Anne Steiner

Un livre indispensable pour entrer dans la société des anarchistes communalistes, individualistes, illégalistes...

Vie, splendeur et déclin de l'utopie humaniste. Soixante ans avant le mouvement hippie, on retrouve déjà les expériences de vie en communauté, les tentatives de sortie du système de consommation de l'époque moderne, et les constats d'échecs répétés qui vont découler de la mise en pratique des idées révolutionnaires. Le style est clair et pertinent, cela se lit comme une enquête tout à fait moderne, sans flonflons. Instructif.

Une analyse très détaillée de la Fraction Armée Rouge allemande.



Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/05/16/note-de-lecture-raf-guerilla-urbaine-en-europe-occidentale-anne-steiner-loic-debray/

Critique du Monde diplomatique :

http://www.monde-diplomatique.fr/2008/09/BEDOS/16282

Anne Steiner, maitre de conférence en sociologie à l’université de Nanterre, connu pour ses travaux sur la violence révolutionnaire et le mouvement anarchiste, a fait paraître, aux éditions L’Échappée, Le temps des révoltes. Une histoire en cartes postales des luttes sociales à la "Belle Epoque".

Cet ouvrage expose « neuf épisodes de lutte sociale, de l’année 1905 à l’année 1911, sous forme de récits illustrés par des cartes postales reproduites à taille réelle », dont le choix a été dicté par le nombre de cartes postales éditées à l’occasion de la lutte et par le souci de représenter plusieurs régions et plusieurs secteurs d’activités. Ces chapitres sont complétés par des synthèses sur des thématiques transversales (sabotage, solidarité ouvrière, rôle de l’armée dans la répression, etc.), par deux biographies (Gabrielle Petit et Benoît Broutchoux), une chronologie détaillée et une bibliographie.

Agréable à lire, avec sa maquette soignée, cet ouvrage illustre l’intérêt pour l’histoire de mobiliser toutes les sources à sa disposition, notamment iconographiques. À ce sujet, on peut regretter que les cartes postales reproduites (presque 140 !) ne soient pas analysées, critiquées et que leur présence ne se borne à un simple rôle d’illustration des chapitre.

Pour prolonger cette lecture, n’hésitez pas à lire les deux précédents ouvrages d’Anne Steiner, Les En-dehors. Anarchistes individualistes et illégalistes à la "Belle Époque" et Le goût de l’émeute. Manifestations et violences de rue dans Paris et sa banlieue à la "Belle Époque" respectivement parus en 2008 et en 2012 aux éditions L’Échappée.

La sociologue Anne Steiner redonne chair à un pan méconnu de l’histoire du mouvement ouvrier : cet avant-siècle de la « Belle Époque » où, malgré le suffrage universel et le droit de grève, la méfiance envers les institutions républicaines se traduit par une violence continue.
Lien : http://www.laviedesidees.fr/..

Prolongement d'une thèse sur la RAF, cet ouvrage présente des éléments d'appréciation à la fois du mouvement RAF lui-même, mais également des relations avec les autres mouvements de guérilla urbaine de l'époque et de l'idée même de terrorisme dans sa conclusion.

Certains chapitres sont un peu hermétiques à mon gout (notamment ceux de la 4ème partie "Un nouveau sujet révolutionnaire") mais l'ensemble constitue une mine d'informations et d'analyse de ce groupe extrémiste allemand symbole des années de poudre.

Un livre d'un grand intéret.

Sans sombrer dans l’hagiographie, Anne Steiner livre un portrait touchant d’une figure passionnante de l’histoire de l’anarchisme et plus largement de la vie politique en France.




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Anne Steiner, à qui l’on devait déjà une étude sur les illégalistes de la Belle Epoque, signe là un petit ouvrage très vivant, illustré de nombreuses photographies, affiches, cartes postales.
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