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Critiques de Ayako Noda (39)
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Le monde selon Uchu, tome 1

Nouvelle venue dans son lycée, Alice fait la connaissance des jumeaux Shinri et Uchu. Si le premier est gai et amical, le second est taciturne et taiseux. Quand il décide de ne plus suivre les cours, Alice, déléguée de classe, se rend chez lui pour lui apporter le travail à faire et peut-être le remotiver. Mais Uchu détient un lourd secret, sa vie a basculé le jour où il s'est rendu compte qu'il était un personnage de manga. Le monde dans lequel il évoluait jusqu'alors avec insouciance n'est pas réel. Uchu assume mal d'être un héros né de l'imagination d'un mangaka et d'être épié dans chacun de ses gestes par un lecteur. Au lycée, d'autres ont pressenti quelque chose, sans connaître la vérité. Iya, par exemple, est au plus mal, depuis qu'il sent sur lui le regard d'un monstre, avide et curieux.



Dans ce manga très original, Ayako Noda explore la vie de personnages conscients de n'exister que par la main de celui qui les dessine. Cela donne lieu a beaucoup de questionnements sur le sens de leur vie, le destin et en quelque sorte Dieu puisqu'ils sont entre les mains d'une mangaka qui décide de leur sort. Sombre par certains aspects : l'impossibilité de vivre sous le regard intrusif du lecteur, l'idée que l'on ne choisit rien, que tout est décidé par un autre, l'histoire n'est pas dénuée d'humour, celui de Shinri qui, contrairement à son jumeau, aimerait beaucoup être le héros du manga, et celui de certaines scènes, comme celle où Alice fait tout son possible pour attirer l'attention du lecteur afin de le détourner de son amie qui prend une douche. Un lien se crée entre les personnages, l'auteur et le lecteur, même si celui-ci, perçu comme un monstrueux voyeur n'a pas le beau rôle. Et pourtant que ferait tout ce beau monde sans personne pour s'y intéresser..?

Ce premier tome est une vraie bonne surprise qui étonne, interpelle, questionne. Ayako Noda n'a pas fait traîner les choses et conclut son histoire en seulement deux tomes. On a hâte de savoir comment tout cela va finir...
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Le monde selon Uchu, tome 1

Alice est nouvelle au lycée. Mais dès le lendemain son voisin de classe Uchu ne réapparaît pas à l'école. Elle décide de lui apporter les cours. Elle fait ainsi la connaissance de son jumeau qui lui révèle détenir un angoissant secret.



Les deux frères se sont aperçus qu'ils étaient en réalité les personnages d'un manga !

Ils mettent la jeune fille dans la confidence et vont tenter ensemble de mieux comprendre le monde qui les entoure...



Chacun va réagir différemment par rapport à cette idée d'un démiurge qui les manipule...



Un manga en deux tomes qui évoque la construction du livre vu par le biais de ses personnages. On y trouve des propos intéressants sur la notion de cases, de personnage principal ou encore de monstre penché au-dessus d'eux.



Les héros et les paysages sont surtout esquissés mais cela entre en résonance avec l'idée que le livre se construit sous nos yeux.



Un livre décalé mais instructif avec une trame simple mais intéressante !
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Incandescence, tome 1

Incandescence est un titre qui m'a tapé dans l’œil dans le rayon "nouveautés" de ma médiathèque. Sans savoir de quoi il retournait, je l'ai emprunté pour me laisser surprendre.



Ruri est une étudiante de 17 ans, qui s'est dégotée un petit job d'été dans une espèce de supérette. Chaque jour, elle sert un homme qui ne ressemble à personne d'autre, doté d'un costard, Monsieur Nosegawa, qui vient acheter le même nombre de paquets de cigarettes. Cet homme, qui a l'âge d'être son père, l'intrigue, est gentil avec elle. Peu à peu, elle en tombe amoureuse alors que les gens (sa meilleure amie, entre autres) la mettent en garde : c'est un yakuza, un chef qui plus est, marié avec un fils du même âge qu'elle et qui fréquente des lieux qui ne sont pas sains.



J'ai trouvé Ruri très naïve, l'archétype de la jeune fille en fleur, pas encore adulte, qui se cherche, qui ressent les premiers émois amoureux, qui se laisse porter par ses sentiments, qui se fiche de l'opinion des autres et en soi, c'est très louable. L'amour, ça ne s'explique pas, ça nous tombe dessus comme ça. Pour le coup, Monsieur Nosegawa m'a surprise. Je pensais qu'il serait extrême mais en fait, malgré ce qu'on dit de lui même si on a quand même des aperçus de sa violence, je l'ai trouvé très gentil et il n'a pas de comportement déplacé avec la jeune fille mais à voir par la suite.



C'est un titre très particulier, qui ne plaira pas à tout le monde. Moi-même, je ne sais pas vraiment si j'ai réellement apprécié ma lecture. C'est un drôle de sentiment. L'histoire m'a mise quelque peu mal à l'aise et je n'ai pas vraiment de mots pour exprimer cela. Parce qu'il est quand même question d'une relation entre deux personnages que tout oppose, que ce soit par l'âge, le milieu, le style de vie, l'expérience... Mais c'est amené avec justesse et il y a un certain contraste.



Les dessins m'ont un peu rappelé ceux du manga L'île errante de Kenji Tsuruta. C'est particulier, le fond n'est pas travaillé, le trait est très noir ce qui fait un contraste entre le noir et le blanc. Mais en tout cas, ce genre de graphisme marche très bien avec moi, j'y suis sensible.



Le final m'a grandement perturbé à cause des propos de Monsieur Nosegawa, quant à sa demande à Ruri lorsqu'elle lui avoue ses sentiments. ça risque d'être encore plus malaisant et ambigu par la suite. Je serais au rendez-vous, surtout que c'est une petite série en seulement trois tomes.
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Double, tome 2

Après un premier tome déjà fort remarquable et impactant, l'autrice remet le couvert et fait encore plus fort avec une couverture saisissante de malaise qui en dit long sur l'intérieur !



La relation étrange et parasitaire entre Takara et Yûjin est encore explorée à fond dans ce nouveau tome tandis que le premier décroche un rôle qu'il crevait d'envie de jouer au cinéma auprès d'une réalisateur qu'il vénère. Mais comment jouer sous la férule de celui-ci alors qu'il a toujours été dirigé par un autre et ne sait pas faire autrement ? Deux fortes personnalités vont s'affronter.



J'ai beaucoup aimé la tournure de ce tome où la relation entre Takara et Yûjin est à la fois plus étroite et plus lâche. Voir Takara se passionner enfin pour quelque chose et sortir de son attente et apathie habituelle fait un bien fou. Introduire encore de nouveaux personnages aux fortes personnalités qui font le secouer apporte du relief, que ce soit le réalisateur ou la jeune idol. Ce tournage est vraiment propice.





La mise en abyme sur le jeu des acteurs et ce que cela implique est fascinant. Les planches où Takara s'observe lui-même et celles où on voit concrètement Yûjin le parasiter sont saisissantes. J'ai adoré tout le décryptage du film et du rôle à la fois par Takara et par le réalisateur. J'ai adoré ce que leur relation qui achoppe dit sur le métier d'acteur et la relation acteur-réalisateur. Aki, la jeune idol, apporte aussi sa pierre à l'édifice en montrant une autre façon possible, plus facile et consensuelle, de bosser sur un tournage. Mais j'avoue que c'est la matière, l'âpreté et le relief qu'apporte Takara qui rend le récit aussi vivant, prenant aux tripes. Le voir s'éveiller ainsi et affronter le réalisateur est magique.



Pendant ce temps-là, on voit peut Yûjin et leur relation à tout deux en dehors, ce qui n'est pas plus mal. Je suis tout de même curieuse de voir ce que vaut Yûjin dans la troupe de théâtre, qui prépare un spectacle en parallèle dans lequel doit jouer Takara qui est remplacé une fois de plus par Yûjin. J'espère donc qu'on aura aussi un focus sur lui prochainement car il reste encore bien mystérieux alors qu'il est l'homme derrière le génie, le diable soufflant à l'oreille de Faust.



Avec Double, Ayako Noda confirme son grand talent pour entrer dans l'esprit des créateurs, créateurs de dessins, créateurs de films. C'est fascinant, puissant et remuant. Le dessin comme les échanges sont âpres mais ils dégagent une énergie folle et nous touchent intimement. J'adore !
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Double, tome 1

Avec Ayako Noda, voilà exactement le genre d'autrice que je vais maintenant suivre les yeux fermés. En trois séries, elle imagine trois histoires radicalement différentes et pourtant avec des sensibilités communes, sensibilités qui me touchent et surtout elle propose un travail graphique dont je suis très fan.



Ses trois histoires, ce sont celles du Monde selon Uchu, paru chez Komikku, d'Incandescence paru chez le Lézard noir déjà récemment et maintenant Double chez le même éditeur. Dans le premier, il était question de fantastique avec Alice qui arrivait dans une nouvelle école et faisait la connaissance d'Uchu, un camarade de classe taciturne, qui lui apprend que leur monde est en fait un manga dont il est le héros. Dans le deuxième, nous étions dans une romance sombre et passionnelle avec Ruri qui travaillait dans une supérette pour payer ses études et était très intriguée par un homme austère qui venait chaque jour acheter deux paquets de cigarettes, celui était un yakuza. Et maintenant avec Double, nous sommes dans une bromance sur fond de théâtre et de cinéma avec des jeunes talents en devenir.



Autant vous dire qu'avec moi, vous aurez tout sauf un avis partial. D'emblée, dès les premières pages, tandis que l'autrice fait jouer du Shakespeare à ses personnages, j'ai été prise dans le tourbillon de cette histoire. Je me suis sentie aspirée et capturée par le pouvoir de fascination de ces héros à l'histoire tellement atypique. En effet, Takara est un jeune acteur de génie, mais dans la vie de tous les jours, c'est un gros bébé, dont le voisin et meilleur ami, lui aussi comédien, s'occupe en permanence. Nous découvrons ainsi rapidement leur étrange relation d'interdépendance.



Ce qu'il y a de fascinant dans le titre, c'est qu'avec une certaine outrance et une loufoquerie évidente, l'autrice nous dépeint le quotidien pas tout rose de ces jeunes acteurs, entre petits boulots alimentaires, brèves apparitions et surtout jeu dans une troupe. Takara apparaît totalement dépendant de Yûjin et Yûjin totalement captif du charme de Takara. Ils fonctionnent donc comme des frères siamois, répétant et travaillant les rôles ensemble mais uniquement au profit de Takara, ce qui est petit à petit très malaisant. Pourtant, l'autrice fait passer tout ça comme étant on ne peut plus normal et leur relation semble belle et équilibrée avec ce grand attachement que chacun ressent pour l'autre. C'est très singulier et donc vraiment puissant à lire !



Côté théâtre et cinéma, le lecteur se régale aussi. On découvre un peu l'envers du décor quand on n'est pas connu. On suit leurs galères quotidiennes pour vivre, oui. Mais on voit aussi le plaisir qu'ils prennent à tout jouer même des petits rôles. On voit surtout comment cela peut se passer pour quelqu'un qui végète parce qu'il pense ne pas avoir de talent et à l'inverse comment ça peut vite décoller pour quelqu'un qui se fait repérer. On apprend aussi comment une série est construite, les desiderata qui viennent contrarier les désirs, la façon dont on filme et répète, le fonctionnement des agences, etc. C'est très riche.



On n'est cependant pas dans un titre catalogue, tout cela est englobé dans un récit très humain, bâti autour de la figure fascinante de Takara. On ne peut que se sentir attiré par lui. Il faut dire que l'autrice lui a donné de vrais traits d'acteur hollywoodien quand elle le prépare pour ses rôles. Il capte notre regard et ne le lâche plus. Yûjin lui aussi fascine mais dans son duo avec Takara et dans l'effacement qu'il provoque de lui-même pour ce qu'il pense être le bien de celui-ci. Ce sont deux personnages en antithèse et qui pourtant ne peuvent exister l'un sans l'autre. Donc impossible de se détacher d'eux.



Les compositions d'Ayako Noda ont encore un grand rôle dans cette bromance théâtrale. Son travail sur la lumière et les angles de vue est encore bluffant. Au vue du thème, elle appuie encore plus sur les angles de prises de vue pour souligner ses propos et c'est fascinant. Elle parvient aussi à donner totalement vie à ses personnages qui eux-mêmes doivent avoir des palettes d'expressions bien variées au vu de leur métier. Et quand ils jouent une scène, on est totalement immergés dedans. J'ai adoré !



Double est ainsi encore une fois une grande réussite pour moi. C'est un début à la fois étrange et prometteur avec une relation particulièrement singulière mise en scène ici dans un cadre que je n'ai pas beaucoup lu/vu en manga, sauf dans Laura ou la passion du théâtre / Glass no Kamen, et un peu Skip Beat, mais c'était des registre très différent. Ici, on ressent une vraie recherche et profondeur aussi bien dans le propos, l'ambiance que le trait et ça fascine !
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Incandescence, tome 3

J'avais bien aimé le premier tome de Incandescence qui s'est révélé surprenant. Il me tardait de découvrir la suite et j'ai donc enchaîné avec les deux derniers tomes.



Nosegawa et Ruri vivent leur histoire, leur idylle envers et contre tout.



J'ai trouvé la fin assez précipitée, ouverte. Et je reste un peu sur ma faim, je dois l'avouer. J'ai ce sentiment de "tout ça pour ça ?".



Le côté malsain et glauque s'est encore renforcé lorsque la femme de Nosegawa est apparue. Ruri lui ressemble énormément quand même ! ça m'a perturbé et j'ai eu l'impression d'un transfert !



Dans ce tome 3, j'ai vu une jeune fille qui était jusqu'ici si jeune et si naïve, devenue plus sûre d'elle et de ses sentiments, qui a vraiment fait fi des avertissements de ses proches et ceux d'autres personnes de l'entourage de Nosegawa.



C'est peut-être une relation étrange mais l'amour ne se commande pas. Parfois le coeur a ses raisons que la raison ignore.Ruri ressent les premiers émois amoureux avec Nosegawa. La différence d'âge n'est pas un obstacle et lui ne la contraint jamais. Il est même doux et gentil avec elle. On dit du mal de lui mais à part quelques petites scènes où l'on peut douter de lui (ce n'est pas un saint vu que c'est un yakusa), il n'empêche qu'il ne m'a pas donné de raisons réelles de le détester.



Pour moi, le meilleur personnage, c'est Tomo, la meilleure amie de Ruri qui s'inquiète énormément pour elle, qui est la voix de la raison. Elle veut la protéger, la préserver et c'est touchant.



En bref, j'ai bien aimé dans l'ensemble cette petite série. C'est très particulier, dans tous les sens du terme que ce soit par les dessins, l'histoire ou les personnages et ça ne peut clairement pas plaire à tout le monde.
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Incandescence, tome 2

Le premier tome d'Incandescence était loin de m'avoir laissée indifférente. J'avais déjà été séduite par les compositions et la sensibilité de l'autrice mais ma morale m'avait empêchée de pleinement apprécier le titre. Ce n'est plus le cas.



Dans ce deuxième et déjà avant-dernier tome, j'ai vraiment été frappée par la force de la narration et du récit d'Ayako Noda. Elle met en parallèle l'histoire d'un premier amour et celle d'une première vengeance. Tourment sur tourment, ça donne une lecture qui m'a totalement chamboulée.



Notre jeune héroïne naïve, Ruri, est confrontée à des sentiments qui la dépassent. C'est superbement mis en image par une narration parfois silencieuse qui frappe fort et met en avant à la fois le côté romantique de ce premier amour mais également son côté charnel avec une sensualité rare qui évite l'écueil de tomber dans le trash ou voyeuriste ce qu'on aurait pu craindre vu le cadre. J'ai vraiment été charmée par le trait très âpre et poétique de la mangaka.



Ruri effectue un vrai voyage dans le monde cruel des adultes dans ce tome. En essayant de comprendre ses sentiments, elle cherche à comprendre celui qui les lui inspire et plonge un peu plus dans le monde sordide et complexe de Nosegawa, le yakuza. Pourtant par un superbe effet narratif, celui-ci est presque le grand absent du tome. En effet, c'est à la fois par l'entremise de son bras droit, Hiwasa (trop beau gosse au passage >
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Incandescence, tome 2

J'avais bien aimé le premier tome de Incandescence qui s'est révélé surprenant. Il me tardait de découvrir la suite et j'ai donc enchaîné avec les deux derniers tomes.



Ruri est plus que jamais certaine de ses sentiments pour Nosegawa. Et peu importe l'opinion des autres, de leurs mises en garde, que ce soit de la part de sa meilleure amie Tomo ou même d'une hôtesse de bar, une régulière de Monsieur Nosegawa qui le déteste, lui reprochant la mort de sa grande soeur. Ruri n'en démord pas.



On découvre un peu plus l'univers de Nosegawa via les bars et même sa sexualité.



C'est peut-être une relation étrange mais l'amour ne se commande pas. Parfois le cœur a ses raisons que la raison ignore.Ruri ressent les premiers émois amoureux avec Nosegawa. La différence d'âge n'est pas un obstacle et lui ne la contraint jamais. Il est même doux et gentil avec elle. On dit du mal de lui mais à part quelques petites scènes où l'on peut douter de lui (ce n'est pas un saint vu que c'est un yakusa), il n'empêche qu'il ne m'a pas donné de raisons réelles de le détester.



Pour moi, le meilleur personnage, c'est Tomo, la meilleure amie de Ruri qui s'inquiète énormément pour elle, qui est la voix de la raison. Elle veut la protéger, la préserver et c'est touchant.



En bref, j'ai eu un peu de mal à lire ce second tome, à ne pas décrocher. J'ai mis du temps à le terminer alors qu'il est très court et je n'arrivais pas à rester concentrée. Mais ça reste plaisant. Et j'ai enchaîné avec le troisième et dernier tome.
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Incandescence, tome 1

Je n'ai pas vraiment accroché avec ce manga qui m'a mis mal à l'aise. L'héroïne est naïve, gauche et crédule. Elle est effacée et se laisse traiter de façon désagréable (le sac !).

Elle tombe amoureuse d'un homme plus âgé (bon ok), yakuza (ah d'accord) qui semble manipulateur et avide de jeunes filles.

Vous voyez le topo. J'aurais pu apprécier une jeune fille un peu perdue qui se prend en main au faut et à mesure, mais là je ne vois pas d'évolution. Peut-être que les changements arriveront avec les prochains tomes.
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Le monde selon Uchu, tome 1

Voilà un manga qui ne manque pas d'originalité. On se demande même comment l'auteur a pu murir une idée pareille.

Les mangas mettant en scène des Mangaka ou ayant pour sujet l'art du Manga lui-même sont nombreux comme Bakuman, La vie en rose, etc..., mais celui-là détonne par son coté ubuesque et 4eme dimension.

Mais ce récit est aussi et surtout agrémenté de l'épice qui fait que tout fonctionne : la comédie romantique avec son triangle amoureux évidement (mais pour en savoir plus il faudra lire l'ouvrage!).



Le style réaliste et le trait fin mais dynamique, voire nerveux, d'Ayako Noda permettent une immersion et un transfert total dans l'histoire.

Le dessin de l'auteur semble vivant et en mouvement constant, ce qui est remarquable car, encore une fois, l'auteur brise le code et inverse la situation : le manga deviendrait réalité !

Les artifices du genre illustré tels que les onomatopées, enchevêtrements de cases, dessins ou images, etc..., sont discrets et prennent tout leur sens au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire.

Les trames sont elles aussi choisies de manière à ne guère y prêter attention afin de ne focaliser que sur les personnages.

Parfois même les cases sont complètements épurées pour relever une tension, un suspens, ou accentuer un évènement.

Ayako Noda a ainsi extraordinairement travaillé et usé de nombreuses techniques afin de capter l'attention du lecteur, tout comme l'enseignant doit le faire en regards de ces élèves dissipés.

Et pour parfaire le tout, l'environnement scolaire de l'histoire nous conditionne à rester attentif.



D'autre part les mises en scènes sont diablement suggestives, presque toujours en rapport avec les études et l'enseignement.

On constate une sacré discipline, les classes sont parfaitement ordonnées, les bureaux alignés, les bibliothèques remplies et les tenues des étudiants sont toutes identiques !

Les enseignants sont, par contre, absents, souvent représentés par des ombres, sauf un. Et comme par hasard il s'agit du professeur de dessins Koichi Samejima.

Le petit détail marquant sur les enseignants, et la discipline de fer inculquée au Japon, est cette entrée en classe de l'un des professeurs exigeant des élèves de saluer puis de s'assoir... Et les étudiants de s'y atteler.

Le sérieux des jeunes du pays du soleil levant est aussi remarquablement illustré lorsque l'on aperçoit des chambres idéalement rangées, des bureaux studieux avec le matériel rangé façon 5S etc...



La leçon de dessin donnée par le fameux professeur Koichi Samejima se révèle pleine d'humanisme, d'égards et d'attentions vis à vis des petites têtes..., euh..., brunes (non pas blondes...).

Cette leçon tombe à pic dans le récit, car l'enseignant insiste sur la notion de volume à donner dans un dessin (par définition sur une feuille en 2D).

De nombreuses allusions et/ou indices, selon que l'on voit les choses, sont suggérés à travers ce cours. C'est un vrai régal pour l'œil attentif et le cerveau vif du lecteur.



Coté scénario, cela est bien construit, le récit se lit d'une traite, et au fur et à mesure de l'avancement, des évènements étranges et anodins apparaissent comme pour confirmer la théorie d'Uchu.

Ceux-ci influent donc fortement sur le comportement des protagonistes qui finissent tôt ou tard par se poser les questions existentielles : Suis-je vivant ? Quel sens dois-je donner à ma vie ? Etc...

Par ce biais, Ayako Noda, interpelle aussi le lecteur à la réflexion sur sa propre existence parmi les milliards d'individus.

Elle nous donne une brillante leçon philosophique et humaine sur l'acceptation de son être, du regard des autres et surtout de la condition humaine (ou destinée).

Elle montre ainsi que chacun est libre de ses actes, mais qu'ils ne seront jamais sans conséquences, et souvent jugés, interprétés, répétés ou pas etc...

Elle nous définit et illustre merveilleusement bien le déterminisme et la causalité.



Voilà donc un enseignement de sagesse, d'humanité, d'humilité, de fatalité, d'existence....

Une superbe morale sur la vie.

Merci madame la professeur !


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Incandescence, tome 3

Seinen réaliste sur une romance entre une très jeune femme et un yakuza vieillissant, nous voici aux portes de sa conclusion, qui comme le reste laissera des traces sur le lecteur.



J'ai été frappée tout au long de la série par la justesse du traitement des émotions de notre héroïne et de son entourage et ce dernier tome n'y déroge pas. L'autrice a vraiment pris le temps de nous conter cela et a su prendre le recul nécessaire pour nous le transmettre de la manière la plus crue avec cependant une pointe de poésie un peu amère. Cependant c'est un traitement très japonais-centré qui pourra faire grincer des dents sur plusieurs points.



En effet, si j'ai beaucoup aimé la maturité du récit, le cadre avec les yakuzas, l'inéluctabilité de la romance et le rôle des proches de chacun, j'ai en revanche eu beaucoup de mal avec certains choix et traits de caractère des personnages même en les remettant dans leur contexte. Ainsi, je ne peux pas dire en refermant cette série que l'autrice m'a ému par une belle romance âpre mais positive. Au contraire, j'ai trouvé celle-ci particulièrement rude et nocive car on se retrouve avec une héroïne qui va aller très loin (trop pour moi) par amour, et qui va se complaire dans un rôle de soumise qui me dérange énormément. On retrouve chez elle, le portrait type de la femme japonaise douce et obéissante qui aime prendre soin de son homme et ça me hérisse complètement...



Pourtant, je trouvais la romance vraiment intéressante dans un premier temps. J'ai aimé voir la description de ce premier amour obsédant et envahissant. J'ai aimé apercevoir le héros céder peu à peu à ses élans malgré ses réticences dues à son passé entre autre. Si l'héroïne avait été un peu plus autonome, assurée, affirmée, je pense que cette fin serait bien mieux passée chez moi.



Il y a une belle dramatisation de l'histoire qui m'a vraiment plu sous la plume douce, amère et poétique de l'autrice, dont le dessin très fin et particulièrement intéressant dans les lignes de regard, m'a totalement séduite. J'ai eu un sentiment d'inéluctabilité tout du long. Ça m'a saisie et jamais lâchée mais j'ai adoré. C'était beau de voir comment tout finissait par les rapprocher peu importe ce que le monde autour cherchait à faire pour les éloigner.



Au passage, je suis fan des personnages de l'ex-femme et de la meilleure amie, deux femmes vraiment indépendantes et bien plus modernes que l'héroïne, surtout la seconde. Elles sont parfaitement croquées dans leurs rôles de femme en colère pour l'une, d'amie prête à tout pour protéger sa meilleure amie pour l'autre. J'ai vraiment adoré leur portrait respectif, de même que j'ai trouvé chouette la figure de l'ami du patron, qui a un petit côté décalé amusant vu son milieu.



Le déroulé de la seconde partie était totalement prévisible mais n'enlève rien à la beauté du drame qui se joue sous nos yeux. J'ai beau décrier le manque de modernité de l'héroïne, je n'ai pu qu'être touchée face à ces moments passés avec l'homme qu'elle aime et idolâtre plus que tout. En plus, l'autrice conte cela avec beaucoup de pudeur et de subtilité jusqu'à un dénouement effroyable dont la mise en scène très cinématographique et les conséquences ultérieures n'ont pas été sans me rappeler le cinéma de Pedro Almodovar. Je ne sais pas si je suis la seule à avoir eu ce sentiment. En tout cas, le dernier chapitre m'a fait froid dans le dos.



Je garderai donc un très beau souvenir dans l'ensemble de cette série. Il y a juste certains choix autour de l'héroïne qui sont trop typés japonais pour moi et pas dans le bon sens... Mais l'aura que dégage l'histoire, la beauté du trait de la mangaka et la force de ce récit me resteront en mémoire.
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Le monde selon Uchu, tome 1

Passé la quarantaine, les premières fois se font plus rares. Je remercie donc doublement Babelio et les éditions Casterman de m'avoir offert mon premier manga ! Ce volume 1 du "Monde selon Uchu" nous plonge dans un collège japonais : Alice rentre en 4ème, et sympathise avec les jumeaux Shinri et Uchu. Ce dernier commençant à sécher les cours, la jeune fille lui apporte ses devoirs, et s'aperçoit de l'isolement du garçon. En effet Uchu vient de découvrir un terrible secret : il est le héros vivant d'un manga... Le pitch était alléchant : un manga dans le manga ! L'occasion d'une auto-critique de la part même de l'auteur. Malheureusement, je dois avouer que j'ai été un peu déçue : l'histoire n'avance que bien lentement, les personnages peinent à s'installer, et on ne comprend pas très bien où tout cela va nous mener. Bref, un peu bancal et longuet à mon goût.
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Le monde selon Uchu, tome 1

Un manga où l'on dessine un manga, on avait déjà vu ça avec Bakuman ou Rin... Ici, le point de vue est différent, ce sont les personnages qui s'aperçoivent qu'ils sont en train d'être dessinés... et on imagine que ce n'est pas très agréable de se sentir épié quand on est en train de prendre sa douche... (mais ça donne une scène d'anthologie pour nous, lecteurs! )



Ce premier tome est surtout l'occasion de mettre en scène les relations entre les personnages, leur créateur et le lecteur. Celui-ci est totalement plongé dans l'expectative : qui est le héros, quelle est la véritable histoire? Avec une intrigue aussi astucieuse, il faudra attendre (impatiemment) le deuxième et dernier tome pour dire si c'est tout à fait réussi.
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Incandescence, tome 1

Ayako Noda est une mangaka que j'avais découvert il y a 4 ans lors de la parution de son tout premier titre : Le monde selon Uchu, chez Casterman à l'époque. J'avais beaucoup aimé l'originalité de ce dernier que ce soit dans la narration, le dessin ou l'histoire et je m'étais dit que je suivrais l'autrice. Malheureusement, ce ne fut pas le cas de nos éditeurs français qui ont mis longtemps avant de ressortir un de ses titres alors qu'elle en a publié un certain nombre depuis au Japon. Heureusement, on peut compter sur le Lézard noir pour sortir de ses tiroirs de jolies pépites !



La voici donc de retour avec Incandescence, un seinen en 3 tomes terminé au Japon et qui est paru entre 2015 et 2017 là-bas. J'y ai retrouvé le goût de l'autrice pour ces adolescents et jeunes adultes un peu à la dérive, et surtout j'ai pris plaisir à revoir ses superbes compositions graphiques qui ont très joliment évoluées.



Dans Incandescence,  Ayako Noda met en scène la petite vie banale de Ruri, une étudiante qui vient d'un lycée pour filles, et qui travaille dans une supérette pour payer ses études. N'ayant jamais été trop en contact avec des hommes, elle a du mal avec eux, mais elle devient très vite intriguée par un homme austère qui vient chaque jour acheter deux paquets de cigarettes. Lorsqu’elle se décide enfin à lui parler, elle découvre qu’il est un yakuza, et qu’il est plus "fougueux" qu’il n’y paraît...



Sur une base somme toute classique, parce que les histoires d'étudiants qui bosse dans les supérettes et celles des yakuzas qui fascinent, on connait, l'autrice parvient à décrire le moment très particulier où l'adolescence est remplacée par l'âge adulte et où on a du mal à se trouver. L'héroïne, Ruri, correspond parfaitement à ce profil. Elle a longtemps été dans un milieu protégé et elle découvre désormais la vie. Elle oscille donc entre peur et fascination sans parvenir à trouver le juste milieu. Elle est d'une grande naïveté, même ses amis s'en rendent compte, mais étrangement on la laisse faire ses découvertes. Il faut bien grandir.



L'ambiance est très étrange, très japonaise si je puis dire. Tout est assez tranquille, nonchalant, dans la retenue. On ne dit rien, on suggère. L'héroïne regarde sa vie se dérouler devant elle sans trop intervenir. Elle est spectatrice. Jusqu'à sa rencontre avec Nosegawa, le mafieux. Celui-ci bouscule son univers, y apporte une dose brutale de réalité mais pas une réalité "normale", une réalité dangereuse et atypique du fait de qui il est. L'autrice amène tout ça avec beaucoup de facilité, comme si c'était naturel que cela se déroule ainsi. Comme si c'était naturel pour une toute jeune fille d'être à ce point fascinée envers et contre tout par un homme qui pourrait être son père et qui vit dans un milieu trouble.



Pour ma part, ça m'a mis assez mal à l'aise à plusieurs reprise. Je comprends sur le papier la fascination de Ruri, mais je ne la partage pas. Elle est cependant très bien mise en scène ici grâce à une narration graphique impeccable faite d'échange de regards, de jeux de cadrages, d'effets de zoom et de narration muette assez fascinante. Du coup, même si c'est une relation étrange qui se noue sous nos yeux, voire même sordide lors de certaines scènes, on ressent beaucoup de tendresse pour eux également. C'est la force du trait d'Ayaka Soda.



A l'image de sa couverture, à la fois douce, poétique et étrange, la lecture d'Incandescence ne m'a pas laissée indifférente. Moralement, j'ai du mal à approuver la relation que je vois naître sous mes yeux, même si rien de véritablement choquant n'est montré et que ça reste très soft. Mais l'ambiance qui se dégage du titre, la façon que l'autrice à de parler de cette période charnière de la vie et surtout son langage graphique m'ont eux beaucoup plu. Je serai donc au rendez-vous pour la suite, pour voir ce qu'il en retourne.
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Le monde selon Uchu, tome 1

Quelle idée géniale d'imaginer que les personnages de notre livre se rendent compte qu'ils en sont les héros et que nous sommes en train de les épier ! Il y a de très bonnes idées dans ce manga qui met en abyme le manga lui-même : les personnages prennent tour à tour conscience de ce qu'ils sont, de la présence des bulles qui les entourent, de l'immortalité du héros puisqu'il est justement le héros, ou encore du rôle et des choix de l'auteur dans ce qui va nous être montré de leur quotidien ou non, et donc, de leur absence de libre-arbitre. Autant de pistes et de questionnements philosophiques vraiment sympas. Pourtant, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire dans son ensemble, je me suis même complètement perdue dans le tome 2, que j'ai fini par abandonner car je ne comprenais plus rien (il s'agit d'un manga en 2 tomes). D'ailleurs, je n'ai pas aimé non plus les graphismes, mais ça, passe encore... Dommage donc, mais l'idée générale est tellement originale que je le conseille quand même, il vaut le détour.
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Le monde selon Uchu, tome 2

Ce titre est resté original du début à la fin, notamment par les effets de style et les différentes techniques de narration que Noda utilise au fur et à mesure de l’histoire sans que jamais ils ne semblent superficiels. Le sujet est intéressant et inédit. Il est traité de façon concise sans rallonger inutilement le propos. Une jolie découverte !
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Le monde selon Uchu, tome 1

Un manga dans lequel les personnages se rendent compte qu'ils sont dans un manga... Que voila une intrigue... intriguante !



C'est surtout le résumé qui m'a attirée ici, la couverture ne m'inspirant pas plus que ça, parce que ce n'est pas commun de nous faire participer ainsi au manga à travers notre rôle de lecteur. On lit le manga ou plutôt on "épie" les personnages de ce manga, et certains s'en rendent bien compte et nous affublent du rôle de "monstre". Et je trouve que le tout est assez bien mené.

Je ne savais pas tellement à quoi m'attendre, c'est un peu différent des livres dont vous êtes le héros mais en même temps, on intervient sans vraiment intervenir comme dans ces derniers... Un concept intéressant, il fallait l'écrire et l'exploiter, ce qu'a fait Ayako Noda.

Et comme on est dans un manga, les personnages voient leurs propres bulles et celles des autres, que ce soit les phrases énoncées à voix haute ou les pensées. La notion d'intimité est ainsi quasi inexistante.



On se demande bien vite qui est le héros de cette histoire : Uchu ? On le voit mais pas autant qu'un personnage principal. Alice, la nouvelle arrivante ? Tous ? Le lecteur ?

Je dois dire qu'Uchu m'intrigue beaucoup, justement parce qu'on s'attend à le voir plus. Alors que c'est plus son entourage qui est à l'honneur, parce que c'est justement SON entourage. Et du coup, l'auteure joue bien avec ces petites nuances et à la fin de ce tome, on se demande vraiment ce que le tome 2 nous réserve. Tant au niveau des personnages que de l'intrigue, parce que, comme on l'a fait remarquer à Uchu, on sait tous ce qui arrive à des personnages quand on referme un livre...



Je ne sais que penser de ce manga. J'ai beaucoup aimé le concept mais un aspect m'a quand même bien frustrée : les personnages, que l'on connaît peu au final. Bon, on peut dire que l'intrigue est bien pensée, parce que ces derniers évitent de trop se dévoiler, se sentant épiés... Mais voilà, j'aime bien apprendre à connaître et m'attacher à des personnages, donc petit point négatif.

C'est un bon manga, pas une lecture que j'ai adoré, mais qui m'a suffisamment intriguée pour me donner envie de lire le second - et dernier - tome.



Merci à Babelio et aux éditions Casterman pour m'avoir permis de lire ce manga.
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Double, tome 1

Beaucoup de choses m’ont intriguées dans ce manga : dès la couverture, je trouve que l’on voit, on ressent la différence flagrante de personnalité chez nos deux protagonistes.



Yûjin a un don, il est un excellent acteur mais a besoin qu’on l’aide à se concentrer, a besoin d’être dirigé. Takara quant à lui est un excellent acteur à sa façon : son truc à lui, c’est d’analyser, de trouver le jeu le plus juste, d’aller chercher plus loin que le texte. Pourtant, Yûjin finira par être reconnu avant même que lui ne le soit.



En lisant ce manga, j’ai vraiment eu une sensation étrange, je n’arrivais pas à mettre le doigt sur la relation qu’ont les deux personnages principaux. Est-ce de l’amour? De la haine? L’un est-il atteint d’un trouble? L’autre serait-il manipulateur? Ce premier tome pose les bases exemplaires d’un manga qui va me tenir en haleine. J’ai envie de découvrir comment nos deux jeunes acteurs vont s’en sortir mais j’ai aussi hâte de voir le passé de chacun, voir ce qui les a forgé.



Le dessin est simple mais il se suffit à lui-même. Au final, les décors sont-ils nécessaires quand seule la relation importe? Ce graphisme et ces choix artistiques ne plairont pas à tout le monde mais moi ça m’a convaincu au vu de ce que nous offre l’histoire. De plus, les détails sont ajoutés uniquement s’ils ont de l’importance.
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Incandescence, tome 1

Incandescence

Ruri étudiante à l’université a pris un petit travail d’été dans une supérette. Elle y fait la connaissance de Monsieur Nosegawa, un homme mature et mystérieux qui passe tous les jours à la boutique pour acheter des cigarettes. Peu à peu elle se prend d’obsession pour cet homme qui est plus dangereux qu’elle ne l’aurait soupçonnée.



Avis: Ce que j’aime le plus dans ce manga c’est l’atmosphère qui s’en dégage tout du long. C’est plutôt difficile à décrire mais un sentiment de nostalgie se fait ressentir aussi bien de la part de Ruri que de Mr Nosegawa.



Les personnages sont d’ailleurs très opposés l’un à l’autre. Ruri est l’innocence à l’état pur, elle est jeune, belle et surtout tellement naïve qu’elle serait prête à tout pour se faire aimer. Nosegawa de son côté a déjà tout vécu, c’est un manipulateur, je dirais même un prédateur à la recherche des proies les plus fragiles. Il passe d’ailleurs de nombreuses soirées dans les bars à hôtesses. C’est un homme mystérieux, violent et rien que sa présence peut nous rendre mal à l’aise tant il en impose mais je ne pense pas qu’il ait uniquement des mauvais côtés.



Au fil de la lecture on ressent les émotions et envies contradictoires de la jeune fille. D’un côté son ♡ la pousse vers le yakuza mais de l’autre son esprit ne peut que rester sur la défensive car elle le sait dangereux. Et pourtant c’est probablement une des raisons qui l’attire vers cet homme, ce sentiment paradoxale qu’elle ressent lorsqu’elle est près de lui: être à moitié en danger, à moitié en sécurité car en effet cet homme à la possibilité de la protéger comme de la détruire et elle en est consciente. Malgré tout, je pense que l’emprise qu’à Mr Nosegawa sur Ruri est déjà bien trop puissante et il sera compliqué pour elle de s’échapper de l’engrenage dans lequel elle s’est immiscée.



Une histoire douce qui laisse un arrière goût d’amertume comme celle d’une première cigarette 🚬



Vivement le tome 2!

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Le monde selon Uchu, tome 1

Ce titre est une véritable expérience. Nous suivons l’histoire de personnages qui ont réalisé qu’ils étaient dans un manga. Nous les voyons donc interagir directement avec le paysage visuel qui les entoure. Au début, c’est un peu perturbant, très vite cela devient amusant et motivant. On se demande qu’elle sera la prochaine modification, la prochaine interaction. Bonus, il n'y a que 2 tomes.
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