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Critiques de Anthony E. Zuiker (289)
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Level 26

Après deux polars "époque victorienne", je me devais de revenir à l'époque contemporaine et puisque mes dernières lectures avaient été agréables, je me devais de m'occasionner quelques frissons. C'est pourquoi j'attrapai "Level 26" dans ma PAL.



Mon impression ? J'ai dévoré le livre étant donné qu'il fait partie de ces romans dont les pages se tournent toutes seules, nous faisant arriver à la 200ième sans même que l'on s'en rende compte.



Non, je n'ai pas ouvert les vidéos proposée par le site "Level26.com" afin de ne pas entraver mon plaisir de lecture. Juste quelques unes, mais à la fin de ma lecture.



Par contre, pour le frissons espérés, et bien, c'est raté ! Ce n'est pas faute de monsieur Zuiker - le papa des "Experts" - d'avoir créé un salopard de niveau 26 particulièrement sadique et pervers.



Non, de ce point de vue là, c'est gore mais il manquait un truc important dans la recette : du sel !!



Alors qu'un pareil à Hannibal Lecter (Le silence des agneaux) était fascinant, alors qu'un Dark Vador (Star Wars) est à tomber tellement il est réussi, et bien, Sqweegel, le méchant de Zuiker manquait de cet aura.



Certes, ses crimes sont ignobles, dégueu et tous les synonymes que vous voulez, mais l'auteur aurait pu creuser plus dans la dégueulasserie (néologisme) de son méchant. Mais ici, je n'ai pas éprouvé de fascination morbide pour le salaud. Oui, je sais, on en a interné pour moins que ça et je vais cacher fissa mes dossiers sur Jack l’Éventreur.



Pareil pour Steve Dark, le héros qui doit l'arrêter, le seul qui sache entrer dans sa tête et peut-être le stopper. Il est torturé mais l'auteur aurait pu aller plus loin dans la description du mal-être de cet homme, nous parler de ses cauchemars...



Merde quoi, je viens de finir le livre, il est super, pas de temps mort (c'est bien le seul qui ne risque pas de clamser : le temps), une intrigue bien ficelée, bien sadique, torchée comme il faut, bref, "nickel chrome" et bardaf, je n'ai ressenti aucune empathie pour le héros.



Pas que je l'ai détesté, non, mais il ne m'a pas touchée dans mon petit coeur. J'ai connu des flics torturés bien plus touchant que Dark (du point de vue littéraire).



Il manque là aussi un petit quelque chose qui aurait fait crac-boum-hue et qui aurait rendu ce personnage plus "accrocheur" pour moi. Plus de renseignement sur sa vie, sa jeunesse, ses cauchemars,... plus de profondeur et pas un survol.



Dark était un bon flic, un cerveau digne de Sherlock Holmes avec une rapidité tenant plus de l'inspecteur Derrick, allant lentement mais sûrement. Le meilleur flic, c'est lui. Zut, il lui ne manquait qu'un petit quelque chose pour faire naître une émotion... Même sur les vidéos il ne m'émeut pas, je ne le voyais pas ainsi.



Pour en revenir au tueur de niveau 26 surnommé Sqweegel, c'est lorsqu'on le voit dans les vidéos qu'il devient hyper angoissant avec sa manière de marcher et de bouger. Là, oui, il fait peur. Réussite vidéo.



Rhâââ, Zuiker aurait dû rajouter un zeste de descriptions afin de me ficher vraiment la trouille durant ma lecture ! Comme Hannibal Lecter me collait les sueurs froides rien qu'en ouvrant sa bouche...



Attention, ceci n'est que mon avis. Vous aimerez peut-être Dark et aurez plus d'affinités avec le personnage que moi.



En tout cas, point de vue lecture, pas de regret, un bon moment, un bon thriller et une riche idée que d'avoir tourné des séquences vidéos à découvrir sur le Net.



Reste à voir ce que le tome 2 me réserve... ainsi que le 3.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Level 26

J'avais du mal à croire qu'il soit possible de faire pire que Paul Cleave.

Eh bien, mesdames et messieurs, il l'a fait ! Bon, je dois dire que je n'attendais que peu de choses du créateur de la géniale série Les Experts (sic).

Celui-ci, je l'ai lu jusqu'au bout, et je dois dire que ce n'était pas une mince affaire. Acheté dans un aéroport pour faire passer le temps lors d'un vol long courrier, je m'en suis mordu les doigts tout le trajet, à tel point que, ne pouvant me résoudre à lire un tel ramassis d'inepties, je me suis résolu à regarder un film pour éviter une dépression nerveuse liée à un trop-plein de mauvaise littérature ingurgité un peu trop vite (comble du ridicule: même le film était mauvais, personne ne me reprendra à laisser sa chance à Transformers!). Le style est d'un platitude absolue, et on se laisserait convaincre en comparaison que les terres de notre chère voisine la Belgique sont un massif montagneux. Quant à la "trame narrative", je ne préfère pas en parler, c'est encore une période sensible de mon existence. Non, sans blague, il empile cliché sur cliché, et ça en devient tellement too much qu'on arriverait presque à anticiper tout le reste de l'intrigue (ça nous évite de mauvaises surprises au moins)

Je n'avais pas vu la possibilité de compléter le livre avec des vidéos sur internet. Mais quand je m'en suis aperçu, la question que je me suis immédiatement posé est: à quoi sert de lire, si c'est pour casser son imaginaire avec des vidéos?

Si je n'ai pas toujours été déçu par les adaptations cinématographiques, je dois dire que regarder l'adaptation pendant la lecture réduit l'imagination du lecteur comme peau de chagrin (sauf si on a la chance de tomber sur un réalisateur qui se représente l'ouvrage de la même manière que soi bien sûr).

J'ai finalement tenté le diable. Sacré moi, que je suis naïf.

Les vidéos sont encore pire que le bouquin, ce qui vous laisse imaginer le désastre.

Lecteur, passe ton chemin, tu ne trouveras ici que tristesse et désolation.

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Level 26

Je vais mettre un trois de note globale mais il est vrai que si les demies-étoiles existaient j'aurais mis 2.5/5. Pourtant ce livre se lit très rapidement preuve en est je l'ai fini en une journée mais malgré des chapitres très courts qui rythment le récit ce qui en fait un bon page turner certains détails m'ont gênées.



Déjà les chapitres qui se terminent par une vidéo qu'on nous invite à aller regarder sur l'ordinateur, j'avoue ne pas l'avoir fait de suite et avoir attendu qu'il y en est plusieurs à visionner. Cela nous fait mettre un visage sur les protagonistes et si je lis le livre c'est justement pour pouvoir les imaginer à ma guise les protagonistes... A cela le "déguisement" grotesque du tueur et que celui-ci s'enduise de beurre avant d'enfiler sa combinaison c'est quand même très particulier également (même si on nous donne des informations sur le pourquoi). Même la façon dont est tué le tueur est plutôt grotesque également.



Si l'on passe sur ces moments cela se lit plutôt bien et l'on voit clairement la suite arrivé à la fin de ce tome, on voit en effet que le créateur d'une série est derrière ce livre ( et pourtant je n'en regarde jamais et encore moins les séries policières, oui j'adore lire les polars/policiers/thrillers mais pas les voir en série)



Lecture en demi-teinte pour moi mais qui n'a pas été un calvaire non plus et celle-ci n'a pas durée des jours
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Level 26

Un policier/thriller à faire froid dans le dos.



La lecture est fluide et très prenante. Je me suis sentie stressée parfois rien qu'en lisant tellement le roman a réussi à m'emmener dans son univers et à m'immerger totalement de son ambiance.



Comme je l'ai lu il y a plusieurs années je ne me rappelle pas bien de tout, mais surtout du sentiment que j'ai eu à la fin de ma lecture. J'étais soufflée par cette histoire car elle est écrite de manière très réaliste et les vidéos qui l'accompagnent favorise ce sentiment.
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Level 26

Tout au long de cette lecture, mon état d'esprit a beaucoup évolué. L'enthousiasme du début devant ce roman "interactif"... à condition bien sûr d'avoir une liaison internet à portée de main, a donc rapidement fait place à une première frustration.

Deuxième déception quand j'ai vu dans ces petites vidéos le serial-killer sous la forme d'un préservatif géant se déplaçant comme une araignée. Dois-je avouer ici que j'ai horreur des séries policières télévisées (Les experts ? Jamais regardé) et que je préfère lire un bon thriller que le voir en film, à de très rares exceptions près, aimant mieux laisser à mon cerveau le soin de créer les personnages ? Je reconnais par contre que Dark et son âme tourmentée avait encore plus de charme que celui qui serait sorti de mon imagination.



L'intrigue elle-même avait tout pour me plaire... malheureusement l'auteur l'a survolée. N'est pas romancier qui veut, un thriller ne s'écrit pas de la même façon qu'un scenario pour la télé où tout doit être dit en 1h30. J'avais déjà été déçue par la série des "Dames" d'Alexis Lecaye, le scénariste de Julie Lescaut, qui s'était improvisé écrivain lui aussi. C'est creux, superficiel, : même les motivations du tueur m'ont échappé. Pourquoi tout ce "trash" gratuitement (la fin est dantesque)? Certains évènements n'ont pas été clairs, notamment l'analyse de l'ADN du tueur et le mensonge de Riggins (?).



Ma note : 10/20 et aucune envie de lire la suite.
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Level 26

Level 26.... Ou le bouquin ou en fait tu lis la saison d'une série télé mise au placard parce que le scénariste et bin il est allé trop loin pour la télé, mais que ça pourrait pas faire un film parce que y aucune surprise de rien....



Si je vous chante ♫ Whooo are You ? Who who... I really want to know.... Whoooo are you ? who who... ♫ avec la prise de vue aérienne nocturne d'une ville en plein désert, pleine de néons, vous me répondez ?

- Les experts Las Vegas... et je te demande j'ai bon ? Et il où le rapport ?

- Vi tu as bon... et le rapport en fait c'est que l'auteur Zuiker et bien c'est le producteur/scénariste des experts/CSI...

- Ah ok... Et c'est bien, niveau livre ?

- Non... c'est pas bien, j'ai trouvé ça très très mauvais... un truc d'une force dans le navelos voyeur....

- Ah carrément !

- Vi... attends je te fais un coup de pitch.



Pitch :

Le F.B.I, la section de la D.A.S...

- La das ? Pour les enfants qu'ont plus papa ni de maman ? Les pauvres petits orphelins ?

- Non rien à voir ! La D.A.S... la Division des Affaires Spéciales...

Donc la D.A.S, là où on s'occupe des tueurs, des psychopathes, des sérial killer, et des pires. Y en a un, qui leur glisse entres les doigts depuis plus de vingt-ans... et tellement pycho qu'ils lui ont fait un grade dans l'échelle de références...

- L'échelle de référence ? C'est ti quoi ce machin ?

- Bin si tu veux y a une échelle de référence qui gradue les tueurs, 25 niveaux, de 1 : tueur opportuniste à la noix, à 25 psychopathe taré à la Ed Gein (le gars qui a inspiré : massacre à la tronçonneuse/le silence des agneaux/psychose entre autre)... et paf pour le tueur du livre hop 26... parce il est pire que tous les pires...

- Ok... Mouais c'est paaaaaaas...

- Non c'est paaaaas...



L'agent Dark ( putain, non mais je te jure !) est au rencard, il a vécu l'horreur la plus noire, la plus sombre, la plus Dark ( ^^ c'était facile, et tout est de ce niveau-là, c'est juste pour dire)... Seulement on vient le chercher pour reprendre les recherches de ce tueur (un nom imprononçable), y veut pas (normal !).. mais y va se passer un truc qui va faire que... si en fait bon, si d'accord....



Alors tout est téléphoné, tout est enfermé dans le cliché... tout est en surface. Tout !



On est vraiment dans le scénario d'une saison de série télé, où le scénariste aurait pété un câble et se serait lâché complètement, tout en sachant que son scénar sera pas pris, et donc n'y travaillant pas sérieusement.

Donc l'auteur qui se lâche niveau sexe, avec jubilation, le craquage, mare de faire dans l'édulcoré obligatoire pour la télé.. Mais que comme il est dans le thriller bin il le mixe avec la violence la plus perverse et la plus glauque... forcement. Là aussi le côté jubilatoire, ras le cul de faire dans le suggéré.. j'y vais franco de port ! M'en fous, faut que je me lâche ça ira mieux après... je pourrai revenir à des trucs entre le PG et le MA pour le boulot..



- PG ? MA ?

- C'est des classifications pour les spectateurs aux U.S.

PG (Parental Guidance) c'est pour : Ce programme contient des éléments que les parents peuvent considérer inappropriés pour les enfants... mais on se mouille pas beaucoup plus, c'est aux parents de gérer. Et MA c'est : Ce programme est uniquement réservé aux adultes et inapproprié pour la jeune audience de moins de 17 ans. Donc MA, pour mature. Et entre les deux y a PG 14... là c'est avec l'âge à partir duquel le téléspectateur peut regarder le machin.. donc 14 ans + parental guidance. Et en plus ça dépend des épisodes, chaque épisode à sa classification.

Donc tu imagines bien, que le cul et les tortures, ou dans le cas du livre le cul avec les tortures, et bin non ça sera refusé direct... c'est too much pour le public cible et pour la chaîne, là en occurrence C.B.S, le scénar finira dans le tiroir.

- Ok je comprends mieux... c'est toujours paaaaas...

- Et non c'est toujours paaaaas...



Donc nous sommes en face d'une écriture scénaristique de base, le côté minimaliste... le gars sait pas faire une description. Et normal, d'habitude il en a pas besoin, son écrit est destiné à être mis en image. Seul aspect sur lequel s'appesantit Zuiker c'est le gore/viol/torture. Là y a de la description, et seulement là.

Tous les personnages sont dans un flou artistique, leur histoire passée et leurs réactions internes, sont aussi arides que le désert de Mojave.

Pourquoi le tueur est comme ça ? D'où vient-il ? Comment fait-il ?... ne vous attendez pas à avoir des réponses y en a pas ! Aucune, et pareil pour le Dark...

Zuiker, n'a donc pas fait non plus un vrai travail de background niveau perso (là en général, même pour une série y en a un, surtout pour une histoire comme ça), d'où mon sentiment de récréation, histoire de se détendre le neurone, de se lâcher dans le pire et revenir ensuite au vrai boulot plus apaisé.

Il a juste repris une idée, déjà utilisé dans un épisode des experts ( la combi intégrale en latex) pour la pousser plus loin dans l'horreur...



Il utilise des ficelles et des clichés qui sont de l'ordre du tractopelle scénaristique, télévisuel, et glauque/sadique. Oui pour tout, pour soit disant amener le frisson, amener la tension, voir un suspence à deux balles... et qui bien sur ne marche pas.



Et ça ne marche pas, parce que l'histoire n'a ni queue, ni tête... tout est aberrant de nawak, et tu crois à rien.. le côté « c'est cela, mais oui bien sur... pffff »



Niveau liens internet, bin vu que le site existe plus... je les ai pas vu.. et pour avouer, j'en avais un peu rien à taper non plus....



J'ai appris qu'il en avait commis deux autres... Ah mercantilisme quand tu nous tient... et ça sera sans moi..

Et j'ai appris aussi qu'il y avait eu des films... et là aussi je passe mon tour...

Je préfère encore me refaire un épisode des experts Las Vegas... c'est dire..

Whoooo are you ? Who who....

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Level 26



super produit marketing



super méchant très visqueux et très glauque



super héros taciturne qui s'appelle "monsieur sombre"(si, si c'est vrai)pour qu'on comprenne bien que c'est pas un rigolo



super mauvais!
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Level 26, Tome 2 : Dark prophecy

Et l'on se replonge dans l'univers très noir et torturé de Steve Dark. Après sa confrontation avec Sqweegel et le décès de sa femme, sa vie ne pourra plus jamais être la même. Il finit par quitter les affaires spéciales pour s'occuper de sa fille. Mais peut-on changer de vie si simplement ? Peut-on passer du rythme de plus grand chasseur de tueurs en série à papa poule ?



Malgré sa volonté de passer à autre chose, Steve Dark ne parvient pas à oublier ses démons, et il se retrouve contre sa volonté, ou presque, embarqué dans de nouveaux événements, une nouvelle enquête, une nouvelle traque.



C'est avec délice qu'on se replonge dans ce si sombre univers. L'écriture est tellement fluide, tellement prenante, malgré tous les sordides détails, on ne peut s'empêcher d'apprécier cette lecture.



Alors certes, on n'a pas le souffle qu'il y avait dans le premier tome. Il restera indétrônable je pense dans cette trilogie, mais malgré tout, on retrouve nos personnages avec plaisir et on les suit dans cette nouvelle enquête, comme si on ne les avait jamais quittés.
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Level 26

Sympathique,



Bon polar. L'intrigue est très prenante, le tueur en série est effectivement un des pires du genre et l'auteur vous accroche dès les premières pages et ne vous laisse aucun répits jusqu'à la fin du livre.



Beaucoup de suspens, pleins de rebondissements et une histoire très bien ficelée.



Attention néanmoins à ce concept de regarder des petits films en cours de lecture, c'est tellement mal fait que ça gâche totalement la lecture et ça enlève la beauté de tous l'imaginaire que vous développez dans votre esprit. Je vous garanti que vous trouverez tous les personnages bien moins charismatiques en regardant ces vidéos qu'en les imaginant.



J'ai donc très vite cesser de regarder ces vidéos et j'ai dévoré le livre sans que cela pénalise la lecture, bien au contraire. Je vous conseille donc vivement de faire l'impasse sur celles-ci pour profiter pleinement de cette histoire passionnante.



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Level 26, Tome 2 : Dark prophecy

Honnêtement, sans être tout à fait déçue, j’ai préféré le 1er tome.

Ce second opus de Level 26 semblait prometteur, mais j’ai souvent déploré quelques longueurs. On partage les pensées intimes de Dark, ses regrets (pour sa femme décédée), ses remords (il n’est pas très présent auprès de sa fille, élevée par ses grands-parents) et ses obsessions (pour les tueurs en série, qui restent sa « passion », malgré sa retraite des Affaires spéciales). Et à la longue, cela devient long. Si on lit le second tome, c’est que l’on sait ce qu’il s’est passé dans le premier, non ? Alors, pourquoi tout rappeler (en long, en large et en travers, comme dirait San Antonio) ? Quand je pense que j’ai relu le premier tome il n’y a pas longtemps, parce que je craignais de ne rien comprendre à celui-ci… J’aurais franchement pu m’en passer.



En plus, Riggins a apparemment autant de regrets que Dark. En tous cas, les passages consacrés au chef des Affaires spéciales sont aussi tirées en longueur que celle consacrées à Dark. Et Riggins, en plus, semble avoir totalement changé de personnalité entre le premier et le second tome. Dans Level 26, Anthony E. Zuiker prenait plusieurs fois la peine de nous expliquer que Riggins considérait Dark comme son fils. Dans Level 26, tome 2, Riggins est devenu un père indigne, puisqu’il soupçonne Dark d’être coupable des meurtres sur lesquels il enquête.







Anthony E. Zuiker pouvait donc, selon moi, faire bien mieux que ce second tome. Je ne sais pas si je lirai le troisième opus mais, si c’est le cas, j’espère qu’il sera plus passionnant que celui-ci.
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Level 26

Vu que j’aime beaucoup la série télévisée des Experts, j’avoue que j’étais à la fois curieuse et impatiente de savoir ce que ce genre d’histoire allait donner à l’écrit.

Et… je n’ai pas été déçue !

L’histoire est très prenante, et le style d’écriture très simple et direct nous emporte de suite dans l’univers de Steve Dark, le policier, et surtout celui du tueur sadique qu’est Sqweegel.



Les deux sont liés puisque Sqweegel est un tueur hors norme, classé en ‘Level 26’ sur une échelle à 25 niveaux, et parmi ses crimes plus odieux et ignobles les uns que les autres, il a massacré la famille de Dark, faisant de ce dernier un homme brisé ayant quitté les forces de l’ordre.

Sauf que ce dernier va être en quelque sorte forcé à reprendre du service et poursuivre Sqweegel.



On sent vraiment le côté ‘filmographique’ de l’histoire, et avec les dessins de début de chapitres et les vidéos disponibles sur Internet, on a une touche originale pour cette histoire.

Pour ma part je n’ai pas regardé les vidéos au cours de ma lecture (je ne lis pas à côté de mon ordinateur), mais ça ne m’a pas gênée pour la compréhension et le suivi de l’histoire.



Si ce n’est pas le livre le mieux écrit que j’ai pu lire, ce n’est pas le pire et il a le mérite de nous garder en haleine du début à la fin.

On a droit au suspens, aux scènes gores et glauques, à des scènes plus cocasses entre les personnages aussi, histoire d’avoir un peu de légèreté quand même !



Les personnages m’ont assez plu, Tim Riggins et Steve Dark (l’ancien chef et l’ancien subordonné) qui sont le moteur de cette histoire sont assez bien travaillés, et on en apprend pas mal sur eux et leur façon de faire, leur psychologie.

J’ai quand même été déçue quant au personnage de Sqweegel, j’aurai aimé en apprendre plus sur lui.



Globalement c’est un livre qui ravira les fans du genre, à déconseiller aux âmes un peu trop sensibles tout de même, mais qui rempli bien son rôle.

De plus la fin promet encore du suspens pour la suite, et j’avoue que je me laisserai surement tenter par les tomes suivants !

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Level 26

Anthony E. Zuiker, plus connu pour son rôle scénariste et producteur des Experts que pour sa plume, parvient tout de même à composer un thriller qui tient la route.

Les deux principales qualités de Level 26 sont les personnages et les détails donnés sur l’enquête et les procédures policières. Sur ce dernier point, on se doute que Zuiker est bien renseigné : s’il souhaite que les épisodes des Experts tiennent la route, il a effectivement intérêt à connaître certains détails qui rendront les enquêtes des acteurs plus réalistes.

AU niveau des personnages, ma préférence va à Riggins. Cynique à souhait et totalement désillusionné quant à son métier, cet agent est pourtant assez sympathique et son humour (noir, certes) allège plus d’une fois un récit qui, sans lui, serait peut-être trop sombre.

Steve Dark, même s’il n’est pas aussi sympa que son supérieur, est également un agent intéressant. C’est le prototype du flic torturé, hanté pas son passé (c’est d’ailleurs le cas de la plupart des enquêteurs dans tous les polars) et souhaitant abandonner son métier, sans pourtant y arriver. Ajoutez à tout cela une fin de roman qui laisse présager des révélations sur le passé de Dark et vous aurez cerné le personnage.

Sqweegel, le serial killer poursuivi par la DAS (Division des Affaires Spéciales) est quant à lui un autre prototype : celui du monstre insaisissable. Doté d’une patience quasiment inhumaine et d’indéniables qualités de contorsionniste, Sqweegel semble presque inhumain.

Il y a, bien sûr, quelques clichés dans ce thriller. Certains passages semblent presque incroyables, notamment quand il est question des capacités de Sqweegel. Mais comme j’aime bien les polars et thrillers un peu gores, je dois avouer que celui-ci est parvenu à me plaire.

D’ailleurs, j’enchaîne directement avec le second tome.
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Level 26, Tome 3 : Dark révélations

Concernant le récit à proprement parler on retrouve un style facile qui permet une lecture fluide sans toutefois rester béat d’admiration devant la qualité de la prose, mais je suppose que ce n’est pas non plus le but d’un thriller. Les vidéos sont moins nombreuses que dans les précédents mais gagnent en qualité et apportent un réel plus au récit, même si ça nous oblige à quitter le bouquin pour se ruer sur un PC pour visionner la séquence.

L’intrigue n’est pas mal menée, dommage que les devinettes soient relativement classiques et les énigmes quelque peu répétitives. Cela dit la chasse à l’homme est rythmée et nous réserve quand même quelques surprises efficaces. Par contre si le titre laissait présager de grandes révélations sur Steve Dark on reste sur notre faim sur ce coup, en effet on n’apprend rien de nouveau dans cet ultime chapitre, la seule “révélation” utilisée n’en est pas une puisqu’on est courant depuis le second tome (et on le pressentait dès la fin du premier) du lien de parenté entre Dark et Sqweegel. On peut supposer que l’on quitte un Steve Dark plus apaisé, avec des perspectives d’avenir faites d’autres choses que des chasses à l’homme à répétition…

Au final on se retrouve face à un thriller sympathique sans être transcendant, il ne lui manque pas grand chose pour vraiment nous prendre aux tripes mais une fois encore ce “petit quelque chose” lui fait défaut. Mais il n’en reste pas moins que l’on ferme cette trilogie sur une impression globalement positive.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Level 26

Nous classons les tueurs en série selon des catégories. Les niveaux sont censé s’arrêter aux level 25 mais les fédéraux viennent de découvrir un tueur plus dangereux que les tueurs du niveau 25. Ils décident de créer une nouvelle catégorie le level 26. Dark dont ce tueur a tué toute la famille il a quelques années et qui s'était retiré des affaires est forcé par les hautes autorités de l'état de revenir enquêter.



L'originalité du roman tient au fait qu'il nous invite à regarder des vidéos sur un site lié à celui-ci. Ce concept aurait pu sauver ce roman d'une mauvaise critique de ma part. Mais il est devenu obsolète aujourd'hui car les vidéos ne sont plus disponible sur internet.



J'aurai bien voulu avoir un avis différent des détracteurs de ce roman mais cela n'a pas été le cas. Je n'ai pas trop compris les motivations du sérial killer. Les traits de ce personnage aurait mérité d'être beaucoup plus travaillé car c'est le ciment du roman. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages principaux ou peut-être un peu à la fin mais je trouve cela un peu léger. Les systèmes de hiérarchie dans la police fédéral me semble peu crédible. La fin du roman m'a cependant donné envie de lire la suite. Ma curiosité me perdra ou pas. Affaire à suivre …
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Level 26

Je retiendrai la découverte des séquences vidéo qui ponctuent le récit et créent une interaction divertissante. Cela rend la lecture plus fluide, et le mélange est réussi.



Un téléfilm pourrait même être plus abouti que le livre dont le scénario souffre cruellement d'originalité.



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Level 26

Hautement originale, sanglante, horriblement effrayante, une histoire à faire pâlir de jalousie les plus grands succès de Stephen King. Ce premier tome de la trilogie Level 26, aussi surprenant soit-il, m'a entièrement conquise.



La boule au ventre, les larmes aux yeux... voilà ce que je recherche tant dans tout bon thriller. Anthony Zuiker, à l'origine scénariste et producteur de la série télévisée des Experts, connaît les fils du métier, sait comment terrifier tout un chacun. Mélangeant des scènes de crimes sanglantes et inexpliquées à une atmosphère lourde et oppressante, il fait planer dans l'air une obscurité permanente. A partir de ces premiers éléments de base, il rajoute une bonne dose de mystère dans son récit, qui deviendra la clef centrale de l'histoire, l'énigme à résoudre.

Avec un criminel masqué, un inconnu cruel, qui semble venu d'ailleurs, l'auteur ancre définitivement le thème de son roman dans la dangerosité, la cruauté et l'horreur.



Pour rajouter davantage de terreur dans ses scènes, Anthony Zuiker, en tant que bon créateur télévisuel, a eut l'idée nouvelle de mettre en place une interraction entre les personnages inanimés du livre et des scènes filmés avec de vrais acteurs. Nous pouvons donc suivre chapitre par chapitre des extraits correspondants aux actions du livre, disponibles sur le site officiel du roman, Level26. Certaines descriptions du livre accordés avec les êtres humains de chair et d'os des vidéos rend plus vivant le récit, et appose sa dose d'effroi supplémentaire.



Le second tome attend déjà d'être lu, sagement rangé dans ma biliothèque. J'ai hâte de découvrir le soupçon de nouveauté que nous réserve l'auteur. Le dénouement du premier tome aurait pu marquer la fin de l'histoire, mais les quelques lignes qui clos celui-ci laisse présager bien d'autres mystères.



N'ayez pas peur d'accéder à vos peurs les plus profondes, ne craignez pas l'homme du niveau 26, et foncez découvrir l'horrible histoire tout droit sortie de l'imagination d'Anthony Zuiker. Pour ma part, après avoir frémi durant une bonne partie du roman, je n'ai plus qu'une envie : me replonger dans l'univers si sombre de cette fantastique trilogie.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Level 26

Un tueur en série d'un nouveau genre (de niveau 26 sur une échelle de 25…) sévit à travers le monde depuis plusieurs années. Il ne laisse aucune trace et aucun service n'a jamais réussi à l'approcher. Quand il s'attaque à un proche de la Maison Blanche, cela devient politique et le ministre de l'intérieur met la pression sur le service en charge de ce genre de tueur, afin qu'une réponse définitive soit apportée au problème. Mais cela exige de forcer un agent spécial, le sombre Dark, à reprendre du service alors qu'il arrive tout juste à se remettre d'un drame qui l'a anéanti, et qu'il est en train de fonder un foyer.

Voilà en substance l'intérêt du livre, qui est mené tambour battant autour de ce meurtrier très intelligent et (surtout) très cruel. Je dirai qu'en dehors de sa particularité - son niveau 26 sur une échelle de Richter du crime qui s'arrête normalement à 25-, ce thriller n'a rien de bien original: on accumule les horreurs et les « c'est pas possible mais où va-t-il s'arrêter ». Mais bon ce thriller est super bien mené de bout en bout et l'enquête se tient - même si elle parait assez invraisemblable.

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Level 26, Tome 2 : Dark prophecy

Si le premier tome faisait effet, le second est tout de même un peu décevant.

C'est globalement un copier-coller du scénario.

Certes et heureusement il y a quelques nuances, mais vraiment à la marge.

En dehors du thème du Tarot divinatoire, rien de nouveau sous le soleil. Pas vraiment non plus de décryptage psychologique du tueur. Pas vraiment de surprise quant aux mystères qui planaient dans le premier tome et qui ne sont qu'en partie dévoilés.

Un peu le mal de l'air à passer son temps dans des avions et jets de tout type pour traverser les USA d'est en ouest. Seul avantage : vous allez réviser la géographie des états américains. Moi ça datait de l'année du bac, alors j'avoue qu'en dehors des évidents (Californie, New York, Floride), j'avais quelques lacunes.

Bref, j'ai été déçue. Comme de voir un tour de magie après que le magicien m'aurait dévoilé son tour. Plus d'effet de surprise.





Alors, faut-il le lire ? Le 1 oui. Mais le 2 est un copier-coller. Donc pas d'intérêt. Il y a même un tome 3, mais ne comptez pas sur moi pour un avis. Je m'arrête au 2.
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Level 26

Level 26. Tous les criminologues s'entendent... c'est du jamais vu. Une échelle a été créée pour établir la dangerosité des tueurs en série. Ed Gain, un 13. Ted Tundy, un 17. John Wayne Gacy, un 22. Sqweegel, 26 !!! La pire espèce, un monstre qui sévit depuis au moins 30 ans. Un homme, un seul, a croisé son regard, Steve Dark... Mais il l'a manqué quand il a eu la chance de l'avoir sous l'oeil de son fusil. Et les années ont passées, faisant encore plus de victime de ce psychopathe... Quand quelqu'un de l'entourage d'un haut fonctionnaire de l'État est touché par le tueur, c'est le branle-bas de combat, et on demande (oblige) Dark a reprendre l'enquête... C'est non !! Parce qu'il sait que la seule façon de s'approcher du tueur est devenir lui... et il ne veut pas, parce qu'il a peur de ne pas revenir. Mais voilà que Sqweegel s'en prends à sa famille... Alors, la traque peut commencer... J'ai apprécié ma lecture, j'aime les histoires de fous détraqués, ne serait-ce que pour le désir morbide de les comprendre... J'ai été servi ici... y'a des scènes horribles... Mais bon, certaines sont également plutôt insensées rendant mon expérience de lecture un peu plus... décevante... Mais il n'en reste pas moins que c'est vraiment un bouquin qui se lit très vite et très bien. Les chapitres courts donnent un bon rythme, et vraiment, ça se sent que c'est écrit par un scénariste, parce que ça s'enchaîne à une vitesse folle... J'ai pas utiliser la version interactive en allant consulter les vidéos, mais je trouve l'idée plutôt chouette ! Pas un grand livre, mais qui remplit amplement sa mission de nous faire passer un éprouvant moment de lecture !
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Level 26

Coup de coeur pour ce thriller, qui bien sûr n'est pas de la grande littérature mais j'ai vraiment accroché au style de l'auteur, les chapitres courts, les personnages crédibles, l'enquête qui démarre dès les premières pages, pas de temps morts, l'auteur nous plonge tout de suite dans le feu de l'action, et ça j'adore.

La DAS a décidé de numéroter les criminels en fonction de leur dangerosité, le 1 étant le "gentil" assassin jusqu'au 25 qui lui est un sacré pervers, mais voilà ils ont à faire depuis 30 ans à un serial-killer que personne n'a jamais réussi à arrêter et qui a même poussé le vice jusqu'à massacrer la famille d'un des enquêteurs, qui, suite à ce drame a décider de rendre les armes et de prendre une retraite anticipée, oui mais voilà il est le seul à pouvoir l'arrêter et ses anciens collègues vont le pousser à reprendre du service et c'est tant mieux car sinon ce livre n'aurait pas pu être écrit. Ce tueur ira même juste qu'à atteindre le Level 26 d'où le titre de ce roman.

Ce livre est assez violent, mais il reste très supportable à lire, il présente quelques incohérences qui est monnaie courante dans ce genre de bouquin, mais les pages ont défilées à la vitesse grande V, je n'avais jamais envie de poser mon livre et essayer tout le temps de grappiller quelques lignes pour connaître la suite, vous l'aurez compris, j'ai aimé ce livre et si vous êtes amateur de ce genre de livres, je ne peux que vous le conseiller vivement.

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