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Citations de Barack Obama (184)


Quand les choses vont mal, tout le monde se fiche de savoir que ça aurait pu être pire.
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« A un certain point, je suis cependant parvenu à accepter mes limites et, d’une certaine façon, mon caractère mortel. »
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(...) il savait que la courtoisie la plus élémentaire était un langage qui franchissait toutes les barrières culturelles et qui pouvait avoir une incidence réelle sur la promotion des intérêts américains à l'étranger. Pour moi, c'était une précieuse leçon de diplomatie, un exemple de l'impact concret que pouvait avoir un sénateur.
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« Je me souviens de mon père qui parlait du Rêve américain, quand j'étais gamin, a-t-il dit. Comme quoi l'important, cétait de bosser dur. D'acheter une maison. Fonder une famille. Faire les choses comme il faut. Il en est où, le Rêve américain ? À quel moment c'est devenu un tas de... ? » Sa phrase est restée en suspens, il paraissait affligé, il a essuyé la sueur de son visage avant de redémarrer sa tondeuse. La question était de savoir ce que mon gouvernement pouvait faire pour aider un homme comme lui. Il n'avait pas perdu sa maison, mais il avait perdu la foi dans l'entreprise commune de notre pays, dans son idéal plus vaste.
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Je trouvais cette scène à la fois déchirante et exaspérante : c'était l'illustration coupable de l'incapacité d'une nation riche à servir dignement ses citoyens.
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Puis Elie a pris la parole et a raconté qu'en 1945, paradoxalement, il était sorti du camp rempli d'espoir pour l'avenir. Parce qu'il était persuadé, a-t-il précisé, que le monde avait appris une fois pour toues que la haine était inutile, le racisme idiot, et que "la volonté de conquérir les esprits, les territoires ou les aspirations d'autres personnes… est dépourvue de sens" Il était à présent moins sûr que cet optimisme soit encore justifié, a-t-il dit, après les camps de la mort du Cambodge, du Rwanda, du Darfour et de la Bosnie.
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Lors d'une allocution devant la presse, plus tard, Angela Merkel a parlé avec clarté et humilité de la nécessité pour les allemands de se remémorer le passé- d'affronter la question déchirante de savoir comment leur patrie avait pu perpétrer de telles horreurs, et de reconnaître la responsabilité particulière qui était désormais la leur dans la lutte contre le fanatisme sous toutes ses formes
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« croyez-moi, m’a-t-il dit. La présidence, c’est comme une voiture neuve. Elle commence à se déprécier à la minute où on sort du parking. »
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Ton boulot, c'est d'éviter le piège. Alors, quelle que soit la question, tu lâches deux ou trois mots rapides pour donner l'impression que tu as répondu... et ensuite tu parles des sujets dont toi, tu veux parler.
- Mais c'est se foutre de la gueule du monde ! me suis-je offusqué.
- Absolument.
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Elle dit que c'était fréquent d'épouser un homme plus âgé, m'expliqua mon interprète. Elle dit qu'à cette époque le mariage concernait plus deux personnes. Il unissait des familles et avait des répercussions sur tout le village. On ne se plaignait pas, et on ne se préoccupait pas de l'amour. Quand on n'apprenait pas à aimer son mari, on apprenait à lui obéir.
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Mon nom était d'ici et donc, j'étais d'ici, pris dans un réseau de relations, d'alliances, et de rancunes, que je ne comprenais pas encore.
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Junkie. Drogué. Voilà vers quoi je me dirigeais: le rôle final, final du jeune noir qui aimerait être noir. Sauf que le but de la défonce n'était pas celui-là, prouver que j'étais in frère dans la déprime. Pas à l'époque de toute façon. Je me défonçais exactement pour l'effet inverse, pour trouver un moyen de faire sortir de ma tête la question de savoir qui j'étais, aplanir le relief de mon paysage intérieur, brouiller les aspérités de ma mémoire.
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Avec Lolo, j'avais appris à manger les petits piments verts crus au dîner (avec du riz à profusion), et loin de la table familiale, je fis connaissance avec la viande de chien (coriace), la viande de serpent (encore plus coriace) et la sauterelle grillée (croquante).
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La seule chose dont il nous faut avoir peur, c'est la peur elle-même – cette peur inexprimable, irraisonnée et injustifiée qui paralyse les efforts nécessaires pour transformer une déroute en une avancée. [Roosevelt]
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et ensemble, nous entamerons ne prochain grand chapitre de l'histoire de l'Amérique par trois mots qui retentiront d'une côte à l'autre, d'un océan radieux à l'autre.

Oui. Nous. Pouvons.
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Alors demain, en portant cette cam0nagne au Sud et à l'Ouest, en apprenant que les luttes des ouvriers du textile à Spartanburg ne sont pas si éloignées des difficultés de ceux qui font la plonge à Las Vegas, que les espoirs de la petite fille dans une école qui tombe en ruine à Dillon sont identiques aux rêves du garçon qui fait son apprentissage à l'école de la rue à Los Angeles, nous nous rappellerons qu'il se passe quelque chose en Amérique, que nous ne sommes pas aussi divisés que notre politique nous le laisse croire, que nous sommes un seul peuple, et ensemble, nous entamerons ne prochain grand chapitre de l'histoire de l'Amérique par trois mots qui retentiront d'une côte à l'autre, d'un océan radieux à l'autre.

Oui. Nous. Pouvons.
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Il a été murmuré par les esclaves et les abolitionnistes quand ils ont ouvert une voie de lumière vers la liberté dans la plus ténébreuse des nuits.

Oui, nous pouvons.

Il a été chanté par les inmmigrants qui quittaient de lointains rivages et par les pionniers qui progressaient vers l'ouest en dépit d'une nature hostile impitoyable.

Oui, nous pouvons.

Il a été l'appel des travailleurs qui se syndiquaient, des femmes qui luttaient pour le droit de vote, d'un président qui fit de la lune notre nouvelle frontière et d'un King qui nous a conduits au sommet de la montagne pour nous montrer le chemin de la terre promise.
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"Tu vois, Bar, m'avait dit Toot, le problème, quand on devient vieux, c'est qu'on est toujours la même personne à l'intérieur." je me souviens de ses yeux qui me fixaient derrière ses épaisses lunettes à double foyer, comme pour s'assurer que je l'écoutais attentivement. "Tu es coincé dans ce fichu corps qui commence à partir en lambeaux. Mais c'est toujours toi. Tu comprends ?".
Aujourd'hui, je comprenais.
p403
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Michelle... Michelle LaVaughn Robinson, fille du South Side. Depuis vingt-cinq ans, tu n'as pas été seulement ma femme et la mère de mes enfants, tu as été ma meilleure amie.
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Nous nous sommes regardés, chacun à un bout de table. L'espace d'un instant, c'était comme si nous étions soudain seuls dans cette pièce. Je me suis remémoré tout à coup le jour de notre rencontre, dix-sept ans plus tôt, moi qui arrive en retard à son bureau, un peu mouillé à cause de la pluie, Michelle qui se lève, si belle et pleine d'aplomb dans sa jupe et son chemisier d'avocate, les quelques mots que nous avons échangés, tout de suite à l'aise l'un avec l'autre. J'avais alors décelé, derrière ces grands yeux sombres, une vulnérabilité dont je devinais qu'elle la laissait rarement transparaître. J'avais compris, dès cette première rencontre, qu'elle était unique, que j'avais besoin de mieux la connaître, que je me trouvais en face d'une femme dont je pourrais tomber amoureux. Quelle chance j'avais eue, me disais-je.
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