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2.88/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Châteauroux , le 06/08/1834
Mort(e) à : Paris , le 08/08/1921
Biographie :

François-Auguste-Arthur Paroisse-Pougin, connu sous le nom d’Arthur Pougin, est un historien et critique musical français.
Lorsqu’il eut accompli sa huitième année, on lui mit un violon dans les mains et, bien qu’il fût obligé de changer de professeur chaque fois que son père changeait de résidence, ses progrès sur cet instrument furent rapides.
Tout en se perfectionnant sur son instrument, Pougin apprit, seul, le mécanisme du piano, puis s’appliqua bientôt à l’étude du contrepoint et de l’harmonie avec le professeur Léon-Albert Lhôte (1828-1900). À cette époque, passant toutes ses soirées et parfois une partie de ses journées au théâtre, travaillant le violon, le piano et l’harmonie, donnant lui-même de nombreuses leçons, il trouvait encore le moyen de se livrer sans maître à certaines études littéraires, et travaillait jusqu’à quatorze heures par jour.
Devenu successivement le collaborateur de plusieurs journaux artistiques, la France musicale, le Ménestrel, l’Art musical, le Théâtre, il publia dans ces journaux un grand nombre d’écrits plus ou moins étendus sur divers artistes français ou étrangers, écrits qui, pour la plupart, parurent ensuite sous forme de livres et de brochures. C’est ainsi que furent publiées d’abord ses études sur le compositeur anglais Wallace, sur Halévy, sur Meyerbeer, Rossini, Bellini, Léon Kreutzer, etc. D’autres sont restées enfouies dans les recueils où elles ont vu le jour, et parmi celles-là celles qui ont trait à quelques musiciens italiens, Mercadante, Pedrotti, Cagnoni, puis celles relatives au violoniste Baillot, au Judas Machabée de Haendel, aux scènes lyriques secondaires de Paris, etc.
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
A Berlin, Glinka prend pendant plusieurs mois des leçons de Dehn, excellent théoricien qui était conservateur de la partie musicale de la Bibliothèque royale et collaborateur de la Gazette musicale de Leipzig. Il apprend de lui la fugue et l'art des développements, ce qui ne l'empêche pas de composer quelques morceaux et de songer toujours à son projet de création d'une musique russe, qui, il le disait lui-même, hantait son esprit.
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Je serais tenté de croire que c'est à Lille, où elle s'était fait déjà connaitre, qu'elle entama, cette fois résolument, cette carrière du théâtre, qu'elle devait parcourir pendant vingt ans avec de très réels succès, et que pourtant elle poursuivit toujours avec une sorte de répugnance et comme à contre-coeur. Il est bien certain qu'avant d'aborder la scène si redoutable du théâtre des Arts, à Rouen, où elle fut engagée l'année suivante, elle dut passer au moins quelque temps dans une ville moins importante sous le rapport artistique, ne fût-ce que pour se former une garde-robe et se constituer un répertoire. C'est qu'en effet le parterre de Rouen, qui passait alors pour l'un des plus difficiles et des plus turbulents de la province, et qui se vantait d'avoir sifflé Talma, n'aurait certainement pas permis à une jeune artiste, si bien Jouée qu'elle fût, de venir faire devant lui son apprentissage et d'essayer ses forces devant des juges si exigeants et si sévères.
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Son âme est certainement restée sans souillure, au milieu des indignes contacts de la vie. Il n'était pas non plus dépourvu de cette bonhomie naïve et enfantine qu'on est toujours sûr de rencontrer chez les hommes de génie, quoiqu'il ne la laissât pas voir au premier venu...
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C'est avec l'espèce de fureur enthousiaste qu'il apportait en toutes choses, que Rousseau toute sa vie s'occupa de musique. Au reste, il est singulier que cet art enchanteur, dont L'idéal semble résider en dehors de l'entendement humain, et qu'on croirait ne devoir exciter que les sentiments les plus paisibles et les plus tendres, soit précisément celui qui de tout temps ait enfanté les disputes les plus animées et suscité Les polémiques les plus violentes. Au temps de Rousseau particulièrement, ces polémiques affectèrent, à deux reprises, un caractère étonnant de passion véhémente, et L'auteur de l'Émile ne fut ni l'un des derniers ni L'un des moins ardents à se jeter dans la mêlée, la première t'ois lors de la fameuse querelle dite des bouffons italiens et de La musique française, la seconde, un quart de siècle plus tard, lors de La grande guerre des gluckistes et des piccinnistes.
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Comme Mozart, comme Hérold, comme Berton, Adolphe Adam était né d'un père musicien, d'un père dont il devait, malgré le très grand talent de celui-ci, effacer h son profit la réputation, grâce au prestige que le théâtre exerce toujours sur la foule en faveur de celui qui y obtient des succès répétés.
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Ce Chant du 25 Messidor occupe une place à part et donne une note particulière dans l'œuvre de Méhul. C'est une composition épique, pleine de grandeur et de magnificence, dans laquelle l'auteur, ne se contentant point d'augmenter les moyens matériels d'expression qu'un compositeur a d'ordinaire à sa disposition, les a mis en œuvre d'une façon absolument nouvelle et inconnue avant lui. Le chant est non-seulement à trois orchestres, mais à trois chœurs distincts, avec des solos confiés à deux basses et à deux ténors. Des trois orchestres, dispersés et placés à de grandes distances les uns des autres dans cette immense nef des Invalides, les deux premiers étaient complets, avec adjonction parfois d'un tuba, d'un buccin et d'un tam-tam. Souvent ils sonnaient à la fois, souvent aussi ils se répondaient l'un à l'autre, celui-ci achevant la phrase que celui-là avait commencée, et cette espèce de dialogue, entre deux masses sonores réunissant chacune un ensemble de cent exécutants, devait produire une impression singulièrement puissante en un si vaste vaisseau, où les ondes harmoniques se répercutaient avec un éclat et une majesté incomparables. Quant au troisième, composé d'une façon toute particulière, il ne comprenait certainement pas vingt exécutants, ainsi que le disait le Moniteur, car, — la partition est là pour nous le prouver, — il était formé simplement de deux harpes et d'un cor solo, et comme il n'accompagnait qu'un chœur de voix féminines, l'effet produit par cette réunion vocale et instrumentale d'un caractère exceptionnel devait faire un contraste saisissant avec la sonorité mâle et grandiose du double orchestre et du double chœur complets qu'on avait entendus précédemment
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Rubinstein avait cependant, en Russie même, sinon des ennemis, du moins des adversaires acharnés, qui, loin de reconnaître sa supériorité, frémissaient en quelque sorte sous le joug et le combattaient chaque jour avec une ardeur digne d'une meilleure cause. C'étaient les membres de la « jeune école », cette école dont j'ai parlé, si intransigeante, si vaine, si orgueilleuse, qui voulait absolument révolutionner l'art, qui n'admettait de bon que ce qui sortait de ses rangs et qui conspuait tout artiste assez audacieux pour ne pas plier le genou devant elle et subir sa suzeraineté. C'est cette jeune école qui ne craignit pas de se rendre ridicule en poussant l'amour du paradoxe jusqu'à dénier à Rubinstein sa nationalité artistique.
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A la fin d'août 1828, dit-il, Galitzin, Tolstoï, d'autres jeunes gens et moi eûmes l'idée de donner une sérénade publique sur l'eau. Nous prîmes deux embarcations que nous illuminâmes avec des lanternes vénitiennes. Dans
l'une montèrent les organisateurs de la fête, dans l'autre les trompettes du régiment des chevaliers-gardes. Sur la poupe de la première était un piano, à l'aide duquel j'accompagnais et dirigeais les chœurs. Je me rappelle l'excellent effet produit par la voix de ténor de Tolstoï dans les romances. Le chœur de la Dame blanche, de Boieldieu : « Sonnez, sonnez », fut très bien exécuté.
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C'est pendant ces premiers temps de la brillante résurrection de l'Opéra-Comique que se déroulait à l'Opéra, avec la vogue que l'on sait, le répertoire des bouffons italiens, qui affolait Paris. Un certain clan de spectateurs, dont l'admiration ne connaissait pas de bornes, ne voulait plus entendre parler que d'intermèdes lyriques et de musique italienne. Monnet, qui avait au plus haut degré le sens de l'actualité, songea bientôt à tirer parti de la situation, et il le lit, comme on va le voir, avec une certaine rouerie, de façon à venir à ses fins tout en se moquant agréablement du monde.
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Pierre Jéliotte où Jélyotte, chanteur de l'Opéra de Paris, a eu beaucoup de célébrité. Il ne naquit pas dans le Béarn, comme le disent La Borde et tous ceux qui l'ont copié, mais dans les environs de Toulouse, en 1711. Après avoir appris la musique à la maîtrise de la cathédrale de cette ville, il fut attaché au choeur de cette église comme haute-contre (ténor aigu). La beauté de sa voix était incomparable : on en parla au prince de Garignan, qui avait l'inspection générale de l'Opéra, et qui le fit venir à Paris.
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