L'Alignement, 150 cartes pour agir, 150 pages pour s'accomplir, de Marie-Pierre Dillenseger.
https://www.mamaeditions.com/catalogue/cartes-livret/l-alignement
L'Oracle de la chamane, 52 cartes de pouvoir, 52 pages de savoir, de Brigitte Pietrzak.
https://www.mamaeditions.com/catalogue/cartes-livret/l-oracle-de-la-chamane
Les porteurs de joie
_ Prends soin de t'entourer de gens qui font du bien à l'âme. Tu mesures leur présence à la joie qu'ils procurent dans ton cœur. C'est la seule possibilité d'appréciation
La taïga s'offrait à nous en toute simplicité, avec la richesse de ses présences naturelles. Les grands arbres affichaient leur connivence avec les pierres, semblant être là depuis toujours. Leur grandeur était à la hauteur de leur enracinement. Ils étaient là pour nous rassurer.
La pollution n'était pas un mythe. La voiture était reine. Oulan-Bator était une ville résolument bétonnée où toute nouvelle construction pouvait être assimilée, pour le Mongol moyen, à une volonté de progrès. Quand aux riches mongols, ils avaient leur lieu de rendez-vous consacré, l'immeuble du Blue Sky, qui s'affichait de toute sa grandeur de verre bleuté, comme une voile de navire donnant la direction du luxe.
Chaque année, c'était un passage obligé de nous rendre dans ce lieu habité (monastère boudhiste de Gandantegchinlin), qui nous reliait aux forces supérieures, porte d'entrée à la voie pure des bodhisattvas. Chamanisme et boudhisme faisaient bon ménage si on privilégiait la voie de la reliance à celle du pouvoir. Le recueillement nous était nécessaire pour approfondir notre sens du sacré. La prière nous faisait accéder sans efforts aux plans de lumière, dans ce juste alignement qui permettait d'ascensionner avec confiance.
Le chamane rattache son âme à l'insondable qui permet tous les voyages et les réparations. "Réparer" étant un mot qui revient souvent dans le chamanisme mongol. L'énergie est faite de circonvolutions fluides quand rien ne l'empêche de tourner. Un surcroît d'énergie nécessaire à la circulation entravée pour rétablir l'harmonie, à s'abandonner au flux.
Je (Maître Bouriate ) suis là pour te montrer la voie, mais c'est toi qui devras marcher. Je ne le ferai jamais à ta place. Je t'offre un casque à cornes pour affirmer la force de ton élévation. Il te protège, mais il te montre aussi la bonne direction, celle qui transcende les obstacles. Laisse venir les esprits à ta rencontre, sans exercer ta volonté en désirant une quelconque apparition. Ils savent par eux-mêmes trouver le chemin jusqu'à toi. Ils procèdent par affinité d'âmes.
"_On crée faussement une séparation en oubliant que la réponse est en nous.
_En déléguant son pouvoir à une quelconque puissance, on en oublie qui on est.
_Les croyances sont des leurres qui, dans un premier temps, rassurent."
_ Les plumes de ton masque doivent être aussi changées Je vais t'en donner des nouvelles Les oiseaux aux ailes rognées ne peuvent pas aller loin.
J'approuvais en hochant la tête, vexée d'avoir laissé les mites faire leur besogne. Le visible était tout aussi important qque l'invisible. Ma négligence pouvait à la longue me porter préjudice, laissant s'infiltrer des présences mal venues. Le souci de prendre soin de ses habits conduisait à la clarté qui elle même apportait la joie.
Tout passe, les heures, les nuages dans le ciel,
la vie des hommes emportés de la naissance vers la mort.
Ne t'attache pas à la chronologie affective des choses.
C'est une très mauvaise manière de voir le monde.
Fais de chaque seconde une expérience enrichissante,
sans t'inquiéter du temps qui fuit et des matins
qui ne reviennent plus.
Le présent est la seule chose qui n'ait pas de fin.
Sagesse amérindienne
"Une rencontre peut changer une vie. Au travers d'un échange d'expériences authentique et généreux, nous grandissons, nous ouvrons nos perspectives et notre compréhension du monde. Nous osons alors nous affirmer tels que nous sommes, avec plus de confiance. Nous redécouvrons des parties de nous prêtes à être dévoilées, nous osons la vulnérabilité, nous libérons des ressources insoupçonnées."
(Citation extraite de la préface de Lilou Macé)