Béa Johnson

« Dans une avalanche, aucun flocon ne se sent jamais responsable ».



Citation tirée d'une papillote Révillon ouverte Noël dernier, triplement emballée dans du papier non recyclable.



Il n'empêche que cette réflexion s'inscrit tout à fait dans la logique du livre de Béa Johnson : Non, vous ne sauverez pas la planète en triant vos déchets. Oui vous, pauvre petit flocon, pouvez au moins essayer de la polluer le moins possible en évitant de surconsommer, sans toutefois arrêter de respirer.



Béa explique dans son ouvrage comment sa famille est arrivée à produire seulement un litre de déchets non recyclable par an, au lieu des 250 litres hebdomadaires d'avant sa conversion. Après une introduction sur son mode de vie d'avant, générateur d'une montagne de détritus, elle nous dévoile ici tout son cheminement pour arriver à un mode de vie presque zéro déchet, de la cuisine au bureau, en passant par la gestion des fêtes, de son dressing ou de sa trousse à pharmacie.



Le livre regorge d'astuces pour se passer de nombre d'objets, donne pas mal d'alternatives au « tout jetable » et finalement est une mine d'infos pour vous faire réaliser des économies : 40% selon la première de couverture mais il ne faut pas oublier que Béa Johnson part de très loin, en bonne américaine moyenne. le livre « Famille presque zéro déchet » a chiffré les économies réalisées en se basant sur les habitudes de consommation de leur propre famille française et les auteurs arrivent plutôt à un chiffre de l'ordre de 20 à 30 % d'économies.



Le ton est assez sympathique, aucun jugement n'est porté à l'encontre des personnes qui agissent différemment des convictions de l'auteur. Cette dernière reconnait elle-même n'être pas parfaite, puisqu'elle prend régulièrement l'avion pour se rendre en France voir sa famille et partir en vacances. Béa Johnson n'explique pas au lecteur ce qu'il devrait impérativement faire pour ne plus produire de déchet, elle se borne à expliquer comme elle-même y est parvenue, en ne faisant pas l'impasse sur ses échecs, fausses routes, retour en arrière… et en se moquant parfois gentiment de ses propres exagérations.



Ce livre peut paraitre un brin extrémiste et ses idées irréalisables pour des personnes non initiées : il est en effet beaucoup plus facile de faire ses courses en vrac à San Francisco que dans l'arrière-train du monde, lorsque la seule boutique « bio » du coin ne propose en vrac que des coquillettes et des lentilles… à un prix exorbitant, où tout simplement lorsque vous habitez un appartement et qu'il faut vous rendre à la déchetterie pour vider votre sceau de compost plusieurs fois par semaine. Mais, sauf à être d'une excessive mauvaise foi, chacun peut puiser dans ce livre des idées facilement applicables sans trop d'effort, voire même se rendre compte qu'il en applique déjà depuis longtemps !



En définitive, la philosophie qui ressort de l'ouvrage est assez classique : Au-delà de l'achat de nos produits en vrac et du retour des mouchoirs en tissus, il s'agit plus globalement de se libérer de nos possessions matérielles pour sortir de la spirale infernale de la surconsommation qui épuise notre planète. Comment se définir autrement que par son acte d'achat, principe fondateur de nos sociétés de consommation, tout en restant un membre à part entière de ladite société ?



Toute la difficulté est là… et le livre s'efforce d'y répondre du mieux qu'il peut. Il revient toutefois au lecteur de se positionner sur ce qui lui semble acceptable et à partir de quand son comportement devient déviant et le met en marge de la société, et dans quelle mesure peut-il assumer cette mise à l'écart ?



En bref, cet ouvrage est pour moi une vraie source d'inspiration. J'en relis quelquefois certains passages en quête d'une autre façon de faire et je le prête à mes amis soucieux de l'impact environnemental de leur mode de vie, qui ont envie de changer ce qu'ils peuvent sans être obligés d'aller vivre dans une cabane en bois au fond de la montagne ! Je suis encore loin d'avoir appliqué chaque conseil, je suis même certaine de n'y arriver jamais, mais le zéro déchet fait à présent partie de mon « cahier des charges » lorsque j'achète quelque chose.

Séduite par l'idée de polluer moins, je me suis lancée dans cette lecture pleine d'espoir, m'attendant à y trouver les recettes indispensables pour ne plus participer à ce fichu réchauffement climatique. Mais j'avoue avoir été rapidement décontenancée par les solutions proposées. De la création de produits de beauté et d'entretien à celle de l'utilisation de toilettes écolos (utilisant la sciure en guise de chasse d'eau) en passant par une garde-robe light (un seul exemplaire par type de vêtement) et les courses au supermarché, encombré de bocaux et autres impedimenta pour éviter les emballages, les idées de Béa Johnson m'ont parues franchement irréalisables et pour tout dire assez farfelues. J'ai tout de même retenu une chose : il faut recycler nos déchets, c'est ce que je m'apprête à faire en revendant ce livre inutile pour moi.

En guise d'introduction, une petite touche d'humour...Béa Johnson a appliqué le "zéro déchet" à son livre... en réduisant les marges et en faisant un minimum d'effort pour la mise en page.



D'un point de vue formel, le résultat est austère... 396 pages d'une écriture serré, sans encadrés, sans dessins, sans schémas... qui auraient aéré le tout et permis qu'il soit (un petit peu) plus digeste.



Au-delà de la forme... le contenu... n'est pas plus digeste. Les gens n'aiment pas recevoir de leçons, et ils n'aiment pas davantage celles et ceux qui les donnent. J'ai pu m'en apercevoir en lisant une bonne partie des commentaires... Bobologie par-ci, irréaliste par-là. Les effusions ne manquent pas. Les gens (dont je suis, bien sûr) n'aiment pas que l'on vienne bousculer leur confort. J'ai passé le demi-siècle et je me souviens des cris lorsque l'on a dit aux gens: vous ferez un paquet avec vos papiers à côté de la poubelle "tous déchets"... Puis de nouveaux cris lorsqu'on a dit: vous trierez les plastiques dans un sac d'une couleur différente (jaune ou bleue selon les pays)... Et ainsi de suite.



Recycler donne bonne conscience à beaucoup d'entre nous. Mais aussi vrai que la meilleur énergie est celle que l'on ne consomme pas, le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas.



Et sur ce point Béa Johnson est notre Gemini Cricket. Elle l'a fait. Alors nous ne pouvons pas dire que c'est irréalisable. Et même si ses gestes sont en effet ceux d'une personne éduquée, plutôt riche (encore que cela soit très relatif), elle montre que des tas de gestes peuvent être posés par tout le monde...



J'en ai lu qui se plaignait "il n'y a pas de conseils pratiques"... alors, ces personnes ont mal lu le livre. Des conseils pratiques, il n'y a que cela... C'est même souvent too much. Et cela tire dans tous les sens. Gastronomie, entretien, consommation durable, responsabilité civique... Toutes les dimensions sont reprises.



Evidemment, ce qui coince, c'est que nous devons nous bouger le Q. C'est qu'il s'agit de bouger, de faire quelque chose. Nous ne pouvons pas rester là, bras ballants, à râler et à nous lamenter.



Tous les ans, nous épuisons les ressources de la terre plus rapidement. Et nous faisons comme si la terre était inusable, éternelle... Oui, la terre est peut-être inusable, mais l'homme scie la branche sur laquelle il a posé ses fesses, grasses et blindées de cholestérol.



Pour beaucoup, il y a deux "hic": d'une part, de quoi vais-je avoir l'air... en tendant mon bocal à mon boucher, ou en venant chercher du pain avec mon vieux sachet (les plus jeunes ne se souviennent pas que cela se faisait il y a 40 ans)... et d'autre part, nous sommes habitués à étaler notre argent en consommant et souvent de manière ostentatoire. Un chagrin, un coup de blues, et hop! on fait du shopping... Et pourquoi pas quelques pages jouissives de Daniel Pennac, ou un DVD des Monty Pythons? Non, il semblerait que la joie et le bonheur se trouvent dans le fait d'amasser... Et quand vous mourrez, vos proches se demanderont pourquoi vous avez collectionné tant de choses...



J'avoue que j'aurais préféré un texte plus lisible. Des encadrés reprenant les conseils fondamentaux, les gestes incontournables. Quelques résumés pour synthétiser, pour structurer, la pensée de Béa Johnson. Mais ce livre est bien ancré dans notre époque. Et il est grand temps d'agir.



Mauvais point de plus... en page 382, Babelio n'est pas renseigné alors que ce site permet d'échanger des livres et donc de réduire ses déchets, également.

D'après le sous-titre de ce livre, "100 astuces pour alléger sa vie", alléger est bien le mot qui convient.

L'autrice (qui - avec quelques autres - en a fait son fonds de commerce) nous raconte comment elle a changé sa vie et celle de sa famille en vivant plus sobrement et en apprenant à générer le moins de déchets possible. Ce livre et son site lui ont permis, par ailleurs, de vivre correctement mais sans excès, comme elle le faisait auparavant, à la manière des américains du Nord.

J'ai trouvé dans cet ouvrage des astuces intéressantes et des adresses utiles à la fin du livre mais j'ai relevé quelques contradictions peu écologiques : utilisation constante d'Internet (même si quelques conseils nous sont donnés pour réduire notre empreinte carbone avec notre ordinateur, je ne suis pas complètement convaincue), appel à Amazon, citations d'applications sur mobile,voyages en avion, ...).

Vous voulez alléger votre panier de courses cela commence par alléger ses poubelles, moins on jette ...moins on achète

Je me sens nettement plus en phase avec ce livre là, d’abord pas de régime restrictif et puis je dois dire que je suis effarée par les déchets qui s’accumulent lorsque la voirie n’est pas au rendez-vous ! impressionnant !



Bea Johnson l’auteur a décidé de respecter l’environnement et de suivre la devise « refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter »

Ses préconisations sont rudes là aussi mais certaines sont faciles à suivre, exit les sacs en tous genres et vive les paniers pour le marché, ras le bol des pubs encombrant les boites aux lettres, marre des emballages pour tenir 4 yaourts ensemble. Vive les cosmétiques et produits d’entretien maison.

Je ne suivrai sûrement pas toutes ses recommandations mais je vais commencer doucement en me commandant un composteur de petite taille.

Je note qu’en France la vente au détail sans emballage n’est pas vraiment développée mais cela vient : Carrefour y vient c’est tout dire.

Le livre est bourré d’astuces et certaines sont très facilement applicables.

Bon il me reste à fabriquer un tas de sacs en tissu pour tout emballer, les bocaux en verre qu’elle préconise sont déjà en service chez moi et ma réserve de vinaigre blanc et de bicarbonate est faite.


Lien : http://asautsetagambades.hau..

Intéressée de plus en plus par des modes de vie plus "écologiques", je me suis tournée vers cette petite bible du zéro déchet. En 2013, une française expatriée aux Etats-Unis, Béa Johnson, écrit un livre tiré de billets de son blog. Elle y raconte comment elle a changé son mode de vie "hyperconsommation" à un mode de vie tournée autour du zéro déchet. Sa famille (un mari et deux garçons) produit chaque année qu'un seul litre de déchets par an !



Et ben, j'ai beaucoup aimé et j'ai appris énormément de choses sur ce qu'on trouve aujourd'hui sur les étalages des magasins. Son livre est très bien organisé et le lecteur peut facilement fouiller dans les sujets qu'il intéresse le plus (elle parle de la cuisine, des cosmétiques, des vêtements, des vacances, des fêtes, des enfants,...). Béa Johnson répète souvent des astuces qui m'ont semblé importantes de redire... Alors certes, Béa Johnson est extrême dans ses attitudes, voire hors-normes. Mais je trouve qu'il devrait avoir plus de personnes qui nous poussent vers ce mode de vie, qui nous insistent à voir le monde différemment...

Pour moi, c'est un livre à lire où on peut noter de nombreuses idées pour nous aider !

Des trucs et astuces, de nombreux conseils pour jeter moins. Mais l'auteur pousse parfois le bouchon un peu loin. Elle n'hésite pas à admettre qu'elle a eu quelques dérives extrêmes avant de se rabattre sur des solutions alternatives. Toutes ses idées ne sont pas faciles à mettre en œuvre étant donné le conditionnement actuel d'une partie des aliments et du développement encore restreint des aliments en vrac.

Ce sont les mentalités qu'il faut changer, et cela prend du temps, la facilité n'est pas forcément où on le croit.

Quand j'ai découvert le concept de zéro déchet en 2017, je venais de passer près de dix ans en Afrique. Je n'avais jamais regardé La petite maison dans la prairie et, bien qu'étant née avant Béa Johnson - et les dinosaures (de Spielberg), je pratiquais le zéro déchet sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose dans le Bourgeois Gentilhomme.

Beaucoup de bla bla pour ce livre Zéro déchet.



L'auteur nous explique sa vie à 0 déchet en ayant tout de même l'honnêteté de reconnaître que par certains aspects elle est allée un peu loin.



J'ai été particulièrement choquée quand elle raconte qu'elle vit avec 2 tshirts et un pyjama (ainsi que sa famille) qu'elle se rafraichit les cheveux avec du bicarbonate de soude et que, lorsqu'elle est réglée, elle a également un moyen de protection bien à elle.



SI je suis sensible à l'environnement et que j'essaye de sensibiliser tant mes enfants que mes élèves à l'importance de protéger la nature, je trouve qu'il faut raison garder et ne pas sombrer dans le rétrograde.



J'en retiens quelques recettes (la moutarde et le papier) mais pour les autres conseils j'ai un avis très mitigé sur ce livre.

Béa Johnson étant considérée comme l'une des grandes figures du mode de vie zéro déchet, je ne pouvais pas ne pas lire son livre à un moment ou à un autre. Pour ceux qui sont déjà bien avancés en la matière, il ne contient pas de grande nouveauté. Pour ceux qui débutent ou qui commencent à s'y intéresser, en revanche, il peut être très intéressant car Béa y donne pas mal d'astuces et de recettes mais, surtout, raconte le cheminement de sa famille vers ce mode de vie, leurs motivations, leurs essais, leurs ratés, leurs réussites.

Pour ceux qui l'ont lu d'un œil dubitatif, sachez qu'il est tout à fait possible de rejoindre le mouvement sans devenir aussi extrémiste que Béa Johnson semble parfois l'être. Chez moi, oui, nous sommes passés aux mouchoirs en tissu, à la cup, au shampoing solide fait maison, au savon noir et à l'éponge de luffa. Par contre, non, je ne compte pas fabriquer mon mascara en faisant griller des amandes (d'ailleurs, j'ai arrêté de me maquiller tous les jours depuis un bon moment déjà, ça me permet de dormir cinq minutes de plus), ni m'étaler du cacao en poudre sur la figure ou encore faire mon propre papier à partir de feuilles déjà utilisées.

En somme, il faut en prendre et en laisser. A chacun de trouver sa routine, ses produits, suivant ce qui est disponible localement et faisable selon l'emploi du temps. Le principal, c'est d'essayer, chacun à son échelle, de faire quelque chose pour l'environnement mais aussi pour notre propre santé !



Challenge ABC 2019/2020

L'auteure explique sa vision de l'écologie, tout ce qu'elle a changé dans sa vie pour atteindre le "zéro déchet", suivie évidemment par son mari et ses deux garçons.

C'est un livre intéressant qui propose pas mal d'astuces pour améliorer son budget en supprimant de son quotidien des objets inutiles et jetables.

Pour moi c'est un peu trop "à fond", et s'il y a de bonnes idées et des recettes vraiment faciles et pratiques, tout n'est pas forcément bon à prendre pour chacun et on l'adapte à sa vie. D'ailleurs c'est ce que Béa Johnson préconise: faire selon ses envies, ses besoins, son quotidien.

Son côté moralisateur et la rengaine qui revient comme un refrain m'a parfois un peu lassée, mais on arrive facilement à passer dessus.

Donc intéressant à consulter et se replonger dedans de temps en temps!

Zéro déchet, c'est l'histoire d'une famille qui se lance dans une refonte totale de leurs habitudes de vie pour réduire au maximum leur production de déchets.

Alors, ce livre vaut il le papier sur lequel il est imprimé? Ou est ce un déchet de plus? Je dirais que oui, cela vaut le coup d'oeil, mais il n'est pas parfait pour autant. Pièces par pièces, elle évoque toute la maison pour détailler ses techniques de réduction: forcément, il y a des redites importantes, l'éditeur aurait pu en sabrer des pages en modifiant le plan du livre!

Sur le principe, c'est intéressant, même si ça enfonce des portes ouvertes, mais ça ne se concentre évidemment que sur les déchets. Ce n'est qu'un pan des efforts nécessaires pour réduire son impact sur la planète, et un pan seulement, mais après tout il faut bien commencer par quelque chose et on ressort de la lecture plein de bonnes résolutions.

Certaines idées sont facilement applicables, d'autres nécessitent plus d'effort, d'autres encore sont franchement bizarres et pas forcément pour tout le monde...

J'ai trouvé ça souvent intéressant mais je regrette qu'un effort n'ait pas été fait pour rendre cela plus percutant en supprimant toutes ces redites.

Je place ce titre aux côté de "La magie du rangement" de Marie Kondo car pour moi ils sont ce que je recherche et complémentaires.



Les méthodes et conseils de Béa Johnson, qui fut l'une des pionnières du zéro déchet chez soi, m'inspire et me guide dans ma démarche.

Je ne regrette pas mes lectures précédentes mais, à eux seuls, les deux livres cités apportent l'énergie, la discipline, les conseils et les astuces pour se mettre en action.



La révolution est en marche ! En tout cas, chez nous !

Ce livre est enfin arrivé entre mes mains, ça faisait un long moment qu'il était sur ma liste, curieuse de voir les astuces qu'elle propose pour arriver à ce résultat. Clairement, après sa lecture, je ne vais pas aller aussi loin qu'elle mais je me suis notée 2 ou 3 choses à mettre en place en plus de ce que je fais déjà. Je ne me vois pas acheté ma viande et demander au boucher de la mettre dans le bocal que je lui tends. Il va me falloir encore un peu de temps pour franchir cette étape. Je veux bien continuer à acheter en vrac, à mettre un stop pub, éviter d'avoir des objets en double ou dont je me sers jamais.

La première chose qu'elle conseille, c'est de désencombrer.Çà m'a rappelé 2 livres lus récemment : La magie du rangement et Ranger : l'étincelle du bonheur de Marie Kondo où elle parle de cette étape avec la méthode KonMari.

J'ai apprécié son honnêteté, le fait de tester des choses et d'y renoncer car trop contraignantes ou peu économiques . Ce livre est vraiment intéressant et donne plein d'astuces très simples à mettre en place. Chacun peut s'engager plus ou moins et pioche ce qui l'intéresse et lui correspond. On ne peut pas tout changer en 1h mais c'est un autre art de vivre.

En résumé, il faut désencombrer, privilégier les choses réutilisables, et vivre dans la simplicité!

Il ne s'agit pas de suivre les recettes de l'auteur à la lettre, il s'agit simplement de trier ses recommandations en fonction de ce qu'on est capable d'appliquer... ou pas ! Nous savons tous que prendre l'avion n'est pas écologique mais qui, aujourd'hui, est vraiment capable de se passer de ce moyen de locomotion ? Alors appliquons ce qui ne nous frustre pas outre mesure et participons ainsi à l'effort collectif de ceux qui luttent pour laisser une planète acceptable à nos enfants. Réduire sa consommation, donner ce qui ne sert plus, acheter d'occasion, manger moins de viande, cuisiner soi-même des aliments de qualité, éviter les produits toxiques... tout cela ne semble pas insurmontable. Non seulement, l'environnement nous dira merci mais notre santé aussi. Et n'oublions pas "« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».

proverbe africain cité en 1939 par Antoine de Saint-Exupéry, dans « Terre des Hommes ».

Je suis assez mitigée sur cette lecture. Autant le livre : recyclage : le grand enfumage m avait fait l effet d une révélation sur le fait que recycler c était quand même jeter, autant ce livre me laisse quelques doutes.



Le titre zéro dechet : comment j ai réalisé 40% d économie ..... on comprend mieux le pourquoi dès le début du livre, la famille vivait dans une maison de 280m2, possédait 2 voitures, 4 tables, 26 chaises et remplissait une poubelle de 240 litres chaque semaine. 240 litres !? Ça me parait démentiel !! Dès le début du livre , je voit bien que je ne pourrais pas réaliser une même reduction de mes déchets ( ne remplissant ma poubelle de 16litres qu en 1 mois) et donc que le livre va sûrement enfoncer des portes ouvertes.



Plein de bonnes idées, pour une personne qui souhaite se mettre au zéro déchet, peut etre aussi decourageantes pour des novices . Faire ses cosmétiques, sa moutarde, ses bougies... c est peut être pas si facile quand on travaille à plein temps avec de petits enfants.



Même constat dans l item " vers la simplicité". L autrice nous conseille de désencombrer. Là encore , elle cite son expérience " avions nous vraiment besoin de garder la remorque à velos, le kayak, les rollers, le snowboard, la tenue de taekwondo, les 2 paires de gants de boxe, le ratelier à velo, les trottinettes, le panier de basket, les boules de pétanque, les raquettes de tennis, le tuba, le materiel de camping, les skateboard, la batte et le gant de baseball, la cage de foot, l ensemble de badminton, le clybs de golf et les cannes à pêche?" Idem dans la cuisine où elle se débarrasse de sorbetiere, presse panini, une douzaine de sets de table, des marque-verres, des verres à shot, des poids de nappe.....



Forcément c est hyper facile de faire plus simple avec toute cette accumulation.



Je ne remet pas en question la démarche zero déchet qui est selon moi ce vers quoi on devrait tendre ( bien que l industrie de la viande et du transport soient extrêmement polluantes aussi) mais ses idees sont parfois elle même polluante ( je ne parle pas des km fait en voiture pour trouver tel ou tel produit ou du nombre d achat pour faire ses essais de fabrication maison mais du compostage)

Je suis septique sur le fait de composter le papier sulfurisé, les cartons à oeufs, le cartons sale comme les boîtes à pizza ( n y a t il pas de colorant sur les motifs ?), les sacs en cellophane, les tampons et l applicateur carton, les peluches du sèche linge ( quid des matière synthétique), contenu du sac à aspirateur ( là encore, les moutons sont beaucoup des fibres synthétiques)... j aurais l impression de polluer le sol.



Enfin dernière affirmation qui m a un peu gênée p210 les gels hydro alcooliques ne sont pas plus efficaces que le savon pour tuer les germes". Je ne suis pas dans la traque aux microbes mais mon métier impose l utilisation de ce gel HA et pour avoir passé mes mains sous lampes avec du gel hydro alcoolique UV ( pour les formations hygiene liées à ma profession), la presence de germe avant et après application est sans équivoque.



Idem pour la proposition de remplacer les tickets de caisse par l envoi d un mail. Mail qui a de lourdes consequences en terme d empreintes Co2.



Bref , je me sens assez critique du contenu alors que j adhère complètement à la demarche ( j achète legumes, legumineuses, féculents, oeufs, fromage legume en vrac, savon et shampoing à la coupe., n achète pas de nouveau vêtements ou alors d occasion..).



La forme du livre est bien faite : piece par pièce avec toujours le même déroulé et des pistes en fin de livre pour trouver site et adresse

Depuis un petit moment, je m'intéresse au zéro déchet et ceci afin de réduire la production de mes déchets. Je me suis donc tourné vers le livre qui sert de référence à cette pratique.



Je vais avouer que je reste un peu dubitatif. C'est à dire que j'entends très bien le message donné par Béa Johnson, mais que tout au long de la lecture, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à une personne d'un perfectionnisme tellement maladif que celle-ci me semble aussi rigide qu'une baguette trop cuite dans un fournil. Je ne sais pas si cela est causé par la traduction. Bien qu'elle aurait pu elle-même traduire son bouquin, le résultat aurait été probablement été le même. Cela a parasité un peu ma lecture mais soit



Mais dans l'ensemble, j'ai apprécié les conseils. J'y ai découvert des choses nouvelles et particulièrement dans les recettes données  et particulièrement apprécié le cheminement fait par toute sa famille qui a été d’hyper-consommateur à famille pratiquement zéro déchet. Dans ma lecture, je me suis basé sur le fait qu'il s'agisse d'une famille américaine qui produit encore plus de déchets que dans nos contrées et qu'il s'agit d'une famille. Une personne vivant seule n'aura pas la même production de déchets. J'ai beaucoup aimé le passage sur le recyclage qui effectivement donne parfois l'impression que tout va bien si on recycle, mais que tout n'est pas recyclable. Bref cela fait un peu culpabiliser quand même.



Par contre, j'ai été agacé par le manque de mise en page. C'est simplifié au maximum, cela ressemble à un gros bloc de fromage et la police d'écriture est tellement basique que la lecture n'est absolument pas fluide. Volonté de l'autrice. Ceci dit, j'ai pu déjà voir des résultats significatifs au niveau de ma production de déchets. Donc le message est bien passé.



Globalement, il y a à boire et à manger dans ce bouquin et l'impression se fera sur la motivation que l'on a à vouloir pratiquement le zéro déchet dans tout, sa conscience personnelle et implication, son envie de prendre soin de la nature, et ensuite celle de suivre la mouvance zéro déchet en l'associant à d'autres méthodes. Le livre de Béa Johnson, considérée comme pionnière ou fer de lance du mouvement ZD, est bien mais il peut clairement rebuter ou effrayer ceux qui n'y connaissent rien au sujet.



Le livre a été publié en 2013. Dans deux ans, nous serons en 2023. Je voudrais bien qu'elle sorte une mise à jour de son ouvrage afin de voir son évolution en dix ans.

Béa Johnson, française vivant aux États-Unis, a fait du "zéro déchet" bien plus qu'une habitude, puisque c'est devenu son mode de vie, sa philosophie, celle de sa famille, et qu'elle en a fait son métier. Devenue grande prêtresse du "zéro déchet", elle parcourt le monde pour convaincre, de conférences en rencontres et réunions, que le salut de notre planète passe en grande partie par là.

Ce livre détaille tout son quotidien et comment, en apprenant de nouvelles habitudes, elle a révolutionné son style de vie pour plus de bonheur. Il fourmille d'idées et de références.

Chaque situation de la vie quotidienne est passée au crible du "zéro déchet" avec une solution pour (presque) tout.

Une mine d'or pour faire évoluer les choses, pas à pas.

Je trouve d'ailleurs que depuis la publication du livre en 2013 les choses ont commencé à bouger, avec l'émergence de magasins proposant du "vrac", le retour du compost et la prise de conscience sur le plastique. En espérant que ce n'est qu'un début...

J'ai commencé ce livre dans la foulée du minimalisme version hardcore pour me persuader que c'était juste un phénomène de "mode extrême" tendance végan, antispéciste, jeter tout et vivre par terre etc... D'ailleurs il y a effectivement de quoi jeter le livres par la fenêtre notamment dans la façon insupportable de l'auteur de nous expliquer gentiment et régulièrement "qu'avant elle était comme nous, des idiots..."



MAIS il faut reconnaitre aussi que ce livre, en tous cas pour moi, sert à ouvrir les yeux. A force de lire ces arguments on commence à se dire qu'au fond c'est vrai qu'on consomme beaucoup de choses inutiles, et qu'au fond avec un peu de bon sens on peut jeter moins. Par forcément pour sauver la planète, pas pour faire mieux que son voisin ni parader avec son pot d’un litre vide en se croyant meilleur que les autres... Mais juste pour se regarder dans la glace, juste pour être logique et plus efficace au fond.



J'avoue que j'ai donc commencé à mettre certaines solutions en place, pas toutes évidemment, mais au minimum je sens que quelque chose a bougé en moi et que cette lecture fut très loin d'être inutile.

A lire absolument.



Ce livre est fascinant, regorge de trucs et astuces pour adopter un mode de vie plus respectueux de l'environnement, plus simple et minimaliste, épuré, calé sur nos besoins.

Déjà sensibilisée au sujet, j'y ai trouvé énormément d'informations à appliquer. Ce livre m'a également mis le pied à l'étrier pour opérer un vaste désencombrement de mon intérieur.... ce qui m'a procuré un bienfait sans mesure, un allègement incroyable tant au niveau individuel que matériel !

Les déménagements n'en seront que facilités...



A lire, à appliquer, à faire perdurer et à partager !