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Critiques de Bren Macdibble (17)
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La dernière abeille



Elle est jolie cette dystopie australienne qui nous plonge dans un monde pas si science fiction que cela où les abeilles ont disparu et où c'est les enfants eux meme qui sont chargés de polliniser les fleurs de facon artisanale .

Certains enfants ont la chance d'être sélectionnés pour cette mission et l'héroine de l'histoire, Pivoine rêve de faire partie des élues.



Partant d'un postulat réel- on sait que les abeilles sont menacées actuellement- ce roman écologique aborde avec humanité et subtilité la question de la protection de l'environnement et l'importance des insectes pollinisateurs pour la survie de l'humanité.

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La dernière abeille

Dans un monde où les abeilles ont disparu, les enfants sont devenus des pollinisateurs. Pivoine, étonnante jeune fille, rêve d'être sélectionnée pour devenir abeille. Vivant dans une ferme fruitière avec sa soeur et son grand père, elle y est, pour le moment, simple vermine, récoltant les vers pour nourrir les poules et protéger la récolte de fruits. Forcée d'abandonner sa ferme et son rêve d'y devenir abeille, Pivoine va s'attacher à Esméralda, la fille de ses nouveaux employeurs, et devenir sa complice. Ensemble, elles vont s'entraider dans leurs ambitions respectives et suivre le chemin qu'elles se sont choisies.

La dystopie est un prétexte pour porter un message écologique sur le besoin des abeilles pour équilibre de notre humanité. Et ceci fonctionne très bien, et fait de ce roman une parfaite lecture de printemps accessible à tous les niveaux de lecture des 9 ans.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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La dernière abeille

"La dernière abeille",le roman de l'autrice australienne Bren MacDibble, se déroule dans un avenir dystopique où les enfants sont entraînés à grimper aux arbres et à polliniser les arbres fruitiers. Dans cet avenir pas trop lointain, les abeilles sont éteintes et seuls les enfants les plus forts, les plus rapides et les plus agiles peuvent effectuer eux-mêmes le travail de pollinisation. Parce qu'il n'y a plus d'abeilles, il y a d'immenses fermes où les familles vivent dans des huttes délabrées et gagnent modestement leur vie en faisant faire à leurs jeunes enfants le travail parfois dangereux. Naturellement, il y a aussi les «riches», qui vivent dans les villes, plus éloignées que jamais de la nature.

Pivoine rêve d'être une "abeille". Sa mère, veut quitter sa vie qu'elle trouve misérable et veut vivre en ville. Mais la jeune fille aime sa vie, les gens et la nature qui l'entourent. Soudain, son monde s'effondre et elle est éloignée de la seule vie qu'elle a connue...

C'est une belle histoire construite autour de la réalité d'un monde sans abeilles, une pensée si dévastatrice et un excellent moyen d'atteindre les enfants sur le changement climatique. Il aborde des thèmes importants pour les enfants comme la persévérance, la famille et l'amour. Et j'ai apprécié la façon dont l'auteur a également abordé les systèmes de classes des riches et des pauvres.

Un livre bien écrit, simple, avec des chapitres courts et faciles, mais une profondeur surprenante derrière et une excellente utilisation du langage. En plus des thèmes environnementaux, il a des messages forts de famille, de classe et de richesse, et le personnage principal est courageux et fort, mais surtout, elle est gentille. Une lecture inspirante et réfléchie. C'est une histoire vraiment intéressante sur l'importance du cycle naturel et les liens familiaux.

Il y a quand même quelques points "négatifs" qui m'ont gênée pendant ma lecture. D'abord, j'aurais aimé des personnages plus complexes. C'est un roman court, d'accord, mais j'avais l'impression qu'aucun des personnages n'était abouti, il me manquait un peu plus de profondeur. La fin a traîné, il y avait des petites choses qui étaient censées créer des fortes émotions, mais que j'ai trouvée trop plates a mon goût. J'ai senti que l'autrice voulait nous faire une fin heureuse et très touchante, mais c'était fait de manière précipitée. Encore une fois, on revient au fait que, il y avait trop des choses a raconter en très peu des pages. L'aspect de la violence domestique était la seule chose que j'ai eue vraiment du mal à lire. Donc je pense que les plus jeunes seront probablement affectes aussi, d'une manière ou d'une autre.

Ca reste une lecture jeunesse très agréable pour les 10 ans et plus.
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La dernière abeille

J'ai entendu il y a quelque temps une information : devant la baisse inédite du nombre d'abeilles (et d'insectes pollinisateurs en général), une "solution" a été trouvée et, en Chine, des ouvriers pollinisent les fleurs à la main... euh, comment dire ... est-ce vraiment la solution, la bonne direction à prendre, la leçon à tirer de la disparition des insectes pollinisateurs ? Je ne pense pas. En tout cas, quand j'ai vu ce livre jeunesse, dans lequel la jeune Pivoine n'a qu'un rêve, celui de devenir abeille, autrement dit ouvrière pollinisatrice, cela m'a immédiatement rappelé ce fait divers et j'ai voulu en savoir plus. Dans le monde imaginé par l'auteure, les insectes ont disparu pour de bon depuis quelques années et le métier d'abeille est bien considéré au sein des fermes. Ce n'est pas le cas en revanche dans les villes, où les habitants trouvent que les fermiers sont quasiment ignares et vivent trop simplement : ils ne consomment rien, c'est impossible de vivre ainsi, n'est-ce pas ? La mère de Pivoine la force à rejoindre la ville pour lui éviter un avenir d'ouvrière de ferme. Mais Pivoine a déjà un caractère bien trempé et les ambitions de sa mère ne rejoignent pas les siennes.

Un bon petit roman à découvrir !

Merci
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La dernière abeille

Un roman atypique, entre anticipation et conte initiatique.

Dans la campagne, les enfants remplacent les abeilles pour polliniser les arbres fruitiers. Pivoine vit en harmonie avec la nature, et sa famille composée de son grand-père, sa soeur et ses amis dans la ferme du chef qui est bon pour ses employés.

Mais quand sa mère revient avec son nouveau mari pour l'emmener avec elle travailler à la ville, chez les Urbs, Pivoine résiste avec une volonté étonnante. Malheureusement, elle n'a que 9 ans et les adultes ont le dessus.

Sa rencontre avec Esméralda, la fille insupportable, de la famille Pasquale, qu'elle doit servir, va être déterminante.



Un roman aux thématiques fortes et d'actualité : l'écologie, la disparition des abeilles, le fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres, la dichotomie campagne / ville (urbs), les violences faites aux femmes.

Un vocabulaire très imagé et très poétique, tout comme les noms de fleurs et de fruits de personnages.

Une grande tendresse émane de la relation entre Pivoine, sa soeur et leur papy, ainsi que pour leur vie simple mais heureuse que Pivoine revendique.

Le chapitrage court aux titres évocateurs, donne du dynamisme à l'histoire.

L'histoire d'amitié entre Pivoine et Esméralda est touchante, tout comme les scènes de danse.

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La dernière abeille

Un livre original avec une héroïne attachante, qui fait vraiment réfléchir. On peut se laisser séduire par ce monde d'un futur incertain (même si aucune clé spatio-temporelle n’est clairement donnée : on comprend juste qu’il s’agit d’un futur sans abeilles, où des enfants sont chargés de polliniser les fleurs artificiellement, et où le monde de la Ville et le monde rural sont totalement distincts, avec une domination des classes supérieures). Cette lecture donne ainsi des pistes de réflexion sur les relations entre l'homme et la nature, mais surtout sur les relations des hommes (et des femmes, et des enfants) entre eux.

Malgré une violence latente qui peut être choquante pour les plus jeunes lecteurs (notamment la brutalité avec laquelle la mère s’occupe de son enfant, et l’absence d’amour de l’une envers l’autre, et la violence du beau-père), l’ensemble n’est pas dépourvu d’humour.

Il s’agit d’un livre intéressant, mais comme il arrive en littérature jeunesse, je m’interroge sur la « cible » possible : je pense que ce livre peut faire intellectuellement et émotionnellement plaisir aux adultes, mais est trop difficile pour de jeunes adolescents. Une sorte d’OLNI, objet littéraire non identifié.
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La dernière abeille

Véritable réflexion sur l'organisation de la société et notamment la place des femmes et des enfants. Confrontation entre deux modes de vie qu etout oppose sur le papier mais qui ne sont pas si éloignés l'un de l'autre et surtout qui ont besoin des uns et des autres pour vivre ensemble. J'ai beaucoup aimé la personnalité de l'héroïne, forte de caractère mais qui sait écouter et voir le monde qui l'entoure tout en n'oubliant pas d'où elle vient. Roman avec un côté initiatique qui m'a beaucoup plu.
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La dernière abeille

Dans un futur où les abeilles ont disparu, Pivoine vit dans une ferme avec son grand-père et sa grande sœur, et rêve de devenir « abeille », dont le rôle est de fertiliser les arbres. Sa mère, qui travaille à la ville chez des Urbs, vient la chercher. Elle est mise au service de la petite fille de la maison, Esmeralda...

Un roman très original, véritable dystopie pour de jeunes ados à partir de 10 ans. Division de la population, quotidien dans la ferme ou en ville, relations sociales...le monde imaginé par l’auteure est dépeint avec précision et cohérence, sans manichéisme (bonheur et malheur cohabitent dans les deux mondes). Certes on pense à « Soleil vert » mais ici le grand-père joue un rôle important et l’optimisme est la règle dans la ferme de Pivoine. On la quitte avec regret.
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La dernière abeille

« How to bee », est le joli titre original de cette dystopie pour pré-ado, poétique, engagée, où sont débattues des problématiques environnementales et des questions de société.

Il y est donc question d'abeilles, mais munies de deux bras et deux jambes, puisque les enfants les plus habiles doivent remplacer les pollinisatrices désormais disparues. Et notre héroïne, Pivoine, ambitionne de passer du rôle de « vermine » à celui d'abeille, jusqu'au jour où sa mère l'oblige à la suivre en ville, pour vivre parmi les Urbs.

Le contexte de ce roman demande donc de comprendre et assimiler un certain nombre de notions et du vocabulaire spécifique, ce qui lui donne une apparence un peu complexe. Mais il n'en est rien ! Une fois le « décor » planté, nous suivons Pivoine de manière assez chronologique et, au fil du temps, nous aborderons avec elle les questions de fonds : environnement, alimentation, rapports hommes/femmes, riches/pauvres, dominants/dominés, ville/campagne, devoir/vocation.

Comme le précise l'éditeur, le roman est "Inspiré par le travail des hommes-abeilles du Sichuan en Chine, et met l'accent sur l'importance des insectes pollinisateurs pour la survie de l'humanité." Mais il est aussi question d'amitié et de solidarité, de débrouillardise, de courage, avec cette jeune fille attachante, à la fois naïve et héroïque. Les jeunes lecteurs seront sans doute touchés par sa personnalité, mais aussi par son amour de la nature et son dévouement aux autres, autant qu'ils seront révoltés par les injustices et violences faites aux plus faible autant qu'à la Nature.





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La dernière abeille

Les abeilles ont presque toutes disparu ! Maintenant, ce sont les enfants des campagnes qui doivent se charger de la pollinisation des fleurs. Pivoine a 10 ans et rêve de devenir 'abeille' à son tour, mais sa mère ne voit pas les choses de la même façon. Elle décide de l'emmener de force en ville, où elle pourra travailler comme servante dans une maison. Elle rencontre alors une jeune fille, une 'urb' qui a peur de tout.... et une amitié intense va se construire entre les deux filles.

Une histoire originale qui tient en haleine !

A partir de 10 ans.
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La dernière abeille

Quand les abeilles ont disparu, l'humanité est déséquilibrée.



Les enfants pollennisent à la main, et Pivoine est de ceux-là...



Un monde où les abeilles auraient été exterminées à force de pesticides ? Dans lequel la production de fruits et légumes dépend de fermes qui pollennisent à la main? ça fait froid dans le dos tant ce cauchemar est probable. En tant que fille d'apiculteur, il me fallait absolument découvrir ce roman ado !

C'est une jolie découverte. Une dystopie qui présente des hommes contraints de retourner aux premiers besoins, quand les élites s'enferment dans des ghettos au milieu de la pauvreté. La poésie, la force farouche et naïve à la fois de la petite héroïne m'ont fait penser aux textes de Lois Lowry comme Le passeur, l'élue, Messager ou Le Fils. J'aime particulièrement ce genre de romans dont les points forts infusent doucement mais sûrement dans l'esprit du lecteur.

A lire et faire lire, pour apprécier les butineuses indispensables, la force de l'espoir et le pouvoir d'une entraide communautaire.
Lien : http://www.petitesmadeleines..
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La dernière abeille

Un petit roman de chez Hélium beau et passionnant. On embarque avec beaucoup de poésie et d'onirisme dans le souhait cher à Pivoine de devenir une femme abeille: grimper aux arbres, prendre soin des fleurs, vivre à la ferme... Pivoine vit avec son grand-père et sa sœur dans la nature et adore sa vie. Sa mère, elle, travaille à la ville, elle gagne beaucoup d'argent mais revient toujours épuisée et de mauvaise humeur. Pour rien au monde Pivoine ne voudrait de cette vie là. Pourtant, c'est ce qui l'attend. Sa mère la force à la suivre avec elle au service d'une famille de la ville. Projetée dans un monde qu'elle ne connaît pas, Pivoine à du mal à s'y faire. Heureusement, la fille de ses maîtres, Esméralda, devient son amie et participera à son plan pour revenir coûte que coûte à la ferme.



Ici, point trop d'actions ni de longs discours. Le roman est une succession de petits chapitres d'une grande simplicité sur les pensées et la vie de Pivoine. Tout est beau, sensible et le récit délivre un beau message d'attention à la nature et de poursuite des rêves. Les personnages sont attachants, courageux bien développés.



C'est une belle fable écologique qu'on déguste avec du miel en pensant à ces chères abeilles qu'il faut protéger ! A déguster!
Lien : https://lelamaquilit.blogspo..
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La dernière abeille

Pivoine vit dans notre futur où toutes les abeilles ont disparu à cause de l'intervention de l'homme dans l'agriculture : pesticides et autres les ont exterminées. Comment survivre, comment se nourrir sans cet insecte essentiel à la pollinisation de nos plantes? Il va falloir mettre la main à la pâte et jouer leur rôle, ce qui n'est pas des plus faciles... Et Pivoine rêve de devenir une abeille ! Mais arrivera-t-elle à atteindre ses objectifs? Surtout quand sa mère voit en elle un autre potentiel pour ramener plus d'argent dans le ménage et non vivre dans une petite cabane des récoltes de la ferme... Un beau roman qui laisse à réfléchir sur notre avenir avec notre surconsommation actuelle. Les dérives de nos modes de vie ne sont bénéfiques à personne, ni aux humains ni à la nature, et si vivre simplement était la clé du changement? Accessible dès 8 ans, l'autrice nous conte une histoire qui pourrait exister, à travers les yeux d'une enfant courageuse et entreprenante, avec une écriture fluide et simple. On dévore très vite chapitre après chapitre pour suivre les aventures de notre héroïne et son entourage. Bref, un roman que j'ai beaucoup aimé et qui vous ravira très certainement également mais surtout, qui a le mérite d'aborder un lourd sujet avec légèreté et une prise de conscience essentielle !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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La dernière abeille

ivoine rêve de devenir une abeille. Le monde dans lequel elle vit a vu tous les insectes pollinisateurs disparaître, et ce sont maintenant les enfants qui jouent ce rôle. Elle vit modestement dans une ferme fruitière, en compagnie de son grand père, de sa sœur Mags et d'amis. Toute sa vie est réunie dans cette enclave, sauf sa mère, partie travailler à la ville, et qui revient une fois par mois. Mais un jour, celle-ci décide que Pivoine doit venir travailler avec elle.



🐝Un roman d'anticipation qui part d'une bonne idée, le monde après une grande famine, mais qui ne m'a pas complètement convaincue. Je n'ai pas réussi à "accrocher" aux personnages. J'ai par contre apprécié le fait que l'autrice insiste sur le rôle des insectes pollinisateurs.



Parmi les thèmes évoqués, on trouve l'écologie, au travers du personnage de Pivoine, et la relation mère-enfant. La place de la famille est centrale dans l'histoire, et c'est justement deux conceptions différentes de la vie qui vont opposer notre jeune héroïne à sa mère. Pour Pivoine, l'important n'est pas l'endroit où elle vit, mais d'être avec toute sa famille. Sa mère, elle, rêve d'une "vraie" maison, et se tue à la tâche pour tenter de l'obtenir.



Ce roman oppose fortement ville et campagne. En ville, la plupart des habitants sont décrits comme des égoïstes, tandis que dans la ferme la solidarité règne. La description de la ville du futur est assez déprimante, avec d'un côté les privilégiés qui ont tout, et les autres, qui s'épuisent pour une misère. Certaines personnes recourent même à la violence pour subsister. C'est assez réaliste malheureusement.



Nous observons également la naissance d'une amitié entre Pivoine, naturelle et "libre", et Esmeralda ("Esmé"), une jeune fille très angoissée qui a peur de mettre un pied dehors. Grâce à Pivoine, elle découvre le monde extérieur et apprend à affronter ses peurs.

En conclusion, un roman jeunesse qui dépeint un futur assez déprimant mais réaliste. Sans être un coup de cœur, ce fut une lecture facile, qui a le mérite d'évoquer des problèmes de société importants à l'heure actuelle.
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La dernière abeille

Imaginez un monde sans insectes ! Voilà ce que dépeint ce roman d’anticipation !

Les enfants sont recrutés dès leur enfance pour remplacer le travail des insectes afin de continuer à produire des fruits et légumes et d’approvisionner les hommes vivants dans les métropoles, où les écarts sociaux se creusent.

Pivoine a 9 ans et vit à la ferme. Elle est heureuse jusqu’au jour où sa mère décide de l’emmener pour être au service d’une riche famille. Le décalage entre la vie à la ferme et celle de la métropole est énorme et Piv doit s’adapter au plus vite.

Elles sont toutes les deux au service de la riche famille Pasquale.

Piv fait la connaissance d’Esméralda, la fille unique de la famille. Elles sont totalement à l’opposé : l’une est vive, spontanée, détestant l’injustice quand l’autre est oppressée, angoissée. Ce qui les rapproche, c’est leur âge. Progressivement, les deux fillettes se lient d’amitié et vont s’entraider. Piv aide Esmé à affronter ses craintes de l’extérieur et Esmé montre à Piv le chemin du retour à la ferme.



Mon avis :

J’ai eu beaucoup de difficulté à entrer dans ce roman. Est-ce dû à l’exagération des traits décrivant les personnages allant jusqu’à la caricature ? Est-ce dû à la confrontation vie à la campagne versus vie citadine ? Je ne saurais le dire. Néanmoins, c’est une jolie histoire d’amitié !

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La dernière abeille

Dans un futur proche pas si impossible, Pivoine travaille à la ferme avec sa sœur et son grand-père. Son rêve est de devenir « abeille », une fonction ouvrière occupée par les enfants les plus agiles qui consiste à polliniser les fleurs. Car dans ce futur les abeilles, les vraies, n’existent plus qu’en laboratoires...

Mais pour l’instant, la jeune fille est trop jeune et travaille au poste de « vermine » en cherchant et donnant à manger à ses poulettes les insectes menaçant les vergers.

Dans ce futur, ils sont nombreux à travailler ainsi sans salaire à la ferme contre l’assurance du gîte et du couvert. Car dans les grandes agglomérations seuls les riches et leurs domestiques ont de quoi manger et nombreux errent en guenilles dans les rues...

La mère de Pivoine, elle, travaille à la ville comme domestique pour les Urbs et rêve à des jours meilleurs. Bientôt elle vient et force sa fille à venir à la ville pour travailler avec elle et gagner plus d’argent.



La thématique écologiste est intéressante et le scénarios comporte quelques rares bonnes idées. C’est une petite dystopie sans trop de prises de tête, intéressante pour réfléchir aux hypothèses de « l’après », quand la pollution et le climat auront tôt fait de tuer les dernières abeilles... La thématique d’un futur déchiré entre les ultra-riches et les ultra-pauvres est assez classique également mais est égayée par l’amitié naissance entre Pivoine et sa « maîtresse ».



Mais l’écriture et le vocabulaire faussement enfantin est horripilante et carrément rebutante.

L’écriture était tellement « bébé » que je n’ai pas pu achever ma lecture et me suis contenter de grappiller des extraits ici et là...

C’est dommage de prendre les jeunes lecteurs pour des débiles profonds...

Il y a également de la violence gratuite dans cet ouvrage où femmes et enfants sont exploités par le système et battus comme plâtre.

Au final je ne suis pas certaine que cet ouvrage soit vraiment pertinent... moi je n’en retiendrai rien en tout cas. Juste une grosse déception.



(Critique publiée la première fois sur SensCritique le 10 mars 2021)
Lien : https://www.senscritique.com..
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La dernière abeille

Un roman jeunesse qui détonne un peu dans le paysage éditorial. Il manque peut-être un peu d'éléments de mise en place pour cette dystopie où les abeilles ont disparu et où ce sont certains enfants qui pollinisent les arbres fruitiers dont la récolte est destinée aux Urbains. Pivoine vit avec sa sœur et son grand-père dans une petite cabane sans grand confort mais elle est heureuse et aspire à devenir abeille. Mais sa mère partie à la ville a d'autres ambitions pour elle et elle l'a fait venir en ville pour travailler comme bonne dans une grande maison où elle va faire la connaissance d'Esmeralda, la fille de la famille, terrorisée par le monde extérieur. Ce roman c'est aussi montrer que l'argent et le matériel ne font pas le bonheur. Une vie dans la simplicité peut être parfois plus compliquée mais aussi plus agréable à vivre. Le roman est riche et parfois un peu fouillis à mon goût mais on s'attache à cette héroïne pleine de vie et de courage.
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