Citations de Astrid Lindgren (88)
Il contemplait avec ravissement ses yeux sombres et purs, sa petite bouche, ses touffes de cheveux noirs et ses mains délicates. Il dit d’une voix vibrante d’amour : “Mon enfant, tu tiens déjà mon cœur de brigand entre tes petites mains. Je n’y comprends rien, mais c’est comme ça”.
Simple travail de routine, évidemment, mais être au courant de ce qu’une personne est susceptible d’acheter dans une quincaillerie peut vous en apprendre long sur le compte de ladite personne.
- Je suis désolée de ne pas savoir bien me tenir.
Moi, je me repose un peu. Trop de savoir peut vous ruiner la santé, quand on manque d'entraînement.
- Mais enfin! Fifi! Pourquoi ne dessines-tu pas sur le papier? demanda la maîtresse, exaspérée.
- Il y a un bon moment que je l'ai utilisé! Mon cheval ne peut pas tenir sur un petit bout de papier ridicule! Là, j'en suis aux jambes de devant, mais quand j'en serai à la queue, je vais me retrouver dans le couloir.
- Tommy, si Lisa a 7 pommes et si Axel en a 9, combien en ont-ils tous les deux?
- Oui, vas-y, Tommy, intervint Fifi. Et réponds-moi à ça par la même occasion: si Lisa a mal au ventre et si Axel a encore plus mal au ventre, à qui la faute et où ont-ils fauché les pommes?
- Mais, tu te rends bien compte qu'il faut que tu ailles à l'école.
- Et pourquoi devrais-je aller à l'école?
- Pour apprendre des choses, voyons.
- Quel genre de choses?
- Plein de choses utiles, les tables de multiplication, par exemple.
- Je me suis très bien débrouillée sans tables de multiplication pendant des années. Et j'ai bien l'intention de continuer comme ça.
Oh! C'est sûrement encore mon jour de chance aujourd'hui! Les policiers, c'est ce que je préfère; mis à part les fraises à la crème, reprit Fifi.
- Est-ce qu'on a vraiment le droit de ramasser tout ce qu'on trouve? demanda Annika.
- Oui, tout ce qu'on trouve par terre, dit Fifi.
Un peu plus loin, ils virent un mieux monsieur qui dormait sur la pelouse devant sa maison.
- Ah, ah! On l'a trouvé par terre. Allez, on l'embarque! s'écria Fifi.
Le monde entier est rempli de choses qui n'attendent que d'être trouvées.
Le monde entier est rempli de choses qui n'attendent que d'être trouvées.
Au Brésil, tout le monde se promène avec du jaune d'oeuf dans les cheveux. C'est pour ça qu'il n'y a pas de chauves. Sauf ce vieux monsieur tellement stupide qui mangeait ses oeufs au lieu de s'en tartiner le crâne. Bien entendu, il s'est retrouvé sans un poil sur le caillou.
- Mais alors, qui te dit d'aller te coucher quand c'est l'heure? reprit Annika.
- Moi. D'abord je me le dis gentiment et, si je n'obéis pas, je le répète sévèrement. Si je n'obéis toujours pas, je me promets une fessée!
- Pourquoi marches-tu à reculons?
- Pourquoi je marche à reculons? C'est un pays libre, non? J'ai le droit de marcher comme ça me plaît!
... Je me repose un peu. Trop de savoir peut vous ruiner la santé, quand on manque d'entraînement.
" Il n'en mourra pas, tout de même ?
- Mais si", dit Lovise.
Mattis éclata en sanglots.
" Ah ! non, cria-t-il. Je ne le permettrai pas !"
Lovise secoua la tête.
"Tu décides de beaucoup de choses, Mattis, mais pas de celles-là !"
"Je viendrai à la Grotte aux ours cette nuit, dit-elle. Tu y seras ?
- Bien sûr, où voudrais-tu que je sois ? répondit Rik. Je t'attendrai."
_ Qu'est-ce qui vous lie ?
_ C'est ma soeur ! Elle m'a sauvé la vie !
_ Et Birk a sauvé la mienne.
_ Ta soeur ?! Mon fils s'unit à la fille de mon ennemi dans mon dos !
C'est une nuit pour les renards et les lutins.
Les gens dorment dans leurs fermes.
Et l'étoile du matin pointe déjà au-dessus de la forêt.
Oh, comme cette nuit est claire ! La neige est si blanche et les étoiles si chatoyantes.