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Citations de Arthur Teboul (125)


Tu as peur de la joie, car la joie dénude
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Ils ne lisent pas le même journal
Mais ils mangent le même croissant
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L'eau de la source où elle plonge la nuit est envoûtée. Je n'ose pas lui demander de l'y accompagner. Au matin, ce que je vois dans ses yeux de ce qu'elle a vu dans l'eau est si troublant que je ne lui demande rien. Elle sait quelque chose. Quelque chose de plus , c'est tout.
Alors, au moment de s'endormir, je lui dis simplement fais de beaux rêves.
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Ce parfum dédommage
De l'absence d'une moitié
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Ce qu’on s’autorise à espérer
Prend racine quelque part
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On voulait réveiller les mots endormis. Pardon pour le dérangement.
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Ce parfum dédommage
De l'absence d'une moitié
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--- Soulagement ---

Un peu de mousse
Des champignons

Là sur la bouche
D’aération

Du faux plafond

Les yeux au ciel
Des cabinets

Me voilà seul
Abandonné

Une idée naît.
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La poésie est un contre-pouvoir. Ce n'est pas anodin qu'elle soit un secret si bien gardé. Emparons-nous de ce feu.
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Grandira la plaie d'amour qui nous fait faux bond. On ira la célébrer sur les boulevards, avec des bannières à son effigie. Il n'y aura rien à soigner sous les acclamations des badauds aux fenêtres. Ils seront nombreux. Nous irons ensuite dans le bois de Vincennes ou un autre bois, pour jeter quelques morceaux de la plaie, un peu durs, aux canards. On pourra s'asseoir sur la pelouse fraîchement coupée et disserter sur le sens des événements récents qui ont bouleversé le pays, la Vieille Europe tout entière. On croisera amoureusement le regard d'anciens ennemis, désormais que nous serons tous unis par les liens de la sororité et de la fraternité.
Promettrons-nous à des inconnus de leur coudre des écharpes pour l'hiver ? Enfilerons-nous des enveloppés affranchie pour nos réincarnations ?
Dans la foule désoeuvrée qui célébrera l'arrivée de la grande plaie heureuse et irriguée, quelqu'un aura un doute. On ne l'entendera pas murmurer.
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Dieu ne s’achète pas
Louez-le
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Boulevard vide, je descends. Le gris de la ville c'est mon pays. Je l'aime. Que je veuille ou non. Que je fasse semblant ou non. C'est comme ça. Le gris de la ville, sous toutes ses formes, c'est mon pays.
Je marche à m'en perdre dans les rues familières. Où j'oublie jusqu'à mon nom, que personne ne dit de toute façon.
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Un jour, vous avez quoi, je m'en irai, comme ça, sans prédestination du sort.
Juste comme ça.
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Emparons-nous de ce feu
Tournevis déchu
  
  
  
  
Tournevis déchu

De cette association inattendue,
entre ce nom venu par inadvertance et cet adjectif non désiré,
naît une image nouvelle, inconnue,
un trésor qui réveille la part magique des mots et notre part de mystère.
Cette part de soi-même inconnue à soi-même.

De ce rapprochement fortuit jaillissent des étincelles
qui nous révèlent une histoire du monde
oubliée, fabuleuse, archaïque et ultramoderne.
Le grain de sable entre dans la machine de l’habitude,
court-circuite sa routine,
et provoque une lumière accidentelle.

Passé, présent, futur se télescopent en un éclair
qui illumine un instant l’envers du monde.

Il y a quelque chose de plus.
Si on ne se laisse pas intimider
par cette langue de l’enfance et de l’inconnu,
le réel s’offre dans une profondeur nouvelle.
Il s’élargit.
En le nommant autrement, on le fait advenir autrement.
le réel s’offre dans une profondeur nouvelle.
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Une main
  
  
  
  
Elle est invisible et maîtresse
La main
Qui partout nous promène en laisse
Nous tient
Par le fil de nos pensées.
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[Avec le troubadour]

Dans le noir la pudeur n'a plus d'ennemi.
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[Faire le tour de la statue]

J'aimerais vous dire les choses plus simplement mais je n'y arrive pas. Comment le pourrais-je ? Les choses sont si compliquées.
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Ce qu'on s'autorise à espérer
Prend racine quelque part
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[J'aimerais bien revenir en arrière]

J'aimerais bien revenir en arrière, là où prolifère la rosée du matin.
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[Sur la pelouse]

L'âpreté de l'air se charge du rose du ciel en train d'advenir.
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