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3.73/5 (sur 31 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) : 1957
Biographie :

Né en 1957, à Portici, près de Naples (Italie), Antonio Ferrara a étudié à l'Institut d'art Salazar (Naples). Il vit et travaille à Novare.

Il a travaillé sept ans dans un centre d'accueil pour mineurs, où il s'est intéressé à la psychologie du développement et à l'écriture comme outil pour raconter le mal-être.

Il a été plusieurs fois sélectionné pour l'exposition des illustrateurs de la Foire du livre de jeunesse de Bologne. Il anime depuis plusieurs années des ateliers d'écritures et d'illustration pour les enfants comme pour les adultes et certains de ses textes ont été joués au théâtre.

Il a publié une quinzaine de livre : A braccia aperte (Falzea), I suoni che non ho mai sentito (Fatatrac), La vità al centro (Montadori)…

Source : Bayard, bibliomonde.com
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Elle a dit que j’écrivais bien, ça se voyait. J’étais passionné, et c’était déjà un bon point. Là, elle a ajouté un truc. Ce truc que mon prof répétait toujours. Si quelque chose te passionne vraiment, tu finis toujours par avoir la discipline nécessaire. (page 122)
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Je voulais faire bonne figure devant mon père.
Dans la voiture, il avait l'air soucieux. Ce n'était pas facile de vendre de la coke, je le comprenais. Il fallait faire attention à tout. Aux flics, à la concurrence, aux clients. Tes amis pouvaient devenir tes ennemis. Il fallait du sang-froid, du courage. Mon père en avait énormément, du courage, même que ça fichait la trouille aux autres. Et moi, j'étais fier d'être son fils.
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Tout le monde le respectait, mon père, mais je le savais, je savais que ce n’était pas du vrai respect. C’était un respect qui transpirait la peur. (page 65)
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Finalement, au milieu des applaudissements que je prenais en plein visage et dans les oreilles, je me suis tourné vers mon prof, qui souriait en faisant oui oui de la tête, et je me suis rappelé ce qu’il répétait sans arrêt. Si quelque chose te passionne profondément, tu finis toujours par avoir la discipline nécessaire.
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Tout le monde le respectait, mon père, mais je le savais, je savais que ce n’était pas du vrai respect. C’était un respect qui transpirait la peur.
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Les gens ont suivi le cercueil dans l’église, mais tout le monde ne pouvait pas entrer. Ceux qui ont dû rester dehors se sont simplement pressés près du portail pour tenter d’entendre le discours du prêtre.
Je suis resté dehors à regarder toute cette foule. Ça me faisait plaisir. Sauf qu’une chose me restait en travers de la gorge : pourquoi ces gens qui étaient là, dans l’église et sur la place, n’étaient-ils jamais passés lui rendre visite quand il était encore en vie ?
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Je me suis levé et habillé. Avec mon père, tu ne pouvais pas tellement poser de questions. Il s’agaçait tout de suite et, quand c’était le cas, les gifles partaient dans la seconde.
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Je voulais faire bonne figure devant mon père.
Dans la voiture, il avait l’air soucieux. Ce n’était pas facile de vendre de la coke, je le comprenais. Il fallait faire attention à tout. Aux flics, à la concurrence, aux clients. Tes amis pouvaient devenir tes ennemis. Il fallait du sang-froid, du courage. Mon père en avait énormément, du courage, même que ça fichait la trouille aux autres. Et moi, j’étais fier d’être son fils. (page 29)
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Pendant que nous pétrissions, Carmine m’expliquait que le pain est une affaire de lenteur, d’attention, de transformation. Dans le noir, le pain grossit, il change de forme. Et, quand il retrouve la lumière, il est devenu autre chose. À Naples, tout le monde veut faire de la pizza. Faire du pain n’intéresse plus personne. Alors que du pain digne de ce nom est meilleur que du poisson ou du bifteck. Si tu mets du provolone ou de la mortadelle dedans, chaque bouchée a un goût de paradis.
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Elle ne s’enrayait jamais, ma copine, et quand je tirais sur le mur, elle assurait, vraiment. Ça faisait de sacrés trous, si gros qu’on aurait pu glisser une banane dedans.
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