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Critiques de Bernard Amy (12)
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Souvenirs d'un voyage au Mont Analogue

Bernard Amy a réuni dans ce livre neuf petits textes d'auteurs variés sur l'alpinisme. Le premier et le dernier sont de lui-même, sa source d'inspiration étant le livre de René Daumal, "Le Mont Analogue. Roman d'aventures alpines, non euclidiennes et symboliquement authentiques"... tout un programme !

J'aime bien cette idée de rassembler des textes en apparence très différents, mais qui, quand on les lit attentivement ont bien plus de points commun que ce que l'on pourrait croire. Entre autres, une grande originalité.

Ces récits sont en effet tout sauf classiques et sont liés par de l'excentricité, de la poésie, de la philosophie, le tout dans des dosages différents selon leur auteur, et par-dessus tout, la passion de la montagne.

Le récit le plus singulier est sans conteste celui d'Henri Michaux, "Le dépouillement par l'espace". Récit assez hallucinant, son auteur étant, au sens propre, halluciné ! Il explique avoir consommé une substance peut-être pas tout à fait légale, puis être allé "à bonne altitude" pour en observer les effets. Il n'a pas été déçu du résultat, mais surtout, a parfaitement réussi à rendre compte de son "trip". Il nous emporte dans son voyage et fait formidablement bien partager son ressenti.

Un petit extrait pour vous mettre l'eau à la bouche : "Le statique, le fini, le solide avaient fait leur temps. Il n'en restait rien, ou comme rien. Dépouillé, je filais, projeté ; dépouillé de possessions et d'attributs, dépouillé même de tout recours à la terre, délogé de toute localisation, dépouillement invraisemblable qui semblait presque absolu, tant j'étais incapable de trouver quelque chose qu'il ne m'eût pas ôté."

Étrange et bien agréable sensation que de suivre l'auteur dans son aventure, sans prendre aucun risque, bien douillettement installée avec mon livre. J'ai adoré cette nouvelle dans laquelle Henri Michaux invente des mots pour retranscrire ce qu'il perçoit. L'extraordinaire "L'espace m'espacifiait" m'a fait particulièrement rêver.

Haroun Tazieff a dit que pour être écrivain, "il faut d'abord avoir quelque chose à dire" et par son texte "Tourmente", Samivel prouve qu'il en est un, et un grand. Outre sa poésie coutumière, on y trouve une tempête animée, douée de vie rageuse, et deux hommes face à elle. Deux hommes qui vont unir leurs forces pour lutter jusqu'au bout. On suit leur magnifique combat tout au long d'un récit prenant et émouvant. Samivel décrit l'instinct de survie, "un instinct puissant, protecteur vigilant de l'espèce" grâce à qui les deux grimpeurs sortiront vivants de leur aventure : "Désormais, ce fut ce pilote qui guida la fragile machine d'os et de chair à travers les embûches du vide, choisit les prises avec une admirable pertinence, aperçut enfin l'anneau."

Voilà.

Chaque texte a son thème, son style, sa personnalité. J'ai plus accroché avec certains, moins avec d'autres : c'est le lot de toute anthologie, mais j'ai vraiment aimé l'ensemble.

Attention, si cette lecture vous tente : le premier texte de Bernard Amy m'a semblé assez obscur, et j'ai eu la désagréable impression de ne pas tout comprendre, de passer à côté, car je n'ai pas lu le livre de René Daumal. Les évocations fréquentes de "l'esprit du Mont Analogue" m'ont donc un peu frustrée, mais ce n'est pas la faute de l'auteur : mea culpa, mea maxima culpa ! Je vais m'empresser de combler cette lacune, et j'espère ainsi mieux apprécier le dernier texte, que j'avoue avoir laissé de côté afin de ne pas gâcher ma lecture. Mais peut-être certains lecteurs trouveront-ils de l'intérêt dans ces deux récits de Bernard Amy même sans avoir lu René Daumal.

En tout cas, "Souvenirs d'un voyage au Mont Analogue" est un livre fort intéressant, qui plaira à tous les passionnés de montagne.

Je remercie chaleureusement Babelio pour son opération Masse critique et les éditions Tensing (quel nom !) pour ce voyage vivifiant.

Je conclus enfin en reprenant les mots de Pierre Dalloz, auteur d'un des textes : "Qui une fois a connu l'altitude en reste hanté." Tous les amateurs d'alpinisme approuveront, j'en suis certaine !
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Ceux qui vont en montagne

Une première de couverture magnifique, un titre séduisant, mais un contenu recherchant les motivations des alpinistes dans les domaines scientifiques, psychologiques, philosophiques, très, très lassant à mon goût.



Livre offert dans le cadre de l'opération Masse Critique, donc merci à Babelio et aux Presses Universitaires de Grenoble, mais mauvais choix de ma part car c'est un ouvrage beaucoup trop technique, non pas au sens des techniques d'alpinisme, encore qu'elles soient évoquées dans un des rares passages qui m'ont intéressé, mais au sens de vouloir donner une explication technico-scientifique, psychologique au besoin des hommes de monter aux sommets des montagnes.



"Parce qu'il est là !" disait Mallory en répondant au questionnement sur son désir d'aller sur l'Everest. Bernard Amy conteste même cette traduction de la phrase : "because it is there". Qu'il soit là ou là-bas, peu importe, il existe et il fallait, pour Mallory y aller.



Le livre est très documenté, tant sur la littérature de montagne, la peinture qui en restitue les perceptions des peintres, et ces références sont plutôt intéressantes.



Mais les approches quasi-freudiennes des motivations des alpinistes ne m'ont vraiment pas embarqué à la suite de cette cordée au sein de laquelle manquent vraiment toute la poésie de la montagne, son merveilleux, son insaisissable, bref tout ce qui peut donner envie de monter sans se poser autant de questions.
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L'alpiniste

Je reconnais que sans la dernière opération de masse critique de Babelio, ce livre ne serait jamais passé entre mes mains !! Encore merci à eux ainsi qu'aux Editions Le Tripode.

Ce petit livre est un recueil de six nouvelles ( il s'agit d'une édition qui ,par rapport aux éditions précédentes comporte une nouvelle supplémentaire " L'arbre" et une postface de l'auteur ) qui est agrémenté en plus de quelques très jolies illustrations.

Pour moi l'alpinisme était un sport difficile qui a entre autre pour enjeu le dépassement de soi. Représentation assez basique , je l'avoue sans honte ....

A travers ses nouvelles, Bernard Amy,( lui même alpiniste), m'a fait comprendre qu'être alpiniste était bien plus que cela.

Ses nouvelles, très bien écrites, empreintes de poésie et de philosophie, m'ont entrainé sur bien des sommets et ,à l'issue de cette lecture, je sais maintenant que " qui pressent qu'être alpiniste, c'est tout simplement accepter la montagne en soi".....
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Souvenirs d'un voyage au Mont Analogue

C'est un recueil de 9 textes, rassemblés par Bernard Amy, sur l'alpinisme, avec en toile de fond le roman inachevé de René Daumal "Le Mont Analogue". Il y a deux textes de René Amy, de Samivel, et un de Yves Bonnefoy, Pierre Dalloz, Jean Ferry, Guy Martin-Revel et Henri Michaux. Certains sont des nouvelles, des histoires d'alpinisme bien sûr, proches des grand classiques du genre, d'autres tournent autour de la passion et de l'émerveillement de l'alpinisme, d'autres encore sont plus axées sur la poésie, mais l'ensemble permet de faire un parallèle entre les mots et les monts, entre l'exploit de l'écriture et celui de l'ascension. J'ai plus particulièrement apprécié les deux textes de Bernard Amy qui font le lien direct avec le roman « Le Mont Analogue ». Il est sans doute préférable de l'avoir lu pour en saisir l'intérêt (mais pas forcément nécessaire). L'un est une suite, où l'auteur part sur les trace fictives de René Daumal, l'autre est raconté à la manière de Platon, un « Banquet » dans un refuge, avec une discussion philosophique autour du roman de René Daumal. On pourrait conclure comme ceci en citant Bernard Amy : « Daumal lui aussi cherchait des réponses. Et pour les trouver, il avait utilisé la montagne comme un langage. J'ai interrogé les montagnes, chacune d'elle m'a répondu dans son langage. »

C'est un beau complément au "Mont Analogue", poétique, philosophique, qui nous élève aux plus hautes cimes, où les mots rencontrent les cimes. Plus un livre sur la passion, l'addiction, la spiritualité autour de l'alpinisme que sur l'aventure et l'action.

PS. Je regrette juste une chose : la médiocrité de la couverture.
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Ceux qui vont en montagne

Voici un livre qui aurait pu s'avérer passionnant, pour comprendre ce qui motive les alpinistes à aller risquer leur vie dans les hauteurs, ce qui les pousse à revenir cotoyer sans cesse les sommets les plus dangereux de la planète, ce qui les élève au point d'aller tutoyer les cieux. Malheureusement, c'est un ouvrage bien trop théorique, voire universitaire, que nous propose ici Bernard Amy, qui s'attache à analyser sous des prismes philosophiques, historiques, psychologiques et scientifiques, les motivations, la passion et le goût du risque de ceux qui vont en montagne. Malgré quelques fulgurances, cet ouvrage manque de légèreté, de poésie et de spiritualité, et aurait gagné à se montrer plus accessible pour plonger tout un chacun dans les mystères et les attraits de la haute montagne. Loin d'être inintéressant, Ceux qui vont en montagne est à réserver aux lecteurs avisés qui souhaitent un regard réellement scientifique et pointu sur une passion qui reste encore taboue aujourd'hui.
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Ceux qui vont en montagne

Femme d’un homme ayant fait pas mal de montagne et pratiquant encore l’escalade de manière occasionnelle, j’ai voulu savoir ce qui pouvait tant attirer les hommes tout là-haut. Certes, la montagne propose de beaux paysages, mais est-ce la seule raison ? Ce livre semblait donc intéressant par son propos et son objectif. Ce type de livre a l’air de plus très rare parmi la littérature alpine pléthorique concernant les récits d’ascension et romans d’aventure en montagne.

Le livre s’ouvre donc sur des bases solides, comme en témoigne la bibliographie fournie regroupée en fin d’ouvrage. On peut prendre peur devant une quantité de sources digne d’un mémoire de master 2. Ces sources, d’époques très différentes, servent bien le propos tout au long du livre, l’auteur s’appuyant sur certains concepts, ou réfutant certains lieux communs.

L’ouvrage propose dans une première partie les bases scientifiques attirant les hommes vers les sommets, allant de principes philosophiques aux données neurologiques. J’avoue que cette dernière partie m’a un peu perdue, même si elle se révèle utile plus loin dans le livre. On parle effectivement peu de montagne ou de grimpe ici.

Ensuite Bernard Amy décortique un certain nombre de raisons d’aller en montagne. Cela va du basique « parce que c’est beau » à « pour combler un vide familial » ou « pour mieux se connaître soi-même », en passant par de très nombreuses raisons générales ou très spécifique. L’auteur enrichi chaque proposition, et commence à nous faire réfléchir sur notre propre envie ou besoin d’aller en montagne. Il introduit alors la notion de « valeur ajoutée » de l’alpinisme, au travers des valeurs bien connues du partage, de la solidarité, de la liberté. Puis vient le moment de parler de risque, d’engagement, de mort.

Le montagnard lecteur découvre de nombreuses choses dans ces pages, auxquelles il n’avait jamais réellement réfléchi, et mon mari s’est étonné de se retrouver dans la plupart des idées, de mieux comprendre certains de ses plaisirs d’alpinisme, certains comportements des jeunes, de reconsidérer la manière dont on va en montagne, avec moins d’artifices ou d’aides technologiques. On peut aussi avoir une autre lecture de l’histoire des ascensions, bien différente de la version officielle ancrée dans la tête de nombreux pratiquants.

La fin de l’ouvrage s’intéresse enfin aux différentes activités allant du bloc à l’alpinisme, et prend du recul par rapport à la notion de performance aujourd’hui.

Cette lecture, a priori un peu ardue par son côté théorique, se trouve donc intéressante par bien des abords, légèrement iconoclaste par moment. On n’apprend pas forcément grand-chose dans l’absolu, mais on va surtout reconsidérer les activités alpines sous un prisme différent. A mettre entre toutes les mains de montagnards.

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La montagne des autres. Alpinisme en Pays K..

Un livre de montagne très riche, lu il y a longtemps, feuilleté il y a peu. Un récit intéressant, avec des considérations esthétiques, socio-politiques, et quelques belles pages sur l'escalade.
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L'alpiniste

Voici un beau recueil de nouvelles portant toutes sur la montagne et l'alpinisme. Cependant ici il y a assez peu d'exploit en montagne, de grande première ou de chose de ce genre.

Ici, c'est vers les montagnes intérieures que l'on se tourne la moitié du temps, vers l'introspection.

Car le véritable alpiniste n'a plus besoin de montagne pour escalader, c'est en lui même qu'il accomplit cette ascension, pour lui même, contre lui même, pour le plaisir du chemin, du geste, de l'effort, de la victoire sur soi même.



Les textes présentés ici sont simples, épurés, l'escalade réduite à sa plus simple expression, à son essence, à sa beauté. Le style de Bernard Amy est poétique, beau, symbolique.

A nous de trouver à chaque fois la morale de l'histoire... ou de retourner grimper, ces textes en tête !
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L'alpiniste

LES VARAPPES DES MOTS



Je dois le confesser, je ne connaissais pas Bernard AMY.

La lecture de ce livre de mai 2014 m’a permis de découvrir cet amoureux – que dis-je ce mystique – de la montagne sous toutes ses formes.



Bernard AMY n’est un débutant en matière d’écriture montagnarde. Il a rédigé son premier livre en 1970, soit voici près de 45 ans.

Ces décennies lui ont vraisemblablement permis de progressivement ciseler les mots nécessaires à la description de sa passion, de son art.

Le style est fluide, direct, assez épuré, dépourvu de circonvolutions inutiles ; tout comme une varappe, construite autour de l’essentiel: technique affinée, réflexion initiale, effort physique régulier, économie des forces, concentration et jouissance finale.



Le livre est articulé autour de 5 nouvelles, mettant en action 5 personnages différents en 5 lieux distincts.



La première, « Le meilleur grimpeur du monde » met en scène « TRONC FEUILLU » maître-grimpeur japonais. Un « sensei » (celui-qui-sait ; professeur) nippon en la matière. Au cours d’une randonnée alpine, ce dernier relate l’histoire du chinois CHI-CH’ANG qui voulait devenir le meilleur grimpeur du monde.



La seconde, « Genèse » révèle la rencontre avec un vieil homme « tailleur de montagne ». Ce dernier armé de son tablier, son burin et son marteau sculpte la montagne en toute intimité avec cette dernière. Non pas comme aux USA avec les portraits des présidents américains sur le Mont Rushmore. Seulement pour compléter l’œuvre de la nature. Comme un sacerdoce.



La troisième, « Les Grands Navires » est un conte. Deux alpinistes grimpent tardivement et se font piéger par une tempête. Ils doivent s’élever au dessus d’elle pour y échapper. Là commence la part du rêve. Tels de Grands Navires sur une mer de nuages, l’escadrille des plus hautes montagnes mondiales manœuvre devant nos alpinistes chevronnés.



La quatrième, « La transgression » raconte la rencontre avec KOWAPI, un indien d’une des réserves indiennes américaines. Désireux d’escalader les tours rocheuses proches du village de KOWAPI, le narrateur est entrainé par ce dernier dans une expérience qui lui permet de transgresser l’interdiction d’escalader les tours rocheuses édictée par la tribu.



La cinquième, « L’échelle de Jacob » relate l’histoire d’un prêtre qui s’est vu accorder comme lieu de retraite, un bel ermitage au pied du mont RAS SAFSAFA. Cent jours de désert et de montagne pour jouir de l’isolement le plus pur. Chaque jour, il doit escalader le mont pour atteindre la croix plantée en son sommet. C’est l’histoire d’une double rencontre : d’abord avec la paroi, puis avec un livre.



Conclusion : au final, nous avons là cinq belles histoires intimes – toutes tournent autour de l’art de la grimpe – un art véritable, au même titre que la musique, la danse ou l’écriture – c’est ce que nous offre Bernard AMY – un écriture verticale avec ses piolets sur le granit des pages de papier



P@comeux - 2014/06 ©

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Ceux qui vont en montagne

La quête du sens de l’alpinisme et de ses dangers est aussi le motif d’un beau voyage intérieur, un voyage de la vie à la vie, des multiples vies qui se révèlent à travers nos montagnes, voyage à la fois scientifique, historique et physique que l'auteur nous propose avec « ceux qui vont en montagne ».
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Souvenirs d'un voyage au Mont Analogue

« Souvenirs d’un voyage au Mont Analogue » est une anthologie qui comprend neuf textes sur l’alpinisme dont deux de Bernard Amy qui a rédigé l’avant-propos suivi d’un post-scriptum. « Bien souvent, l’aspect héroïque de l’action en masque les motivations secrètes. Et pour mieux comprendre les ressorts de la passion pour la montagne, il n’est pas forcément besoin d’évoquer le plus grand exploit sur la montagne la plus difficile. » (page 11)

En toile de fond, on trouve le roman inachevé de René Daumal « Le Mont Analogue » dans lequel il est question de l’ascension d’une montagne mythique sur une île du Pacifique où serait retourné Bernard Amy auquel un guide aurait remis une sélection de textes. Cependant il n’est pas indispensable d’avoir lu le roman de René Daumal pour apprécier les textes qui nous sont proposés ici.

J’ai particulièrement aimé le texte de Samivel intitulé « Tourmente » où l’on voit le danger se rapprocher à chaque paragraphe et où le ressenti des hommes qui vivent un enfer est extrêmement bien cerné. « Cette tourmente n’était pas à l’échelle. Il découvrait soudain avec désarroi que les choses refusaient de jouer un jeu courtois. » Jusqu’à la fin du récit, on souffre avec les alpinistes, impossible de fermer le livre avant d’arriver au dénouement.

J’ai été emportée par le texte de Jean Ferry « La maison Bourgenew » où l’on visualise toutes les épreuves d’un alpiniste dont le compagnon de cordée s’est tué car son piolet, qui vient de la maison Bourgenew, s’est cassé. Un tas de pensées l’envahissent à mesure qu’il lutte pour survivre et tente de rejoindre le reste de l’expédition, il songe à la vengeance qui pourrait ruiner la maison Bourgenew. Un texte que l’on ne peut lâcher et qui m’a donné envie de voir le film de Claude Andrieux La maison Bourgenew qui date de 1990.

Chacun des textes de ce recueil nous permet de cheminer avec des alpinistes talentueux, de mieux comprendre ce qu’ils vivent, ce qu’ils recherchent et les pensées qui leur traversent l’esprit lorsqu’ils affrontent d’énormes dangers et côtoient la mort.

Merci à Babelio et aux éditions Tensing pour cette belle découverte.

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Souvenirs d'un voyage au Mont Analogue





La maison Bourgenew , Jean Ferry.



En 1953, alors qu il vient de réussir â faire éditer, chez Gallimard, dans la collection " métamorphoses ", son recueil : le mécanicien et autres contes --- une revue littéraire fameuse reparaît , sous le nom de Nouvelle Nouvelle Revue Française , Gallimard.



C ' est dans son numéro d' ouverture que Jean Ferry fait paraître cette courte narration oû il crée - la forme énigmatique de la narration " indécidable ".



Véritable récit rétrospectif d' une aventure vécue , et traversée de réves et de sommeils somnambulisme des hauteurs, hallucinations ? Récit d' un songe reel ? Apocryphe narratif et pastiche d ' aventure alpine ? ...





Ou tout autre.... ?





Régime énigmatique indecidable du Sens.



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