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3.56/5 (sur 153 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Allemagne de l’Est
Biographie :

Annelie Wendeberg est née en Allemagne de l'Est avant la chute du Mur.

Diplômée en biologie, titulaire d'une bourse de Caltech, elle a travaillé pendant deux ans comme microbiologiste spécialisée dans les questions environnementales aux États-Unis.

Avec "Le Diable de la Tamise" (traduit de l'anglais "The devil's gun", 2012, en allemand: "Teufelgrinsen") que publient les Éditions Presses de la Cité en 2016, elle inaugure une série de romans policiers historiques dans l'Angleterre de l'époque victorienne consacrés aux enquêtes du docteur Anna Kronberg et Sherlock Holmes.
Ce volet est suivi par "La Dernière expérience" et "L'Héritage de Moriarty". La suite de la saga est inconnue en France.

On se doit de noter que l'auteure a choisi d'écrire ses romans policiers en langue anglaise, mais conserve sa langue maternelle pour ses publications scientifiques.

Elle vit aujourd'hui à Grimma, en Allemagne, et enseigne à l'Université de Leipzig.

son site : http://anneliewendeberg.com
Twitter : https://twitter.com/AWendeberg
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Bibliographie de Annelie Wendeberg   (3)Voir plus

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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
— Vous avez parlé de votre déménagement à la campagne ?
[...]
— Je sais pas trop, Anna. Garret, ça lui dit pas trop. Comment dire… quand une femme paie tout pour un homme – si tout est à elle, la maison, l’argent, tout –, il a l’impression qu’on lui coupe les couilles. C’est plus vraiment un homme.
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[...] Les idées préconçues nous empêchent d 'apprendre ! Ce n'est qu'une fois que nous avons appris tout ce qu'il y a à savoir, une fois que nous avons étudié, observé, que nous pouvons tirer nos conclusions. Et ne vous attendez pas à toujours trouver une réponse à vos questions. Si jamais vous avez fait de votre mieux et que l'explication vous échappe toujours, il est acceptable et honorable de reconnaître votre ignorance.
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Depuis le premier jour de notre fuite, nous suivions scrupuleusement le même rituel tous les soirs. Efficace à défaut d’être agréable. Quant à moi, j’étais moins pressée d’échapper à la pluie qu’à la dure réalité et à cette lutte constante contre les éléments. Je n’aspirais qu’à retrouver les quelques minutes de tranquillité dont je jouissais entre l’instant où je fermais les yeux et celui où je commençais à rêver.
Cette fois encore, en moins de trois minutes nous eûmes enlevé nos vêtements détrempés, restant sous la pluie afin de nous laver de la boue malodorante qui nous recouvrait. Nous accrochâmes dehors chemises, pantalon, jupe et sous-vêtements, car ils n’auraient de toute façon eu aucune chance de sécher dans notre abri de fortune. Nous essorâmes nos cheveux pour en chasser le plus d’eau possible avant de plonger sous les couvertures. Holmes ouvrit mon sac à dos et en tira le seul rechange de vêtements secs dont nous disposions chacun. Nous les enfilâmes sur nos membres tremblants, puis nous nous serrâmes dans les bras l’un de l’autre, partageant les couvertures et le peu de chaleur que diffusaient encore nos corps.
Si la nécessité nous imposait cette proximité, nous évitions de nous regarder et de parler. Collée à Holmes, j’avais l’impression d’être un objet si détestable que ma chair menaçait de se détacher de mes os. Holmes s’obligeait à passer une heure tous les soirs dans les bras d’une femme qui avait couché avec son pire ennemi. Je me doutais qu’il devait être extrêmement gêné, mais je préférais ne pas trop y penser.
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La partie gauche de l'armoire contenait toutes mes affaires de femme. Je sortis un corsage, des bas, un jupon et une simple robe en lin. [...] Dans l'ensemble, je n'avais rien de remarquable, et pourtant, dès que je regagnais la rue, j'avais l'impression de me retrouver sur le marché de la reproduction sexuelle. Certains des hommes que je croisais se penchaient vers moi ou tendaient la main pour me toucher l'épaule ou la taille de façon presque machinale. En tant que femme, je rencontrais beaucoup plus d'obstacles sur ma route qu'en tant qu'homme.
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— Nous allons traverser d’un air dégagé, déclara-t-il en s’éloignant d’un pas nonchalant.
Je le suivis à quelques yards de distance, les mains dans les poches, la démarche orgueilleuse, les genoux légèrement tournés vers l’extérieur comme si j’étais dotée de testicules volumineux. Holmes me rattrapa à un coin de rue sombre.
— Vous en faites trop.
— Pas du tout. Je ressemble exactement à un jeune homme qui cherche à impressionner une jolie femme.
— Il n’y en a aucune dans la rue pour le moment. Même le balayeur unijambiste ne pourrait pas être confondu avec une représentante de la gent féminine.
— Je cherchais peut-être à m’impressionner moi-même, rétorquai-je avant de continuer mon chemin.
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— [...]Comment avez-vous maîtrisé M. Holmes ?
[...]
— Je l’ai embrassé.
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— J'aimerais vous poser une question un peu... délicate, déclara-t-il.
Il prit mon silence pour une invitation à poursuivre.
— Avez-vous déjà eu des relations intimes avec Sherlock Holmes ?
— Je ne pense pas que Holmes partage son intimité avec qui que ce soit, rétorquais-je, espérant qu'il n'entendrait dans ma voix que la contrariété et la fierté bafouée d'une femme éconduite.
— Quel imbécile ! dit-il en caressant la cicatrice qui barrait mon ventre.
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Amusée, je songeai a un proverbe irlandais : « Si on n’en guérit avec du beurre et du whisky, c’est qu’il n’y a pas de remède pour ça » ; je me dis que je devrais peut-être essayer ce nouveau traitement avec mes patients.
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- Comment avez-vous maitrisé M. Holmes ?
Ma gorge se serra. Qu'allais-je bien pouvoir raconter ? C'était une longue histoire et je n'avais pas l'intention de dire toute la vérité.
- Je l'ai embrassé.
Il écarquilla les yeux et rejeta la tête en arrière, laissant échapper un rire bref.
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Les humeurs étaient à présent un luxe que je ne pouvait plus me permettre, car elles risquaient de mettre en péril l'équilibre délicat que j'avais imposé à mon esprit.
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Thème : Une enquête d'Anna Kronberg et Sherlock Holmes, tome 2 : L'héritier de Moriarty de Annelie WendebergCréer un quiz sur cet auteur
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