Bertrand Meyer-Stabley/5
9 notes
Elevée en pleine liberté, dans l'amour des animaux et de la nature, au sein d'une nombreuse et joyeuse fratrie, la rayonnante Elisabeth, duchesse en Bavière, croit, à 16 ans, tomber amoureuse du jeune empereur d'Autriche, François-Joseph, et accepte de l'épouser. Si les premières semaines de cette union sont heureuses, très vite Sissi, éduquée dans le culte de la poésie, étouffe à Vienne : l... >Voir plus
Résumé :
Elevée en pleine liberté, dans l'amour des animaux et de la nature, au sein d'une nombreuse et joyeuse fratrie, la rayonnante Elisabeth, duchesse en Bavière, croit, à 16 ans, tomber amoureuse du jeune empereur d'Autriche, François-Joseph, et accepte de l'épouser. Si les premières semaines de cette union sont heureuses, très vite Sissi, éduquée dans le culte de la poésie, étouffe à Vienne : l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Héritant le gout de la vie de son épicurien de père, Sissi souffrira terriblement des exigences du protocole et des brimades de sa belle-mère Sophie qui lui ravit jusqu'à l'éducation de ses enfants.
Elle survit grâce à l'amour des chevaux, des voyages, de la Hongrie .... et de sa propre personne.
Bertrand Meyer-Stabley agrémente cette intéressante biographie du contexte politique de l'époque qui annonce la fin de l'empire austro-hongrois.
Il a écrit d'autres biographies que je lirai sans doute (Oona Chaplin, la véritable Audrey Hepbrun, 12 couturiers qui ont changé l'histoire)
Elle survit grâce à l'amour des chevaux, des voyages, de la Hongrie .... et de sa propre personne.
Bertrand Meyer-Stabley agrémente cette intéressante biographie du contexte politique de l'époque qui annonce la fin de l'empire austro-hongrois.
Il a écrit d'autres biographies que je lirai sans doute (Oona Chaplin, la véritable Audrey Hepbrun, 12 couturiers qui ont changé l'histoire)
Citations et extraits (40)
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Ce qu’elle ne peut accepter, c’est la sorte de quarantaine à laquelle on l’a soumise. On a construit un mur autour d’elle, autour de sa pensée, de ses goûts, de sa façon de sentir et de vivre. Si on lui a enlevé ses enfants, ce n’était pas parce que l’étiquette l’ordonnait ainsi : celle-ci a servi, après coup, de prétexte pour justifier cet acte. On la ravale au rang d’une enfant, d’un être mal élevé, incomplet, aux tendances maladives.
Le bonheur n’est pas à son horizon. Les Anciens appelaient Nemesis non pas la déesse de la vengeance, mais celle de la démesure. Toutes les fois qu’un être humain dépasse la norme, il est poursuivi par le destin. L’impératrice Élisabeth va ainsi avancer dans la vie sans boussole, sans équilibre et, partant, sans défense contre le sort. La tragédie est en marche et la fuite, un vain stratagème !
Les hommes abîment les choses, ce n’est que là où elles sont seules qu’elles gardent leur beauté éternelle. Il suffit de penser que dans cent ans il n’y aura plus aucun homme de notre époque, plus un seul – et plus aucun trône, sans doute. Toujours des hommes nouveaux, de nouveaux coquelicots, de nouvelles vagues. Ils sont comme nous, nous ne sommes pas davantage.
Elle a besoin des autres pour exister, même si elle est assez peu expansive : elle crée, innove, pense et cela lui importe davantage que tout le reste car cette expression d’elle-même l’enrichit et lui suffit à elle-même.
Tout être humain passe par un jour où son âme meurt ; il continue à vivre, mais le corps seul est encore vivant. Ni joie ni tristesse ne peuvent plus le toucher après cela.
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