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4.02/5 (sur 32 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Indianapolis (Indiana) , 1849
Mort(e) à : Indianapolis (Indiana) , 1946
Biographie :

Booth Tarkington est un écrivain et dramaturge américain, auteur de plusieurs romans dans lesquels il décrit avec humour et ironie la vie au Middle West, parmi lesquels The Gentleman from Indiana (1899), The Magnificent Ambersons (1918), (prix Pulitzer) Alice Adams (1921) (prix Pulitzer) et Penrod (1914). Auteur également d'un livre de souvenirs, The World Does Move (1928), de nouvelles et d'essais..
Il fut aussi un auteur dramatique, écrivant des pièces originales, ou tirées de ses romans. Il écrivit pour des journaux, le Nassau Literary Magazine et The Tiger.
Il a étudié à Purdue University et à Princeton, où il fut très actif dans les associations d'étudiants, fut un grand joueur de poker et s'adonna au chant et au dessin. Il n'obtint aucun diplôme universitaire officiel. Tarkington perdit progressivement la vue dans les années 20 et poursuivit sa création littéraire en dictant à une secrétaire.
La Splendeur des Amberson fut porté à l'écran en 1942 par Orson Welles.
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Source : http://etcweb.princeton.edu
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La Splendeur des Amberson (extrait)


Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Je ne suis pas sûr qu'il ait tort à propos des automobiles, fit-il. En dépit de toute leur vitesse, elles ne seront peut-être qu'un pas en arrière dans la civilisation. J'entends la civilisation spirituelle. Ajouteront-elles à la beauté du monde, à la vie de l'âme ? Je ne le crois pas. Mais elles sont là ; elles transformeront nos vies plus profondément que nous pourrions le supposer. Elles transformeront la guerre, et elles transformeront la paix. Je pense que l'esprit humain lui-même changera, à cause d'elles. Comment ? Je n'en sais rien. Mais le changement extérieur n'ira pas sans changement intérieur ; ici, George a peut-être raison : ce changement intérieur nous sera défavorable. Qui sait ? Dans vingt ou trente ans je pourrais n'avoir plus le droit de défendre ma voiture sans cheval, et déclarer moi-même : "Son inventeur a fait un beau gâchis !"
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Le major Amberson édifia "sa" fortune en 1873, tandis que d'autres perdaient la leur ; ce fut le début de la magnificence des Amberson. La magnificence, aussi bien que le chiffre d'une fortune, est toujours sujette à comparaison. Laurent le Magnifique lui-même s'en fût aperçu s'il se fût avisé de hanter le New York de 1916. Les Amberson furent donc magnifiques à leur jour et à leur heure.
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A cette époque, avant que des obligations mortelles les eussent châssés à travers la vie - quand le téléphone dévoreur de loisirs n'existaient pas encore - les hommes avaient du temps pour tout; le temps de penser, le temps de discuter, le temps de lire, le temps d'attendre une femme !
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-Que voulez-vous dire par: " le temps est comme le ciel et la fumée."
- Je veux dire que les choses que nous possédons, et que nous croyons solides… elles sont comme de la fumée, et le temps est comme le ciel dans lequel la fumée se dissout. Quant un nuage de fumée sort d'une cheminée, cette fumée apparaît toute noire et épaisse contre le ciel, comme si elle allait demeurer là pour toujours. Puis tout à coup, elle s'amincit, encore, encore, se disperse, et il ne reste bientôt plus que le ciel et le ciel ne change pas, lui.
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Dans cette ville, à cette époque, toutes les femmes vêtues de velours et de soie connaissaient toutes les autres femmes vêtues de velours et de soie.
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La vie et l'argent sont comme du mercure éparpillé. Lorsqu'ils ont disparu, nous sommes incapables de dire où, ni ce que diable nous en avons fait!
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-Pourquoi me rapportes-tu toutes ces bêtises, à moi ? demanda-t-elle en respirant fort.
- Je veux seulement savoir deux choses: est-ce votre devoir ou le mien de parler à père de...
Fanny tapa du pied.
-Petit imbéciel! s'écria-t-elle. Espèce de petit imbécile!
-Je refuse...
Tu refuses, mon Dieu ! Ton père est malade, et...
-Il ne me parâit pas malade, à moi §
- Mais bien à moi §! Et tu veux l'inquiéter avec une de vos histoires Amberson ! C'est exactement ce que cette vipère espère que tu feras !
- Mais je...
- Parle à ton père, très bien ! Il deviendra simplement encore un peu plus malade, à la pensée qu'il a un fils assez crétin pour prêter l'oreille à de telles folies !
- Vous êtes donc certaine qu'on ne clabaude pas ?
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J'ai de nouveau le bon vieux sentiment de débâcle qui a contrarié tous mes efforts tendant à faire de ma personne un génie des affaires. Ce doit être le même sentiment qui s'empare de l'aéronaute au moment où son ballon éclate et qu'il aperçoit au-dessous de lui la vieille ferme où il a vécu enfant...
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Ils ne possédaient plus un penny, mais n'en devaient pas un. Ainsi, l'instant qui précède la noyade : vous n'êtes pas sous l'eau, mais vous êtes dedans. Vous ne savez qu'une chose : vous êtes encore vivant.
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La rare et soudaine gentillesse d'une personne arrogante produit plus d'effet que l'amabilité constante d'une personne aimable. L'arrogance qui s'humanise fond les coeurs.
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