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Critiques de Bernal Díaz del Castillo (6)
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La conquête du Mexique

Un must absolu! à lire avec l'excellente bio de Cortes de Duverger. à la différence que ce récit là est du "live". Enfin presque. Il s'agit de la relation de la conquête du Mexique par celui qui l'a vécue. Une épopée extraordinaire. On a peine à imaginer ce que fut ce moment de confrontation, un choc de civilisation, un vrai. Avec l'inconnu, la violence, les alliances, les retournements, les moments de perdition absolue, les instants de gloire. Un morceau d'histoire dont je me suis délectée jusqu'à la dernière page. Le meilleur thriller actuel!
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Histoire véridique de la conquête de la Nouvell..

Deuxième partie de cette terrible histoire de bruit et de fureur qui vit une poignée d'hommes anéantir un empire et une civilisation. Le narrateur qui y participa, raconte non seulement les batailles et les tractations mais décrit aussi les apparences et les moeurs de ceux qu'ils affrontent .Sans oublier les rapports entre les conquistadores eux mêmes qui furent passablement conflictuels.
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Histoire véridique de la conquête de la Nouvell..

Fabuleux récit de la conquête du Mexique.
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Histoire véridique de la conquête de la Nouvell..

En veux-tu ? en voilà, de l'aventure, de l'héroïsme, du choc des civilisations ! Bernal Diaz del Castillo n'a peut-être pas la politesse de Jules César, ni Cortès sa carrure, mais ça ne les a pas empêché d'écrire l'une des plus fameuses pages de l'Histoire. La découverte de la Nouvelle-Espagne date d'exactement cinq cent ans, en 1517, par Francisco Hernandez de Cordova. Bernal Diaz faisait déjà parti de cette expédition et il a combattu à la bataille de Champoton qui a en quelque sorte mis le feu aux poudres et provoqué la « pacification » de Cortès deux ans plus tard, avec la fatale escalade : massacres, mise en esclavage et destruction.

« Alea jacta est », s'écrit Cortès, dans un discours à ses cinq cent soldats à l'assaut d'une civilisation, d'un continent, d'un nouveau monde ! après avoir sabordé sa propre flotte pour marquer un point de non-retour. Ce livre pourrait regorger de tirades édifiantes, d'actions fracassantes, dignes d'une tragédie grecque ; des épisodes dotés d'un potentiel dramatique incroyable, avec un déchainement de violence. On trouve plusieurs complots, des combats, des rébellions, des alliances, des trahisons, des légendes, des naufragés, des trésors, des pirates, et de la cupidité, beaucoup de cupidité. Une fois de plus la réalité a dépassé la fiction. Bernal Diaz raconte mal en allongeant inutilement son discours par des répétitions lassantes, mais ça n'arrête jamais, rien que le siège de Mexico, c'est trois mois de batailles quotidiennes. Il faut dire que Cortès, qui en tout voulait contrefaire Alexandre le Grand selon Bernal Diaz, était l'un de ces conquérants pressés dont la réussite et l'insatiable avidité sont confondantes.

Comme César en Gaule, Cortès a beaucoup joué sur les divisions des indigènes. Que les Espagnols aient tentés de se faire passer pour des dieux avec plus ou moins de succès, qu'ils aient pu inspirer de l'effroi avec leurs mystérieux chevaux, qu'ils aient eu une petite supériorité technologique avec leur maîtrise de la poudre ou qu'ils aient décimés involontairement les indigènes en diffusant les véroles, tout ça n'aurait servi à rien sans les grandes divisions de leurs adversaires. Si un jour vous aviez une civilisation à conquérir, pensez d'abord à exciter les tensions internes, c'est la clef du succès.

Enfin, c'était vraiment un choc des civilisations. On ne s'imagine pas l'horreur de chrétiens, passablement superstitieux, venant juste d'être mobilisés autour De La Croix pour la Reconquista, pratiquant l'eucharistie en commémoration du Christ sacrifié, de se retrouver face à des anthropophages sacrificateurs en masse. Un vrai choc entre le symbole et la réalité. Il ne pouvait pas en résulter de simples et bonnes relations autour d'un gentil commerce.

Je ne vais pas détailler tout ce qu'on trouve dans ce livre trop peu lu en France, ni toutes les riches réflexions qu'on peut en tirer, mais il faut quand même dire un mot sur l'auteur pour comprendre l'esprit de sa relation : c'était un simple soldat, qui m'a paru plutôt sympathique. Un peu trop simple en fait, naïf. Il en ressort une véritable sincérité mais peut-être manque-t-il un peu de recul sur son chef bien-aimé ou alors n'ose-t-il pas trop insister sur ses méfaits parce que son destin à lui était irrémédiablement lié à celui de Cortès. Quand il a décidé d'écrire ses mémoires dans ses vieux jours, il existait un autre livre qui apparemment servait de référence sur la conquête de la Nouvelle-Espagne, celui de Francisco de Gomora qui était en quelque sorte le biographe officiel de Cortès. Après l'avoir lu, Bernal Diaz a trouvé beaucoup de fautes dans ce livre hagiographique et il a voulu rétablir la vérité avec, en particulier, l'intention de réhabiliter tous les soldats oubliés par Gomora, pour rappeler que cette conquête a été une aventure collective et pas seulement le fait de Cortès. Mais jamais il n'accuse personnellement Cortès d'avoir contribué à cette occultation des soldats et à leur pauvreté, toujours il lui trouve des excuses et rappelle qu'il a été un chef extraordinaire. Et pourtant… on se demande comment ça marche dans la tête de Bernal Diaz, car il est indéniable dans tout ce qu'il raconte que Cortès est coupable de beaucoup de méfaits. Il a été un séditieux cupide et il porte une énorme responsabilité personnelle dans tout ce qu'il s'est passé à cette époque au Mexique. Evidemment, les ennemis de Cortès n'étaient pas non plus de blanches colombes, mais sans entrer dans les détails des intrigues politiques que Bernal Diaz décrit très bien, et pour en rester à ce qui l'intéresse lui en particulier, en tant que simple soldat, on se demande comment il arrive à ne jamais accuser Cortès, alors qu'on voit très bien qu'il a lésé ses propres troupes ou du moins qu'il s'en est désintéressé.
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Histoire véridique de la conquête de la Nouvell..

C'est peu dire que le récit "véridique" de Diaz del Castillo ne décrit pas un épisode à la gloire de l'humanité car l'épopée des conquistadors si elle fut une incroyable aventure ,fut aussi le prélude à un génocide et à la destruction dans le sang et le feu de civilisations entières . Mais c'est le regard d'un témoin direct et à ce titre une relation précieuse sur les faits et les mentalités.
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Histoire véridique de la conquête de la Nouvell..

difficile de "noter" un ouvrage de ce type. c'est un outil pour historien, penseur, philosophe... toute personne désireuse d'en savoir plus sur cette noire période. C'est une lecture douloureuse et qui met en colère, mais pas un texte qu'on peut noter (sur quels critères ?) l'aspect de neutralité est effrayant impossible de savoir quel jugement l'auteur porte sur ce qui s'est passé.

pour moi c'est un livre à lire ... mais pas pour le plaisir.
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