombreux maintenant, mais j'ai vécu des repas interminables où l'on n'avait pas le droit de parler à table, mais j'écoutais : la femme devait être soumise, elle ne devait avoir aucune vie intellectuelle et cela compté. Cette vision m'a empêchée, il a fallu l'aide de François Mitterrand pour essayer d'avancer autrement, dans une autre direction. En même temps, cette soumission m'a conduite à accepter l'inacceptable. Cette vision de la femme a donc joué dans les deux sens. (p.17)
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J'avais alors une liberté complète, un métier que j'aimais avec un patron lointain, l'Etat, l'entrée dans le monde merveilleux des musées où les oeuvres d'art sont là pour vous. Quand je me suis retrouvée seule dans la grande galerie du Louvre après la fermeture au public, avec tous ces chefs-d'oeuvre, j'ai ressenti une joie ineffable. (p. 35)
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a.P. : Deux personnes qui ont vécu ensemble le même événement vous le racontent de façon tellement différente qu'elles prouvent que l'Histoire n'est pas possible.

J.-N. J : Ce que vous dîtes est terrible. Même l'histoire de l'art ?

A.P. : Surtout l'histoire de l'art, car nous voyons avec ce que nous savons et ce savoir change tout le temps; Nous voyons avec ce que nous avons vécu, ce que nous sentons. J'ai détesté le XIXe siècle avant d'apprendre à le connaître. (p. 70)
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Je commencerai en citant une phrase de Mazarine, la fille que vous avez eue avec François Mitterrand, née en 1974, qui a parlé de vous en disant que vous étiez l'héroïne d'un film que personne ne verrait jamais. Mais nous allons maintenant le voir. (p. 10)
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(...) en 1965 il récupère son pouvoir sur les gens, si l'on peut dire.

-J.-N. J. : C'est le moment où votre amour atteint son plus haut point.
A.P. : Oui. Il a ensuite vite embrayé sur la conquête du pouvoir, mais cet amour a contribué à son énergie, c'est certain.
-J.-N. J. : En lisant ces lettres riches d'invention, d'imagination, des oeuvres littéraires pour beaucoup d'entre elles, on éprouve qu'il donne souvent le sentiment de se regarder lui-même vous aimer.
A.P. : peut-être. A la fin je lui reprochais ses lettres trop belles.
-J.-N. J. : Vous lui reprochiez ? Pourquoi ?
A.P. : Je trouvais que la vie, ça aurait été mieux. (p. 55)
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A.P. : Partir de presque zéro a été passionnant. Le XIXe a été une immense période de sculpture en France, comme au XIIIe siècle. Il n'existe pas de bâtiment public, une mairie du XIXe, un jardin public qui ne soit orné de sculptures. Sauf que nous ne connaissions rien, nous regardions avec les yeux du mépris, nous ne savions pas voir. On ne voit jamais qu'avec ce qu'on sait, or nous ne savions rien. (p. 37)
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