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Critiques de Ben Mazué (40)
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Les Correspondants

Un ouvrage sans prétention agréable à lire surtout si on aime ces chanteurs. Ils y parlent de la difficulté et des joies de leur métier, de leurs enfants et nous replongent dans cette époque de COVID. J'ai vraiment passé un agréable moment. Merci les artistes. Et je vais de ce pas réécouter l'album Éphémère.

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Les Correspondants

Argh... Première critique de ce livre que j'attendais tant, quelle pression !



Ben Mazué et Grand Corps Malade.

Ces deux-là, je les adore, j'adore les textes qu'ils posent sur leur musique.

La virtuosité de Grand Corps Malade, le rythme de ses phrases. Sa façon d'amener de l'émotion avec une jolie pudeur. La chanson "Dimanche soir" qui me mouille toujours un peu les yeux tellement chaque fois elle me fait prendre conscience de la chance que j'ai moi aussi de ne plus avoir peur du dimanche soir.

La sensibilité de Ben Mazué. Sa façon de jouer avec les sonorités. De conter des histoires, de croquer des portraits, de dévoiler ses doutes. La chanson Divin exil, qui me donne envie de mettre les voiles ou J'écris qui exulte de tout ce que Ben met dans ses chansons.



Oui, vraiment, je les adore.

Alors quand ils décident, de façon un peu vintage, de s'écrire des lettres, tous les deux, franchement, les attentes sont très très hautes !



J'avoue, je m'attendais à des textes hyper travaillés genre textes de chansons. Mais non. Les deux potes se sont écrit de manière assez spontanée je pense, sans chichis, en toute humilité, en toute sincérité.



J'ai retrouvé un Ben qui observe le monde qui l'entoure et se pose des questions sur la façon dont il s'insère dans ce monde là. Un Ben qui se met à nu, se livre à son pote. Avec parfois la touche d'autodérision qui va bien. Et en le lisant, j'avais presque l'impression de l'entendre dire son texte, comme pendant ses concerts.



J'ai trouvé un Fabien solide, ancré dans ses valeurs et sûr de qui il est mais pas du tout pétri de certitudes. Un mec rassurant et positif qui sait à tout moment faire un pas de côté et se rappeler pourquoi il est là. Et en le lisant, j'avais presque l'impression d'entendre sa voix enveloppante et chaude. Sa "médicavoix".



Ce qui jaillit de manière évidente de cet échange épistolaire, c'est la vraie belle admiration que ces artistes ont l'un pour l'autre mais aussi pour les hommes qu'ils sont. J'ai trouvé une complicité non feinte et une amitié en rien superficielle.



Je n'ai pas trouvé ce à quoi je m'attendais.

Mais le plaisir que ces deux-là ont pris à s'écrire a tout simplement transpiré dans leurs échanges et s'est transformé en un grand plaisir pour moi de les lire. Tout simplement, très humblement et sincèrement.
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Les Correspondants

Je suis un peu malheureuse à l'ère de la modernité et du numérique, moi, même si je suis accro à mon téléphone et que je ne passe pas une heure sans consulter whatsapp parce que mine de rien, je sais bien que tout cela contribue quand même à la mort de la lettre et les lettres, j'ai beaucoup aimé ça, j'adore ça en réalité. Petite fille puis adolescente, j'en écrivais en abondance à mes cousins, à mes amies, à mes correspondants... C'est devenu plus rare en vieillissant et aujourd'hui, c'est presque exceptionnel. Pourtant quel plaisir de prendre le temps d'écrire et de timbrer sa lettre, d'aller la poster. Quel plaisir plus grand encore d'attendre et de recevoir, surtout, la réponse, de la sous peser, de l'ouvrir... J'ai aimé les lettres au point de devenir un peu maniaque des correspondances et j'ai souvent un volume qui traîne pas loin de ma table de chevet. Bien sûr, je ne lis pas tout d'un coup, mais de temps en temps, je me régale d'une lettre de Flaubert à Louise Colet, ou d'Albert Camus à Maria Casarès...

Forcement, quand j'ai appris que deux de mes auteurs-compositeurs-interprètes s'étaient lancés dans une correspondance un peu vintage et allaient la publier, je n'étais que joie.

Il y la mélancolie et la poésie de Ben Mazué, ses doutes, ce talent de conteur, ces chansons qui vous transpercent, "Nous deux contre le reste du monde" et "quand je marche".

Il y a la voix de Grand Corps Malade, la pudeur et les émotions qui percent dans les textes, "Roméo kiffe Juliette" et "Dimanche soir".

Et dire qu'en plus, ils sont amis ces deux-là... Dire qu'en plus, c'est Gaël Faye, troisième mousquetaire du trio magnifique, qui préfacera l'ouvrage.

Alors oui, rien qu'à l'idée de dévorer leurs textes une fois de plus, de les lire se livrer leurs visions du monde, leurs failles, leurs espoirs, je tremblais un peu et quand j'ai enfin pu ouvrir, fébrile, le précieux sésame, je ne l'ai pas refermé avant de l'avoir terminé.

Cet échange entre les deux artistes, s'il n'a pas la beauté formelle des lettres de Camus et Casarès, est passionnant et surtout, il est frémissant, vivant, profondément ancré dans notre société, humain, riche. Il est tout à la fois très personnel mais touche aussi à l'universel. Les deux artistes se livrent avec une sincérité touchante, une simplicité déconcertante, une fraîcheur qui n'exclut pas la profondeur.

J'ai beaucoup aimé la posture qu'ils adoptent quant à la future édition possible de leur correspondance: oui, c'est une possibilité mais non, ils n'écrivent pas que dans ce but et il y a ce moment où ils semblent complètement l'oublier et où leurs lettres débordent de spontanéité, d'authenticité, d'une forme d'intimité jamais forcée, jamais gênante...

Tour à tour Ben Mazué et Grand Corps Malade évoque leur métier, ses beautés et ses ratés, leurs vies de famille et l'organisation que cela implique, le confinement, l'engagement, l'éducation nationale, le pouvoir de l'art. A cet égard, la lettre dans laquelle Ben Mazué parle de Shakespeare est confondante de sens et de beauté. Ces lettres signent aussi la rencontre du soignant et du patient et les missives qui scellent cet échange précis sont d'une vraie clarté. Dans cette correspondance aux sujets aussi divers que profonds, on retrouve les regards croisés de deux hommes, de deux artistes aux sensibilités et aux parcours différents et c'est assez poignant en réalité.

Il y a la solidité de Grand Corps Malade, ses valeurs et cette humilité qui lui fait rejeter toutes certitudes trop dogmatiques.

Il y a le côté un peu lunaire, un peu poète de Ben Mazué qui regarde le monde et qui se pose tellement de questions. Cette légère angoisse teintée d'autodérision.

Elle est passionnante cette correspondance, elle est tellement inspirante aussi et le plaisir manifeste qu'ont eu les deux artistes à s'écrire, quelque soit la contrainte éditoriale, ne rend que plus grand le plaisir de la lecture.



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Les Correspondants

GRAND CORPS MALADE et Ben MAZUE. Les correspondants.



Deux amis rappeurs, aimant la poésie, les rimes, la musique, décident de correspondre pendant toute une année. Ils s’engagent à correspondre chaque semaine. Et nous avons sous les yeux les lettres que chacun a envoyé à l’autre. Puis la réponse arrive. Chacun suit son instinct et ne se souci pas du contenu de la lettre reçue. Une correspondance sur seize mois et en particulier lors du confinement. Ce confinement imposé à tous a brisé la société. Nos deux artistes ont vu fondre la neige et balayé tous leurs projets et spectacles en cours de réalisation. Il leur a fallu tout repenser. Et au cours de ces divers courriers, ils nous font part de leurs nouvelles idées. Ils parlent à bâtons rompus de leur quotidien, de leur vie professionnelle, de leur vie familiale, de leurs envies d’écriture. Ils nous narrent leur semaine d’atelier écriture avec Gaël FAYE. Oui, celui qui a écrit le merveilleux « Petit pays ». Les trois compères ont bien profité de cette semaine en composant, écrivant, jetant des idées en vrac sur le papier : ils ont bien travaillé, ensemble, en toute confiance, en toute amitié. Ces hommes ne connaissent pas la jalousie et ne sont pas blasés par leur succès. Bien au contraire, ils sont là, les uns pour les autres, en toute sympathie et pour notre plus grand plaisir, les textes des chansons reflètent leurs états d’âme et toute l’empathie dont ils font preuve.



Je ne connaissais pas du tout Ben MAZUE. Quelle carrière ! Après avoir été médecin, se plonger dans la musique et réussir : c’est formidable. Nos deux musiciens, paroliers, interprètes, sont de bons vivants. Ils ont émis un pari. Ils ont respecté leur engagement. Ces correspondance , se répondent parfois ; dans la lettre reçue la semaine suivante, nous découvrons leurs états d’âme, leur nostalgie, la joie d’avoir joué ensemble, etc. … A tour de rôle, ils nous font pat de leur nostalgie, de leur sensibilité, des rencontres faites, des spectacles auxquels ils ont assisté ou participé, de leurs futures scènes ou ils nous parlent de choses tout à fait banales, de leurs difficultés quotidiennes, de leurs enfants, etc, … Une vie somme toute semblable à la notre. Pour ma part je n’ai pas leur talent musicaux, leurs rythmes , leurs mots pour exprimer mes états d’âme. Quel dommage ! ! !



Dans cette correspondance, il y a de la pudeur, de la sensibilité, de l’émotion, et beaucoup d’espoir. Ces deux artistes, en se confiant, nous révèlent leur sincérité, leurs doutes, leurs espérances, leurs projets. Ils nous donnent ici un aperçu de leur quotidien, quotidien qui a été bouleversé avec l’arrivée du COVID. Une époque d’une grande tristesse, où chacun a du vivre plus ou moins cloîtré. Au cours de leurs échanges épistolaires, les deux compères nous ont affirmé leur sympathie, l’un pour l’autre, le respect réciproque, leur grande amitié. Des êtres humbles, sincères, vrais…

( 10/02/2023).


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Les Correspondants

Je sais pas, lecteur, si cette « formidable » histoire de deux potes qui décident de s’écrire durant des mois puis de publier leurs lettres, ne serait pas aussi un méga coup de pub empreint de nombrilisme. Je t’avouerais que je ne sais pas non plus si j’ai kiffé, mon côté voyeur ayant pris un malin plaisir à faire un peu partie de la bande, alors que mon côté raisonnable a trouvé un peu trop moussant le bain dans lequel j’ai plongé.



Ça sent quand même un peu l’impro dans un premier temps, mais ça s’étoffe dans la deuxième partie, l’éditeur semblant avoir un peu relevé le degré d’exigence, on assiste à des considérations quasi philosophiques sur l’art, le théâtre et Shakespeare… ça sent les recommandations éditoriales quand même, lecteur.



Toujours est-il que j’ai passé une petite semaine en compagnie de Ben, Fabien et Gaël, mes trajets quotidiens s’agrémentant de leur petit album aux relents de gospel, de slam et aux mélodies qui m’ont charmée. J’ai ri, j’ai rêvé, je me suis sentie nostalgique aux côtés d’artistes que je connaissais, finalement, peu, et j’ai rêvé moi aussi d’embrasser leurs mélopées du bitume.



Alors si tu cherches une jolie parenthèse éphémère faite d’auto-dérision et de poésie, écoute. Si t’es un vrai fan qui veut faire un bout de chemin dans le tour-bus, lis !

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Et pour d'autres voyages dans l'espace-temps littéraire, rejoins-moi sur Instagram :


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Les Correspondants

Les plus belles correspondances sont celles que l'on s'écrit l'un à l'autre, parce qu'elles sont sincères, vives et imparfaites. Entre Ben et Fabien, ce n'est pas une correspondance. Ils écrivent pour quelqu'un qui n'est pas l'autre. Un public, un lectorat, une audience. Ils s'écrivent un livre et ça se voit.



Tout est expliqué, détaillé, comme si Ben ou Fabien avait oublié. Comme si nous étions là, au creux des lettres, à poser plein de questions.



C'est drôle, tendre, à l'image de ses deux auteurs, mais ça manque de maladresse, de spontanéité et d'impatience.

Le sel de la correspondance.



Ils avouent, dans ces textes, qu'ils ne sont pas de grands lecteurs. Moi oui. Et je crois, sans snobisme ou élitisme, que cet ouvrage n'est pas pour les grands lecteurs. Il n'est pas pour moi.

Ce sont des correspondances qui m'ont donné le vrai goût de lire. Anaïs et Henry, George et Alfred. Mais voilà, eux sont écrivains. Grand Corps Malade et Ben Mazué ont l'art des paroles. Pas celui de la littérature.
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Les Correspondants

Ayant été au concert Éphémère de Mazué, Faye, Grand corps malade récemment, je me suis rappelé pendant le live que j’avais ce livre qui m’attendait chez moi!

C’est donc chose faite .



Au temps du confinement obligé, Mazué et Grand corps malade se lancent dans une correspondance de lettres chacun leur tour.

Et c’est avec beaucoup de simplicité et d’humilité qu’ils aborderont de nombreux thèmes comme l’amour, la scène, la Covid, les enfants, la jeunesse …



Le tout avec beaucoup d’humour et d’autodérision.



Ce fut un livre agréable à lire, j’ai bien rigolé avec quelques lettres, et ses artistes se sont bien trouvés je pense, artistiquement et humainement.



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Les Correspondants

Mais quelle belle surprise que cet ouvrage ! !

Voilà 2 artistes que j'aime particulièrement, chacun pour leur style si affirmé.

Et leur échange épistolaire est à l'image de leurs chansons, vrai, simple et sincère.

Un vrai bonheur de les lire... et c'est assez drôle, on entend presque leurs voix....
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Les Correspondants

Grand Corps Malade. Ben Mazué. Deux frères de plume qui ont déjà réussi à plusieurs reprises à me toucher avec leurs mots au travers de leurs chansons.



C’est avec beaucoup de curiosité que je me suis plongée dans la lecture de leur correspondance. Celle-ci aurait dû se dérouler alors que Grand Corps Malade prévoyait de voyager au Canada.



Mais la planète est touchée par un virus.



Si Grand Corps Malade ne partira pas en voyage, leur correspondance prendra bien vie.



L’objectif ? Une lettre par semaine.



Un échange spontané de banalités mais aussi de sujets plus profonds. Ça parle musique, foot, groupes WhatsApp, enfants, scolarité, hôpital, Shakespeare...



Chaque phrase se savoure et se déguste une à une. Certaines nous décrochent des sourires, d’autres nous font frissonner d’émotions.



Les deux artistes se livrent avec pudeur et sincérité. Ce livre nous donne la sensation d’être privilégiée et la possibilité de partager un bout de cette amitié entre deux artistes complices.



Une parenthèse littéraire que j’ai grandement appréciée.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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Les Correspondants

Une lecture sur laquelle j'avais mis trop d attente. C'est sympa mais ça ne m'a pas embarquée. J'aime les 2 artistes, mais leur correspondance n'a pas pris avec moi. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans déjà et eu beaucoup de mal à m'intéresser à l échange si ce n'est quelques réflexions personnelles sur la parentales, le travail versus l'inné...
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Les Correspondants

Quand je suis entrée dans la médiathèque,en tête de gondole ce livre...

Grand corps malade...autant vous dire de suite que j'apprécie énormément ses textes et ce que l'homme dégage.

Pour être honnête,je ne connaissais pas du tout Ben Mazué 😅

Eh oh ça va,je suis allée écouter ses musiques et un ptit tour sur google pour savoir de qui on parle quand même.

Bon maintenant,"je sais" qui est Ben et pas mal je dois dire...

Quelle sensibilité la vache,il m a fais monter les larmes aux yeux plus d'une fois autant dans la correspondance qu'en l'écoutant.

Je le vois bien toujours dans la lune,un grand rêveur et idéaliste alors que Fabien je le vois plus au taquet,que ça bouge et que ça rigole.



Alors non ce n est pas le livre de l'année mais je pense que c'est à lire.



Perso,je ne trouve pas que ça soit un trip égocentré,j'ai aimé me retrouver assise sur un banc avec eux à savourer leurs échanges.

Ça se lit quasiment d'une traite,j'ai aimé leur façon d'écrire sans trop en faire,en étant eux mêmes.



J'ai été émue quand Fabien racontait à Ben ce qu'il ressentait sur scène,j'ai ri avec le passager du métro "Je vous ai reconnu,vous êtes Bénabar" 😂😂,j'ai ri aussi avec leurs expériences sur les réseaux sociaux et les noms de leur groupe WhatsApp (y'a du lourd quand même 😂)



Quand ça a commencé à parler pandémie,confinement,ça a réveillé de mauvais souvenirs et en même temps ils m'ont mis une petite tape sur la main du style "Ben oui,nous aussi on en a chier".

Leurs retrouvailles avec leur public,quand les salles ont enfin pu rouvrir,c'était magique à lire.



Bon je ne vais pas tout raconter non plus sinon il n y a plus d'intérêt à découvrir cette correspondance qui nous laisse apercevoir la vie de ceux que nous apprécions à travers nos écrans.

Fabien pour moi est un survivant,un battant,j'en suis très admirative comme je suis admirative de chaque personne ayant vécu quelque chose de dur,que ça soit la maladie,un handicap,une dépression,un deuil...etc et qui se relève encore plus fort et plus brillant. Mais les autres je ne les connais pas donc je parle de Fabien là et de Ben (sa maman,son divorce)...puisqu'eux je "les connais"...un peu.



Bref,à lire,c'est émouvant,drôle,instructif,motivant et j'en oublie.

Ah top les photos aussi (et en plus ils sont beaux! Mais que demande le peuple?!)

Le coup des selfies excellent aussi 😂😂😂

Et je me mets à leur place,ça doit être gonflant desfois même si on apprécie son public.

Bon je vais m'arrêter là quand même.



Veuillez accepter messieurs cette déclaration : "Merci" 🙏🥰😍



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Les Correspondants

Les correspondants de Ben Mazué et Grand Corps Malade est un livre que j'ai beaucoup aimé tout comme j'aime beaucoup ces deux artistes. Ben Mazué je l'ai déjà vu sur scène et il est tout simplement génial et dans 15 jours je vois grand corps malade . Les deux amis ont décidé de s'écrire, une lettre chaque semaine et de manière spontanée ils racontent en toute sincérité ce qu'ils vivent pendant cette période.

J'ai vraiment adoré ces échanges , ça se lit rapidement et c'est vraiment très bien !

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Les Correspondants





J'ai une tendresse particulière pour ces livres qui n'ont pas de manière. Ces livres dont les auteurs prennent autant de plaisir à les écrire sans forcément penser à être édités. Ces livres dans lesquels ils se dévoilent (un peu), m'émeuvent (beaucoup), me donnent le sourire (souvent).



J'ai une tendresse particulière pour ces deux artistes qui jouent avec les mots avec une facilité déconcertante.



J'ai une tendresse particulière pour ces artistes qui se disent qu'à 2 ça peut être encore mieux. Sans vouloir écraser l'autre, juste dans le partage, pour que tout s'allume en quelques pages.



Ben et Fabien...

C'est 2 là je les suis depuis leurs débuts, quand ils commençaient à être dans les hit parades.

Mais c'est 2 là viennent de me faire vivre un moment livresque magnifique. J'ai retrouvé la plume de leurs chansons, j'avais presque envie de mettre en musique leurs lettres, et pour sublimer le tout ces lettres les dévoilent pudiquement.

Comme dans ses chansons, comme sur scène, Ben Mazué semble poétique, torturé, à fleur de peau, élégant, écorché, timide, inquiet et parfois très drôle...(j'adore cet artiste...je crois qu'il est dans mon top 5 des chanteurs français).

Face à lui, Grand Corps Malade est philosophe, optimiste, bienveillant, drôle, touchant, profondément humain et reconnaissant malgré les épreuves de la vie...(cela fait des années que je rêve de le découvrir sur scène et après la dernière page lue cette envie est encore plus présente).



J'ai adoré leur correspondance, leur plume sans la volonté de jouer, paraître ou de faire le buzz. J'ai lu des passages à haute voix après le petit-déjeuner (ça m'a d'ailleurs mise en retard au boulot) pour rendre leurs textes encore plus vivants, plus vibrants.



Aujourd'hui je veux leur rendre hommage en leur disant qu'il m'est dommage de ne le faire que sur insta ou Babelio.
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Les Correspondants

Intéressant, divertissant ! Les échanges épistolaires sont devenus rares dans le monde littéraire. C'est un concept innovant et agréable à lire.

cependant, la vie d'artiste sur les routes de l'un et de l'autre empiète de trop sur d'autres thématiques qui auraient demandées à être plus approfondies..
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Les Correspondants

On suit les échanges de ces 2 artistes, dans leur relation personnelle.

On apprend à les découvrir, à les connaître…

On suit une partie de leur quotidien personnel et professionnel.

On partage leur réflexion sur les sujets qui les traversent, et qui nous traversent également en lien avec l’actualité ou les questionnements du moment.



Un livre de correspondance intéressant, facile à lire et qui nous fait voyager…
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Les Correspondants

Et voila ma 90e recension publiée pour 2023, et pas mécontente que cela s'achève avec cette correspondance entre deux hommes qui partagent le même amour pour le chant, l'écriture, la musique, la scène ; qui partagent la même attention aux autres, à leur famille, à leurs amis, à leur public. Une cinquantaine de lettres échangées principalement en 2021, il est aussi question de pandémie, de confinement, de scènes annulées, et de la joie de retrouver ces rencontres avec le public. Ben Mazué et Grand Corps Malade (Fabien) parlent aussi des débuts de leur carrière musicale. Cette correspondance est traversée par le repect et l'admiration de l'autre, l'amitié partagée, et cela fait du bien pour clore une année et en entamer une nouvelle.
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Les Correspondants

Ça fait un peu plus d’un an que les éditions JC Lattès m’ont envoyé ce livre. Il était temps que je le lise et d’ailleurs, si j’avais su que j’allais autant apprécier ma lecture, je l’aurais lu plus tôt. Quel plaisir de retrouver Grands Corps Malade et Ben Mazué dans ce format assez particulier de correspondance. Tout en sachant qu’ils allaient publier ce livre par la suite, rien ne les a empêcher de se confier, de faire part de quelques histoires et de moments de vie. J’ai trouvé ces échanges passionnants et j’ai adoré les lires. J’avais le sentiment d’être une petite souris dans ces lettres mais ça ne m’a pas dérangé, au contraire. On retrouve l’admiration qu’ils ont pour chacun d’eux mais aussi la passion qu’ils ont pour le métier. C’est à la fois passionnant et très plaisant à lire 😊
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Les Correspondants

Un livre que j'attendais avec beaucoup d'impatience ! Je l'ai dévoré rapidement après l'avoir eu entre les mains et je ne suis pas déçue. Grand corps malade et Ben Mazué réussissent à aborder une multitude de sujets lourds ou frivoles sans tabou. On a vraiment l'impression d'être plongé dans une discussion entre amis. Je recommande !
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Les Correspondants

Grand Corps Malade & Ben Mazue sont de vrais hommes de lettres, de vrais chanteurs à texte. De là à devenir auteurs il y a un pas. Certes ils nous partagent ici, non pas un roman mais un échange épistolaire. Pourtant, il m'a manqué de la sincérité, de l'authenticité. S'écrire en vue de publier un livre par la suite, ça m'a assez vite dérangé. Où est l'intérêt ? Pour moi tout ça est pipé. Leurs échanges ne sont pas intimes et on le comprend, mais si c'était spontané, s'écriraient-ils les choses ainsi ? Je ne le crois pas non. J'ai souri, parfois mais sans plus et je n'y ai rien puisé de très intéressant. Je me contenterai donc de continuer à m'évader avec plaisir sur les airs de Ben Mazue et d'écouter les textes de Grand corps malade. En cela ils excellent clairement !
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Les Correspondants

Une lecture que j'ai savouré, en parallèle de l'album "éphémère" de Grand corps malade, Ben Mazué et Gaël Faye.

À chaque fois qu'on lit un courrier, on pourrait se dire qu'il nous est presque adressé car Fabien et Ben parlent de leur quotidien, de la vie, de la scène, avec tendresse et souvent beaucoup de nostalgie chez Fabien et beaucoup de fragilité chez Ben.

J'ai vraiment adoré leurs délires sur le bowling, la bagarre et l'Australie... Au départ, c'est une idée qui paraît tellement farfelue, et au final, cela pourrait vraiment être un succès... J'adore !

J'ai été un peu déstabilisée au début car les lettres ne se répondent pas forcément, surtout au début. J'ai souvent été emportée et hapée par les mots de Fabien, avec son écrit slamant, qui fait rythmer les mots. J'ai souvent été émue par les mots bien choisis de Ben lorsqu'il décrit ses failles ou qu'il essaie de panser les blessures du monde.

J'ai passé un très beau début d'année ! Merci à vous Ben et Fabien !
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