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3.62/5 (sur 360 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 04/10/1837
Mort(e) à : Richmond (Comté de Surray) , le 04/02/1915
Biographie :

Fille d'un avocat, c'est une femme à la vie hors norme. Ses parents se séparent alors qu'elle n'a que trois ans. Élevée sans mère, elle devient une femme indépendante. Elle se tourne vers le théâtre et devient actrice. Parallèlement elle contribue à divers périodiques en tant que poète et auteur de petits romans.
En 1860, elle rencontre l'éditeur John Maxwell. C'est lui qui publie son premier roman. Ce dernier vit séparé de sa femme internée et élève seul ses cinq enfants. Mary-Elizabeth va s'installer avec eux et s'occupe des enfants jusqu'à la mort de Mme Maxwell en 1874, date à laquelle le couple convole.
Auteur très prolifique, elle écrit en tout environ quatre-vingt roman, elle est aussi la créatrice du Belgravia Magazine en 1866. Elle y publie des récits de voyages, de la poésie et des romans dans le but de rendre la littérature accessible au plus grand nombre.
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Elle la haïssait de la haine que les créatures paresseuses, apathiques, étroites d’esprit portent aux êtres francs et généreux. Elle la haïssait de la haine que l’envie porte toujours à la prospérité, comme Aman haïssait Mardochée du haut de son trône, et comme haïrait un homme du caractère d’Aman, fût-il le plus grand souverain de l’univers. Si Mme Walter Powell eût été duchesse et Aurora balayeuse de rues, elle lui aurait encore porté envie ; elle lui aurait envié ses yeux éblouissants, ses dents éclatantes, son port d’impératrice, et son âme généreuse.
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Je serais curieuse de savoir si la pauvre Eliza Floyd connaissait la totalité ou même la moitié des méchancetés qu'on débitait sur son compte. Je soupçonne fort qu'elle chercha d'une façon ou d'une autre à être mise au courant de tout, et qu'elle ne fit qu'en rire. Elle était habituée à une vie d'émotions, et Felden Woods aurait pu lui paraître un séjour monotone, sans ces médisances. Elle prenait un malin plaisir à la déconvenue de ses ennemis.
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Paris ! Cité de mode, de plaisir, de beauté, d'opulence, de distinction, de talent, en un mot de toutes les gloires de la terre. Cité de palais, qui on vu sourire La Vallière , et ricaner Scarron ; sous les lambris desquels ont résonné les échos de la voix de Bossuet, que tous les fous du monde venaient entendre puis s'en allaient en larmes, uniquement pour oublier le lendemain ce qu'ils avaient entendus la veille. Glorieuse cité, dans laquelle un bon mot est plus fameux qu'une bonne action ; qui est plus riche en souvenirs de Ninon de Lenclos qu'en souvenirs de Jeanne d'Arc ; pour laquelle Beaumarchais a écrit, et Marmontel moralisé ; que l'Ecossais John Law infecta d'une folie furieuse, dans ces jours heureux où le joyeux et facile Philippe d'Orléans, bon vivant accompli, était régent de France ; Paris que le jeune Arouet, plus tard Voltaire, gouverna à la baguette, avec les mordantes saillies qu'il faisait retentir au loin dans sa retraite de Ferney...
Paris ! dans lequel Bailly harangua, et Mme Roland rêva, dans lequel Marie-Antoinette se livra au désespoir, et l'aimable princesse Elisabeth finit sa sainte vie , dans lequel le fils de saint Louis affronta avec calme le tranchant rouge de cette terrible machine inventée par le charitable docteur, en vue de faire du bien à ses semblables. Cité, dont les murs virent trembler et suspecter le bilieux Robespierre, et sous les ombres de laquelle les glorieux vingt-deux allèrent à la mort la main dans la main, en chantant l'hymne à la liberté. Paris, se réjouissant à la victoire de Marengo, et lançant des salves joyeuses aux victoires de Lodi, d'Arcole, d'Austerlitz, d'Averstadt et d'Iéna. Paris, qui prit le deuil après Waterloo, et accueillit, après une si longue attente, les cendres du maître de son choix ; Paris, le merveilleux, Paris, la superbe, citée dorée , dont les rues sont une suite de palais, merveilles de splendeurs et d'art. Est-il possible que sous cette myriade de toits il existe de ces bagatelles accidentelles, telles que la misère, la famine, le vice, le crime et la mort !
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Le meuglement d'une vache dans les prairies si calmes, le saut d'une truite dans l'étang, les dernières notes d'un oiseau fatigué, le grincement des roues des chariots sur la route éloignée, rompaient de temps en temps le silence du soir et rendaient plus profond le calme qui régnait en ce lieu. Il était presque accablant, ce calme du crépuscule. Ce repos absolu devenait pénible par son intensité et on éprouvait la même sensation que s'il y avait eu un cadavre dans la masse grise des bâtiments couverts de lierre, tant était funèbre la tranquillité alentour.
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Une jolie femme assurément ne semble jamais plus jolie que lorsqu’elle fait le thé. La plus féminine et la plus domestique de toutes les occupations communique une harmonie magique à chacun de ses mouvements, un charme à chacun de ses regards.
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Il considérait depuis longtemps son neveu comme un gentil parasite, un homme auquel la nature avait accordé toutes les qualités de coeur, mais que l'on avait oublié lors de la distribution de l'intelligence. Sir Michael faisait là une erreur commune à ceux qui ne regardent que la surface des choses. Il prenait l'indolence pour de l'incapacité. Il croyait que, parce que son neveu était nonchalant, il était forcément stupide, et il concluait que si Robert ne se donnait pas la peine d'être brillant, c'était parce qu'il en était incapable.
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Nous avions à choisir, votre mère et moi, et à décider ce que nous ferions de notre plus jeune, car vous étiez plus jeune de deux heures que votre frère là-bas. Il y avait d'un côté la rivière, et de l'autre une vie de misère, de famine et peut-être pire; en mettant tout au mieux, une existence comme celle de celui qui est couché là-dedans, travail accablant et mauvaise nourriture, longues journées de fatigue et courtes nuits de repos, paroles dures et mauvais regards de tous ceux appelés à lui venir en aide. Aussi, pensâmes-nous que c'était assez d'un pour souffrir tout cela, et nous choisîmes la rivière pour l'autre. Oui, mon trésor, je vous transportai sur le bord de la rivière, une nuit qu'il faisait très noir, et je vous laissai glisser à un endroit où je croyais l'eau très profonde; mais, vous le voyez, elle ne le fut pas assez pour vous. Oh! chéri, dit-elle avec un sourire hébété, il faut qu'il y ait de la destinée là-dedans, vous n'étiez pas né pour être noyé.
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Il est des natures (bien que créées par Dieu) assez ingrates et assez noires pour trouver dur et amer le traitement qu'on reçoit à l'asile et chez lesquelles la méchanceté est tellement innée que la tyrannie ne saurait les rendre meilleures et qui ne peuvent s'accommoder des railleries et des insultes que les professeurs de la quatrième classe ont souvent à subir de leurs élèves. D'autres encore sont aussi assez faibles et assez sentimentales pour souffrir d'une existence sans aucun lien humain; d'une enfance sans père ou sans mère; d'une jeunesse sans sœur ou sans frère. Mais telle n'est pas l'excellente nature de Jabez North.
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Je me cramponnais au souvenir de ma bien-aimée ; la confiance que j’avais en son amour et en sa fidélité était comme la clef de voûte qui reliait le présent au passé, – l’unique étoile qui illuminait les épaisses ténèbres de l’avenir.
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Une altération subite s’opéra sur le visage de Lady Audley ; la jolie teinte rosée s’évanouit de ses joues et les laissa blanches comme de la cire, et des étincelles de colère brillèrent dans ses yeux bleus.
- Que vous ai-je fait, Robert Audley, s’écria-t-elle irritée, pour me haïr ainsi ?
Il lui répondit avec beaucoup de gravité.
- J’avais un ami, Lady Audley, que j’aimais très profondément, et depuis que je l’ai perdu, je crains que mes sentiments envers les autres ne se soient étrangement emplis d’amertume. […]
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