Bianca Turetsky

Louise Lambert habite le Connecticut et ne rêve que de mode. Elle a douze ans et vit la vie ordinaire d'une collégienne pour qui les parents sont des boulets, la meilleure amie un soleil et le mec qui la drague un... elle-ne-sait-pas-trop-quoi. le plus grand plaisir de Louise est de collectionner les vêtements vintage. Or lors d'une vente privée dans une boutique plutôt poussiéreuse, elle s'évanouit dans la cabine d'essayage et se retrouve dans une cabine du... Titanic !



Voici un pitch qui ne manque pas d'originalité, pour un récit plein de surprises et qui échappe heureusement à la superficialité qu'on pourrait craindre de la mode et de l'adolescence. Roman jeunesse destiné - à première vue - aux jeunes filles de 8 à 15 ans, "Une robe couleur de temps" offre un style agréable sans plus mais de superbes illustrations qui lui donnent vraiment tout son sel.



Revivre le drame maritime du Titanic à travers les aventures de Louise est une façon romantique de faire découvrir la tragédie au jeune public tout en le sensibilisant à l'histoire et aux us et coutumes d'un temps bien révolu.





Challenge PLUMES FÉMININES 2019

Challenge USA

Challenge ABC 2019 - 2020

C'est toujours un plaisir de voyager avec les Fashionistas Voyageuses et de découvrir de nouvelles époques.

Les dessins qui parsèment le roman sont magnifiques !

Je n'en dirais pas trop pour ne pas gâcher le plaisir des rencontres que va faire Louise.

Je me demande où le prochain voyage va nous emmener... J'ai hâte !

Un tome absolument parfait !

Je me serais contenté de la formule habituelle déclinée dans les 2 livres précédents, mais l'auteure parvient à la fois à respecter cette formule et à nous surprendre en la faisant progresser.

Cléopâtre est très charismatique, dépeinte avec originalité et justesse. Les détails historiques ne sont pas du tout rébarbatifs, au contraire : j'en aurai voulu encore plus !

Les dessins sont toujours aussi fabuleux, le style fluide et l'ambiance charmante.

Un superbe voyage dans le temps, agrémenté de magnifiques illustrations.

L'auteur nous transporte en 1912, et arrive à nous faire ressentir ,l'étoffe des sublimes vêtements de l'époque, sur notre peau avec une odeur de mer...

Un livre magique qui vous fera percevoir le vintage d'une autre façon.

je m'empresse de commander la suite!

Louise, passionnée de Mode reçoit une invitation à une vente "privé" par les mystérieuses Glenda et Marla à une « Vente Vintage pour les Fashionistas Voyageuses ». Elle se voit déjà dénicher la robe de ses rêves. Elle sera la plus belle pour aller danser au bal du collège ! Au magasin, Louise a un véritable coup de foudre vestimentaire. Mais à peine a-t-elle enfilé la robe qu'elle perd connaissance. À son réveil, elle se retrouve dans la peau de Miss Baxter, actrice prodige de 17 ans, près d'un siècle dans le passé, en pleine croisière...

Dès le départ, je me suis attachée à Louise, qui est un peu à contre-courant au niveau du style vestimentaire actuel. Alors quand elle s'est retrouvée à bord du titanique,on a qu'une envie; l'aider à permettre aux gens d'échapper au funeste destin qui les attend !

Tout comme le premier Tome d' "Une Robe Couleur du Temps", l'histoire m'a émerveillée. J'adore le fait qu'elle voyage dans le temps grâce à une robe Vintage, avec le mélange de mode et d'Histoire. Et en plus d'une histoire qui fait voyager au cours de l'Histoire et rêver, on retrouve les qualités d'un roman qui explique bien l'époque où Louise est arrivée. De faire découvrir ce siècle, à nos yeux inconnu.

C'est un très joli roman pour s'évader et en apprendre un peu plus sur la vie de Marie- Antoinette et de Louis XVI et sur Versailles et son château.

Vraiment très belle histoire de voyage à travers les époques.

A noter aussi que les illustrations sont magiques, simples et magnifiques à la fois.C'est toujours un plaisir de voyager avec les Fashionistas Voyageuses et de découvrir de nouvelles époques.

Ce second tome est meilleur que le premier. L'auteur s'est débarrassée de ses tics d'écriture navrants, de ses dialogues faussement djeuns, a amélioré son style, développé l’histoire de Louise et surtout, a imaginé une intrigue un peu moins calquée sur les films que ne l'était la première intrigue avec Titanic. (Quoique, j'avais prédit des pompages du film de Sofia Coppola, je ne m'étais pas trompée.) Par contre, elle est peut-être douée en mode vintage, mais elle n'y connait rien en mode historique, la madame. Les " trucs en forme de parachute" comme elle dit, ça s'appelle des paniers, et pas une tournure. Une tournure, c'est juste une moitié de panier, ce soutien en forme de queue d'écrevisse qui faisait office de faux-cul sous les robes 1870/80. De même, Louise serait bien mal en peine d'enfiler sa robe toute seule à la fin, et les illustrations sont totalement anachroniques. D'ailleurs, le premier croquis de godasses que dessine Louise est l'exacte copie de ce modèle-là qui est une réactualisation moderne, fausse et moche d'un soulier au talon Louis XV. http://i.ebayimg.com/00/s/MjU2WDUwMA==/$%28KGrHqR,!owE9d!Ctf1SBPpEH%28tqT!~~60_35.JPG

L'illustratrice ne s'est pas foulée, et moi ça m’énerve! Mais bon, je suis une Sheldon du costume historique, sorry :P

Titre : A bord du Titanic



Série : Une robe couleur du temps



Auteur : Bianca Turetsky



Editeur : Hachette jeunesse



Collection : Planète filles



Date de parution : 24/08/2011



Résumé : Louise, 12 ans, n'a qu'un mot à la bouche : la mode, la mode, la mode ! Alors, quand elle reçoit l'invitation des mystérieuses Glenda et Marla à une « Vente Vintage pour les Fashionistas Voyageuses », elle se voit déjà dénicher la robe de ses rêves. Elle sera la plus belle pour aller danser au bal du collège ! Au magasin, Louise a un véritable coup de foudre vestimentaire. Mais à peine a-t-elle enfilé la robe qu'elle perd connaissance. À son réveil, elle se retrouve dans la peau de Miss Baxter, actrice prodige de 17 ans, près d'un siècle dans le passé, en pleine croisière... Cette aventure magique va-t-elle virer au naufrage ?



Mon avis : Waouh ! J’ai dévoré ce livre, car une fois commencé, je n’ai pas su le lâcher. Je suis encore toute retournée par cette lecture.



Dès le départ, je me suis attachée à Louise, qui est un peu à contre-courant au niveau du style vestimentaire actuel. Alors quand elle s’est retrouvée à bord du titanique, je peux vous dire que je n’avais qu’une envie : l’aider à permettre aux gens d’échapper au funeste destin qui les attend !



L’auteur a mené cette intrigue avec un brio époustouflant, j’en suis soufflée. Je ne peux rien ajouter, car comment décrire une telle perfection ? Elle vous illumine de l’intérieur, vous fait vibrer, vous fait passer du rire aux larmes. Bref, c’était parfait.



Ma notation :



Coup de
Lien : http://les-lectures-de-rebec..

J'avais pris ce livre par hasard dans ma médiathèque. Je ne regrette pas du tout ! J'ai beaucoup aimé, notamment parce qu'il y a retour dans une autre époque et, le fait d'exploiter le naufrage du Titanic de cette façon là m'a beaucoup plus. Ce livre m'a tellement captivé que je l'ai lu en une journée !

Je pense emprunter très rapidement le tome 2 !!

Typiquement le genre de livre que j'adore et que je déteste en même temps. Parce que si le pitch de base a tout pour me plaire (j'adore les voyages dans le temps, le film Titanic et je crée des costumes historiques) le traitement est vraiment tout pourri. D'abord, ça se sent que l'auteur est fan du film et n'a pas fait beaucoup d'efforts de recherche autour de cet événement qu'est le naufrage pour construire son intrigue. Toutes les scènes du film en première classe y passent. Si aux premières scènes on peut se dire que c'est marrant, ces clins d’œil, au bout du quarantième (genre la scène du caviar) ça m'a largement soûlée et je me suis juste dit: mais en fait, elle n'a pas d'imagination cette nana??? Il y avait mille autres histoires à faire vivre à Louise (surtout sur un bateau pareil) qu'un mauvais repompage de celle de Rose de Witt Bukater. (Et encore, au moment où j'écris ça, j'en suis qu'à la moitié du livre.) L'intrigue est donc ultra prévisible, et également pleine d'incohérences et d'anachronismes. Par exemple: Louise sait qui sont Benjamin Guggenheim et Lucille Duff-Gordon, elle entend les noms de Bruce Ismay, de Murdoch et du capitaine Smith, mais elle se rend compte qu'elle est sur le Titanic seulement après avoir passé toute une journée dessus!!! Et on ne peut même pas trouver comme excuse que l'histoire se passe dans une réalité alternative où le film de Cameron n'existe pas, puisque qu'un des camarades de classe de Louise en parle au début. Niveau anachronisme, Louise se retrouve dans la peau d'une actrice de 17 ans (mais ouiiiii) en première classe donc. Si Rose devient actrice après avoir vécu le naufrage, c'est pour changer totalement de vie et briser avec les conventions. Mais j'ai vraiment du mal à croire qu'on puisse être actrice ET de la haute société, surtout en 1912, qui étaient vraiment les tout-débuts du cinéma. Actrice voulait toujours dire Prostituée dans la tête des gens, et ce au moins jusqu'à l'âge d'or d'Hollywood.

Après avoir terminé le livre, je me rends compte que les repompages du film sont encore plus nombreux que prévu et c'est assez décevant. Mais point fort, toute l'histoire ne se termine pas sur "ce n'était qu'un rêve" et on va même avoir droit à d'autres voyages grâce à d'autres fringues vintage. Peut-être que ça sera moins stupide dans la suite, à moins que l'auteur se mette à repomper le Marie-Antoinette de Sofia Coppola :P (Pfff, et puis trouver une robe 1780 dans un boutique vintage, faut s'accrocher, déjà que les robes de Lucilles Duff-Gordon sont toutes dans des musées ou au mieux des ventes aux enchères...)

Voici une chouette petite histoire. Qui ne restera pas dans les annales mais assez divertissante pour vous faire passer un agréable moment.





Qui n'a jamais rêvé de revêtir des robes d'époque et de se pavaner devant la bonne société en brillant de mille feux ? Louise, elle, en entrant dans une mystérieuse boutique va être catapultée en 1912 en enfilant une splendide robe.





L'histoire est banale soyons francs mais personnellement j'adore les histoires de voyages dans le temps alors ça ne m'a pas posé de problèmes.





J'ai aussi adoré plusieurs choses, les planches de robes dans le livre, des très belles illustrations. J'ai beaucoup aimé la femme de chambre qui aide Louise, surtout à la fin. En parlant de fin, j'appréhendait qu'on nous laisse là sur notre faim mais heureusement on nous fournit un tas de petites explications (je n'en dis pas pas plus ;-) ). Du coup, ça me donne envie de lire le second tome... avec Marie-Antoinette !





Mais bon je vous le dis, c'est une histoire pour les plus jeunes d'entre nous (enfin, il n'y a pas d'âge pour lire ces histoires mais bon) mais ce qui m'a un peu chiffonnée, c'est la langage utilisé par Louise. Soit je suis complètement à la masse (possible) soit l'auteur/traduction a voulu faire bien et a prit de larges libertés (re possible) mais j'ai trouvé que la façon de s'exprimer ne correspondait pas à une fille de son âge, ça lui donnait l'air beaucoup plus âgée et ça, ça ne m'a pas plut du tout. Voilà, je terminerais juste avec ce dernier petit point négatif.

Un joli voyage dans la mode et dans l'histoire, les descriptions et illustrations sont magiques.

Ce tome laisse en suspens diverses interrogations, vivement la suite!

Que feriez-vous si, en effilant une robe vintage, vous vous retrouviez dans la peau de celle qui l’a portée il y a très longtemps ? Voilà, en quelques mots, le pitch de ce roman. Et cette idée est vraiment excellente, je trouve ! Voyager dans le temps grâce à une robe, on n’a jamais vu cela ! Et j’adore les récits de voyage dans le temps, ainsi que ce fameux problème du « paradoxe temporel ».

Dans ce tome, on découvre Louise, une collégienne de 12 ans qui est passionnée de mode et de cinéma ancien. Louise est une adolescente typique : elle se préoccupe de ce qu’elle va porter au bal de l’école, de qui elle va accompagner à ce fameux bal, elle ne suit pas vraiment les cours, elle a une meilleure amie avec laquelle elle papote durant des heures au téléphone. Seule différence : sa passion pour les vêtements vintages. A une époque où l’on recherche sans cesse la nouveauté, ses goûts vestimentaires détonnent.

Louise est invitée à une vente de vêtements vintages. Sur place, elle déniche une robe magnifique. Elle l’essaye aussitôt, s’évanouit, et se retrouve dans la peau d’Alice Baxter, une célèbre actrice qui voyageait à bord… du Titanic ! Louise ayant quelques notions d’histoire tout de même, elle comprend qu’elle va couler avec ce navire « insubmersible », et essaye d’alerter le capitaine afin d’éviter le naufrage. Naturellement, le capitaine n’écoutera pas une femme raconter de telles sornettes !

Le gros de l’histoire, en lui-même, n’est pas une nouveauté. Ce que je déplore le plus, c’est qu’un voyage dans le temps ait à nouveau comme destination le Titanic. Mais c’est un roman jeunesse, et il remplit très bien son travail. De plus, l’auteur s’en sort plutôt bien avec ce voyage dans le temps. En « envoyant » Louise dans le corps d’un « vrai » voyageur du bateau, cela lui évite les problèmes liés à la présence d’un étranger à un endroit où il ne devrait pas être. L’étourdissement qu’a provoqué son arrivée justifie ses pertes de mémoires ou ses drôles d’expressions (en 1912, on n’avait pas encore étudié à fond les cas d’amnésie !). Et elle évite le paradoxe temporel, puisque Louise va essayer de changer le cours de l’Histoire, en inventant une prémonition chez un personnage. Bref, c’est plutôt bien joué !

Petite déformation professionnelle : ce scénario permet de faire découvrir des moments importants de l’Histoire. Cela peut servir de motivation pour approfondir le sujet, ou tout simplement donner quelques éléments de culture générale. Mais n’oublions pas qu’il s’agit avant tout d’un roman. Les faits historiques ne sont peut-être pas toujours tout à fait exacts et feraient peut-être frémir un historien. Cela dit, cela dresse un beau tableau de ce qu’aurait pu être une journée à bord du Titanic (pour qui voyageait en première classe, cela va sans dire).



Pour terminer, j’aimerais souligner les magnifiques illustrations qui assaisonnent ce livre. Les dessins sont magnifiques et permettent de mieux s’imaginer (surtout les robes, pour moi qui ne connais pas vraiment les noms des coupes ou des tissus) les détails et les scènes !



Il s’agit tout simplement d’un chouette roman, qui consiste un excellent divertissement, mais qui ajoute une touche d’Histoire, et qui se lit vraiment très bien !

J'adore ce livre !!!!! Il est tout simplement génial ! C'est la suite de la collection et j'attend avec impatience le prochain, enfin si il y en a un vu que Louise, la personnage principale n'a pas reçu d'invitation...

Tout comme le premier Tome d' "Une Robe Couleur du Temps", l'histoire m'a émerveillée.

Louise est une adolescente, et je n'ai pas du tout eu de mal à m'approprier son personnage, étant donné qu'elle est âgée d'un an de moins que moi.

J'adore les personnages. J'adore le fait qu'elle voyage dans le temps grâce à une robe Vintage. Et le mélange de mode et d'Histoire avec un grand H.

Et j'adore vraiment tout dans ce livre. De la plus belle robe vintage de la vente des Fashionistas Voyageuses jusqu'à l'apparition de Marie-Antoinette et de son petit chien Macaron dans la vie de la jeune fille.

Ce roman m'a vraiment beaucoup plu.

Et en plus d'une histoire qui fait voyager au cours de l'Histoire et rêver, on retrouve les qualités d'un roman qui explique bien l'époque où Louise est arrivée. C'est aussi très bien d'expliquer le fait de la pauvreté et quelques particularités du XVIII ème siècle. De faire découvrir ce siècle, à nos yeux inconnu.

C'est un très joli roman pour s'évader et en apprendre un peu plus sur la vie de Marie- Antoinette et de Louis XVI et sur Versailles et son château.

Vraiment très belle histoire de voyage à travers les époques.

A noter aussi que les illustrations sont magiques, simples et magnifiques à la fois.

BRAVO!!!!!

Au premier abord, j’ai été attiré par la couverture des deux volumes de cette saga : Une robe au couleur du temps; et en feuilletant le premier volume, je me suis surprise à admirer les superbes illustrations de Sandra Suy. La quatrième de couverture promettait un voyage dans le passé ce qui ne pouvait que me plaire! Il ne m’en a pas fallu plus pour craquer.

Louise Lambert, douze ans, se prépare à vivre le bal des cinquièmes, et pour l’occasion, rêve d’une robe de soirée vintage. Initiée par sa mère au cinéma hollywoodiens des années 30/40, Louise a développé une passion pour les vêtements que portent les actrices de cette époque. Elle fréquente les friperies et les dépôts ventes à la recherche de tenues vintages qu’elle porte en total décalage avec son époque et ses camarades de classe.

Ayant reçu une mystérieuse invitation pour une vente vintage, elle décide d’y faire un tour avec sa meilleure amie Brooke. Et c’est là qu’elle déniche La robe!

Une robe qu’elle décide d’essayer, malgré la petite déchirure en bas et l’odeur de mer. Mais à peine l’a-t-elle enfilé que Louise s’évanouit pour se réveiller un peu plus tard sur le pont d’un paquebot, dans la peau d’une jeune actrice célèbre, Alice Baxter. Bien qu’inquiète de la situation, elle se prend rapidement au jeu appréciant les tenues qu’elle se voit porter. Mais lorsqu’elle prend conscience qu’elle est à bord du Titanic, la panique s’installe et elle ne pense plus qu’à rentrer chez elle, et à modifier le cours de l’histoire, espérant sauver un maximum de personnes.



Bien que manquant d’originalité sur le fond, le concept reste sympathique. Le style de Bianca Turetsky est plutôt agréable. Je regrette cependant le manque de profondeur, l’auteure restant en surface, qu’il s’agisse de la mode ou des faits historiques. J’ai bien conscience que cette saga s’adresse avant tout à des préadolescentes, mais je pense que les jeunes filles de douze ou treize ans ont déjà la maturité intellectuelle suffisante pour absorber des notions détaillées et approfondies, surtout si la narration reste fluide et légère. Les personnages sont relégués au second plan au profit de descriptions pompeuses et de dialogues futiles. C’est assez dommage car il y avait matière à faire quelque chose de vraiment génial, Louise aurait pu y vivre des aventures plus époustouflantes au lieu de ne faire que des rencontres de célébrités qui ne lui apportent rien, pas plus qu’à l’intrigue.



Un belle objet papier, au contenu un peu trop léger.
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Léger de prime abord, le roman se révèle de plus en plus documenté et travaillé.

Il m'a permis de découvrir l'univers de la mode et de la haute-couture d'un point de vue très intéressant, balayant les préjugés que j'avais amassé via les défilés télévisés et les anorexiques en couvertures des magasines.

Difficile de ne pas devenir soi-même fashionista après avoir lu une telle aventure !

Bonus de taille, les illustrations sont absolument sublimes !!

Voyage dans le temps, belles robes (et ravissantes illustrations pour appuyer le propos), adolescente maladroite dans son nouveau corps qui change, mais pas toujours assez vite ni assez bien, "Une Robe couleur de temps" se révèle le roman idéal pour les (très) jeunes filles [...]
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Dans ce second tome, nous retrouvons Louise dont la famille traverse une crise financière. Son père ayant perdu son travail, voilà Louise contrainte de renoncer au voyage scolaire à Paris. Son rêve ! Sans être égoïste, Louise est très déçue et ne mesure pas bien les possibles conséquences de la perte d’emploi de son père sur la vie quotidienne de la famille. Mais bon, il faut dire qu’elle n’a que 12 ans !

Heureusement, la prochaine vente des fashionatas est là pour lui changer les idées.

Déjouant la vigilance des étranges vendeuses qui ont déclaré que ce n’était pas le moment pour ce voyage, Louise enfile une robe du XVIIIème siècle et la voilà transportée à Versailles, dans la peau de Gabrielle de polignac, aux côtés d’une Marie-Antoinette de 15 ou 16 ans.

Alors commençons d’emblée par les points qui m’ont dérangée. Ou plutôt le point, essentiel, qui est le manque de recherches de l’auteur sur l’Histoire de France. A l’instar de bon nombre d’américains, il semblerait que Bianca Turetsky pense que survoler cette période de l’histoire suffit à écrire un livre qui s’y déroule. Cela donne tout un tas d’inexactitudes, toutes plus agaçantes les unes que les autres. Pour n’en citer que quelques-unes : Marie-Antoinette, donc âgée de 16 ans à peu près, dauphine de France, passe son temps au petit Trianon avec ses amies la princesse de Lamballe et la duchesse de Polignac. Donc déjà là, on a trois inexactitudes. Marie-Antoinette était reine quand son époux lui a offert le petit Trianon, puisqu’il a dû attendre la mort de son grand-père pour lui offrir ce lieu qui était la demeure des favorites. Ensuite, elle était reine aussi quand elle rencontre Gabrielle puisque celle-ci n’a fait son apparition à la cour qu’en 1775. Enfin, Gabrielle n’est devenue duchesse qu’en 1780.

Plusieurs fois, on appelle Marie-Antoinette « madame déficit », surnom qui ne lui été donné que bien après son accession au trône.

Enfin bref, erreurs et exagérations s’accumulent et j’ai vraiment été frustrée de voir à quel point l’Histoire a été malmenée par ce livre.

En dehors de ces considérations historiques, j’ai trouvé que, par rapport au premier tome, l’écriture de l’auteur s’est nettement améliorée. Elle donne plus de profondeur à ses personnages, chose qui manquait vraiment.

Lors de son voyage, Louise va relativiser sa situation. Ne pas pouvoir aller en voyage scolaire n’est rien à côté des souffrances du peuple français qu’elle découvre lors d’une visite à Paris.

Elle va comparer l’attitude des grands du royaume, qui « plaignent » le peuple mais font semblant de ne pas voir ceux qui implorent pour de l’aide, à l’attitude des gens en général à son époque, qui pleurent devant les documentaires montrant la pauvreté mais qui oublient les mêmes personnes tant qu’ils ont leur petit confort.

Cette prise de conscience de Louise des différentes classes sociales est très bien décrite.

La fin du roman nous laisse sur quelques interrogations : que cache la mère de Louise ? Qui sont les autres fashionatas voyageuses dont Stella, la jeune fille que rencontre Louise, lui a parlé ? Et Louise va-t-elle construire quelque chose avec le cousin de sa meilleure amie, aussi passionné de vintage qu’elle-même ?

J’espère que toutes ces réponses seront dans le prochain tome et que celui-ci sera plus précis concernant le contexte historique dans lequel il se déroulera.

Mieux construit et moins dans la copie de films que les deux tomes précédents, "Cléopâtre, reine du Nil" m'a cependant laissé un goût d'inachevé : j'ai eu la sensation que les aventures de Louise ne se terminent pas là, car beaucoup de scènes laissent présager une suite, et qu'elles n'ont pas de sens toutes seules. Cependant je ne suis pas sûre qu'un quatrième tome va sortir, du moins je n'en ai pas entendu parler. J'avoue que j'aurais préféré un tome qui se tient tout seul, comme les deux premiers !