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Critiques de Anne de Kinkelin (85)
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L'année du flamant rose

Sur un coup de tête et au grand dam de son mari qui le déteste d'emblée, Louise achète un flamant rose empaillé. Cette artiste un peu fantasque se sent inexplicablement liée à l'animal, mais prise par ses problèmes personnels elle l'oublie pendant un temps.

Alors qu'elle glisse vers la dépression face à la mort de son père et l'échec de son mariage, le retour du flamant rose dans sa vie va lui apporter la force de se reconstruire. Durant quatre saisons, on suit Louise la joaillère et ses amies : Caroline la relieuse, Ethel la corsetière ainsi que le petit monde qui gravite autour de ces trois femmes en quête de bonheur.

Étant particulièrement sensible à l'artisanat d'art, j'avais envie d'entrer dans l'univers de ces « faiseuses » et de les voir opérer. J'espérais un roman tendre, de la fantaisie et de l'amitié, une histoire dans laquelle on s'emmitoufle pour oublier que la vie est parfois difficile ou décevante. Je voulais rencontrer des personnages avec lesquels j'aurais pu être amie et dont je me serais souciée. Malheureusement, pour diverses raisons, je suis passée à côté de cette histoire. Sans doute mes attentes étaient-elles trop ciblées, néanmoins je pense sincèrement que L'année du flamant rose est le genre de roman pour lequel il n'y a pas de juste milieu : soit on y entre complètement et on l'adore, soit on se contente de rester sur le seuil en jetant à l'intérieur un regard poli mais vite désintéressé.

Le roman est constitué de chapitres courts, ce qui le rend très rapide et facile à lire, malgré le ton emphatique qu'affectionne l'autrice. On aime ou pas les envolées lyriques, question de goût et de caractère, je ne juge pas là-dessus même si cela m'ennuie vite. En outre, je dois reconnaître que la spontanéité de l'autrice transparaît dans son style malgré l'emphase, il sonne vrai et non sur-travaillé. Cela contribue à l'alléger un peu.

Force est de constater qu'au-delà des considérations stylistiques, j'ai surtout peiné à m'attacher à ces personnages à mille lieues de mon pragmatisme. La douce Ethel est sympathique, mais presque inexistante, le grain de folie de Louise est charmant et j'ai fini par l'aimer un peu, en revanche Caroline m'a tapé sur les nerfs du début à la fin. J'ai besoin de m'attacher pour aimer un récit, c'est comme ça. Les nanas qui montent tout en épingle et font des drames à partir de petits riens m'horripilent et, désolée, mais un premier rendez-vous qui ne comble pas vos attentes ou un homme qui ne répond pas à vos avances ne constituent pas de véritables drames.

Je ne me suis pas sentie à mon aise dans cet univers de bobo, que j'ai trouvé plutôt superficiel, mais je ne voudrais pas que vous méjugiez ce roman sous le prétexte qu'il n'était simplement pas pour moi. Il possède d'indéniables qualités.

L'autrice décrit des sentiments, des états d'esprit, plus que des actes. Ces personnages, qui s'écoutent tellement, peuvent sembler nombrilistes. Pour autant, il lui a fallu un certain talent pour permettre au lecteur d'entrer ainsi dans leur tête. Je lui reconnais de surcroît qu'elle ne fait pas de remplissage ni ne donne dans la complaisance, la fin très ouverte en est témoin et j'apprécie ce courage. Il en faut toujours pour ne pas céder à l'envie de satisfaire le plus grand nombre. Rares sont les lecteurs qui ne se sentiront pas frustrés par une telle fin, pourtant je la trouve raccord avec l'ensemble.

L'édition poche est agrémentée d'une nouvelle bonus. Ce texte court et lumineux est agréable à lire, mais il concerne la rencontre des trois amies et ne vous renseignera guère sur leur devenir.

Il est clair que L'année du flamant rose ne me laissera pas un souvenir impérissable. Je vous encourage toutefois à vous faire votre propre idée. Si vous êtes amateur de poésie, avez l'esprit romantique et croyez aux signes, cela pourrait vous enchanter.
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L'année du flamant rose

L'année du flamant rose est un roman sympathique, qui se lit plutôt rapidement, parfait pour les vacances.



Cependant, un peu déçu, car j'ai vu qu'on en parlait beaucoup, qu'il était finaliste du prix du livre romantique.. Généralement, j'aime beaucoup les romans publiés par l'édition Charleston.

Mais là, je n'ai pas réussi a accrocher avec l'historie, avec les personnages qui illustrent ce roman.

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L'année du flamant rose

L’année du flamant rose est un roman surprenant, aussi bien par son titre que par son histoire. Roman tout en finesse et douceur, il a su plus qu’agréablement me surprendre. Le titre et le résumé ne m’inspiraient pas plus que ça, pourtant c’est justement poussée par la curiosité que je me suis lancée dans cette lecture. Et là, quelle surprise ! Il m’a été impossible de poser le livre tant que la dernière page n’avait pas été tournée.

L’année du flamant rose nous emmène dans le quotidien de trois amies que la vie n’a pas épargné. Divorcée, endeuillée, ou encore désespérément célibataire, ces trois femmes ressentent toutes un manque. À défaut d’être comblées, Louise, Ethel et Caroline vont chercher à reconstruire leur vie, à se reconstruire. Mais retrouver foi en la vie n’est pas chose aisée quand tout semble s’opposer à leur bonheur. Pourtant, celui-ci ne tient qu’à elles. Ensemble, elles vont donc se soutenir et progresser dans leur quête du bonheur.

Artisans, toutes ces femmes aiment leur métier, qu’elles ont élevé au rang d’art dans lequel elles trouvent leur épanouissement. Car leurs créations sont le reflet de leur âme. Déprimées, et c’est tout leur talent qui n’est plus en mesure de s’exprimer pleinement. Louise, à laquelle l’auteur consacre davantage de lignes et mon personnage favori, voit sa vie totalement bouleversée suite à la mort de son père. Ne parvenant pas à s’en remettre, elle va voir au fil des mois son couple se déliter, jusqu’à ce que la question inévitable du divorce se fasse. Aime-t-elle encore assez pour avoir envie de sauver son mariage ? Mais accepter la séparation, c’est aussi accepter qu’une page se tourne et qu’il faudra aller de l’avant. En aura-t-elle la force ? Personnage fantasque, rêveuse invétérée, elle est, des trois amies, et de loin la plus attachante. Non pas qu’Ethel, corsetière, qui conçoit des objets propres à réveiller tous les fantasmes de ses clientes, ne soit pas attachante. Celle-ci tient le lecteur pourtant plus à distance, de la même manière que quiconque auteur d’elle. Ainsi, le lecteur au même titre que le monde qui l’entoure, est mis à distance, empêchant de créer un lien fort avec ce personnage solitaire. Faire le bonheur de ses clientes peut-il suffire à faire le sien ? Caroline, quant à elle, ne cesse de tomber amoureuse. Son problème : cela ne dure que quelques instants. Pourra-t-elle trouver un amour durable ? Cette fois, le lecteur fait la rencontre d’un personnage plus volubile, dont l’inconstance sentimentale mène au désordre émotionnel. Soucieuse de rester en dehors des conventions, Caroline n’ose envisager une relation amoureuse durable. Non pas qu’elle soit dans une recherche éperdue de l’amour. Mais Caroline a peur. Peur d’être malheureuse, peur de faire le malheur de quelqu’un… C’est un personnage à la fois simple et complexe qui, tour à tour, agace et attendrit. Son bonheur réside-t-il dans une inconstance sentimentale perpétuelle ou bien dans une relation durable et stable, plus proche des conventions ?



Arrivés à ce stade-là de la chronique, vous vous demandez forcément quel est le rapport avec le titre, évocateur d’un flamant rose. L’histoire commence avec l’achat par Louise d’un flamant rose empaillé qui a su attirer son attention, alors même que son couple touche à sa fin. Y voyant peut-être le sauveur de son couple, Louise ne s’explique pas sa fascination pour cet animal dont l’état a été à jamais figé. Le flamant rose se veut alors à la fois catalyseur émotionnel et observateur extérieur, pivot de l’histoire d’une vie ou plutôt, de trois vies inextricablement liées.



L’année du flamant rose est un roman tout en douceur et délicatesse, qui ne peut que captiver son lecteur tant par la force de vivre de ses personnages, leurs faiblesses mais aussi leurs rires, bref leur humanité. Un condensé d’émotions !
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L'année du flamant rose

Je l'ai dévoré ! Les 3 héroïnes sont tellement attachantes, imparfaites mais ce qui permet de s'identifier à elles. Forcément je me suis retrouvée dans les personnages mais l'auteur a une écriture fluide, tellement réaliste et pleine de sentiments et d'émotions qui m'a fait pensé à celle de Agnès Martin-lugand 📝 cette dernière étant mon coup de cœur 2016 je n'ai plus que adoré retrouver quelque peu le style d'écriture !



J'adore ce style de roman et ce style d'écriture. Ça a vraiment été un coup de cœur : le premier livre de 2017 auquel je me sens tant attachée et dans lequel je me suis retrouvée 😻
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L'année du flamant rose

Ce court roman est le premier ouvrage de Anne de Kinkelin et il est plutôt bien réussi. Le lecteur fait la connaissance de Louise, maman de Rose et joaillière, ainsi que de ses deux amies Ethel qui est corsetière et Caroline relieuse. Ces trois femmes ont des vies, chacune à leur façon, particulière. Elles font face aux déceptions sentimentales et aux belles rencontres.

Elles exercent des métiers d’art, qui sont bien décrit par l’auteur et donne envie d’en savoir plus sur ces professions parfois méconnues.

Et puis, elles sont très amies et partagent leurs rires et leurs peines, mais l’amitié est parfois fragile ou difficile à maintenir… comme parfois un peu l’amour.

Un joli roman à lire afin de passer un agréable moment.
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L'année du flamant rose

Finaliste du prix du livre romantique... Les éditions Charleston sont pourtant une référence. La couverture est attrayante et la quatrième de couverture également. Mais alors quelle déception que cette histoire totalement rocambolesque et alors la fin, on reste bien sur sa faim. Une terrible déception.
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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

J'ai adoré ce roman. Une sorte d'intrigue, du suspense, de la poésie. Réticente à la lecture des premières pages, en insistant j'ai plongé dans le parcours initiatique de Léa à la recherche de soi. Beaucoup de bienveillance. Je recommande vraiment ce roman si positif. Il fait bcp de bien.
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La sourde oreille

Joséphine est cheffe de partie poisson dans un restau étoilé. Seule femme de la brigade, elle subit constamment des violences verbales, psychologiques et même physiques qu'elle accepte pour l'amour de son art. Jusqu'au jour où un épisode trop violent et un remerciement brutal dans la foulée va la blesser au plus profond et elle perdra en partie l'ouïe. De façon inexplicable, elle n'entend plus les hommes !



J'avais repéré ce roman à la sortie, même si de tête je n'avais retenu que "milieu dea cuisine", "femme sourde". Je n'avais pas compris l'étrange spécificité de cette surdité et tout le côté féministe et engagé qu'il en découlait.

En effet, derrière la façade gastro, c'est un roman qui parle des violences faites aux femmes, en particulier dans les milieux où règne en maître l'excellence masculine, mais aussi en général.

L'idée est donc plutôt intéressante, même si pour ma part, je n'ai pas totalement adhéré à ce roman en revanche vite et facilement lu. J'ai vraiment eu du mal avec le personnage principal. Joséphine ne sait pas réellement ce qu'elle veut, elle est en marge de tout l'engagement féministe qui fait le roman et avance sans elle (grâce aux deux copines, Simone et Olympe, aux noms bien choisis mais qui semblent absolument vouloir cocher toutes les cases pour être des personnages exhaustifs). Le personnage d'Eve reste aussi un grand mystère pour moi, ses motivations sont claires mais leur justification maladroite.



Bref, c'est un roman facile à lire, qui soulève des questions intéressantes et donne une image moins glamour et paillettes de la cuisine d'excellence, mais avec des personnages plus clichés et finalement peu attachants.


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La sourde oreille

La sourde Oreille

Anne de Kinkelin

 

 

 

Joséphine Ikeda est née en France de parents japonais, ce qui explique son nom. Seule femme de la brigade dans un restaurant étoilé à Paris, elle est cheffe du rayon poissons.

 

Après avoir été présentée aux convives après le succès d’un dîner important, elle est violentée par son chef devant toute la brigade qui n’intervient pas, même lorsque le chef prononce son renvoi immédiat.

 

Joséphine n'ignore rien des codes masculins en cuisine. Elle est pourtant très choquée, et rentre avec difficultés chez elle. Le lendemain, elle se réveille sourde aux voix masculines. Elle est donc coupée de la moitié de la population avec qui elle communique par écrit.

 

Avec Simone et Olympe, deux amies passionnées par la cuisine et exerçant dans ce milieu, elle réfléchit à sa vie. Elle se rend chez ses parents en Bretagne. Son père est lui-même à la tête d’un restaurant et sa mère travaille en cuisine dans la discrétion la plus totale. Au cours de ces retrouvailles Joséphine va découvrir la culture japonaise et les raisons de l’attitude de sa mère.

 

Aidée de ses amies, Joséphine retrouvera-t-elle l’ouïe, le goût de revenir dans le milieu de la gastronomie ? Pourra-t-elle obtenir réparation vis-à-vis de son ancien chef ?

 

J’ai été très intéressée par ce roman qui dévoile une part plus ou moins cachée de la violence et du sexisme régnant dans les cuisines.
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L'année du flamant rose

Louise, joaillère; Ethel, corsetière et Caroline, relieuse sont 3 amies dont les ateliers respectifs sont abrités dans un passage Parisien. Souvent les se retrouvent autour d'un café ou une coupe de champagne pour parler leurs vies, leurs espoirs et désillusions.

Pendant ses vacances d'été, Louise craque sur un flamant rose empaillé qu'elle décidé d'installer dans son atelier. Maintenant qu'elle est divorcé il lui faut faire face et trouvé son équilibre comme un flamant rose sur une patte pour elle et sa fille Rose.



Au fil des saisons, on fais la connaissance des ses 3 femmes mais surtout celle de Louise. Elles sont fortes et fragile à la fois et toutes sont en quête de leur bonheur, le destins a même décidé de bouscule quelque peu leurs idéaux mais toujours sous l'œil bienveillant de ce fameux flamant rose empaillé.



L'auteure à une plume emplie de douceur et de poésie, mais qui malheureusement est trop éloignée de ce que j'aime habituellement. Je n'ai pas réussi accroché a son univers un peu trop fantasque pour moi.

J'ai trouvais que les personnages manquais de reliefs, de détails. D'ailleurs quelques fois je me suis emmêlé dans les histoires personnelles de ses 3 amies.



Et cette fin, ça devrais être interdit de laisse le lecteur dans le flou. Certes je comprends bien la démarche de nous laissé libre choix d'imaginer la fin mais pour moi c'est impensable qu'une histoire ce termine de la sorte.



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L'année du flamant rose

Dans ce roman, nous suivons trois femmes, trois amies, trois parisisennes, trois "artisanes", joyeuses mais solitaires.

Louise est joaillère, Caroline est relieuse et Ethel est corsetière.

Nous suivons les aventures et déconvenues des trois amies sous l'œil attentif d'un flamant rose empaillé acheté de manière impulsive par Louise.

Moi, qui voulais une lecture légère, c'était frais et léger. Peut être un peu trop. C'est une lecture sympathique, divertissante avec quelques touches d'humour. L'écriture est fluide mais certains aspects sont insuffisamment développés à mon goût. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et je n'ai pas compris cette fin étonnante.

Du coup, je suis plutôt mitigée en refermant ce roman.
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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

Comme un carré blanc sur fond blanc.

Le fade monochrome d'une vie sans goût, sans saveur ; prison cernée d'un noir profond du désespoir déteignant de toutes les larmes versées, frontières brouillées par des yeux mouillés . Un sfumato enveloppant l'existence d'une brume opaque, emmurant l'âme et le corps, enfermant les émotions.

Où l'on distingue quelques tâches de couleur déchirant la morne uniformité d'une envie de vivre retrouvée. Des teintes qui se mélangent et s'unissent en l'abolition des frontières d'un monde qui s'étend.

L'univers se colore en une palette infinie d'émotions et de nuances, mosaïques de pétales de fleurs qui sèmeront dans le coeur de Léa les graines de l'amour et de la bienveillance. Pour la réconcilier avec elle-même.



Le "12 rue du Maréchal Joffre" est son carré blanc sur fond blanc.

Son adresse. Son refuge. Sa prison de verre.

Dont elle brisera soudain les parois par un envol fracassant. En partant en quête d'autres carrés blancs, elle créera une mosaïque monochrome tout en nuances de rencontres et de découvertes, aux reflets savoureux.

En partant, elle se trouvera.

En se cherchant un destin, elle s'en créera un. Peignant son carré intime à la mesure de sa destinée, étincelant de toutes les couleurs de sa joie de vivre retrouvée.



"12 bis avenue du Maréchal-Joffre" est le roman d'apprentissage d'une héroïne en quête d'elle-même.

Une odyssée au plus lointain pour se retrouver au plus proche de soi même, un voyage initiatique à la rencontre d'êtres qui seront autant de morceaux d'elle-même qu'elle parviendra à recoller pour être enfin entière.

Une belle traversée pour un lecteur qui regrettera peut - être l'exploration trop superficielle des personnages secondaires qui auraient mérité que l'on s'y attache davantage.

Pour mieux percer le sfumato.
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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

✨Voyage initiatique

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12 bis avenue du Maréchal Joffre à Houille. Est-ce cette adresse qui prédestinait Léa à cette enfance rythmée par les hospitalisations après avoir vu ses sentiments disparaître en même temps que son appétit ?

Le bac en poche et un semblant de mieux dans son état de santé, Léa décide de partir à la rencontre d’autres personnes qui, comme elle, habitent cette adresse si banale. Doit-elle se résigner à une vie sans saveur ?

Les rencontres qui l’attendent lui prouveront que nous restons acteurs de notre propre vie et que rien n’est tracé.

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Ancienne anorexique, j’étais certaine que ce roman me toucherait en plein cœur. J’y ai retrouvé la relation avec mes parents, mix de culpabilité, d’amour que l’on voudrait guérisseur, de reproches et de non-dits, les premiers repas, judicieusement réfléchis, pris comme de petites victoires, ce rapport aux autres, dénué de filtres comme si le regard des autres nous importait finalement si peu et cette urgence de vivre quelque chose de grand, après avoir joué avec la mort pendant tant de temps.

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Merci Anne d’avoir écrit ce voyage, à la fois poétique et vibrant de vérité. Plus de 10 ans ont passé et pourtant, il semblerait que certaines plaies méritaient encore d’être pansées ❤️
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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

Qu’est-ce qui fait que des gens ordinaires ont une destinée peut-être extraordinaire ? Si on avait la recette, peut-être y aurait-il plus de gens à la vie tout sauf banale. Mais encore faut-il prendre pour acquis que la banalité est un fardeau, une tare, un frein. Rien n’est moins certain.



Léa est une jeune fille qui a eut une vie basée sur le mensonge, l’imposture, le non dit, la maladie.... Comme tout le monde, elle va se chercher une fois qu’elle aura pu mettre à distance l’épée de Damoclès qui menaçait de s’abattre sur elle trop vite.

Sa quête sera comme elle, sans fards, brute.

Les réponses seront là, mais pas sous la forme imaginée et tant mieux car l’existence ne se planifie pas de A à Z. Il y a les aléas, les surprises, les autres...



Roman avec un début, mais surtout une fin ouverte sur tant de possibles que sa lecture ne laisse pas de marbre.

On peut tous se reconnaître dans les protagonistes, même partiellement. Ce livre trouvera un écho et peut-être encore plus maintenant dans ce monde qui n’est plus tout à fait le même depuis le début de l’année 2020.



La chronologie est peut-être un peu rapide, mais après tout, le temps file et il serait bon de le retenir en profitant du seul qui vaille la peine : le présent.



Les masques portés par les tricheurs finissent toujours par tomber et l’important n’est pas de se morfondre, mais de vivre, de construire, de se reconstruire car la vie, c’est une succession de hauts et bas. D’ailleurs, nous aussi, on porte des masques plus ou moins opaques. En prendre conscience, c’est se réveiller, se révéler.



Suivons l’exemple de Léa qui a ouvert la porte de sa destinée en forçant un verrou, son adresse postale. On a chacun les siens alors essayons. On a tout à y gagner....
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L'année du flamant rose

Le torchon brûle entre Louise et son mari. Il n'a pas l'air d'apprécier le flamant rose empaillé qu'elle s'est offert et s'en est trop pour elle : il est temps de se séparer. Libérée de ce poids, va-t-elle retrouver toute sa créativité dans son boulot et vivre un nouveau départ affectif ? Avec le soutien de ses sœurs de cœur (et de son flamant mort... heu rose), elle semble sur la bonne voie.

J'ai lu ce livre il y a plusieurs mois et il m'a tellement peu marqué que je ne me souviens plus du contenu. Je me souviens l'avoir refermé en me disant "mouais bof". Désolée, je n'ai rien de mieux à dire.
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L'année du flamant rose

Avec ce roman, suivez le cheminement de trois amies, trois artisanes, émotionnellement fragiles. La vie ne les a pas épargné, et pourtant elles osent y croire encore. D'espoirs en désillusions, finiront-elles par lâcher prise et se faire confiance?
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L'année du flamant rose

Acheté pour une "lecture de l'été", séduite par le résumé de la quatrième de couverture et par le flamant rose (hé oui !). Au final, si la lecture est agréable, ce n'est pas un livre qui m'a marqué plus que ça. Le thème est globalement bien traité mais finalement rien ne fait sortir ce livre du lot. Alors oui, c'est positif, dans la mouvance de la littérature "feel good", mais ce n'est pas un ouvrage que j'aurai un jour envie de relire.

A conseiller pour un moment détente sans prise de tête, sans plus ^^
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L'année du flamant rose

S’il y a un mot qui me vient après cette lecture c’est délicatesse. Tout est en retenue, la plume est subtile et les émotions y sont décrites comme on tisse de la dentelle, avec élégance et finesse.

J’ai aimé me plonger dans cette année charnière pour ces trois protagonistes. Une séparation, une grossesse, un nouvel amour…tout est chamboulé, les saisons passent et emportent avec elles les joies et déconvenues de Louise, Ethel et Caroline. Les liens se resserrent puis se détendent. Les relations se nouent, les cœurs se serrent et les émotions jouent aux montagnes russes…Et tout cela sous l’œil amusé et taquin d’un fameux flamant rose qui est le témoin discret de ce petit manège.

Anne de Kikelin m’a emporté à Paris avec délice. Je me suis imaginée à la Cour Damoye avec ses ateliers. J’ai vu Louise et ses amies en terrasse siroter leurs cocktails dans les petites rue qui jouxtent Bastille . Moi qui aime tellement Paris en tant que visiteuse occasionnelle, j’en ai été ravie.

Petit bémol pour la profondeur de certains personnages. Autant j’ai aimé ceux de Louise, Maël ou Ethel par exemple, autant j’aurais apprécié en savoir plus sur les états d’âme de Caroline, d’Oscar ou de Jeanne (même si ces deux derniers sont des personnages secondaires). J’ai, au premier abord, été surprise par la fin qui nous laisse un peu sur notre faim justement. Puis avec un peu de recul, j’ai trouvé que ce parti pris était plutôt intéressant et laisse libre court à notre imagination. Alors je choisi d’imaginer le meilleur pour ces trois femmes indépendantes et fortes qui prennent la vie comme elle vient avec ses leçons, ses coups du sort et ses belles surprises.
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L'année du flamant rose

Ce livre m' a quelque peu déçue. Je ne me suis pas attachée aux personnages, il me manquait des petits détails, ....bref ce genre de petites choses qui m'auraient permis de le faire. Le personnage le plus détaillé sera celui de Louise, mais ce n'est pas suffisant.

J'ai fini frustré à la fin du livre, l'auteur nous laissant imaginer une fin, ....et je n'y suis pas parvenue !!

L'auteure a un style cependant agréable, toute en finesse mais l'histoire manque vraiment de consistance....
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L'année du flamant rose

Ce que je retiendrai surtout du roman d’Anne de Kinkelin, c’est cette ambiance intimiste qu’elle instaure dès les premières pages. En ouvrant L’Année du flamant rose et en découvrant cette petite rue parisienne et les ateliers artisanaux de ces trois femmes, c’est comme si on entrait dans un théâtre ou dans un film de Jean-Pierre Jeunet. L’auteure a un sens de l’esthétisme rare, avec ce qu’il faut de surréalisme et de clichés romantiques pour nous donner envie de rester des heures auprès de ses personnages dans ce cadre poétique.



Louise fabrique de jolis bijoux pour les amoureux, Caroline répare bien volontiers des recueils de poésie et Ethel est une magicienne du corset, transformant n’importe laquelle de ses clientes en femme fatale. J’ai adoré la façon dont l’auteure nous présente ces petites mains au service de l’amour et de la sensualité dont elles sont pourtant exclues. Dans un langage poétique bien à elle, avec le sens du détail, Anne de Kinkelin nous immerge ainsi totalement dans son récit, du moins au départ. Car la suite et fin du roman ne m’ont en revanche pas vraiment convaincue. La « renaissance » de nos trois amies est intéressante, mais les histoires d’amour qu’elles vont vivre sont souvent précipitées, peu crédibles. Je pense notamment aux différents personnages masculins pour qui il est difficile d’éprouver de l’empathie. Et que dire du point final du roman qui m’a laissée on-ne-peut-plus dubitative…



J’aurais été entièrement séduite par ce roman à l’atmosphère chaleureuse, romantique et délicieusement intemporelle, porté par un style très poétique si seulement l’intrigue amoureuse avait été un peu plus fouillée. En définitive, ce roman ne manque pas de qualité mais on en ressort avec un gout d’inachevé.
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