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Citations de Barack Obama (184)


Barack Obama
La lecture est importante. Si vous savez lire, alors le monde entier s'ouvre à vous.
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Barack Obama
En tant que nations et peuples, nous ne pouvons choisir l’histoire dont nous héritons, mais nous pouvons choisir les leçons que nous en tirons.
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Barack Obama
Nos enfants n’auront pas le temps de débattre des changements climatiques. Ils devront faire face à leurs effets.
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Barack Obama
C'était comme si ma présence même à la Maison Blanche avait déclenché une panique profonde, un sentiment que l’ordre naturel avait été perturbé. C’est exactement ce que Donald Trump a compris lorsqu’il a commencé à colporter des affirmations selon lesquelles je n’étais pas né aux États-Unis et que j’étais donc un président illégitime. Pour des millions d’Américains effrayés par un Noir à la Maison Blanche, il a promis un élixir pour leur anxiété raciale .
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Barack Obama
La réussite ne viendra pas d'un homme providentiel .La réussite viendra de vous .Vous êtes celui que vous attendez.
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C'était ce que je me disais à mon entrée en politique, et c'était un des motifs que j'avais donné à Michelle pour justifier ma candidature à la Maison-Blanche : un président noir pourrait considérablement modifier l'image que les enfants et les jeunes de la terre entière se faisaient d'eux-mêmes et de leur monde.
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Vous vous dites peut-être que vous n'êtes pas prêt, que vous ferez ça plus tard, à un moment plus opportun. Mais ce n'est pas vous qui choisissez le moment. C'est lui qui vous choisit. Soit vous saisissez la chance qui s'offre à vous aujourd'hui, et qui pourrait bien être la seule qui se présentera jamais, soit vous décidez que vous êtes disposé à continuer votre route en sachant que vous avez laissé passer cette chance.
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Barack Obama
La bonne littérature vous sort de vous-même et vous met à la place de personnes dont la vie est totalement différente de la vôtre. Et c'est ainsi que vous découvrez qui vous êtes réellement.
[Entretien avec François Busnel, 17 novembre 2020]
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Sarkozy était tout en emportements émotifs et en propos hyperboliques. Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens, et de petite taille (il mesurait à peu près 1,66 mètre, mais portait des talonnettes pour se grandir), on aurait dit un personnage sorti d'un tableau de Toulouse-Lautrec...
(...)
[Les discussions avec Sarkozy étaient] tour à tour amusantes et exaspérantes, ses mains en mouvement perpétuel, sa poitrine bombée comme celle d'un coq nain.
(...)
Ce qui faisait défaut à Sarkozy en matière de cohérence idéologique, il le compensait par l'audace, le charme et une énergie frénétique.
(...)
Dès lors qu'il s'agissait de stratégie politique, [il] n'hésitait pas à faire de grands écarts, souvent poussé par les gros titres ou l'opportunisme politique.

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>> https://www.franceinter.fr/monde/dans-ses-memoires-barack-obama-egratigne-nicolas-sarkozy-et-ses-comportements-emotifs
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Les discussions avec Sarkozy étaient ainsi tour à tour amusantes et exaspérantes, ses mains en mouvement perpétuel, sa poitrine bombée comme celle d'un coq nain, son interprète personnel (contrairement à Merkel, il parlait un anglais limité) toujours à ses côtés, reflet exalté de chacun de ses gestes, de chacune de ses intonations, tandis que la conversation passait de la flatterie à la fanfaronnade, sans manquer d'une authentique perspicacité ni jamais s'éloigner de son intérêt premier, à peine déguisé, qui était de se trouver au coeur de l'action et de s'attribuer le mérite de tout ce qui valait qu'on s'en attribue le mérite.
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Extrait de la seconde préface :
[…] ce qui me frappe le plus en songeant à l’histoire de ma famille, c’est une éternelle tendance à l’innocence, une innocence qui semble inimaginable, même mesurée à l’aune de l’enfance. Le cousin de ma femme, qui n’a que six ans, a déjà perdu, lui, cette innocence. Il se trouve que certains petits camarades du cours préparatoire ont refusé un jour de jouer avec lui parce qu’il a la peau noire, comme il l’a raconté à ses parents en rentrant de l’école. Apparemment, ses parents, nés et élevés à Chicago et à Gary, ont pour leur part perdu leur innocence depuis longtemps, et s’ils ne montrent aucune amertume […], on décèle cependant une note de chagrin dans leur voix quand on les écoute se demander s’ils ont bien fait d’aller s’installer à l’extérieur de la ville, dans une banlieue principalement blanche, afin d’éviter à leur fils d’être pris dans d’éventuelles fusillades entre gangs et de fréquenter, à coup sûr, une école aux moyens insuffisants.

Ils en savent trop, nous en avons tous trop vu, pour prendre la brève union de mes parents – un homme noir et une femme blanche, un Africain et une Américaine – pour argent comptant. En conséquence, certaines personnes ont beaucoup de mal à me prendre pour argent comptant. Quand on ne me connaît pas bien, qu’on soit noir ou blanc, et qu’on découvre mes origines (et c’est généralement une découverte, car j’ai cessé de mentionner la race de ma mère à l’âge de douze ou treize ans, quand j’ai commencé à flairer que, ce faisant, je cherchais à m’attirer les bonnes grâces des Blancs), je vois la fraction de seconde d’adaptation, le regard qui cherche dans mes yeux quelque signe révélateur. Ils ne savent plus qui je suis. En secret, ils devinent le trouble intérieur, je suppose… le sang mêlé, le cœur divisé, la tragédie du mulâtre pris entre deux mondes. Et quand je leur explique que, non, cette tragédie n’est pas la mienne, ou tout du moins pas la mienne seule, c’est la vôtre, fils et filles de Plymouth Rock et d’Ellis Island, c’est la vôtre, enfants d’Afrique, c’est la tragédie à la fois du cousin de ma femme âgé de six ans et celle de ses camarades blancs, vous n’avez donc pas à chercher ce qui me perturbe, tout le monde peut le voir au journal télévisé, le soir… et si nous pouvions au moins reconnaître cela, le cycle tragique commencerait à se rompre… quand je leur dis tout cela, eh bien, je suppose que je parais incurablement naïf, cramponné à de vains espoirs […]. Ou, pire encore, j’ai l’air de vouloir me cacher de moi-même.
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(...) il savait que la courtoisie la plus élémentaire était un langage qui franchissait toutes les barrières culturelles et qui pouvait avoir une incidence réelle sur la promotion des intérêts américains à l'étranger. Pour moi, c'était une précieuse leçon de diplomatie, un exemple de l'impact concret que pouvait avoir un sénateur.
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Barack Obama
Il n'y a rien de faible, à être honorable.
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Partout où j'allais, on me servait une version ou une autre des deux mêmes questions : D'où tenez-vous ce nom bizarre ? et Vous avez l'air d'un gars plutôt gentil. Pourquoi vous voulez vous embarquer dans un truc sale et méchant comme la politique ?
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Finalement, malgré mon désir obstiné de me protéger des regards scrutateurs, malgré mon envie récurrente d'abandonner le projet tout entier, ce qui se retrouve dans ces pages est le récit d'un voyage personnel, intérieur, la quête d'un garçon à la recherche de son père, et à travers cette quête, le désir de donner un sens utile à sa vie de Noir américain. Le résultat est autobiographique, même si ces trois dernières années, lorsqu'on me demandait quel était le sujet du livre, j'évitais généralement cette désignation. Une autobiographie, cela vous promet des exploits qui méritent de passer à la postérité, des conversations avec des gens célèbres, des événements importants dans lesquels l'auteur joue un rôle central.

Il n'y a rien de tout cela ici.
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Ton boulot, c'est d'éviter le piège. Alors, quelle que soit la question, tu lâches deux ou trois mots rapides pour donner l'impression que tu as répondu... et ensuite tu parles des sujets dont toi, tu veux parler.
- Mais c'est se foutre de la gueule du monde ! me suis-je offusqué.
- Absolument.
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Plus tard, à la banque où elle travaillait, Toot* fit la connaissance de l'agent d'entretien, un grand Noir très digne, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, qu'elle a toujours appelé M. Reed. Un jour qu'ils étaient en train de bavarder dans le couloir, une secrétaire fit irruption et apostropha Toot en lui jetant que jamais, au grand jamais, il ne fallait "appeler un nègre" "Monsieur". Peu après Toot retrouva M. Reed en train de pleurer silencieusement dans un coin. Lorsqu'elle lui demanda ce qui se passait, il se redressa, s'essuya les yeux, et lui répondit par une autre question :
- Qu'avons-nous donc fait pour être traités si méchamment ?

* grand-mère (blanche) de Barack Obama
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Barack Obama
Je crois dans l'exceptionalisme américain, exactement comme je suspecte que les Britanniques croient dans l'exceptionalisme britannique et les Grecs croient dans l'exceptionalisme grec.

Conférence de presse à Strasbourg en 2009
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J'étais trop jeune pour savoir que j'avais besoin d'une race.

(Citation en quatrième de couverture de l'édition "Points")
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[ à l'occasion de la remise du prix Nobel de la paix ]

Mon souvenir le plus marquant, toutefois, est une scène qui s'est déroulée avant le dîner, à l'hôtel. La nuit commençait à tomber et Michelle et moi venions de finir de nous habiller, quand Marvin a toqué à la porte et nous a suggéré de jeter un coup d'oeil par la fenêtre. Nous avons écarté les rideaux et découvert, quatre étages plus bas, un attroupement de plusieurs milliers de personnes qui bouchait la rue étroite. Chacune d'elles brandissait une petite bougie, façon traditionnelle pour les habitants de la ville d'exprimer leur considération pour le lauréat du Nobel de la paix. C'était un spectacle magique, une nuée d'étoiles descendues du ciel, et quand nous nous sommes penchés à la fenêtre, dans l'air frais qui nous piquait les joues, sous les hourras de la foule, je n'ai pu m'empêcher de penser aux affrontements quotidiens qui enflammaient toujours l'Irak et l'Afghanistan, ainsi qu'aux cruautés, aux souffrances et aux injustices auxquelles mon gouvernement commençait tout juste à s'attaquer. L'idée qu'une seule personne, moi ou une autre, puisse apporter de l'ordre à ce chaos me paraissait risible; considéré sous cet angle, tous ces gens acclamaient une illusion. Et pourtant, j'ai aussi vu autre chose dans le vacillement de ces bougies. J'y ai vu l'esprit de millions de personnes partout dans le monde : le soldat américain qui monte la garde à Kandahar, la mère iranienne qui apprend à lire à sa fille, l'activiste russe prodémocratie qui rassemble son courage avant une manifestation ... toutes celles et ceux qui refusaient de renoncer à la possibilité d'une vie meilleure et à leur place dans ce monde, quels que soient les risques et les obstacles.
J'entendais leurs voix qui me disaient: Quoi que tu fasses, ce ne sera pas assez.
Mais essaie quand même.
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