Uchu a disparu et ses camarades s'interrogent sur ce qu'il est devenu. Les premières pages mettent en scène leur vie, la relation amoureuse de Chiyoko pou Yia, les mystères qui entourent monsieur Samejima, la déception de Shinri de ne pas être le héros...
Puis le style graphique change, les traits sont moins nets mais avec plus d'ombres et d'épaisseur je trouve car Uchu se retrouve dans le monde de l'auteur du manga. Une jeune fille aux longs cheveux noirs qui ressemble un peu à Alice. Elle lui fait découvrir son environnement et comment elle arrive à créer les décors et les détails sur les pages. Mais Uchu est tracassé par le sort de ses amis en son absence et l'auteur va le suivre à l'école où Yia a été pris de folie et a blessé Chiyoko.
C'est une mise en abyme un peu troublante mais intéressante.
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Ici nous ne sommes plus dans votre tête. Vous n'êtes plus la seule à nous connaître. Et c'est vous-même qui l'avez voulu. D'autres personnes ont découvert notre existence. Voilà pourquoi nous allons continuer à vivre. (169)
Si tu es ici aujourd'hui c'est pour essayer de préserver l'intimité de tes amis. Pour que leurs vies ne soient pas étalées dans un manga. (p.73)
Qu'importe où nous sommes, ceci est notre seul univers.
"Un héros doit toujours rester au centre des cases."
Quand on lit une BD, on sait généralement sans aucun doute qu'on est en train de lire une BD, mais qu'en est-il des personnages de la BD en question ? Cette semaine, les coups de cœur de la librairie Point Virgule se penchent sur ces bandes-dessinées qui se jouent des codes du genre en mettant en scène des héros parfaitement conscients d'être les personnages d'une BD :
- Imbattable, Pascal Jousselin, 3 tomes, Dupuis, 11,90€
- Feuilles volantes, Alexandre Clérisse, Dargaud, 23€
- Le monde selon Uchu, Ayako Noda, 2 tomes, Casterman, 8,45€