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3.83/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 27/04/1929
Mort(e) à : Paris , le 06/11/2020
Biographie :

Bernard Sesé, est né le 27 avril 1929 à Neuilly-sur-Seine et mort le 6 novembre 2020 à Paris.

Bernard Sesé est connu comme l’un des meilleurs spécialistes et traducteurs actuels de la littérature espagnole

Au terme d’études de lettres et de psychologie clinique, il obtient l’agrégation d’espagnol et un doctorat d’État.

De 1958 à 1964, il enseigne la littérature espagnole à l’Université de Rabat. De retour en France, à la Sorbonne, puis à l’Université de Nanterre.

Fondateur de la collection Ibériques chez Corti, il a dirigé la collection Biographies aux éditions Desclée de Brouwer.

Il fait partie du comité de rédaction de la revue Sigila depuis sa création en 1998.

Ses travaux de recherche et ses publications portent essentiellement sur les écrivains spirituels et mystiques de la Renaissance en Espagne et sur la poésie espagnole moderne et contemporaine.
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Source : http://www.arfuyen.fr
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« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.) « […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.) « Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado) 0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique Contenu suggéré : Nicolas Gomez Davila : https://youtu.be/a¤££¤97Maarten Schellekens64¤££¤ Alejandra Pizarnik : https://youtu.be/Ykb0a1yV_-8 Horacio Quiroga : https://youtu.be/s__rzxA5SPo Julio Ramón Ribeyro : https://youtu.be/P3jpWcuJnlE Antonio Ramos Rosa : https://youtu.be/iM8Op_jfEkI Cecilia Meireles : https://youtu.be/a5ksKGgHJXQ Baldomero Fernandez Moreno : https://youtu.be/kq6UlpNtLjQ Pablo Neruda : https://youtu.be/gRbnWKjTEGA Juan Carlos Onetti : https://youtu.be/ICAIr620NRE INTRODUCTION À LA POÉSIE : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤91Julio Ramón Ribeyro94¤££¤ AUTEURS DU MONDE (K-O) : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rlQry823Dg4KwOTjaFeZ3e LA TERRE-VEINE : https://youtu.be/2¤££¤102

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Le souvenir
  
  
  
  
Nous étions dans le vent
Dans l’ombre ou la lumière
mais tout était de trop
Même ces mots furtifs
qui s’accrochaient en vain
Aux sourires des choses
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Crépuscule
Orion
  
  
  
  
Au tournant,
qu’une lueur fait monter ou descendre,
dans le quadrilatère
d’avril,
promesse de joie alentour.

Il était quatre souvenirs,
dans la constellation d’Orion.
La nébuleuse énigmatique
flottait comme un drapeau hissé
au soleil du matin.

Un goût de lendemain
s’élançait dans le cœur, venait
à la rencontre avec ses mains
ouvertes ou ses lignes brisées.
Tout se réconciliait.

Les noms, les choses, les oiseaux,
leurs noms qui se dessinent,
se dirigent, émigrent,
vers l’horizon qui les accueille,
derrière les monts, au-delà des étoiles.
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« Gehen wirfür das Volk… Viens, nous allons pour notre peuple… », la parole attribuée à Édith lors de son arrestation au carmel d’Echt. Consciente du malheur qui frappait la population juive dont elle ne se démarqua jamais après sa conversion, elle cherche en premier à fuir la persécution, comme le Christ qui ne s’est pas jeté sur la croix.
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Prisonnier du regard
  
  
  
  
Mais ce jardin
ses arbres et ses fleurs
où j’avais mes raisons
Non de cueillir les roses
Mais d’y recueillir l’ombre
J’y puise mes secrets
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Murailles du silence
  
  
  
  
là où était l’obscur
s’ouvre la voix captive
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À demi-mots
  
  
  
  
Un ciel de pierre où les mots
Sont la voix du silence.

Meurtrie de soif ou de splendeurs.
Ou seulement de la rumeur,

D’une présence,
Ou son absence
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Quatrième dimension
  
  
  
  
Les mots qui s’esquivent
à perte de vue
s’en vont rechercher
leur âme perdue.
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Le clandestin
  
  
  
  
Je suis le secret qui t’acclame
l’énigme qui te frôle en vain
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Jour de personne
  
  
  
  
De jour en jour
de saison en saison
les lettres écorchées
des constellations
prenaient le large,
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