Citations de Avery Flynn (44)
Toi, ma chère, tu es fabuleuse telle que tu es.
Il encadra son visage de ses mains et s'empara de sa bouche comme un homme qui vient de découvrir le sens de la vie, parce que c'était exactement ce qu'il venait de se passer. Gina. Elle était son sens.
- Qu'est-ce que tu mets dans ta corbeille de fruits, alors ?
- Si j'en avais une, tu veux dire ?
Il fronça les sourcils comme s'il y réfléchissait sérieusement.
- Toute la publicité qu'on dépose dans ma boîte aux lettres.
Il l'embrassa comme un homme qui croyait que, s'il le faisait bien, elle oublierait les horribles surnoms dont on l'avait affublée toute sa vie et ne se rappellerait pas qu'on avait fait croire qu'aucun homme ne voudrait jamais d'elle.
Quand on a ma tête, on s'habitue à ce que les gens te traitent comme une occasion de plus de faire des blagues et pas comme un véritable être humain. Alors, oui, on m'a enfermée dans les vestiaires des garçons, on m'a plantée en plein milieu d'une phrase parce qu'une nana sexy venait d'entrer dans la pièce, et - oh, oui - on m'a envoyée dans une chambre d'hôtel dans laquelle je n'étais pas invitée. Ce genre de choses m'est arrivée toute ma vie.
- Enfin ! lança-t-elle en riant. Un homme capable d'admettre qu'il a tort.
- Je suis un spécimen plus rare qu'un papillon en février.
On fait des trucs bizarres pour les gens qu'on aime.
- Le truc, c’est que c’est moi. Evidemment, je pourrais avoir recours à la chirurgie esthétique, modifier un peu ci et transformer un peu ça, mais je n’en ai pas envie. Que celles qui ont envie d’emprunter cette route le fassent, mais ce n’est pas pour moi. Je ne veux pas être relookée. Je ne veux pas changer de visage. Je veux juste rencontrer un homme qui, quand il me regarde, ne voit pas une fille moche. Il me voit et il m’aime, non pas malgré ma tête, mais en partie grâce à elle.
Elle ne l’avait jamais formulé comme ça avant, pourtant c’était la vérité, et l’énoncer à voix haute ôta un poids énorme de ses épaules.
La vérité, c’était qu’elle ne voulait pas être une reine de beauté. Elle voulait être elle-même et personne ne pourrait l’empêcher d’être la meilleure version d’elle-même moins qu’elle ne le laisse faire, ce qui était absolument hors de question.
- Et, si ça n’arrive jamais, alors tant pis. Je m’aime bien comme je suis.
"_J'ai entendu dire que les déclarations d'amour en public étaient romantiques, répliqua-t-il en inclinant la tête pour l'embrasser avant de s'arrêter à quelques millimètres de sa bouche.
Les battements de son cœur s'accélérèrent de nouveau. A ce rythme-là, il faudrait soigner sa tension ou l'embrasser. Elle savait quel remède elle préférait.
_J'ai entendu dire que c'était débile.
_Celui qui a dit ça est un idiot-rétorqua-t-il.
_Mais je l'aime quand même."
Comme il l’avait expliqué à son patron, la probabilité pour qu’une telle chose se produise était aussi élevée que celle de voir un végane aller volontairement dîner dans un restaurant de viande, mais il était quand même prêt à faire feu de tout bois.
Le monde est visuel. Les gens se jugent sur leur apparence, leur couleur de peau, leur âge, leurs handicaps et leur beauté durant les quelques secondes qui suivent chaque rencontre.
Elle est parfaite comme elle est, elle a juste besoin d'être aimée comme elle le mérite.
- Quel romantique vous faites.
Elle adoucit sa remarque acerbe d'un sourire.
- Une KissCam ? A un mariage avec open bar ? Où 53% des invités appartiennent au département de police de Waterbury ?
Il ricana, ce qui était étrangement sexy, magie de la beauté.
- Je n'emploierai pas vraiment le terme "romantique", ajouta-t-il.
- Je suis passé par là moi aussi, lâcha-t-il sans réfléchir.
Le coin de sa bouche s'étira, formant presque un sourire.
- Tu t'es retrouvé dans une chambre d'hôtel avec ta culotte dans ton sac à main ?
Il pouffa de rire, surpris.
- Pas vraiment.
La porte claqua derrière lui, le laissant seul avec pour toute compagnie le parfum de Gina. Dommage que ce soit l'unique chose d'elle qu'il posséderait jamais. Une Luca et un inspecteur de l'unité de lutte contre le crime organisé étaient aussi bien assortis qu'un gilet pare-balles et un cours de yoga.
Il avait remarqué qu'elle était toujours prête à venir en aide aux autres, mais qu'elle ne s'occupait jamais d'elle et ne demandait rien à personne. Il était temps qu'elle vive quelque chose de différent, et à défaut de lui dire ce qu'il ressentait - il n'était pas encore prêt -, il voulait le lui montrer.
C'était toujours plus facile pour elle de réconforter les autres plutôt que d'accepter d'être consolée.
Elle n'était pas effrontée, grande gueule et casse-couille depuis toujours. Elle l'était devenue pour survivre.
Clover was finally going to learn how to fold a fitted sheet. Of course, she was going to gain that skill set in the prison laundry after she killed Sawyer.
That woman, she deserves something a little more special than the default flower for people who’ve never had an original thought in their head, don’t you think?