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Citations de Bill Konigsberg (40)


La chanson est oubliée à l'instant où elle s'achève.
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Le chagrin est quelque chose de rude. Il y a cependant une chose que je peux vous dire au sujet du temps : il ne guérit pas les blessures, mais vous permet de réassembler votre vie autour d'elles.
page 165.
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Une chanson d'un autre temps passe. Le genre de truc crée sur un appareil numérique du début du XXIe siècle. Et la personne qui chante doit être un gamin.
Mays s'agite sur son siège. Il ne prête pas vraiment attention.
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Avec la vie. Avec tout. Tout lui parait étriqué.
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— Oups, lance Aaron à la table devant lui en évitant de croiser le regard de ses camarades pour qu'ils ne voient pas qu'il en a presque fini.
Avec la vie. Avec tout. Tout lui parait étriqué. Ils l'ignorent, et ce n'est pas une chose qu'on peux dire aux gens. Qu'ils devraient être gentils avec un micro agresseur parce qu'il a failli sauter du haut d'un pont la veille et qu'il se sent de nouveau d'humer à sauter.
Ce n'est pas une chose qui se dit et, de toute façon, il ne mérite pas de traitement de faveur.
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Le temps ne guérit pas réellement toutes les blessures.
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Bon sang. S'il ne peut pas se fier à son cerveau, à quoi peut-il se fier ?
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Que se passe-t-il si on a tout, mais qu’on ne ressent rien ? 
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— Je pense que c’est normal de dire qui tu es sans que ce soit définitif ou quelque chose comme ça. Je veux dire, aucun de nous n’est un produit fini. Nous changeons. On n’arrête pas de changer. Nous ne serons jamais des produits finis jusqu’au jour de notre mort. 
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— La plupart des gens dans le monde prennent les chemins qu’on attend d’eux. Ils vont à l’école, trouvent un emploi, se marient, ont des enfants. Ensuite, il y a le reste d’entre nous. On est sur la voie de la main gauche. C’est celui qu’on n’est pas censé fouler. Le monde aimerait mieux que nous n’empruntions pas ces chemins, parce qu’ils ne savent pas quoi faire des gens qui s’en prennent au système ou qui explorent des choses qui sont nouvelles. 
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C’était incroyable à quel point quelque chose d’aussi sombre pouvait me remonter le moral. Toute chose doit mourir. La fin, pour moi, est une belle chose. Il y a un début et une fin. Un jour, nous ferions tous partie de l’histoire et, si je devais appartenir à l’histoire dans le futur, cela signifiait que j’existais à cet instant. 
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J’avais bu pas mal de vin, assez pour faire ce que je n’aurais pas osé en temps normal. Je me tournai sur le côté et, faisant face à Ben, plongeai le regard au fond de ses yeux doux et sincères.

— Tu veux essayer ?

Ben prit une profonde inspiration et ferma les yeux.

— Je ne vois pas comment je pourrais être plus proche de toi, pourtant je le sens. Je voudrais l’être encore plus. C’est pas du sexe que je veux, c’est juste que…

Je l’embrassai alors, sur la bouche, en gardant mes lèvres posées sur les siennes jusqu’à ce qu’il me rende mon baiser. Ce qu’il fit. Il m’embrassa à son tour, nos lèvres s’ouvrirent un peu plus, jusqu’à ce que nos bouches forment un O, scellées. Je goûtai à sa langue, tant elle était proche de la mienne. Son souffle entrait dans ma bouche. C’était comme si j’avais été propulsé sur la lune, un tsunami de sensations fortes qui avaient happé mon corps et me faisaient trembler.

Il se recula.

— Ouah, fit-il. C’était, comment dire, différent.

J’avais joui. Mon pantalon était mouillé.

— Ouais, confirmai-je, hors d’haleine.

— Tu as aimé ?

— Et toi ? demandai-je.

— C’était… C’était pas mal. Tes lèvres sont différentes de celles d’une fille. C’était un peu déroutant.

— Carrément.

— Tu as eu, tu sais, une érection ? voulu-t-il savoir.

— Toi oui ?

Il regarda entre nous, alors je fis pareil, et le devant de son jogging était bel et bien gonflé.
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— Parce qu’ils n’en ont pas besoin, rétorqua Mickey. Comment on appelle un hétéro qui sort du placard ?

— Hein ? fit Jeff.

— Une conversation, dit Mickey. Les hétéros ne doivent pas réfléchir à ce qu’ils vont dire chaque fois qu’ils parlent, ni se demander s’ils vont sortir du placard ou pas. Nous, oui. Ça peut s’avérer difficile, mais c’est aussi pour ça que nous devons faire notre coming out. Si nous ne le faisons pas, c’est quasiment impossible d’avoir une conversation sans mentir sur autre chose que la météo. Nous n’avons vraiment pas le choix, pas vrai ?
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— En vérité, la tolérance et l’acceptation sont deux choses différentes. Tolérer sous-entend qu’il y a quelque chose de négatif à tolérer, voyez-vous ? Mais l’acceptation, qu’est-ce que c’est ?

J’y réfléchis. Cela me rappelait le passage du livre d’Edmund White que M. Scarborough nous avait demandé de lire, Un jeune Américain. White y parlait de l’étrange tolérance dont ses camarades avaient fait preuve à son égard, quand lui-même était à l’internat dans les années cinquante. Je me souvenais avoir souligné le mot « tolérance ». Selon moi, si on accepte quelque chose, on le prend tel qu’il est. La tolérance, c’est différent. C’est moins que ça. L’acceptation est-elle donc le sommet de la pyramide ? Est-ce là ce que tout le monde veut dans le meilleur des mondes : l’acceptation ? Je pris le temps d’analyser cette idée dans tous les sens. Ça ne collait pas vraiment, d’une certaine manière.
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J’avais l’impression que tous les efforts que j’avais fournis, tous les examens que j’avais brillamment réussis, prenaient tout leur sens. Enfin, j’y étais. C’était ma chance de repartir de zéro. Ici, à Natick, je pouvais être Rafe, tout simplement. Pas le fils exubérant de ces timbrés de Gavin et Opal. Pas le mec « différent » de l’équipe de foot. Pas ce gamin ouvertement gay qui avait déjà tout prévu pour l’avenir.
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Je préfère être sincère et qu'on se moque de moi que bidon et en sécurité.
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-Bon est-ce qu'un jour, j'aurais l'impression d'être normale ? demande Tillie.
Carolyn rit
- J'espère bien que non !
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"C'est rageant d'être réduit à cela alors qu'on est tous tellement plus complexes... "

" Mais grave ! Quand les gens me voient, j'ai l'impression qu'ils réagissent à mon apparence, comme si on pouvait me résumer à ça. Moi, si je traitais quelqu'un comme ça, je crois que je serais horrifiée pendant des semaines, alors que les gens me le font sans réfléchir en permanence. "

" Bienvenue dans mon monde. Pourquoi les gens sont-ils aussi cons entre eux ? "
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Le monde est un endroit froid. Il est d'une méchanceté inacceptable.
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Parce que bon, on est tous des gens, c'est tout, pas vrai ? Et d'après moi, la vie consiste notamment à dire bonjour aux gens dans la rue. T'imagines si on faisait ça ? A quel point le monde changerait ? Je pense qu'on devrait tenter. A partir de maintenant, je compte le faire. Personne n'est inconnu. Personne.
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