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Citations de Bertrand Meyer-Stabley (100)


Très vite après la libération, Audrey se porte volontaire pour travailler comme infirmière dans une maison de repos pour soldats hollandais. […].
« La guerre, dira-t-elle, m’a légué une profonde connaissance des souffrances humaines et j’espère que de nombreux autres jeunes ne les connaîtront jamais. Les choses que j’ai vues pendant l’occupation m’ont rendue très réaliste envers la vie et je le suis restée depuis lors. N’écartez rien, ajoutera-t-elle, de toutes les atrocités que vous pouvez entendre ou lire sur les nazis, c’était pire que tout ce que vous pouvez imaginer. Je suis sortie de la guerre reconnaissante d’être en vie et consciente que les relations humaines sont la chose la plus importante, bien plus que la richesse, la nourriture, le luxe, la carrière.
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Je n'ai jamais dit "Je veux être seule" . J'ai dit "Je veux qu'on me laisse seule", il y a une grande différence .
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Audrey s’identifiera aux états d’âme d’Anne Frank : « J’avais exactement le même âge qu’elle. Nous avions toutes les deux dix ans quand la guerre a éclaté et quinze au moment de sa fin. J’ai lu son journal en 1946. […]. C’était comme lire ma vie. Je n’ai jamais été la même après cette lecture. […]. J’ai vu des arrestations. J’ai vu des rues qu’on bloquait provisoirement. Les nazis mettaient quelques jeunes-gens contre le mur et tiraient. Quand j’ai lu le journal d’Anne, j’ai marqué le passage où il était écrit : « cinq otages tués aujourd’hui. » c’était le jour même ou mon oncle a été tué ; en lisant le journal d’Anne, je revivais toutes mes émotions, mes peurs. »
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Bonheur de la libération : les colis de l’Unrra, l’ancêtre de l’Unicef. […]. On regroupe dans les écoles les caisses de l’Unrra et Audrey, comme les filles de son âge s’en émerveille : « Nous avions le droit d’emmener chez nous : couvertures, médicaments et vêtement. » […] A seize ans, Audrey ne pèse que quarante kilos. Asthme, hépatite, anémie et malnutrition pendant ces cinq années de guerre ont altéré sa santé. Si son poids ne dépassera jamais les cinquante kilos, c’est en raison du dérèglement de son métabolisme à la suite des années de guerre et à une forme d’anorexie.
Mais pour la famille van Heemstra, la plus grande joie de cette libération est la fin de la clandestinité pour Alexandre et le retour d’Allemagne de Ian. Comme Audrey l’expliqua : « Nous avons tout perdu, nos maisons, nos biens, notre argent, mais nous sortions vivants et c’était la seule chose qui comptait. »
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Le mariage de Charles et Diana a enfin lieu le 29 juillet 1981. Sept cent cinquante millions de spectateurs regardent l’événement sur leurs petits écrans (…). Ce mariage fournit une excellente occasion d’échapper aux dures réalités de la vie. « Nous vendons du bonheur », admet un courtisan et il est un fait que, pendant un temps, on oublie les trois millions de chômeurs britanniques, les dix millions de victimes de la famine en Afrique et l’inflation. La famille royale a peut-être perdu un empire, mais elle s’est trouvé à l’évidence un nouveau rôle, celui de monarchie-spectacle.
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Un nouveau soupirant entre dans sa vie. James Hanson, âgé de vingt-neuf ans, est le fils d’un riche homme d’affaires, qui a fait fortune dans les transports. Lui-même s’occupe, en Angleterre et au Canada d’affaires commerciales qui vont engendrer en véritable empire industriel. […].
« Je me souviens, qu’il m’a demandé d’où me venaient ces yeux-là, raconte Audrey. Je lui ai répondu qu’ils faisaient partie du lot. J’en achèterais bien un plein carton en échange des yeux de taupe que je vois tous les jours. Si seulement le monde avait des yeux comme les vôtres ! Voir deviendrait quelque chose d’important ! »
On parle vite de fiançailles. Audrey est sensible au style décontracté de James, amateur de voitures rapides et de sorties nocturnes.
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Gyle Brandeth, qui connaît bien le couple royal, affirma : "Elizabeth et Philippe sont représentatifs de leur génération. Elle porte la couronne, mais il porte la culotte..."
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Charles professe d'ailleurs une vision peu romantique de l'amour : " Beaucoup de gens ont une idée fausse de l'amour... C'est avant tout une amitié très forte. Il faut partager les mêmes intérêts, les mêmes idées et ressentir une grande affection l'un pour l'autre. Et lorsque vous avez de la chance, vous trouvez une personne attirante autant physiquement que moralement."
Ne trouvant pas l'oiseau rare, Charles patiente, passe la trentaine, collectionne quelques "fiancées", désespère la presse du cœur, quand surgit un jour la providentielle lady Diana, sœur de lady Sarah Spencer. Ce sera celle que tout le monde attend...
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Sans Gala, je ne serais rien, elle est mon oxygène» disait Dalí. «C’est elle qui découvre et m’apporte toutes les essences que je transforme en miel dans la ruche de mon esprit. Sans Gala, le monde n’aurait pas de génie en ce moment : Dalí n’existerait pas.
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Avec ses 55 kg pour 1,78 m, Diana n'a rien à envier aux mannequins professionnels. L'attachée de presse de Buckingham Palace en convient :"La presse en a fait une cover-girl internationale et je suppose qu'elle se sent obligée de ne pas faire mentir cette réputation ".
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Les mariages royaux fortifient la monarchie. Avec l’énergie pompeuse des anciens rituels, ils ressuscitent un apparat épique qui soulève l’émotion. La procession romantique d’une princesse dans un carrosse de verre tiré par des chevaux caracolant vers une vie enchantée où elle sera heureuse et aura beaucoup d’enfants n’a pas d’équivalent, en dehors des contes de fées (..) À part un couronnement, rien n’enchante plus les Britanniques qu’un mariage royal.
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«  Le respect est l’un des plus grands trésors de la vie » .
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Tout être humain passe par un jour où son âme meurt ; il continue à vivre, mais le corps seul est encore vivant. Ni joie ni tristesse ne peuvent plus le toucher après cela.
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On le dit et on le répète sans cesse, la famille royale fait partie intégrante de la vie des Britanniques, au même titre que le thé, le cricket, la B.B.C., la campagne et la pluie.
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Bien qu'elle soit consciente de l'importance de sa fonction, la reine s'est parfois amusée de voir à quel point le moindre de ses déplacements étaient organisé de façon méticuleuse. Pendant un déjeuner officiel en Australie, elle remarqua que, d'après son programme, le repas devait se terminer à 14 heures tandis que son départ n'était prévu que pour 14h17. Sa curiosité fut piquée et elle demanda des explications. Il lui fut répondu qu'il lui faudrait exactement dix-sept minutes pour quitter la table, aller jusqu'à la porte d'entrée du bâtiment en serrant les mains tendues et sortir; le parcours avait été mesuré pas à pas, répété et chronométré à l'avance. La reine ne put s'empêcher d'être un peu sarcastique, "J'espère ne pas renverser mon café, dit-elle. Je n'aurai pas le temps d'en demander une autre tasse."
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La guerre, dira-t-elle une fois, m'a légué une profonde connaissance des souffrances humaines et j'espère que de nombreux autres jeunes ne les connaîtront jamais. Les choses que j'ai vues pendant l'occupation m'ont rendue très réaliste envers la vie et je le suis restée depuis lors. N'écartez rien, de toutes les atrocités que vous pouvez entendre ou lire sur les nazis. C'était pire que tout ce que vous pouvez imaginer. Je suis sortie de la guerre, reconnaissante d'être en vie et consciente que les relations humaines sont la chose la plus importante, bien plus que la richesse, la nourriture, le luxe, la carrière ou toute autre chose que vous pourriez citer.
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Elle s'habillait avec simplicité. Peut-être le pouvoir l'a-t-il par la suite changée, mais à l'époque elle n'avait rien d'une enfant gâtée. Elle n'avait qu'un défaut : son incapacité à se rapprocher des gens. Elle était secrète. Elle avait une conversation charmante, mais ne dévoilait jamais ses pensées intimes. Elle n'était pas superficielle, mais simplement difficile à cerner.
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...en voilà une qui n'est pas qu'une fauvette, elle sait ce qu'est la grâce, elle est serpentine...(Rodin)

...pauvre biche, prise au piège entre les Fauves et les Cubistes...(Jean Cocteau)

Mon destin ô Marie est de vivre à vos pieds, en redisant sans cesse ô combien je vous aime...(Guillaume Apollinaire)
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Elle a besoin des autres pour exister, même si elle est assez peu expansive : elle crée, innove, pense et cela lui importe davantage que tout le reste car cette expression d’elle-même l’enrichit et lui suffit à elle-même.
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On sait que, pour les esprits malveillants, une femme qui a trop reçu ne peut que souffrir. Sa vie cache inéluctablement quelque tare...
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