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Citations de Aurélien Barrau (374)


            À



   Toute pensée qui ne crée pas d’amour
m’ennuie.

p.157
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            À



   Rien n’existe hors de la tension violente
qui écartèle le corps insalubre des mots. La
grâce s’apparaît toujours dans la trahison de
l’hérité. Quand rien d’autre ne subsiste qu’une
déclinaison absolument intempestive.
   Au bord du partir.



   Je n’admire rien tant que l’échec du mes-
quin face au magique.

p.156
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            FLUX



   Une immense torpeur…

   Une immense torpeur – fauve et sourde –
gagnait les pores émaciés de l’espace-peau.
Les strates épaisses du manteau spectral
s’ankylosaient dans l’enclave douce et comme
ensanglotée des rémanences squameuses.
L’engourdi gagnait l’ici d’en ça.


p.48
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Nous sommes maîtres de ce que nous trouvons désirable et le regard engendre immanquablement une évolution dans le sens de ce qu'il approuvé. Nous sommes faits, disaient Beckett, des "mots des autres", mais également du regard de l'autre.
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La NASA propose une définition simple et brève [de la vie] : « La vie est un système chimique autonome capable de suivre une évolution darwinienne."
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La solution quantique consiste à comprendre que la matière et la lumière existent en tant que particules mais que la probabilité d’observer ces particules ici ou là se comporte, quant à elle, comme une onde.
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Lorsque l’écologie s’oppose au social, elle se suicide. (p.41)
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La carcasse métallique du monstre prédateur ne peut être insensible à la rouille.
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Trouver des concepts, penser à partir du commun, redéfinir le cadre même du réel, revoir toute notre taxinomie, embrasser ce qui effrayait, interroger les frontières, renverser les symboles, imaginer l'impossible, conjurer nos angoisses... La tâche est immense et le temps presse. Si le génie humain existe, c'est ici et maintenant qu'il doit se manifester.
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Avant de désirer parcourir la planète pour découvrir l'altérité a-t-on seulement pensé à parler avec son voisin de palier ?
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Mais, bien évidemment, que la physique soit une proposition humaine, signifiante suivant des circonstances culturelles et historiques particulières, sans lien avec l'absolu, qu'elle doive se lire suivant ce que Michel Foucault nommait judicieusement un scepticisme ou un perspectivisme, n'implique évidemment pas qu'elle ne soit qu'un jeu de pouvoir ou un concours de rhétorique. Il y aurait quelque chose d'un cynisme aveugle et malveillant à n'y lire qu'une joute entre les ego des grands esprits d'une époque. Elle dit quelque chose du monde. Quelque chose de correct. Quelque chose qui n'est pas une simple tautologie. Mais elle le dit suivant une vérité qui est, elle-même, construite et contractuelle, réfutable et mortelle. Lorsqu'une manière particulière d'interroger le réel a été choisie, les conclusions sont largement objectives, au moins manifestement intersubjectives. Mais cette manière est, quant à elle, tout à fait arbitraire. Un peu comme si, plus qu'ene « chose », le monde était une « réponse ». à une question posée, celle-ci est généralement non équivoque. Mais les manières d'interroger sont, elles, infiniment nombreuses...
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Toute notre physique repose sur deux théories. Deux théories magnifiques et immensément étranges : la relativité générale et la mécanique quantique. La première a fondamentalement transfiguré notre compréhension du « contenant » (l’espace et le temps), la seconde a profondément infléchi notre perception du « contenu » (la matière et les interactions).
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Peut-être que la seule véritable violence, ou au moins la plus insidieuse et ravageuse, au niveau logique comme éthique, au niveau praxique comme esthétique, est-elle celle qui consiste à considérer comme donné ce qui est construit, c’est-à-dire à penser comme nécessaire ce qui est contingent. Si le multivers est une violence, c’est une violence de libération et d’exaltation.
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Le modèle de Friedmann-Lemaître pourrait n’être qu’une approximation « locale » d’un univers beaucoup plus grand et plus complexe que la portion à laquelle nous avons accès.
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