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EAN : 9782756401591
329 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (28/09/2007)
4.18/5   11 notes
Résumé :
Un regard de biche, une silhouette élancée et une élégance naturelle l'ont tout de suite immortalisée. Dès son premier film, qu'elle tourne en vedette, Audrey Hepburn recueille un oscar à Hollywood. Déterminée et généreuse, malgré une apparente fragilité, elle entame une carrière fulgurante où elle côtoie les plus grands acteurs : Gregory Peck, Humphrey Bogart, Henry Fonda, Fred Astaire, Gary Cooper, Cary Grant, Sean Connery, Mel Ferrer, enfin, qu'elle épouse, forma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Après avoir lu, il y a quelques semaines, le roman graphique scénarisé par Eileen Hofer, j'ai jugé intéressant de lire une biographique écrite, peut-être celle dont le roman graphique est issu. Lire une biographie en version texte permet de davantage apprendre sur la personne. Les deux livres sont complémentaires. Les deux versions m'ont plu au point d'être remarquables par le travail de recherche et de détails.

Il est difficile de parler d'Audrey Hepburn sans omettre des points essentiels. Que l'on pardonne donc, l'absence de bien des choses qui auraient pu être exprimées.

Audrey Hepburn est née en 1929. Elle est morte d'un cancer au colon détecté tardivement, peut-être parce qu'elle est une personne qui peut souffrir sans se plaindre. Après des espoirs, pensant avoir résolu le problème par une opération, seulement trois semaines plus tard, il s'est avéré que la pathologie était grave et lui laissait trois mois de vie. Elle est décédée en Suisse près de Morges dans sa maison qu'elle nommait : « La Paisible » entouré de son compagnon de l'époque Robert Wolders. Audrey est morte à l'âge de soixante-trois ans. A Tolochenaz un pavillon scolaire a été rénové pour y réaliser une exposition permanente retraçant sa vie et sa carrière.

Audrey a connu une enfance difficile à cause de la guerre, de ses parents qui se sont séparés alors qu'elle avait six ans. Sa mère était une baronne hollandaise, née van Heemstra qui a épousé en secondes noces le papa d'Audrey. Ainsi Audrey à deux demis frères, Alexandre et Ian avec qui elle s'entendait fort bien.

Audrey est envoyée dans un pensionnat en Angleterre où elle recevra durant deux ans une éducation victorienne stricte.

La hollande ayant été neutre lors de la première guerre mondiale, la baronne jugea utile de placer sa fille dans un école en Hollande. Cependant pour la deuxième guerre mondiale, elle fut envahie. Après cinq jours le pays capitule, la reine Wilhelmine, sa fille Juliane et tous les ministres prennent la route de l'exil. Les Pays-Bas sont annexés aux territoires du troisième Reich. La reine Wilhelmine par la radio exhorte ses sujets à la résistance. Audrey transportera des messages codés qu'elle livrera en des lieux précis. A cette tâche, elle sera arrêtée par des allemands. « Hier schnell ! Quelques filles seront sur la garde d'un allemand. Audrey voyant l'allemand se rouler une cigarette, jugea que le moment était bien choisi pour s'encourir avec sa sacoche de documents. Elle était sauvée. La peur au ventre d'être repérée, elle se réfugia dans une cave pleine de rats pendant trois semaines.

Après les années de guerre, Audrey à la chance de rencontrer à Monté Carlo, l'écrivaine Colette qui la voyant juge que pour la représentation théâtrale de son roman « Gigi » Audrey fera l'affaire pour tenir le rôle principal et elle le lui signifie. « Je n'ai jamais tenu de rôle principal, lui dit-elle. Audrey se montre peut sûre d'elle. Colette lui dit au boulot, par le travail vous y arriverez ! La pièce est un succès à Broadway.

Ensuite elle tient des rôles principaux dans une successions de film. Parmi ceux-ci, citons :
Vacances romaines ; My fair Lady ; Au risque de se perdre. Audrey avait la capacité de se fondre dans ses personnages. Hors tournage, elle prenait attitude dans le sens de ce que ferait la personne qu'elle incarnait. Elle fut oscarisée et refusa plusieurs rôles qui lui étaient proposés.

Elle songeait finalement à trouver l'amour et avoir des enfants. Elle se maria une première fois avec l'acteur Mel Ferrer avec lequel, elle eu un fils qu'elle nomma Sean, prénom irlandais qui signifie « don de Dieu ». le couple divorcera. Lui ne supportait pas qu'en leur qualité d'acteurs, ce soit toujours elle qui tenait la vedette. En deuxième noce, Audrey épousa un psychiatre italien, Andrea Dotti, de neuf ans son cadet. le couple eu un fils, Luca. le couple étaient très amoureux mais des difficultés apparaissaient lorsqu'elle préféra vivre en Suisse plutôt qu'à Rome où lui était contraint de rester pour son travail. C'était la porte ouverte pour des conquêtes féminines en toutes libertés. Audrey soufra de connaître plusieurs fausses couches. Elle avait un tempérament entier, cherchant à temporairement se passer à jouer des films pour entièrement se consacrer à sa vie d'épouse et de mère.

Elle incarnait l'élégance, la générosité, la détermination, le dévouement, l'altruisme. Une telle personne devrait être immortelle !

Audrey, pousse la porte de l'UNICEF à Genève et propose sa collaboration. Elle se rend en Ethiopie, découvre le fonctionnement de cette fantastique organisation humanitaire dont elle apprécie l'importance vitale de l'assistance à ces populations privées d'eau et de nourriture. A son retour, bouleversée, révoltée, elle tient une conférence de presse à Londres. Par la force de son témoignage, elle emporte la conviction de tous les auditeurs sur l'importance des problèmes et l'urgence des besoins de ce pays. C'est la première de ses rencontres avec la presse. Il y en aura d'autres.
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La beauté d'un chat, la grâce d'une ballerine, l'élégance d'une reine... Audrey Hepburn était tout cela, mais elle avait aussi non la bonté d'un ange car les anges n'ont rien vécu mais la bonté d'une enfant qui connaissait le goût du malheur. Une actrice inoubliable, une mère aimante, une femme avec ses qualités et ses défauts... Une très agréable biographie qui revient sur une des grandes légendes du cinéma et nous permet d'apercevoir l'être humain derrière l'icône.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Très vite après la libération, Audrey se porte volontaire pour travailler comme infirmière dans une maison de repos pour soldats hollandais. […].
« La guerre, dira-t-elle, m’a légué une profonde connaissance des souffrances humaines et j’espère que de nombreux autres jeunes ne les connaîtront jamais. Les choses que j’ai vues pendant l’occupation m’ont rendue très réaliste envers la vie et je le suis restée depuis lors. N’écartez rien, ajoutera-t-elle, de toutes les atrocités que vous pouvez entendre ou lire sur les nazis, c’était pire que tout ce que vous pouvez imaginer. Je suis sortie de la guerre reconnaissante d’être en vie et consciente que les relations humaines sont la chose la plus importante, bien plus que la richesse, la nourriture, le luxe, la carrière.
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Bonheur de la libération : les colis de l’Unrra, l’ancêtre de l’Unicef. […]. On regroupe dans les écoles les caisses de l’Unrra et Audrey, comme les filles de son âge s’en émerveille : « Nous avions le droit d’emmener chez nous : couvertures, médicaments et vêtement. » […] A seize ans, Audrey ne pèse que quarante kilos. Asthme, hépatite, anémie et malnutrition pendant ces cinq années de guerre ont altéré sa santé. Si son poids ne dépassera jamais les cinquante kilos, c’est en raison du dérèglement de son métabolisme à la suite des années de guerre et à une forme d’anorexie.
Mais pour la famille van Heemstra, la plus grande joie de cette libération est la fin de la clandestinité pour Alexandre et le retour d’Allemagne de Ian. Comme Audrey l’expliqua : « Nous avons tout perdu, nos maisons, nos biens, notre argent, mais nous sortions vivants et c’était la seule chose qui comptait. »
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Audrey s’identifiera aux états d’âme d’Anne Frank : « J’avais exactement le même âge qu’elle. Nous avions toutes les deux dix ans quand la guerre a éclaté et quinze au moment de sa fin. J’ai lu son journal en 1946. […]. C’était comme lire ma vie. Je n’ai jamais été la même après cette lecture. […]. J’ai vu des arrestations. J’ai vu des rues qu’on bloquait provisoirement. Les nazis mettaient quelques jeunes-gens contre le mur et tiraient. Quand j’ai lu le journal d’Anne, j’ai marqué le passage où il était écrit : « cinq otages tués aujourd’hui. » c’était le jour même ou mon oncle a été tué ; en lisant le journal d’Anne, je revivais toutes mes émotions, mes peurs. »
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Un nouveau soupirant entre dans sa vie. James Hanson, âgé de vingt-neuf ans, est le fils d’un riche homme d’affaires, qui a fait fortune dans les transports. Lui-même s’occupe, en Angleterre et au Canada d’affaires commerciales qui vont engendrer en véritable empire industriel. […].
« Je me souviens, qu’il m’a demandé d’où me venaient ces yeux-là, raconte Audrey. Je lui ai répondu qu’ils faisaient partie du lot. J’en achèterais bien un plein carton en échange des yeux de taupe que je vois tous les jours. Si seulement le monde avait des yeux comme les vôtres ! Voir deviendrait quelque chose d’important ! »
On parle vite de fiançailles. Audrey est sensible au style décontracté de James, amateur de voitures rapides et de sorties nocturnes.
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La guerre, dira-t-elle une fois, m'a légué une profonde connaissance des souffrances humaines et j'espère que de nombreux autres jeunes ne les connaîtront jamais. Les choses que j'ai vues pendant l'occupation m'ont rendue très réaliste envers la vie et je le suis restée depuis lors. N'écartez rien, de toutes les atrocités que vous pouvez entendre ou lire sur les nazis. C'était pire que tout ce que vous pouvez imaginer. Je suis sortie de la guerre, reconnaissante d'être en vie et consciente que les relations humaines sont la chose la plus importante, bien plus que la richesse, la nourriture, le luxe, la carrière ou toute autre chose que vous pourriez citer.
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