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Critiques de Brice Bingono (51)
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Dernier livre

L'auteur imagine une société où un variant d'un virus décimerait une bonne partie de la population mondiale. Il faudrait un sauveur comme le patron de Facebook (Fatalbook dans la BD) qui prendrait le contrôle du monde de manière démocratique après avoir mis la main sur les données personnelles des gens.



Pour asseoir ce nouveau pouvoir, il faudrait détruire la culture en n'instaurant qu'une langue commune mais surtout en détruisant les livres ainsi que les écoles. Des robots instructeurs assureraient la relève de nos chers professeurs. Certains diront qu'ils coûtent moins chers et qu'ils sont plus efficaces. Mais bon, le résultat serait désastreux pour la culture. Bref, qui contrôle les livres contrôle le monde. Contrôler le savoir, c'est contrôler le pouvoir.



A travers cette peur de la disparition des livres papiers au profit du numérique dont les données sont beaucoup plus contrôlables, les auteurs veulent sans doute pousser à la réflexion en noircissant le trait. Il est vrai que les citoyens deviennent de simples consommateurs d'objets technologiques qui sont esclaves des marchants du numérique. C'est bien une tendance actuelle qui s'observent à travers l'émergence des GAFA(M).



Pour ma part, j'ai toujours préféré les BD en papier au format numérique. Idem pour les CD ou les Blu-ray de film que j'aime bien. Il est clair que la nouvelle génération se passe de tout support physique au profit du numérique pour des questions de coût, d'écologie et de gain de place.



J'ai trouvé que ce plaidoyer était bien réalisé même si certains faits évolutifs ne sont pas très crédibles. Mais bon, nul ne sait de quoi l'avenir serait fait dans 100 ans. Il est vrai que certains régimes comme les soviétiques ont réécrit L Histoire en supprimant tout contenu dangereux ou soi-disant malsain. Plus proche de nous, un dictateur russe a embrigadé tout un peuple pour lui faire croire à une dénazification de l'Ukraine pour justifier une guerre sanglante et destructrice ce qui est proprement scandaleux.



Evidemment, cette BD peut être le cauchemar de bibliothécaire et de libraire dont les métiers vont disparaître. Mais bon, l'espoir renaît avec ne certaine résistance pour la conservation du dernier livre sur la planète. On aura un passage très intéressant sur les différentes cultures qui ont fait émerger l'écriture puis le livre comme mémoire de l'humanité. Il a joué un rôle très important dans les différentes civilisations qui se sont succédées.



J'ai trouvé certains points intéressant comme le fait de matraquer d'information anxiogènes à longueur de temps les gens qui cesse d'être humain comme en se précipitant sur le papier-toilette dans les grandes surfaces. Il s'agit de triompher de l'ignorance mais également du fanatisme. Une autre idée est que personne ne naît méchant ou malheureux. La racine du mal, c'est bien l'absence d'amour. Je suis totalement en phase.



Une lecture d'anticipation qui pourra s'avérer utile pour voir la place qu'occupe les livres sur un site comme Babélio par exemple. On peut tous contribuer à résister afin de sauvegarder la culture et ceci pour une société éclairée.

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Paradise - Intégrale

À bord d'un énorme Steamer, surnommé "le coffre noir", au fin fond de la Mauranie (0n pense évidemment à la Mauritanie), le roi Rodon, malade, attend sa fille...

En même temps, au nord du pays, un petit avion est abattu par les rebelles. Une seule survivante : Ann Smith, qui va se trouver retenue dans le palais du prince de Madargane, capitale de la Mauranie. Dans ses jardins, le prince retient d'ailleurs aussi un léopard noir pour lequel Ann Smith éprouve une étrange empathie. La jeune femme, qui semble avoir perdu la mémoire, souhaite quitter Madargane et le prince lui propose un marché insolite, comme prix de sa liberté : ramener le léopard dans les contrées de son origine.

Vu que les rebelles qui s'insurgent contre la dictature de Rodon sont bientôt aux portes de la capitale, Ann Smith se dépêche d'accepter l'arrangement avec le prince...et traversera les territoires de la Mauranie : la région des Molgraves (tribu qui refuse de mettre les pieds sur la terre souillée et vit dans les arbres), la cité minière de Zamarat, la jungle africaine...

Cheminant vers le sud, Ann retrouve la mémoire et sa véritable identité, grâce à la présence du Leopard. Il lui reste à localiser la cible qu'elle s'était promise d'atteindre...



Le scénario de Benoît Sokal (!) permet de deviner rapidement qui est Ann Smith, en réalité. On connait également très vite "la cible" et le pourquoi de celle-ci... Alors on oublie le suspense et on se focalise sur le voyage aventureux de la jeune femme à travers ce pays africain imaginaire de l'époque coloniale des années 1930 (croit-on... !). On considère avec curiosité les quelques animaux fantastiques allègrement mélangés à une faune plus encyclopédique. On s'intéresse à la guerre civile qui fait rage (mais ils se battent contre qui, les rebelles ? Il n'y a ni soldats, ni moulins à vent). Après quelques autres incohérences...on continue à suivre Ann et son compagnon à griffes (incroyable quand même, cette chance inouïe de retomber chaque fois sur ses pieds /pattes)...en observant les personnages et paysages.

Des dessins nets et précis, aux couleurs chaudes du premier tome de l'intégrale, on passe aux teints très sombres chez les Molgraves (soit ! Ces gens vivent dans les arbres ; le feuillage africain est ombrageux). Mais ensuite on se demande si le dessinateur, Bingono, a pris de la bouteille à un tel point que ses mains tremblent ; le trait devient brouillon...et les dessins n'aident pas vraiment à "plonger" dans cet aventure exotique...dommage.



Reste le souvenir d'une lecture de détente agréable, même si ce "Paradise" n'est (certainement) pas l'Eden du neuvième art.
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Pavillon noir, tome 1 : D'écume et de sang

Sur les conseils (toujours avisés) de mon mari, je me suis laissée embarquée par cette histoire de pirates et de chasse aux trésor.

Le capitaine de flotte Dan Dark est bien décidé à embarquer avec lui, de gré ou de force, celle qui fut jadis son esclave, Mahalia, sur son bateau car seul le grand-père de cette dernière pourra l'aider à déchiffrer une carte - mais pas n'importe quelle carte...une carte lui promettant richesse, il en est convaincu. Bien que le grand-père de Mahalia soit aveugle, Dan est persuadé que ce vieil homme saura déchiffrer cette dernière au-delà du visible car celle-ci n'a pas été faite pour les simples mortels. Dans son équipage, Dan embarque avec lui celui qui se fait surnommer Killing Howie, un majestueux colosse en qui il a parfaitement confiance et celle qui ne les quitte jamais, Bonnie, une redoutable femme pirate elle aussi.



Voici donc le lecteur embarqué lui aussi à bord de ce navire en partance pour un petit rocher situé au large de Madère où se trouve celui qui, bien qu'ayant perdu la vue, est le seul à pouvoir aider le capitaine et son équipage à pouvoir se rendre à destination. Ce dernier acceptera-t-il de les aider, et si oui, pourquoi le ferait-il ? Par amour pour sa petite-filles ? Certes, mais en l'emmenant avec lui comme monnaie afin d'inciter ce dernier à parler, notre capitaine ne s'attendait certainement pas à voir des vérités, qu'il aurait préférer ne jamais révéler à Mahalia, ressurgir à la surface, et plus que tout, il ne savait pas quel voyage plus que périlleux les attendait...



Un graphisme très bien travaillé, un scénario bien sanglant et rempli d'intrigues...Bref, tous les éléments sont réunis pour faire de cette série une véritable histoire de pirates. A découvrir !
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Dernier livre

Paris 2040.

Lire ou posséder un livre est un crime ! Les forces de l’ordre interviennent dès qu’un drone en repère un… Et les flics cognent, même des prisonniers attachés. (Remarquez, c’est plus facile, alors pourquoi se gêner ?)



Washington 2032.

Le fondateur de Fatalbook, monsieur Z, est devenu président des USA dans un contexte de pandémie mondiale. Pour parvenir à ce poste, il a bénéficié de la collecte universelle des données personnelles des électeurs. Les GAFAM sont entrés à la Maison Blanche consacrant la victoire absolue des géants du numérique. Une lutte mortelle est engagée contre un virus qui mute plus vite que son ombre. Les dirigeants du monde et les leaders du Net s’entendent sur un projet : le port d’un masque connecté qui permet à la fois d’être protégé d’un virus mortel et d’être en contact avec les informations numérisées.



Les livres papier doivent disparaître ! D’aucuns seront numérisés, d’autres devront carrément disparaître définitivement. Ce sont des éléments de subversion !



Critique :



Voilà un livre angoissant où l’auteur, François Durpaire, joue sur les peurs actuelles, un virus mutagène très meurtrier et le pouvoir de plus en plus prégnant des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).

Il nous décrit une société où les livres ont disparu ainsi que l’écriture à la main, adieu les stylos, les écoles, les bibliothèques, les librairies, les imprimeries… Et où tout est diffusé via un masque numérique. Mais ne voilà-t-il pas que subitement des enfants se mettent à disparaître ! Les autorités ne font même pas mine de les rechercher.

Dans l’ouvrage, l’auteur retrace l’histoire de l’écriture et cette tendance de la part de certains dirigeants, quelle que soit l’époque, quelle que soit la religion, de vouloir faire disparaître les ouvrages qui peuvent gêner l’établissement d’une nouvelle doctrine. C’est la partie que je trouve la plus intéressante, même si personnellement, je n’ai rien appris de nouveau. Je ne doute pas que certaines personnes trouveront ces informations très intéressantes.

La fin du récit ne m’a pas convaincu du tout pour des raisons que je ne puis évoquer sans « divulgâcher ».

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Pavillon noir, tome 3 : Dans les entrailles..

Un bref retour dans le passé, de dix ans exactement, dans lequel le lecteur découvre le triste passé de Daniel Longfellow et comment ce dernier a été condamné à tord pour un crime qu'il n'avait pas commis. Celui que l'on prénomme dorénavant Dark Dan, capitaine pirate et commandant d'un superbe vaisseau, bien qu'ayant été déchu de la société a néanmoins eu de la chance dans son malheur puisqu'il a rencontré de fidèles alliés et, plus que tout, il est en vie...et cela n'a pas de prix.

En découvrant le fameux trésor qu'il était parti cherché (trésor assez énigmatique puisqu'il ne se compose pas de pièces d'or, ni même de bijoux comme tout trésor digne d'un véritable pirate), Dan se voit accorder l'opportunité de défaire ce qui a été fait et, ainsi de racheter sa liberté...Comment est-ce possible me demanderez-vous ? Je ne vais certes pas vous dévoiler toute l'intrigue mais sachez que son parcours sera semé d’embûches et que, dans la vie (et même dans les bandes-dessinées), l'on ne peut pas toujours faire ce que l'on voudrait. Il faut parfois faire avec ce que l'on a et apprécier ces dernières - notamment l'amour, l'amitié et plus que tout, la vie tout simplement -, à leur juste valeur.



Un troisième tome rempli de philosophie (eh oui, les pirates ne sont pas exclusivement des êtres sanguinaires et sans pitié, cela leur arrive d'être tout simplement des êtres humains), toujours très bien travaillé sur le plan graphique...Je pense d'ailleurs qu'il s'agit de mon préféré, ce qui me pousse à monter ma note à 4 / 5.

En espérant vivement qu'il y ait une suite (ce dont je suis pratiquement persuadée), je vous encourage vivement à venir découvrir cette série !



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Pavillon noir, tome 2 : Par-delà les océans

Dans ce deuxième tome de la série "Pavillon Noir", le scénariste nous invite d'abord à faire un bref saut dans le passé (rassurez-vous, pas trop long le saut, il s'agit simplement de remonter le temps de quelques mois). Le lecteur découvre donc pourquoi celui qui se prénommait Daniel Longfellow a décidé de se convertir à la piraterie et d'écumer les mers à bord de son vaisseau, le "Black Joke" accompagné de son fidèle équipage. Le dénommé Daniel, dorénavant mieux connu sous le nom du Capitaine Dark Dan, commençant à se faire vieux, n'a dès lors qu'une obsession: racheter sa liberté !



C'est ainsi que nous le retrouvons en compagnie de ceux qui lui sont le plus fidèles, à savoir la femme pirate Bonnie et Killing Howie en quête de ce fameux trésor. Mais, d'ailleurs, qui sait si cette carte qu'il a eu bien du mal à faire déchiffrer (voir tome un) tant elle représentait une véritable énigme pou lui, le mènera véritablement à un trésor ? Et si il s'était laissé berner et était tombé dans un abominable piège ?



Les apparences sont rarement ce qu'elle semblent être, cela, vous le savez déjà, donc si c'était moi qui vous avez amené sur une fausse piste ?



Pour le savoir et en avoir le coeur net, plus qu'une solution pour vous, amis lecteurs : celle de découvrir cette superbe série avec un scénario de plus en plus intrigant de Corbeyran et d'un graphisme - toujours aussi bien travaillé - de Bingono, tout cela saupoudré d'une magnifique mise en couleur de Bastide.



Bon, eh bien maintenant que vous avez toutes les cartes en main, vous n'avez plus qu'à vous plonger dans cette univers de pirates sans pitié (normal puisque telle est leur nature)...mais qui ont, pour certains, gardé leur part d'humanité. A découvrir !
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Le passeur, tome 1 : Les Orphelins du Reich

Rochard Stolz a 6 mois pour rembourser son banquier sinon c'est la saisie de son avion. Il va alors se lancer dans un petit trafic aérien avec les nazis cherchant à cacher les richesses volées aux juifs dans les si réputés banques suisses. Mais ceci pour la bonne cause...



Nous sommes au milieu de la seconde guerre mondiale, les persécutions sur les juifs s'intensifient. C'est là que va intervenir notre héros suisse. Sous couverture de transport d'officier allemand, il va aider à exfiltrer des enfants juifs.

Un bel hommage pour toutes ces personnes qui ont pris le risque de sauver des hommes, des femmes et des enfants pendant la domination du Reich.
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Dernier livre

Je pensais trouver une BD dystopique pour adultes mais en fait c'est clairement destiné à des enfants : la trame est simple et manichéenne, beaucoup de planches pour expliquer l'Histoire du Livre et son importance, avec des références culturelles indispensables, un super Happy End. Une BD qui entraîne des interrogations et nous avance à avoir des conversations philosophiques avec nos enfants. Je ne sais pas pour les autres librairies mais chez moi, il cible clairement mal son public. Ou alors, c'est le but : le faire acheter par des adultes qui ne l'auraient pas acheter s'il avait été au rayon des enfants.... Et pouvoir échanger avec ces derniers une fois qu'il est à la maison...
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Le Passeur, tome 2 : Les Ailes de l'Espoir

Depuis la mort de Klaus, les exfiltrations d'enfants juifs organisé par Vera et Richard se font de plus en plus dangereuse. Une enquête est lancée, des doutes s'installent, des rafles se rapprochent...



Ce second tome conclut Le Passeur, qui est un bel hommage à ceux qui ont aidés les juifs pendant la seconde guerre mondiale.

Une histoire sympathique même si je trouve que certains points du scénario sont un peu brouillons. Cela manque un petit quelque chose dans le suspense et la tension.

Les dessins sont assez ordinaires, quelque défauts dans la précisions, cela se voit notamment sur les visages.

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Pavillon noir, tome 1 : D'écume et de sang

Pavillon noir représente pour moi la bonne bd d'aventure divertissante. Corbeyran maîtrise encore une fois le scénario.



Certes, certains personnages sont assez stéréotypées mais on retrouve l'essence même de la piraterie. Il y a même le fantastique qui s'en mêle. Ceux qui aiment la série Pirates des Caraïbes aimeront à tous les coups.



Pour autant, dans le genre, j'ai préféré nettement Long John Silver qui a réussit à placer la barre très haut. Dessin et couleurs sont pourtant tout à fait corrects. On peut également reprocher des dialogues qui font certainement trop modernes et qui peuvent apparaître en totale décalage.



Au final, une série piraterie qui se lit avec beaucoup de plaisir.
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Dernier livre

Des débuts prometteurs mais une fin décevante.



Dans une société future - qui ressemble déjà beaucoup à la nôtre - certains livres sont interdits car jugés par les autorités à contre-courant de l'idéologie nouvelle. Une pandémie a servi de motif au gouvernement pour imposer un système de surveillance accrue et les citoyens vivent dans la crainte de désobéir. Tout le monde est concerné, chaque pan de la vie est contrôlé et approuvé par les autorités.



J'ai apprécié peut-être les dix premières pages, qui sont une dystopie très plaisante à lire en raison des similitudes avec la situation que nous avons connu (connaissons, reconnaîtrons bientôt ?) avec le virus du Covid. Surveillance des déplacements, couvre-feu, rendez-vous presque quotidien devant les informations de 20 heures obligatoire ; ces premières pages étaient le reflet de la mise en place d'un système anxiogène et oppressif.



Puis nous découvrons l'Histoire du livre, des premières traces d'écriture à nos jours ainsi qu'une chronologie des évolutions technologiques ayant permis sa diffusion. Sont présentées aussi les grandes censures qu'ont connues les livres. Le livre est un objet politique et de manipulation, car il nourrit l'esprit et permet l'émancipation des hommes.



Enfin, dans une troisième partie, les enfants lecteurs bâtissent un monde nouveau à leur convenance, écrivant leur propre Constitution, pacifique et ludique.



Je n'ai vraiment pas réussi à apprécier l'histoire dans son ensemble. Autant, j'ai été très emballée à la lecture des premières pages, autant, je me suis forcée à terminer ce livre qui pour moi part dans tous les sens. C'est comme s'il y avait trop d'histoires en seulement 72 pages, laissant ainsi un goût de trop peu voir d'inachevé à cette bande dessinée. J'ai eu le sentiment que l'auteur souhaitait aborder tout un tas de sujets qui lui étaient chers, mais l'ensemble pour le lecteur est cacophonique. Nous avons donc des éléments sur la pandémie, sur le totalitarisme, sur les nouvelles technologies, sur l'éducation, sur le vivre-ensemble, sur la paix, sur le livre, sur les minorités mondiales… Malgré les sujets importants, je regrette la vision que je trouve naïve et téléphonée de la fin. Finalement, aucune vision nouvelle du futur n'est proposée.
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Paradise, tome 1 : La saison des orages

Emprunter une petite série à la médiathèque sans savoir pourquoi... la couverture peut-être, le titre...

et donc j'ai lu ces quelques planches sans tout comprendre : ou plutôt en mettant beaucoup de temps.

et en plus je ne suis pas fan du dessin qui semble venu d'un autre siècle.

J'ai 4 tomes à lire sous la main, alors je vais poursuivre.
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Dernier livre

Une histoire qui rappelle étrangement notre société actuelle: une pandémie mondiale, la fermeture des lieux culturels, un pouvoir qui restreint les libertés au niveau mondial et la surveillance de la population grâce à la technologie connectée et au numérique. Mais les auteurs vont plus loin dans la dystopie en imaginant la destruction des livres par les autorités, dernier bastion de la soif de savoir et d'imaginaire des humains. La résistance va alors se mettre en place pour sauver le dernier livre et avec lui l'âme humaine.

Une BD qui se lit bien et consacre le livre comme objet d'évasion et de connaissance incontournable. Le récit est centré sur l'Histoire de l'écriture et de l'édition des premiers livres. Les auteurs citent de nombreux ouvrages incontournables de la littérature classique et imaginaire ou de la philosophie et des sciences humaines. Peut-être un peu trop parfois puisque c'est au détriment de l'action, ce qui peut sembler un peu "longuet" jusqu'au dénouement. Ce dernier est sans surprise et assez "candide", à la fois pure et sans doute très idéaliste, mais il a le mérite de donner une note d'espoir si on le transpose dans notre monde.
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Dernier livre

Je ne sais pas finalement pourquoi j’ai un avis très mitigé sur cette proposition… Je ne m’attendais pas à cela en fait... Je pensais découvrir une BD futuriste, dystopique, et finalement oui, certes, mais pas que.



François Durpaire et Brice Bingono nous proposent une histoire se déroulant en 2050. Leur contexte fait froidement écho au notre : une pandémie mondiale frappe les Hommes. Les chiffres des victimes sont inquiétants et la valeur refuge devient le numérique à tout prix. Les dirigeants mondiaux s’allient avec les grandes entreprises du numérique pour imposer un nouvel ordre mondial dominé par le tout numérique. Fermeture des écoles, interdiction du livre, mise en place d’une nouvelle écriture à base d’émoticons, etc. Quelques irréductibles se terrent et luttent pour leur liberté.



Cet ouvrage propose sur sa plus grande partie centrale une rétrospective sur le livre. C’est très intéressant mais nous nous éloignons longuement de l’histoire principale. Les auteurs reviennent sur l’intrigue sur la fin de l’ouvrage mais, de fait, tout est vite bouclé (bâclé ?). De ce fait, impossible de s’attacher aux personnages que nous avons peu suivis finalement…



Il reste que cette bande dessinée propose une réflexion intéressante sur notre devenir, les dérives du numérique, sujets qui pourront être abordés et développés, par le biais de cet ouvrage, avec les enfants de la maison.



Je finirai en parlant du graphisme : la couverture est assez soignée et accrocheuse mais malheureusement rien d’exceptionnel dans le contenu. …



Donc je conserve mon avis mitigé, je pense qu’il manque du développement à cet ouvrage.

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Le passeur, tome 1 : Les Orphelins du Reich

Zurich, été 1940. Richard Stoltz, pilote d'un avion à finir de rembourser, accepte, pour le conserver, d'aider des généraux allemands de Stuttgart peu scrupuleux, à aller déposer en Suisse les avoirs de juifs déportés.

Mais ce pont aérien, opportunité pour son ami Tessen, va être la voie idéale pour sauver des enfants juifs ayant échappé aux différentes rafles.

Histoire certes très souvent traitée mais agréable à lire; dessins classiques. Un moment sympa de lecture mais pas indispensable.
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Dernier livre

Le dernier livre est un vibrant hommage à la liberté et aux livres. Une histoire très forte et touchante qui ne peut laisser une personne indifférent. Un oneshot puissant et dévastateur, qui fait réfléchir et multiplie les émotions, que l'on ressent très fortement.

Cet album sait attirer d'abord par sa couverture, et ensuite par son résumé. Son seul souci c'est que la beauté du graphisme de la couverture, nous ne la retrouvons pas à

vraiment à l'intérieur. Un graphisme standard pour une bande dessinée, mais qui reste agréable.

Attention, les premières pages font tellement écho à notre situation actuelle, que cela peut être très pénible et difficile à lire.

Un récit d'anticipation, post-apocalyptique qui peut être brutal, choquant.

Soumis à une pandémie mondiale, le monde va mal, les gens portent des masques, pire que nous, plus du style anti-nucléaire, plus choquant. Respirer l'air libre, ils ne connaissent

plus. Mais malheureusement la technologie va aussi les aseptiser, endormir les cerveaux, elle est très mal utilisée, et en totale remplacement.

Comme bien d'autres moments dans l'Histoire, les livres qui sont une source de richesse et de savoir, sont décriés, certains sont considérés comme subversifs, brûlés sans autre forme de procès.

Une police y veille. Plus on avance, pire la situation nous apparaît.

D'ailleurs, c'est la même chose pour les relations humaines, elles perdent ce qui en fait la beauté, la force.

Mais c'est là que l'espoir apparaît, notamment à travers les livres, en même temps, nous replongeons dans l'histoire du livre, dans tout ce que cela peut apporter. Nous avons comme des retrouvailles avec certains points. Là aussi, c'est un flot émotionnel qui nous traverse. Toute personne aimant lire, apprendre, ne pourra qu'être impacté.

La fin est aussi belle que triste, sans concession, mais porteuse d'espoir.

C'est donc une très belle découverte. Un coup de cœur.



Attention, j'y ai été beaucoup plus sensible que la moyenne des personnes.
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Paradise, tome 4 : Le coffre noir

Voilà, j'ai fini la série.

J'espérais que le dernier tome éclaircirait un peu l'histoire globale... eh non... mon espoir a été déçu.

Et en plus sur ce tome, j'ai dû affrontée le personnage bavard, en plus des singes qui savent se servir des armes.

Il y a parfois de mauvaises rencontres en lecture : en voilà une. Heureusement je sais que j'ai emprunté d'autres lectures qui seront très certainement plus à mon goût.
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Paradise, tome 3 : Zamarat

Rien à faire, je ne trouve pas d'intérêt à cette lecture.

Et surtout il y a plein de choses trop bizarre et qui m'échappent pour que ça me plaise.

Et je déteste aussi ces planches aux dessins qui semblent agrandis... J'ai l'impression de lire une BD en "édition large vision".

Il me reste un tome. que je vais lire en espérant comprendre quelque chose
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Pavillon noir, tome 1 : D'écume et de sang

Ces derniers temps j'avais envie de lire une histoire de pirates. Je suis tombée sur la critique de ma soeur sur cette BD. L'occasion. Alors oui en effet ce n'est pas de la grande littérature qui restera en mémoire comme la meilleure lecture de l'année mais elle satisfait mes attentes. C'est plaisant et distrayant. On passe un bon moment.

D'accord les personnages sont stéréotypés et l'humour assez primaire. Oui les dessins n'ont rien d'extraordinaire malgré une couverture et une quatrième de couverture très réussies (je tiens à préciser que les dessins ne sont pas atroces, ils vont très bien avec l'esprit de la BD, parfois ils nous offrent de belles cases, des fois non), c'est une histoire de pirates avec une carte et un trésor, des filles et des combats à l'épée. Mais l'idée est sympathique et, comme je le disais quelques lignes plus haut, plaisante et distrayante.

Pour ma part j'ai apprécié et la fin nous promet un peu plus d'aventures.
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Dernier livre

Cette BD nous propose un récit se déroulant dans une société où tout est devenu numérique, les livres, le papiers, les crayons interdits. C'est le prétexte pour l'auteur pour revenir sur l'histoire et l'évolution du livre et de pointer certains auteurs incontournables.

L'histoire du livre est plutôt bien traitée et les dessins se mettent largement à son service. Certains auteurs évoqués me sont inconnus et cela éveille donc ma curiosité, ce qui est à mettre au crédit de cette histoire.

Par contre, la fin de la BD m'a un peu déçue : la solution au système politique en place arrive un peu vite et semble plutôt facile. De plus, il y a une côté un peu plan-plan au discours sur la place et le rôle des enfants. Donc une jolie BD, mais sans plus.
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