Citations de Avery Flynn (44)
" Elle était en terrain familier. Il était temps qu'on lui rappelle la façon dont le monde fonctionnait. Elle avait passé un mois dans un cocon en forme de "Ford", et elle en avait oublié à quoi ressemblait la vie pour les femmes qui n'étaient pas dans le moule que le société jugeait convenable."
"_Tu veux bien arrêter de jouer les frères surprotecteurs? Je suis capable de me défendre toute seule.
_Les vieilles habitudes ont la vie dure, admit-il avec un sourire attristé. Et puis, tu sais qu'on fait ça parce qu'on t'aime."
_Tu as vu mon nez de profil ? Je suis vraiment la petite-fille de Tommy Gros Nez.
_Beaucoup de personnes ont des grands nez ou d'autres traits qui sont considérés comme des défauts, rétorqua-t-il en se rapprochant très Près d'elle. Ça ne devrait pas modifier la façon dont tu te perçois. J'aimerais que tu sois capable de voir la femme que je vois quand je te regarde."
"De l'amour, de l'espoir, de l'anticipation et, oui, de l'anxiété, parce que les choses importantes de la vie étaient toujours un peu effrayantes, mais dans le bon sens du terme."
La vie est trop folle pour suivre les règles tout le temps, répliqua-t-elle. Parfois, il faut s'adapter et être flexible.
On fait des trucs bizarres pour les gens qu'on aime. Tu as remarqué ?
Ça pourrait être chouette d'avoir quelqu'un avec qui partager le quotidien, c'est vrai, mais elle n'en avait pas besoin. Elle était très heureuse comme ça.
- Non, effectivement, renchérit Lucy en hochant la tête. Mais un homme, ça te réchauffe les pieds la nuit.
- Je peux enfiler des chaussettes, rétorqua-t-elle.
Le monde est visuel. Les gens se jugent sur leur apparence, leur couleur de peau, leur âge, leurs handicaps et leur beauté durant les quelques secondes qui suivent chaque rencontre. Tu sais bien que c'est vrai. Tout un tas d'études prouvent que les gens beaux ont plus d'opportunités que ceux qui ont un physique moyen - ou en-dessous de la moyenne.
"Tous ses discours sur la fait qu'elle avait accepté la réalité, qu'elle était bien toute seule, tout ça, c'était son bouclier, son rempart, parce que, malgré tout ce qu'elle affirmait, elle se voyait toujours comme les autres la voyaient. Elle était coupable du plus grand des mensonges - elle se mentait à elle-même."
Lorsque Ford acheva sa bière et reprit sa voiture pour rentrer chez lui, il ne pensait plus du tout à Gina. Il comprit d'autant moins comment il se retrouva devant chez elle à se demander si elle lui ouvrirait s'il sonnait.
"_Le monde est visuel. Les gens se jugent sur leur apparence, leur couleur de peau, leur âge, leurs handicaps et leurs beautés durant les quelques secondes qui suivent chaque rencontre."
Elle a un cœur d’or. Les gens la regardent et la jugent. Depuis toujours. C’est injuste, mais c’est la vie. Ca ne veut pas dire pour autant que je vais laisser un beau gosse spécialisé dans le crime organisé la rendre malheureuse.
Être avec Ford, c'était comme sentir la chaleur du soleil après un hiver interminable, et c'était le sentiment le plus heureux et le plus optimiste qu'elle ait jamais ressenti.
Il y avait un truc chez Zack ; caché sous toutes ces couches de mauvaise humeur et de défensive, elle reconnaissait en lui des choses qui résonnaient en elle.
- Mes frères sont aussi surprotecteurs que prévisibles, répondit-elle d'un ton amusé. Regarde leur façon de me laisser gagner, par exemple. Ils font ça depuis des années, comme si je ne savais pas qu'ils pratiquent le bowling en compétition et qu'ils pourraient me laminer.
Et eux qui la croyaient dupe. Il aurait dû s'en douter.
- Pourquoi tu ne dis rien ?
Elle haussa les épaules.
- Ça les rend heureux. On fait des trucs bizarres pour les gens qu'on aime. Tu as remarqué ?
— Lucy, je suis déjà perdu, mais chaque fois que je suis avec toi, je me retrouve.
J'aimerais que tu sois capable de voir la femme que je vois quand je te regarde.
Quand je te regarde, je ne vois pas une belle femme. Je te vois, toi, et c’est mieux que n’importe quelle foutue reine de beauté.
S'il entendait par là "fais de beaux rêves frustrés de Ford Hartigan nu", alors, oui, elle en ferait. Heureusement, son instinct de survie s'enclencha avant que cette réplique ne franchisse ses lèvres ; elle se précipita hors de la pièce et gravit les marches de l'escalier quatre à quatre. Elle savait pertinemment qu'elle surfait sur une corde raide avec lui.
Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de tomber quand même un tout petit peu amoureuse de lui.
Si maman t’entendait mentir comme ça, elle irait allumer un cierge à l’église.
Leur mère pratiquait ce rituel depuis leur naissance – et ça n’aidait en rien. Gina était toujours célibataire et ses frères traînaient toujours avec les mauvaises personnes.